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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Mauritian exporters claim to be less affected by trade barriers than many other countries that have participated in the ITC business surveys on non-tariff measures. Among the 400 Mauritian firms surveyed, 27% of exporters were adversely affected by non-tariff measures; 36% of importing firms...

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Mauritian exporters claim to be less affected by trade barriers than many other countries that have participated in the ITC business surveys on non-tariff measures. Among the 400 Mauritian firms surveyed, 27% of exporters were adversely affected by non-tariff measures; 36% of importing firms...

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Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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El mercado para productos orgánicos de la UE está en crecimiento. Se han observado altas tasas de crecimiento en particular en Alemania y el Reino Unido. En la mayoría de los países europeos, el mayor crecimiento se registra en el segmento de las frutas y verduras, así como en el de la carne y...

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Le marché européen des produits biologiques est en pleine croissance. De forts taux de croissance sont notamment enregistrés en Allemagne et au Royaume-Uni. Dans la plupart des pays européens, la plus forte croissance concerne les fruits et légumes, mais aussi la viande et...

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Crear un mañana sostenible
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Equipo Europa apoya a las pequeñas empresas y los jóvenes emprendedores, claves para el crecimiento sostenible de África.

 

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En África, el 60% de la población tiene menos de 24 años de edad. A pesar de su número e importancia en la configuración del futuro del continente, los jóvenes adultos se enfrentan a retos que impiden que alcancen su máximo potencial.

Los altos porcentajes de pobreza, la sobrerrepresentación en el sector informal y el limitado acceso a empleo digno y financiación son solo unos ejemplos de ello. Estos retos hacen que los jóvenes, especialmente las mujeres, se encuentren en una posición de vulnerabilidad.

En 2030, se estima que 25,6 millones de jóvenes en todo el mundo entren al mercado laboral, principalmente en África, un socio cercano de la Unión Europea. Incluso con las tasas de crecimiento anteriores a la pandemia de COVID-19, muchos de estos jóvenes no habrían podido encontrar un trabajo. La pandemia ha agravado esta situación. Las pequeñas empresas son las que más han sufrido durante este periodo, en especial aquellas que están dirigidas por jóvenes y por mujeres.

© European Commission
Nuestro compromiso es ayudar a que las microempresas y las empresas emergentes obtengan la financiación que necesitan para ponerse en marcha o expandirse, y ayudar en los esfuerzos para mejorar el clima de inversión.
Con ello, estamos predicando con el ejemplo en lo que respecta a la solidaridad con nuestros socios africanos e involucramos a las generaciones jóvenes en esta coyuntura crucial.
Nuestro compromiso es ayudar a que las microempresas y las empresas emergentes obtengan la financiación que necesitan para ponerse en marcha o expandirse, y ayudar en los esfuerzos para mejorar el clima de inversión.
Con ello, estamos predicando con el ejemplo en lo que respecta a la solidaridad con nuestros socios africanos e involucramos a las generaciones jóvenes en esta coyuntura crucial.
Jutta Urpilainen
comisaria de Asociaciones Internacionales

Las pequeñas empresas centran el apoyo

Los jóvenes son los principales beneficiarios del apoyo de la UE destinado a fortalecer las microempresas, las pequeñas y medianas empresas y el entorno empresarial. Este apoyo es holístico, ya que aborda tanto el lado de la oferta como el de la demanda. La UE ayuda a empoderar a los jóvenes al facilitar el acceso a la educación y al desarrollo de las habilidades, al mismo tiempo que fomenta las oportunidades de creación de empresas y puestos de trabajo.

Un ejemplo de ello es una asociación recientemente creada de la UE con la Fundación Tony Elumelu y GIZ, una agencia de desarrollo de Alemania, que cuenta con un presupuesto de 20 millones de Euros y el objetivo de apoyar a las mujeres emprendedoras de África. El programa ofrece capital inicial y de riesgo a mujeres jóvenes que quieran empezar o hacer crecer sus negocios. También ofrece formación en iniciativa empresarial y desarrollo empresarial con una perspectiva de género para navegar a través de las fases de puesta en marcha y crecimiento temprano de las empresas.

© European Commission
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Equipo Europa

El compromiso de la Unión Europea con el sector privado y los jóvenes emprendedores en África y el crecimiento a largo plazo del continente también se ven reflejados en el programa de la UE para el período 2021-2027. Es necesario trabajar en conjunto como Equipo Europa en la lucha contra la pandemia y sus consecuencias. Este enfoque aúna la experiencia, redes de contacto y recursos de toda la familia de la UE: la Comisión Europea, los Estados Miembro de la Unión Europea, y las instituciones financieras europeas.

