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Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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WTO Eighth Ministerial Conference opens with emphasis on positive and warnings of dangers of stagnation (en)
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The World Trade Organization (WTO)’s Eighth Ministerial Conference is highlighting Russia's accession anda ground-breaking deal that opens up government-procurement contracts worth as much as $100 billion to more foreign competition, as two significant and positive steps in the multilateral trading system. International Trade Centre (ITC) Executive Director Patricia R. Francis noted in her opening speech at the Ministerial that the multilateral system has kept intact its powers of attraction. 

The three-day meeting in Geneva, which began on 15 December, began with leaders saying the only way forward on the Doha Development Agenda is a change in the way negotiations are conducted. WTO Director-General Pascal Lamy urged major governments to show leadership, muster the political courage to act together to open trade and to make the interests and needs of poor countries their top priority. 


"I don't think we can any longer bury our head in the sand," Mr. Lamy told ministers at the opening session. "We need to understand the root causes" for not getting a deal. "How do we move forward? This should be done step by step, gradually moving forward parts of the DDA that have been agreed and finding solutions to the parts where differences remain." 


The decade-old Doha talks have snagged as industrialized countries demand more access to markets in developing nations and amid disagreements about protection for farmers in wealthy economies. While no Doha negotiations will take place at the meeting, ministers have discussed the trade round, which will be put off until 2013, after the U.S. presidential election. 


The chairman of the WTO's General Council plans to issue a document asking ministers to provide "political guidance" on the Doha round, the multilateral trading system and the WTO, and trade and development.           


"By popular opinion, there is a lack of political will to move the multilateral trading system forward," ITC Executive Director Patricia Francis said at the opening session. "Yet as the world is changing at an ever-increasing speed, the dynamics necessitate a new way of responding to alleviate mistrust and to build consensus on trade policy initiatives which deliver results for our development objectives." 

 

The Doha round has provided significant contributions to the trade and development agenda, said ITC Executive Director Patricia R. Francis in her opening speech at the World Trade Organization (WTO)’s Eighth Ministerial Conference. Ms. Francis noted that Aid for Trade now accounts for about a third of global aid commitments that include the WTO initiative of the Enhanced Integrated Framework for least-developed countries. 

 

"While the International Trade Centre certainly does not cover the full spectrum of the aid for trade agenda, we have been the force pushing for the inclusion of the voice of the private sector and women in the debate," she said.
             

Anabel Gonzalez, Costa Rica's Minister of Foreign Trade, said during the plenary session on 16 December that a pragmatic approach is needed. The WTO should move ahead in areas that benefit all members, such as trade facilitation, and examine other ways to make progress, including a plurilateral approach.  

 

Ministers also warned that as economies stumble amid Europe's sovereign-debt crisis, the global outlook is leading to a rise in protectionism. A group of 20 developing nations issued a statement expressing "serious concern over the increase of protectionism in agricultural trade." Chinese Commerce Minister Chen Deming said he expects "trends towards protectionism were expected to grow in 2012." 


The bright points of the conference, ministers said, is that the WTO will welcome three new members -- Russia, Samoa and Montenegro -- and the successful conclusion of a revised Government Procurement Agreement on 15 December.  ITC has provided assistance to Samoa during its accession process, and Ms. Francis will speak during the accession ceremony. 


 

 “Even in a very difficult and deteriorating macro-economic environment, with a bit of will, plus goodwill and hard work, things can get done,” Mr. Lamy told a news conference. 

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ITC Noticias

Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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Los Premios de la Red Mundial de Organizaciones de Promoción del Comercio 2020 reconocieron a las agencias nacionales de promoción comercial por sus programas innovadores para el apoyo a las pequeñas y medianas empresas.

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Les Prix Mondiaux du réseau des Organisations de promotion du commerce 2020 ont récompensé des agences nationales de promotion du commerce pour des programmes innovants de soutien aux petites et moyennes entreprises.

