Publications

Les publications de l'ITC sont centrées sur le secteur privé des pays en développement dont elles font entendre la voix en faveur d’un commerce durable. Nous offrons des conseils aux responsables des politiques commerciales, aux organisations d’appui aux entreprises et aux petites entreprises. Nos rapports présentent des perspectives qui permettront de rendre le commerce plus inclusif, plus vert, numérique et compétitif.

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Lumière, caméra, action ! Un film de l'ITC dans les festivals
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Bravo ! Burkina était une sélection officielle du festival de Sundance et a fait l'ouverture du FESPACO, le festival du film panafricain.

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Le cinéma africain est en plein essor et l'ITC soutient cette tendance.

Un programme phare de l'ITC, l'Initiative de mode éthique, œuvre dans le domaine de la mode et des industries créatives depuis plus de dix ans. Son initiative de renforcement de l'identité et de partage des affaires, financée par l'Union européenne (UE), met en valeur la créativité et le talent dans les domaines de la mode, de la photographie, du cinéma et de la musique. L'initiative collabore avec le secteur privé pour renforcer le secteur culturel et accroître ses exportations.

Ce film, écrit et réalisé par l'Américain d'origine nigériane Walé Oyéjidé, suit un garçon du Burkina Faso qui fuit son village et émigre dans le nord de l'Italie pour y trouver du travail. Quelque temps plus tard, désillusionné par un chagrin d'amour et hanté par les souvenirs de son pays natal, il se faufile dans le temps dans l'espoir de retrouver tout ce qu'il a perdu.

Le tournage de Bravo ! Burkina s'est déroulé en l'espace de deux semaines, entre le Burkina Faso et l'Italie, et a bénéficié de la pleine participation de deux entreprises sociales partenaires : CABES (créée dans le cadre de l'Initiative de mode éthique) à Ouagadougou, et Lai Momo à Bologne, en Italie. Le film a été réalisé avec le soutien financier de l'UE.

La distribution non conventionnelle mêlait des acteurs professionnels et amateurs issus des communautés où se déroulait le tournage. Ce fut l'occasion pour les artisans du Burkina Faso et d'Italie d'exposer leur travail.

Walé Oyéjidé décrit le jeune garçon burkinabé qui tenait le rôle principal du film, et qui faisait là ses débuts d'acteur, comme un « génie de l'écran », promis à « une nouvelle carrière ».

Le casting de personnes amateures était important pour Walé Oyéjidé, car tout en étant une création artistique, le film a permis de « créer de nouveaux emplois et de nouveaux parcours de vie » pour les personnes impliquées.

Il espère que cette approche va inspirer les grandes sociétés cinématographiques à monter des projets similaires. Son intention est de recadrer le thème de la migration et, à travers cette histoire humaine, de changer le point de vue du public.

Le film est maintenant sur le circuit des festivals internationaux. Bravo ! Burkina a été présenté dans la catégorie NEXT à Sundance (le plus grand festival de films indépendants des États-Unis), qui met en avant les films ayant une « approche innovante et avant-gardiste de la narration ».

Le 24 février dernier, le film a fait l'ouverture du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui présente des cinéastes et des productions de tout le continent.

Poster for the Bravo! Burkina film
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La mangue et le manioc objets de nouveaux contrats au West Africa Connect
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Les producteurs de manioc, de mangues et d'autres produits ont noué de nouveaux partenariats lors de l'événement régional consacré à l'agrotechnologie.

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Angele Tawari a lancé son entreprise agroalimentaire dans une zone rurale du Bénin en 2012, avec en tout et pour tout 34 dollars. Dix ans plus tard, son entreprise, Floor, transforme des produits typiquement africains, comme la mangue, le fruit du baobab et les graines de fonio. Ses produits sont mûrs pour le marché régional, mais elle peine toujours à obtenir le financement qui lui permettrait d'y accéder.

Ce problème de financement, qui affecte tant d'entreprises comme celle de Mme Tawari, était précisément au cœur du salon West Africa Connect 2022, qui a rassemblé des entreprises alimentaires et technologiques de 16 pays.