Finlandia trabaja con las mujeres emprendedoras de los países en desarrollo. El Centro de Comercio Internacional es nuestro socio clave multilateral. Para el período 2021-2022, hemos decidido específicamente fomentar el espíritu empresarial de las mujeres y los jóvenes con una subvención de cinco millones de euros al ITC.

La Presidenta de la Comisión Europea Ursula von der Leyen anunció recientemente la creación de un nuevo Equipo Europa llamado «Inversión en las empresas jóvenes en África», que ayudará a las microempresas y pequeñas y medianas empresas del continente a despegar, expandirse y crear empleo digno. El Equipo Europa se encargará de lo siguiente:

1) Aumentará el apoyo financiero y técnico a las microempresas y a las pequeñas empresas en su etapa prelanzamiento,

2) apoyará el acceso a financiación de las empresas emergentes en su etapa inicial, y

3) apoyará el ecosistema empresarial y el clima de inversión.

La juventud centra los esfuerzos de la UE, ya que los jóvenes tienen el potencial de crear un mañana sostenible y un mundo mejor para todos.
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Cécile Billaux, Jefa de la Unidad de Análisis Microeconómico, Clima de Inversión, Sector Privado, Comercio y Empleo, Dirección General de Asociaciones Internacionales Comisión Europea
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Créer des lendemains durables
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La Team Europe appuie les petites entreprises et les jeunes entrepreneurs en tant que clefs de la croissance durable en Afrique.

 

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En Afrique, 60 % de la population a moins de 24 ans. Malgré leur nombre et leur rôle clef pour façonner le futur du continent, ces jeunes adultes sont confrontés à des difficultés qui les empêchent de réaliser leur potentiel.

Citons quelques-unes de ces difficultés : des taux élevés de pauvreté, une surreprésentation dans le secteur informel, et un accès limité à un emploi décent et à la finance. Ces écueils placent les jeunes, et en particulier les femmes, dans une position vulnérable.

D’ici à 2030, 25,6 millions de jeunes supplémentaires arriveront sur le marché du travail, principalement en Afrique, le premier partenaire de l’Union européenne. Même selon les taux de croissance pré-COVID-19, la plupart de ces jeunes n’auraient pas trouvé d‘emploi. La pandémie a aggravé la situation. Les petites entreprises sont les plus durement touchées, surtout celles détenues par des jeunes ou des femmes.

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Notre engagement présent est d’aider les microentreprises et les start-up à lever les fonds dont elles ont besoin pour se lancer ou s’étendre, et d’appuyer les efforts pour améliorer le climat des investissements.
Ce faisant, nous joignons le geste à la parole en ce qui concerne la solidarité avec nos partenaires africains, en impliquant les jeunes générations en ces temps cruciaux.
Notre engagement présent est d’aider les microentreprises et les start-up à lever les fonds dont elles ont besoin pour se lancer ou s’étendre, et d’appuyer les efforts pour améliorer le climat des investissements.
Ce faisant, nous joignons le geste à la parole en ce qui concerne la solidarité avec nos partenaires africains, en impliquant les jeunes générations en ces temps cruciaux.
Jutta Urpilainen
Commissaire européenne aux partenariats internationaux

Les petites entreprises au centre de l’appui

La jeunesse est au centre de l’appui de l’UE dédié à renforcer les micro, petites et moyennes entreprises ainsi que l’environnement des affaires. Il s’agit d’un appui holistique puisqu’il s’attaque à la fois au versant de l’offre et à celui de la demande. L’UE aide à autonomiser les jeunes en facilitant leur accès à l’éducation et en développant leurs compétences, tout en stimulant les opportunités d’entrepreneuriat et la création d’emplois.

Un exemple est fourni par le partenariat de €20 millions signé récemment avec la Fondation Tony Elumelu et GIZ, l’agence allemande de développement, qui vise à appuyer les femmes africaines entrepreneures. Le programme offre un capital de démarrage et un capital-risque aux jeunes femmes qui cherchent à lancer ou étendre leur activité. Il fournit également une formation à l’entrepreneuriat et des services de développement commercial, de manière sexospécifique, pour les aider à naviguer durant les premières phases de lancement et de croissance.

© European Commission
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La Team Europe

L’engagement de l’UE pour appuyer le secteur privé et les jeunes entrepreneurs en Afrique, ainsi que la croissance à long terme du continent, se reflète aussi dans la programmation de l’UE pour la période 2021-2027. Agir ensemble en tant que Team Europe est crucial à l’heure où nous combattons la pandémie et ses conséquences. Cette approche rassemble l’expertise, les réseaux et les ressources de toute la famille européenne – la Commission européenne, les États membres de l’UE et les institutions financières européennes.