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Comer castañas amazónicas y salvar la selva
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Sanas, conscientes y salvajes.

Esto es lo que son las castañas amazónicas, unos frutos secos que no solo son saludables, sino que también poseen un gran sabor. Su textura suave y mantecosa llena la boca con un delicioso sabor a nueces, similar al de las nueces de macadamia. Y lo mejor de todo es que son el alimento más rico en selenio.

Las castañas amazónicas se recolectan en la Amazonia. Sus enormes árboles crecen por encima de la cubierta vegetal y dan unos frutos que contienen de 10 a 20 semillas cada uno. Cuando maduran, caen al suelo y es ahí cuando pueden recolectarse.

Sin embargo, estos árboles no están exentos de peligro. En junio de 2020, Reuters informó que la deforestación de la Amazonia se encuentra en su punto álgido de la última década. Los incendios forestales, junto con la deforestación producida por los agricultores, que talan árboles para ganar terreno para su ganado o para la plantación de productos agrícolas, son amenazas constantes.

La conservación de la castaña amazónica se ha convertido en un símbolo de la defensa de la Amazonia. Sofía Rubio, fundadora de la empresa peruana Shiwi, quiere llevar este mensaje a todo el mundo.

Sofia Rubio Shiwi

De bióloga a empresaria.

Ser sanos, conscientes y salvajes, este es uno de los lemas de Sofía. Esta bióloga peruana de 35 años nunca había imaginado entrar en el mundo de los negocios. Sin embargo, no encontró otra manera de salvar su gran pasión: la naturaleza.

En los últimos años de sus estudios, Sofía tuvo la oportunidad de recoger frutos secos en un terreno en concesión que el Estado le cedió a su madre. Los agricultores no estaban interesados en su recolección, ya que los comerciantes en Puerto Maldonado, en el departamento de Madre de Dios, los estaban vendiendo a un precio muy bajo.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Los agricultores no podrán salir jamás de la pobreza si no tienen acceso directo al mercado.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

El actual modelo de negocios no tiene en cuenta la situación de la selva.

Localizado en mitad de la selva amazónica peruana, Madre de Dios es uno de los departamentos en los que se produce la mayoría de las castañas amazónicas del país, con una superficie de cultivo que cubre más de 6 millones de acres. Según las estimaciones de la FAO, entre el 20% y el 30% de la población de Madre de Dios, incluidas las comunidades indígenas, dependen directa o indirectamente de la producción y la recolección de estos frutos. El 70% de la población del departamento vive con menos del salario mínimo del país, que es de 200 dólares de EE. UU. mensuales. Además, las comunidades que dependen de la recolección de frutos secos se encuentran entre las más pobres.

La mayor parte de las concesiones no consiguen ser rentables debido a los bajos precios de venta, los costes relativamente altos, y el hecho de que muchos miembros de las familias dependen de la misma actividad y de fuentes de ingresos no diversificadas.

«Las únicas formas de ganar dinero son la minería aurífera, la tala de árboles, la agricultura, la ganadería, el turismo o la recolección de frutos secos, y todas, salvo las dos últimas, son perjudiciales para el bosque».

El poder del comercio.

«Me pregunté cómo el mercado podía tener tal poder y tal efecto destructivo sobre el bosque y las personas, y me di cuenta de lo necesario que era aprovecharse de ese poder para impulsar la conservación de la naturaleza».

Así es como nació Shiwi. Sofía decidió crear un mercado local y de valor añadido para la castaña amazónica, con el objetivo de prevenir que los agricultores sembraran productos que destruyen la selva tropical, como la papaya o el maíz.

«Creamos valor añadido con nuestras barritas de cereales, bálsamos labiales, mantecas, aceites o con los servicios que ofrecemos como viajes gastronómicos a la selva con chefs locales».