Mme Tawari y a rencontré une entreprise agrotechnologique basée au Nigéria, Kitovu Technology, avec laquelle elle s'est associée. Ensemble, ils prévoient d'étendre leur empreinte dans la région en établissant une agence de Kitovu Technology à Natitingou, au Bénin, où l'unité de production de Mme Tawari est basée.

L'entreprise agritech intégrera Floor dans sa plateforme de financement coopératif afin de soutenir son épargne, ses investissements et sa gestion financière. En outre, la plateforme lui permettra de se connecter à une base de données de clients ciblés, d'opportunités d'investissement, d'épargne et de capital.

« West Africa Connect a été une excellente occasion de présenter mon produit, et m'a permis de rencontrer des partenaires clés », témoigne Mme Tawari. « Je suis ravie que ma participation à cet événement m'ait ouvert l'accès à des financements. Je compte bien participer à de nombreux événements de ce type à l'avenir. »

Floor figurait parmi plus de 90 entreprises participant à la rencontre organisée à Accra, la capitale du Ghana. Des représentants d'organisations de promotion du commerce, d'associations d'entreprises d'Afrique de l'Ouest et 25 acheteurs internationaux étaient également présents.
 

Saisir les opportunités de partenariat

Display at West Africa Connect 2022
Businesses showcase their products at the West Africa Connect 2022.
Photo by ITC

Bosun Solarin, Fondateur de Dasun Integrated Farms Limited au Nigéria, et Victor Johnson, Fondateur de Lion Food Snack & Beverage Limited en Sierra Leone, ont décidé de collaborer dans la chaîne de valeur du manioc.

Ils ont décidé de former un groupe pour mettre en commun leurs activités, en y associant trois autres petites entreprises basées au Burkina Faso, au Bénin et au Ghana, afin de décrocher des contrats internationaux.

« Contrairement à d'autres conférences, cet événement était axé sur des chaînes de valeur spécifiques », explique M. Solarin. « C'était l'occasion d'interagir avec d'autres entrepreneurs partageant les mêmes idées. Grâce à cet événement, j'ai pris conscience de la force de la collaboration. »

Grâce à leur large couverture géographique, ces entreprises comptent également identifier les lacunes du marché régional en vue d'éventuelles opportunités d'approvisionnement en farine de manioc et autres produits agroalimentaires à base de manioc.

Plus de 170 réunions de ce type ont eu lieu pendant les deux jours de l'événement, qui s'est concentré sur la manière dont les entreprises technologiques peuvent travailler avec les chaînes de valeur de la mangue et du manioc.

Les ateliers ont aussi été suivis par des participants en ligne, qui ont créé des catalogues digitaux de produits et programmé des réunions virtuelles.

Outre les contacts avec des acheteurs potentiels, les entreprises d'Afrique de l'Ouest ont également établi des liens entre elles pour mieux faire face aux contraintes de l'offre et de la demande dans la région.

Les entreprises Partners Agriculture Holdings du Ghana et Ouattara Trading de la Côte d'Ivoire ont discuté de la possibilité d'exploiter les variations saisonnières de la récolte des mangues dans les pays où ils opèrent. Par exemple, Ouattara Trading dispose de succursales au Sénégal, où la mangue est disponible jusqu'en octobre, ce qui permet d'en exporter vers le Ghana où la saison se termine en juin.

« En cette saison, le Sénégal produit encore des mangues, alors qu'au Ghana et au Burkina Faso, la récolte est déjà passée. Une relation de ce type pourrait grandement nous aider à conserver un accès à des mangues fraîches pendant toute la saison », explique Abdul Soabir Shaani de Partners Agriculture Holdings. « Nous sommes venus ici en tant que fournisseurs, et nous voilà en train de devenir nous-mêmes des acheteurs ! »

Le salon West Africa Connect 2022 a été organisé par le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP). Il s'est tenu sur deux jours, les 20 et 21 septembre 2022, à Accra.