La Finlande œuvre en faveur des femmes entrepreneures des pays en développement. Le Centre du commerce international est notre principal partenaire multilatéral. Notre contribution de cinq millions d’euros à l’ITC sur la période 2021-2027 s’accompagne de la décision d’appuyer spécifiquement l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment annoncé une nouvelle initiative de la Team Europe, appelée « Investing in Young Businesses in Africa » (Investir dans les entreprises de jeunes en Afrique). Celle-ci doit aider les micro, petites et moyennes entreprises à travers le continent à décoller, s’étendre, et créer des emplois décents. À cette fin, elle vise à :

1) Augmenter l’appui financier et technique aux petites firmes lors de la phase de prédémarrage, ainsi que les microentreprises ;

2) Appuyer l’accès aux financements pour les start-up lors des phases initiales, y compris celle de démarrage ; et

3) Appuyer l’environnement entrepreneurial et le climat des investissements.

La jeunesse est au cœur des efforts de l’UE, parce que les jeunes ont le potentiel de créer des lendemains durables et de préserver une planète en meilleur état pour tous.
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Cécile Billaux, Cheffe de l’unité Analyse microéconomique, climat des investissements, secteur privé, commerce et emploi, Direction générale des partenariats internationaux Commission européenne
Comer castañas amazónicas y salvar la selva
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Sanas, conscientes y salvajes.

Esto es lo que son las castañas amazónicas, unos frutos secos que no solo son saludables, sino que también poseen un gran sabor. Su textura suave y mantecosa llena la boca con un delicioso sabor a nueces, similar al de las nueces de macadamia. Y lo mejor de todo es que son el alimento más rico en selenio.

Las castañas amazónicas se recolectan en la Amazonia. Sus enormes árboles crecen por encima de la cubierta vegetal y dan unos frutos que contienen de 10 a 20 semillas cada uno. Cuando maduran, caen al suelo y es ahí cuando pueden recolectarse.

Sin embargo, estos árboles no están exentos de peligro. En junio de 2020, Reuters informó que la deforestación de la Amazonia se encuentra en su punto álgido de la última década. Los incendios forestales, junto con la deforestación producida por los agricultores, que talan árboles para ganar terreno para su ganado o para la plantación de productos agrícolas, son amenazas constantes.

La conservación de la castaña amazónica se ha convertido en un símbolo de la defensa de la Amazonia. Sofía Rubio, fundadora de la empresa peruana Shiwi, quiere llevar este mensaje a todo el mundo.

Sofia Rubio Shiwi

De bióloga a empresaria.

Ser sanos, conscientes y salvajes, este es uno de los lemas de Sofía. Esta bióloga peruana de 35 años nunca había imaginado entrar en el mundo de los negocios. Sin embargo, no encontró otra manera de salvar su gran pasión: la naturaleza.

En los últimos años de sus estudios, Sofía tuvo la oportunidad de recoger frutos secos en un terreno en concesión que el Estado le cedió a su madre. Los agricultores no estaban interesados en su recolección, ya que los comerciantes en Puerto Maldonado, en el departamento de Madre de Dios, los estaban vendiendo a un precio muy bajo.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Los agricultores no podrán salir jamás de la pobreza si no tienen acceso directo al mercado.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

El actual modelo de negocios no tiene en cuenta la situación de la selva.

Localizado en mitad de la selva amazónica peruana, Madre de Dios es uno de los departamentos en los que se produce la mayoría de las castañas amazónicas del país, con una superficie de cultivo que cubre más de 6 millones de acres. Según las estimaciones de la FAO, entre el 20% y el 30% de la población de Madre de Dios, incluidas las comunidades indígenas, dependen directa o indirectamente de la producción y la recolección de estos frutos. El 70% de la población del departamento vive con menos del salario mínimo del país, que es de 200 dólares de EE. UU. mensuales. Además, las comunidades que dependen de la recolección de frutos secos se encuentran entre las más pobres.

La mayor parte de las concesiones no consiguen ser rentables debido a los bajos precios de venta, los costes relativamente altos, y el hecho de que muchos miembros de las familias dependen de la misma actividad y de fuentes de ingresos no diversificadas.

«Las únicas formas de ganar dinero son la minería aurífera, la tala de árboles, la agricultura, la ganadería, el turismo o la recolección de frutos secos, y todas, salvo las dos últimas, son perjudiciales para el bosque».

El poder del comercio.

«Me pregunté cómo el mercado podía tener tal poder y tal efecto destructivo sobre el bosque y las personas, y me di cuenta de lo necesario que era aprovecharse de ese poder para impulsar la conservación de la naturaleza».

Así es como nació Shiwi. Sofía decidió crear un mercado local y de valor añadido para la castaña amazónica, con el objetivo de prevenir que los agricultores sembraran productos que destruyen la selva tropical, como la papaya o el maíz.