En el año 2019, Perú exportó más de 4770 toneladas de frutos secos (un 10% del total mundial), con un valor de 34 millones de dólares de EE. UU., según las estimaciones del Banco Mundial. Shiwi comenzó su andadura centrándose en los mercados locales pero tuvo que hacer frente a un bajo consumo local y el rechazo de los compradores, que no querían pagar el precio del producto.

«Nadie quería pagar un precio justo a nuestros agricultores o por nuestro empaquetado reciclado. Los consumidores no entendían el auténtico valor del producto».

Para deleite de Sofía, el reciente auge gastronómico de Perú creó una plataforma en la que poder compartir sus ideas y animar a los chefs locales a incluir en sus menús nuevos ingredientes. Shiwi también exporta aceites para la industria y se esfuerza para convertirse en un actor relevante en la cadena de calor de la castaña amazónica.

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15 April 2022

Si queremos que las empresas cambien su forma de pensar, es necesario cambiar primero el propio sistema.

Sofía cree firmemente en cambiar el pensamiento de los consumidores y en dejar atrás un sistema en el que las empresas se benefician a costa del medio ambiente. La gran preocupación de Sofía es que nada cambie sin la aceptación de los reguladores gubernamentales, si no se escuchan las voces de las personas que están en el terreno y si los consumidores no pagan un precio más alto por productos de mayor calidad y que ayuden a las comunidades locales.

«En este momento es caro tener una consciencia medioambiental. Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio».

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Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio.
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¿Un largo y difícil camino al éxito?

«Soy bióloga, por lo que no estoy aquí para ganar dinero», admite Sofía riéndose. «Hablo más de lo que vendo».

Sofía afrontó numerosos desafíos cuando comenzó su negocio como mujer de 23 años en una sociedad patriarcal.

La financiación tampoco fue fácil. Madre de Dios está bastante aislado debido a las insuficientes conexiones por carretera, por lo que tiene instalaciones industriales y comerciales limitadas. Este departamento tampoco dispone de bancos de ahorro o crédito rurales u otras instituciones para el desarrollo de microempresas o pequeñas empresas. Las estadísticas de la OCDE del 2019 confirman que las pequeñas empresas apenas tienen posibilidades de obtener un préstamo bancario, por lo que tienen que buscar fuentes de capital alternativas.

«En Perú, el dinero es caro. Los créditos personales para negocios de alto riesgo tienen tipos de interés ridículamente alto. Trabajar con los bancos no es una opción».

Pero Sofía no ceja en su empeño. En estos años ha visto cómo los negocios circulares surgen con fuerza por todo el mundo y cómo el mercado internacional presta cada vez más atención a los productos provenientes de las selvas tropicales.

Esta tendencia, sin embargo, tiene sus detractores, y los términos «natural» y «comunitario» están siendo sobreexplotados en numerosas ocasiones. La fundadora de Shiwi trata de combatir los conceptos erróneos a través del trabajo de un centro local de innovadores en el que se proporciona educación en los campos del marketing y la ingeniería en la industria alimentaria a jóvenes no graduados.

¿Cuál es el consejo de Sofía para otras empresas?

  • El éxito no está ligado al tamaño de la empresa.
  • Creen empresas que tengan una razón de ser y que proporcionen un buen nivel de vida.
  • Es mejor tener muchas pequeñas empresas con valores similares a tener un gran monopolio.
  • Valoren la naturaleza, así como lo que comen y lo que visten.
  • El bienestar no se consigue simplemente con el yoga, si no a través de la inclusión de la naturaleza y las comunidades locales en el sistema empresarial.
Si no hacemos el bien, no habrá planeta en el que hacer negocios.
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Shiwi forma parte de GreenToCompete, el centro del ITC que ayuda a que las pequeñas empresas adopten prácticas empresariales sostenibles y sean resilientes ante el clima, reduzcan sus emisiones de carbono, reciclen, obtengan certificaciones sobre los estándares de sostenibilidad o tengan acceso a finanzas y cadenas de valor verdes.