L'événement s'est déroulé en marge de la conférence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest avec le soutien de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. Il a été organisé en collaboration avec le Centre du commerce international et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, avec l'appui financier de la Délégation européenne au Ghana.

Les différents panels de discussion portaient sur le potentiel d'exportation, la numérisation, la qualité, l'investissement, l'inclusion du genre et la certification des produits. Les stands d'exposition présentaient des produits à base de manioc et de mangue.

La plateforme en ligne de West Africa Connect est restée disponible après l'événement pour que les entreprises puissent continuer à échanger, à s'associer et à commercer.
 

À propos du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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ITC Actualités
Les stars mondiales du secteur des fruits et légumes
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Le programme UKTP assure la promotion des produits africains à la foire commerciale de Berlin.

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Le directeur des opérations de l'Agence du commerce du Zimbabwe, Zimtrade, ne doute pas de la portée de la foire commerciale de Berlin, Fruit Logistica 2022, qui se tient en Allemagne du 5 au 7 avril.

S'exprimant depuis le hall des expositions, Similo Nkala décrit le salon comme « les Oscars des fruits et légumes ».

Fruit Logistica est un événement phare annuel couvrant tous les secteurs du commerce des produits frais. Il représente donc une scène essentielle pour les stars du commerce mondial des fruits et légumes.

D'envergure mondiale, l'événement rassemble cette année plus de 2 000 exposants de 68 pays venus présenter les innovations en matière de production, de distribution et d'emballage.

Parmi le contingent africain, de plus en plus fourni au fil des années, quatre entreprises du Zimbabwe et de Côte d'Ivoire ont été parrainées par le programme Partenariats commerciaux du Royaume-Uni (UKTP) du Centre du commerce international (ITC).

Ce programme vise à améliorer les opportunités commerciales des entreprises britanniques en aidant certains pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à exporter dans le cadre d'accords de partenariat économique.

Les produits locaux promus à la foire commerciale de Berlin comprennent des mangues, des ananas, des pois cassés, des pois mange-tout et des piments.

Au Zimbabwe, le programme UKTP collabore avec des entreprises pilotes pour appuyer les petits exploitants agricoles afin d'accroître leur productivité, d'améliorer la qualité de leurs produits et de faciliter les exportations vers les marchés internationaux.

Parmi les nombreux hauts fonctionnaires présents à l'événement, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en Allemagne, S.E. le général Philippe Mangou, s'est entretenu étroitement avec les petites entreprises.

Toutes les personnes présentes qualifient l'événement d'expérience cinq étoiles.

Mamadou Diarra, de l'entreprise Ivesol, le confirme : « Les gens sont ravis lorsqu'ils découvrent le stand dédié à la Côte d'Ivoire. Nous en sommes très fiers. Nous avons déjà noué de nombreux nouveaux contacts et nous avons également pu renouer avec nos anciens clients ».

Tandis que la reprise économique mondiale post pandémique se poursuit, les foires commerciales redeviennent des points de contact essentiels entre les petites entreprises des pays en développement et les débouchés commerciaux du Royaume-Uni et de l'Union européenne.

Pour le programme UKTP, c'est déjà un succès majeur.

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Le Japon et l’ITC étendent leur partenariat pour aider le Nigéria, l'État de Palestine et l’Ukraine face aux crises socio-économiques
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(Genève) Le Gouvernement japonais a annoncé aujourd'hui un financement de 1,27 million de dollars pour appuyer des projets élaborés et mis en œuvre par le Centre du commerce international (ITC) au Nigéria, dans l'État de Palestine et en Ukraine.

Au Nigéria, l'ITC appuiera les petites entreprises agroalimentaires, en particulier celles détenues par des jeunes et des femmes, ainsi que celles au sein des communautés rurales touchées par les déplacements de population. L'objectif est de les intégrer dans les chaînes de valeur nationales, régionales et internationales par le biais de canaux numériques, favorisant ainsi un commerce électronique qui ne laisse personne de côté.