«Creamos valor añadido con nuestras barritas de cereales, bálsamos labiales, mantecas, aceites o con los servicios que ofrecemos como viajes gastronómicos a la selva con chefs locales».

En el año 2019, Perú exportó más de 4770 toneladas de frutos secos (un 10% del total mundial), con un valor de 34 millones de dólares de EE. UU., según las estimaciones del Banco Mundial. Shiwi comenzó su andadura centrándose en los mercados locales pero tuvo que hacer frente a un bajo consumo local y el rechazo de los compradores, que no querían pagar el precio del producto.

«Nadie quería pagar un precio justo a nuestros agricultores o por nuestro empaquetado reciclado. Los consumidores no entendían el auténtico valor del producto».

Para deleite de Sofía, el reciente auge gastronómico de Perú creó una plataforma en la que poder compartir sus ideas y animar a los chefs locales a incluir en sus menús nuevos ingredientes. Shiwi también exporta aceites para la industria y se esfuerza para convertirse en un actor relevante en la cadena de calor de la castaña amazónica.

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15 April 2022

Si queremos que las empresas cambien su forma de pensar, es necesario cambiar primero el propio sistema.

Sofía cree firmemente en cambiar el pensamiento de los consumidores y en dejar atrás un sistema en el que las empresas se benefician a costa del medio ambiente. La gran preocupación de Sofía es que nada cambie sin la aceptación de los reguladores gubernamentales, si no se escuchan las voces de las personas que están en el terreno y si los consumidores no pagan un precio más alto por productos de mayor calidad y que ayuden a las comunidades locales.

«En este momento es caro tener una consciencia medioambiental. Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio».

Peru Shiwi
Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio.
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¿Un largo y difícil camino al éxito?

«Soy bióloga, por lo que no estoy aquí para ganar dinero», admite Sofía riéndose. «Hablo más de lo que vendo».

Sofía afrontó numerosos desafíos cuando comenzó su negocio como mujer de 23 años en una sociedad patriarcal.

La financiación tampoco fue fácil. Madre de Dios está bastante aislado debido a las insuficientes conexiones por carretera, por lo que tiene instalaciones industriales y comerciales limitadas. Este departamento tampoco dispone de bancos de ahorro o crédito rurales u otras instituciones para el desarrollo de microempresas o pequeñas empresas. Las estadísticas de la OCDE del 2019 confirman que las pequeñas empresas apenas tienen posibilidades de obtener un préstamo bancario, por lo que tienen que buscar fuentes de capital alternativas.

«En Perú, el dinero es caro. Los créditos personales para negocios de alto riesgo tienen tipos de interés ridículamente alto. Trabajar con los bancos no es una opción».

Pero Sofía no ceja en su empeño. En estos años ha visto cómo los negocios circulares surgen con fuerza por todo el mundo y cómo el mercado internacional presta cada vez más atención a los productos provenientes de las selvas tropicales.

Esta tendencia, sin embargo, tiene sus detractores, y los términos «natural» y «comunitario» están siendo sobreexplotados en numerosas ocasiones. La fundadora de Shiwi trata de combatir los conceptos erróneos a través del trabajo de un centro local de innovadores en el que se proporciona educación en los campos del marketing y la ingeniería en la industria alimentaria a jóvenes no graduados.

¿Cuál es el consejo de Sofía para otras empresas?

  • El éxito no está ligado al tamaño de la empresa.
  • Creen empresas que tengan una razón de ser y que proporcionen un buen nivel de vida.
  • Es mejor tener muchas pequeñas empresas con valores similares a tener un gran monopolio.
  • Valoren la naturaleza, así como lo que comen y lo que visten.
  • El bienestar no se consigue simplemente con el yoga, si no a través de la inclusión de la naturaleza y las comunidades locales en el sistema empresarial.
Si no hacemos el bien, no habrá planeta en el que hacer negocios.
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Shiwi forma parte de GreenToCompete, el centro del ITC que ayuda a que las pequeñas empresas adopten prácticas empresariales sostenibles y sean resilientes ante el clima, reduzcan sus emisiones de carbono, reciclen, obtengan certificaciones sobre los estándares de sostenibilidad o tengan acceso a finanzas y cadenas de valor verdes.

Los centros unieron fuerzas con el programa ecomConnect del ITC con el objetivo de que las empresas sostenibles de Ghana, Kenya, República Democrática Popular Lao, Perú y Viet Nam vendan sus productos en línea y se posicionen en los mercados internacionales. Estos centros están financiados por la Agencia sueca de desarrollo internacional (SIDA, por sus siglas en inglés).

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
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