Los centros unieron fuerzas con el programa ecomConnect del ITC con el objetivo de que las empresas sostenibles de Ghana, Kenya, República Democrática Popular Lao, Perú y Viet Nam vendan sus productos en línea y se posicionen en los mercados internacionales. Estos centros están financiados por la Agencia sueca de desarrollo internacional (SIDA, por sus siglas en inglés).

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
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Fomento de la capacidad en el sector textil peruano
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Tras diez años confeccionando artículos de punto como subcontratista, Nelly Puertas de Arequipa, Perú, decidió diseñar y poner a la venta su propia colección. En verano de 2010, asistió a una reunión organizada por PromPerú, la Comisión de Promoción del Perú para el Exportación, donde miembros del equipo del proyecto Perú/Alpaca (que forma parte del Programa Mujeres y Comercio del ITC) debatieron sobre las oportunidades para los pequeños talleres de confección en la que se conoce como la capital de la producción de prendas de alpaca, a fin de que vendieran sus productos en el extranjero. Esto fue justo el empujón que necesitaba.

El ITC y PromPerú animaron a Puertas a mostrar su colección, llamada Alpacolca en honor a la lana de alpaca y al cercano Cañón del Colca, en la edición de 2010 de Perú Moda, la feria del sector que se celebra anualmente en Lima. Esta fue la primera vez que Puertas exponía su trabajo en una feria de muestras.

"Me sorprendió el interés que mostraron por mi marca y mi colección", declaró Puertas. "Hice más de 100 contactos en Perú Moda. Conseguí un pedido de Finlandia y negocié otros contratos con Brasil, los Estados Unidos, la India y Francia".

Entre septiembre y diciembre de 2011, Puertas fue asesorada por diseñadores, asistió a sesiones de capacitación del ITC sobre el acceso al mercado estadounidense, participó en un importante evento comercial (PROMO) junto a representantes comerciales peruanos y tomó parte en una misión de formación y prospección en Los Ángeles.

A día de hoy, Puertas tiene contratadas a cuatro personas a tiempo completo y cuando los pedidos más voluminosos lo requieren recurre a trabajadores temporales.

Asimismo, está preparando, con la ayuda del ITC, muestras y diseños nuevos para dos viajes que tiene planeados en primavera de 2012 para comercializar sus productos: Una misión de ventas en Dinamarca, organizada por PromPerú, y la edición de Perú Moda de ese año.

"Gracias a la capacitación y a los valiosos consejos recibidos, el proyecto me ha llevado a descubrir nuevos mercados y medios para acceder a ellos, por lo que puedo decir que cuento con la base necesaria para seguir creciendo e innovando", afirmó Huertas. "Pero esto no termina aquí; sé que tengo que continuar con mi formación y debo capacitar a otros basándome en mi experiencia".

Universidades que hacen las veces de IAC

El trabajo que el ITC lleva a cabo con las IAC, como PromPerú, incluye la capacitación del personal para que este, a su vez, eduque a los empresarios locales. Al igual que ocurre con muchos programas del ITC, la formación del personal de las IAC tiene un efecto multiplicador que ayuda a difundir los conocimientos prácticos de un modo eficaz y sostenible.

Fomento de la capacidad para empresarias

En 2011, el ITC ayudó a PromPerú y a la Cámara de Comercio de EE.UU. en el Perú a impartir cursos sobre los requisitos de los EE.UU. para las prendas de vestir y los accesorios de alpaca. Los cursos iban destinados a los empleados de 24 empresas de mujeres en Arequipa, la segunda ciudad más poblada del país, y de Huancayo y Puno. En 2012, PromPerú ofrecerá formación adicional a estas empresas sobre cuestiones relacionadas con la gestión de las exportaciones.

"El objetivo del ITC siempre es asegurar un impacto duradero: capacidad institucional local que ayude a los exportadores en lugar de simplemente mostrar algunas cifras más de exportación", comentó Bertrand Monrozier, Jefe de Proyectos del ITC. "Aunque esté previsto que la intervención del ITC en este proyecto trienal concluya a finales del 2012, sólidos indicios nos llevan a pensar quePromPerú y otras IAC que operan en el sur del país tienen la motivación y la capacidad suficientes para continuar con este trabajo".