Au sein de l'État de Palestine, l'ITC travaillera avec les jeunes des communautés touchées par les difficultés socio-économiques. Grâce à des activités ciblées et à l'utilisation des canaux numériques, les jeunes pourront acquérir de nouvelles compétences et établir des relations avec des clients locaux, régionaux et internationaux, ce qui favorisa le développement d'activités autonomes.

En Ukraine, le financement servira à renforcer les compétences professionnelles des personnes déplacées afin de leur permettre de trouver de nouvelles sources de revenus. Le projet contribuera également à développer la capacité à vendre en ligne des petites entreprises ukrainiennes, principalement dans le secteur agroalimentaire, ce qui permettra de renforcer leur résilience.

« Nous nous appuyons sur notre solide partenariat avec le Japon pour continuer à fournir une formation et un appui ciblés à ceux qui en ont le plus besoin », a déclaré Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC. « Nous sommes impatients de poursuivre ensemble notre travail afin de renforcer la résilience des petites entreprises et des communautés défavorisées à travers le monde. »

Kazuyuki Yamazaki, Ambassadeur et Représentant permanent du Japon auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a pour sa part affirmé : « Nous attendons de l'ITC qu'il continue à apporter un appui efficace, qui conduise à l'amélioration de la capacité commerciale des pays en développement ».

Tous ces projets visent à améliorer les compétences des personnes issues des groupes les plus défavorisés et confrontées à des environnements vulnérables, et à leur permettre de saisir des opportunités commerciales.

Outre ces projets, le Japon fournit également des fonds en appui à l'initiative SheTrades, le programme phare de l'ITC dédié à l'autonomisation économique des femmes, ainsi qu'à un projet soutenant l'adhésion du Soudan à l'OMC.

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

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Contact média

Susanna Pak

Chargée de communication stratégique

Centre du commerce international

Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)

Tél. : +41 22 730 0651

Mob. : +41 79 667 4660

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ITC Actualités
Japón y el ITC amplían su colaboración para hacer frente a las crisis socioeconómicas de Nigeria, el Estado de Palestina y Ucrania
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(Ginebra) El Gobierno de Japón ha anunciado hoy que financiará con 1,27 millones de dólares de EE. UU. varios proyectos desarrollados y puestos en marcha por el Centro de Comercio Internacional (ITC) en Nigeria, el Estado de Palestina y Ucrania.

En Nigeria, el ITC apoyará a las pequeñas empresas agroalimentarias, en particular las pertenecientes a jóvenes, mujeres y comunidades rurales afectadas por el desplazamiento de personas, y las integrará en las cadenas de valor nacionales, regionales e internacionales a través de los canales digitales, con lo que promoverá el comercio electrónico para que nadie se quede atrás.

En el Estado de Palestina, el ITC trabajará con los jóvenes de las comunidades afectadas por los retos socioeconómicos a través de actividades específicas que les permitan aprender nuevas habilidades y conectar con clientes locales, regionales e internacionales a través de los canales digitales, con el objetivo de promover el autoempleo.

En Ucrania, la financiación se destinará a desarrollar las habilidades profesionales de los desplazados internos para que puedan encontrar nuevas vías de ingresos. El proyecto también contribuirá a mejorar la resiliencia de las pequeñas empresas ucranianas, principalmente en el sector agroalimentario, al aumentar su capacidad para vender en línea.

«Nos basamos en nuestra sólida asociación con Japón para seguir proporcionando formación específica y apoyo a quienes más lo necesitan», declaró Pamela Coke-Hamilton, Directora Ejecutiva del ITC. «Esperamos trabajar juntos para reforzar la resiliencia de las pequeñas empresas y de las comunidades desfavorecidas de todo el mundo».

En palabras de Kazuyuki Yamazaki, embajador y Representante permanente de Japón ante la Organización Mundial del Comercio (OMC): «Esperamos que el ITC siga prestando un apoyo eficaz y que conduzca a la mejora de la capacidad comercial de los países en desarrollo».

Todos estos proyectos están orientados a mejorar las habilidades de las personas de los grupos más desfavorecidos en los entornos vulnerables, así como a vincularlas con las oportunidades comerciales y empresariales.

Aparte de estos proyectos, Japón también aporta fondos para la iniciativa SheTrades, el programa insignia del ITC que apoya el empoderamiento económico de las mujeres, y para un proyecto de apoyo a la adhesión de Sudán a la OMC.

Sobre el Centro de Comercio Internacional - El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para obtener más información, visite www.intracen.org.

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Contacto para los medios de comunicación:

Susanna Pak

Oficial superior de comunicación estratégica

Centro de Comercio Internacional

Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)

Teléfono: +41 22 730 0651

Teléfono celular: +41 79 667 4660

 

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Thanks to a more services-based economy and the prestige associated with women’s entrepreneurship, new opportunities allow Nigerian women to play a more active role in business.Nigerian businesswomen need support for registration and certification, banking, skills development and flexible work...

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Thanks to a more services-based economy and the prestige associated with women’s entrepreneurship, new opportunities allow Nigerian women to play a more active role in business.Nigerian businesswomen need support for registration and certification, banking, skills development and flexible work...

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Paper dealing with potential fiscal revenue losses in malaria endemic countries, resulting from elimination of import duties and tariffs on anti-malaria products (medicines for treating/preventing of malaria, diagnostic tests, mosquito nets, insecticides for indoor residual spraying, and pumps for...

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Paper dealing with potential fiscal revenue losses in malaria endemic countries, resulting from elimination of import duties and tariffs on anti-malaria products (medicines for treating/preventing of malaria, diagnostic tests, mosquito nets, insecticides for indoor residual spraying, and pumps for...

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Trayendo MNA's a la luz (en)
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As growth in the global economy has slowed, protectionist forces have persisted — even expanded — in the form of NTMs. Generally speaking, NTMs consist of anything that gets in the way of commerce, including administrative fees, paperwork, inspections, product certifications and standards, or even harassment and crime.

Because NTMs are so varied and affect different business sectors in different ways, they can be difficult for policymakers in developing countries to identify and measure. Without that insight, there is no foundation for action. This was the case in Burkina Faso. 

“Many efforts had been made in my country since 1991 to clean up the business environment and simplify export procedures,” said Sériba Ouattara, National Coordinator for Implementation of the EIF and formerly a special adviser to the Ministry of Trade. “Despite these reforms, there were still difficulties, in particular with non-tariff measures.”

Direct from the source

In 2010, at the government’s invitation, ITC investigated the incidence of NTMs that Burkinabe companies faced at the international and regional level. Funded by the United Kingdom and Window I of the ITF, the in-depth survey of 172 companies gave small companies a chance to voice their concerns about the problems they encounter, and it threw up some surprises for local officials.

The survey revealed that the majority of Burkinabe companies — 60% — run into NTM hurdles in their normal course of business. Even more troubling, in a country where more than 90% of the population works in agriculture, was that the majority of reported NTMs involved agricultural goods. The study showed that exporters tended to face more obstacles than importers, with exporters having to deal with administrative delays in Burkina Faso as well as costly SPS certification requirements by partner countries.

“At the ministerial level, we were surprised to find that we were imposing taxes on exporters,” said Paulin Zambelongo, Counsellor of Economic Affairs at the Ministry of Trade. “Through its research, ITC enabled us to discover exactly what problems the companies had, and then it engaged with the companies in finding solutions.” Zambelongo helped write the report on ITC’s survey results.

 

To illustrate the problem, Zambelongo cites two examples. In 2010, an exporter complained that he had lost all his goods at the Chinese border because he simply had not known his goods required SPS certification. More recently, an exporter of sesame seeds told Zambelongo that she had been forced to absorb the cost of destroying merchandise she had already shipped, which was found to have some quality problems.