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Building Capacity in Peruvian Textiles (en)
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After 10 years of making knitwear as a subcontractor, Nelly Puertas of Arequipa, Peru, decided to design and market her own collection. In summer 2010, she attended a meeting organized by PromPeru, the Peruvian export-promotion agency, where members of the Peru/Alpaca project team — part of ITC’s Women and Trade Programme — discussed opportunities for small-scale garment makers in the so-called capital of alpaca production to sell their goods abroad. This was the spark she needed.

ITC and PromPeru encouraged Puertas to display her collection — named Alpacolca after alpaca wool and nearby Colca Canyon — at Peru Moda, the annual fashion-industry trade fair in Lima, in 2010, which was the first time she had ever shown her work at a trade fair.

“I was surprised by the interest in my brand and collection,” Puertas said. “I made over 100 contacts at Peru Moda. A deal with Finland has gone through, and I have also negotiated deals with buyers from Brazil, the US, India and France.”

Between September and December 2011, Puertas received advice from designers, attended ITC training sessions on access to the United States market, participated in a major trade event (PROMO) with Peruvian trade representatives, and took part in a training and prospecting mission to Los Angeles. 

Puertas now employs four full-time staff in her workshop and brings in contract workers to help with large orders.

With the help of ITC, she is also preparing new designs and samples for two marketing trips in spring 2012: a sales mission to Denmark, organized by PromPeru, and this year’s Peru Moda.
“Through training and valuable advice, the project has guided me towards new markets and ways of accessing them, so I can say I have the foundation to keep growing and innovating,” Puertas said. “But it does not end here, because I know I must continue my training and continue to empower others based on the experience I have had.”
Universities as TSIs
ITC’s work with TSIs such as PromPeru includes training staff so that they, in turn, can educate local entrepreneurs. As with many ITC programmes, training TSI employees adds a multiplier component, helping to spread practical knowledge in an effective and sustainable way.
Capacity building for women in business
In 2011, ITC provided support to PromPeru and the American Chamber of Commerce in Peru for providing courses on United States requirements for alpaca clothing and accessories to 24 women business enterprises in Arequipa, which is the country’s second most populous city, as well as Huancayo and Puno. PromPeru will offer additional training to these enterprises in 2012 on assorted export-management topics.
“It is always the objective of ITC to leave a lasting impact — not just a few more export figures, but more local institutional capacity to help exporters,” said ITC Project Manager Bertrand Monrozier. “While ITC’s role in the three-year project is expected to be finished at the end of 2012, there are good indications that PromPeru and other TSIs in the south of the country will have the motivation and increased capacity to continue the job.”
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ITC Nouvelles
El empoderamiento de las mujeres clave para el desarrollo (en)
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The event highlighted the need for concerted policy action to allow women to contribute to and benefit from their countries’ development.  Panellists included Honourable Anabel Gonzalez, Minister of Trade of Costa Rica; Honourable Heidemarie Wieczorek-Zeul, Member of the German Parliament and former Minister of Economic Cooperation and Development of Germany; Honourable François Kanimba, Minister of Trade and Industry of Rwanda; and Ms. Francis.
Ms. Francis told the participants that increased gender equality promotes trade competitiveness, citing as an example the increased competitiveness of Uganda’s cotton sector following technical services to women.  As a result, the large productivity gap between male and female farmers was reduced.
She also emphasized that laws concerning women’s rights to ownership need to be taken into consideration. ‘Gender equality is not just about equal opportunity in terms of jobs. The equal opportunity to control assets is also critical to women’s economic empowerment,’ said Ms. Francis.
The focus on Women in Development continued throughout the day, with the UNCTAD Women in Business Awards dinner in the evening.

 

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