“If there had been an accredited laboratory in Burkina Faso, she would not have had this problem,” he said. “Not only did she have to buy the merchandise and pay for its transport, she then had to pay to destroy it.”

The ITC survey identified three priority actions: to rationalize SPS procedures and provide related technical assistance to exporters; to ensure transparency in export procedures and requirements; and to establish accredited laboratories that could provide certificates guaranteeing the quality of Burkina Faso’s exports.

A national approach to SPS requirements

Having established a road map for change with the NTM survey, ITC is now engaged with the government on each of the action areas. It is currently working with the Ministry of Trade to formulate a request for funds from the WTO Standards and Trade Development Facility (STDF) — a global partnership focused on building SPS capacity in developing countries — to enable a national SPS implementation in Burkina Faso.

ITC is also developing a global database on NTMs and, in an effort to demystify SPS regulations, may work with authorities to build an information portal, allowing companies to find relevant trade information and share their experiences with other companies.

 

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Bringing NTMs into the light (en)
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As growth in the global economy has slowed, protectionist forces have persisted — even expanded — in the form of NTMs. Generally speaking, NTMs consist of anything that gets in the way of commerce, including administrative fees, paperwork, inspections, product certifications and standards, or even harassment and crime.

Because NTMs are so varied and affect different business sectors in different ways, they can be difficult for policymakers in developing countries to identify and measure. Without that insight, there is no foundation for action. This was the case in Burkina Faso. 

“Many efforts had been made in my country since 1991 to clean up the business environment and simplify export procedures,” said Sériba Ouattara, National Coordinator for Implementation of the EIF and formerly a special adviser to the Ministry of Trade. “Despite these reforms, there were still difficulties, in particular with non-tariff measures.”

Direct from the source

In 2010, at the government’s invitation, ITC investigated the incidence of NTMs that Burkinabe companies faced at the international and regional level. Funded by the United Kingdom and Window I of the ITF, the in-depth survey of 172 companies gave small companies a chance to voice their concerns about the problems they encounter, and it threw up some surprises for local officials.

The survey revealed that the majority of Burkinabe companies — 60% — run into NTM hurdles in their normal course of business. Even more troubling, in a country where more than 90% of the population works in agriculture, was that the majority of reported NTMs involved agricultural goods. The study showed that exporters tended to face more obstacles than importers, with exporters having to deal with administrative delays in Burkina Faso as well as costly SPS certification requirements by partner countries.

“At the ministerial level, we were surprised to find that we were imposing taxes on exporters,” said Paulin Zambelongo, Counsellor of Economic Affairs at the Ministry of Trade. “Through its research, ITC enabled us to discover exactly what problems the companies had, and then it engaged with the companies in finding solutions.” Zambelongo helped write the report on ITC’s survey results.

To illustrate the problem, Zambelongo cites two examples. In 2010, an exporter complained that he had lost all his goods at the Chinese border because he simply had not known his goods required SPS certification. More recently, an exporter of sesame seeds told Zambelongo that she had been forced to absorb the cost of destroying merchandise she had already shipped, which was found to have some quality problems.

“If there had been an accredited laboratory in Burkina Faso, she would not have had this problem,” he said. “Not only did she have to buy the merchandise and pay for its transport, she then had to pay to destroy it.”

The ITC survey identified three priority actions: to rationalize SPS procedures and provide related technical assistance to exporters; to ensure transparency in export procedures and requirements; and to establish accredited laboratories that could provide certificates guaranteeing the quality of Burkina Faso’s exports.

A national approach to SPS requirements

Having established a road map for change with the NTM survey, ITC is now engaged with the government on each of the action areas. It is currently working with the Ministry of Trade to formulate a request for funds from the WTO Standards and Trade Development Facility (STDF) — a global partnership focused on building SPS capacity in developing countries — to enable a national SPS implementation in Burkina Faso.

ITC is also developing a global database on NTMs and, in an effort to demystify SPS regulations, may work with authorities to build an information portal, allowing companies to find relevant trade information and share their experiences with other companies.

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