Publications

ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

Filter

13 results
Sort by:

All of the LDCs export commercial services and nearly one quarter of LDCs are net exporters of services: while Tourism is usually the major explanatory factor, it is not the only one.LDC services exports are growing twice as fast as the world average and the LDC share in world services exports is...

Download

All of the LDCs export commercial services and nearly one quarter of LDCs are net exporters of services: while Tourism is usually the major explanatory factor, it is not the only one.LDC services exports are growing twice as fast as the world average and the LDC share in world services exports is...

Download
Tourisme intelligent au Vanuatu : Restaurer la fierté des peuples autochtones
Body lead

Le Vanuatu, petit État insulaire en développement du Pacifique, a été classé en 2019 comme le pays le plus vulnérable au monde aux aléas naturels. Situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique, le Vanuatu connaît une activité volcanique et sismique fréquente et est confronté à des menaces existentielles dues à l'élévation du niveau de la mer, à l'acidification des océans et à l'augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles.

 

Evelyn Seltier du Forum du commerce s'est entretenue avec Jerry Spooner, Directeur exécutif et fondateur de Regenerative Vanua et ancien directeur du tourisme du Vanuatu, sur les meilleurs moyens de protéger cette île précieuse, sa culture et, surtout, ses habitants, face au dérèglement climatique.

 

Cet entretien a été édité et condensé pour plus de clarté.

Body
Entretien avec Jerry Spooner Vanuatu
Une des expériences de l'agritourisme régénérateur :
visite culturelle du village de Hanare et de son artisanat traditionnel
© Regenerative Vanua

Q : Quel rôle joue le tourisme au Vanuatu et en quoi peut-il aider votre petit État insulaire et vulnérable du Pacifique à faire face à la crise climatique ?

Le modèle de tourisme actuel n'est pas sain pour notre économie. La pandémie de COVID-19 et les catastrophes naturelles récurrentes qui frappent notre île ont confirmé nos inquiétudes.

Malgré les rapports du World Travel Tourism Council (Conseil mondial des voyages et du tourisme) selon lesquels le tourisme générerait une énorme quantité d'argent pour notre peuple, les fuites et le manque d'investissement dans le développement des destinations sont ignorés au nom d'une plus grande participation des populations autochtones. Or, c'est tout l'inverse : nous constatons des dommages à notre culture et à l'environnement.

Interview with Jerry Spooner Vanuatu
Jerry Spooner with Nutritionist content developer, Sarah King
© Jerry Spooner (personal photo)
Interview with Jerry Spooner Vanuatu
Anna Pollock from Conscious Travel managing a panel discussion with the Regenerative Vanua Board and Global Agritourism Network Pacific Committee.
© Regenerative Vanua

La Stratégie de tourisme durable du Vanuatu 2021-2025 relève ces défis. Elle garantit le bien-être des hôtes locaux grâce à un tourisme de grande valeur et à faible impact. Elle favorise la résilience grâce au développement de produits touristiques de niche. Elle diversifie notre agriculture grâce à l'agritourisme. Enfin, elle se concentre sur la durabilité, par le biais de la certification, de l'investissement et de l'entrepreneuriat des Ni-Vanuatu [la population autochtone du Vanuatu].

Nous voyons le tourisme comme le véhicule du changement que nous souhaitons. En faisant entendre la voix des communautés autochtones, et non celle des investisseurs étrangers, le tourisme peut aider à rendre le pouvoir aux populations.

Nous considérons l'agritourisme régénérateur comme une révolution sociale !
Do not show

Q : Vous avez fondé Regenerative Vanua conformément à cette stratégie. Expliquez-nous.

Depuis notre indépendance en 1980, l'implication des communautés autochtones dans le tourisme a été très minime. En raison de notre situation géographique vulnérable, notre économie est devenue très dépendante de l'aide internationale. Les gouvernements et les partenaires de développement fournissent des fonds et des subventions, notamment pour le secteur du tourisme. Mais la majorité de ceux qui bénéficient du modèle touristique actuel sont des entreprises étrangères, centrées sur les zones urbaines. Cela ne devrait pas être le cas.

Nous devrions chercher à être plus résilients plutôt que de nous appuyer sur un modèle qui nous maintient dans une situation d'assistés. L'agritourisme régénératif est la réponse à ce problème : il ravive la fierté des savoirs traditionnels et des agriculteurs autochtones. Pour nous, il s'agit d'une révolution sociale. Dans un tel modèle, nous assurons notre sécurité alimentaire, le bien-être de notre peuple et la préservation de notre culture. C'est une approche holistique – et c'est ce que les touristes recherchent aujourd'hui.

Interview with Jerry Spooner
One of the Regenerative Agritourism Experiences: Hanare Cultural Village Tours
© Regenerative Vanua

Q : Quel changement transformationnel avez-vous constaté depuis que vous avez commencé à promouvoir l'agritourisme régénératif ?

Depuis notre lancement pilote en 2021, la réponse a été excellente. La participation des petites entreprises rurales est montée en flèche – bien au-delà de ce que nous avions anticipé. Quel bonus ! Les communautés autochtones sont désormais impliquées : elles sont au centre du modèle commercial au lieu de n'être que des prestataires de services, comme des serveurs, des jardiniers ou des animateurs sur la base du modèle touristique traditionnel. Lorsque vous dépendez d'investisseurs étrangers pour mettre en place des projets touristiques, les bénéfices repartent avec eux. Désormais, l'argent généré reste dans le pays.

La transition est des plus intéressantes. Par exemple, nous travaillons actuellement avec trois communautés – sur les 282 du pays – dans le cadre d'une approche pilote, appuyée par le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR), afin de revoir les plans de gestion des communautés locales sur la base des méthodes traditionnelles de nutrition, d'agriculture, d'éducation, de culture et de santé.

Entretien avec Jerry Spooner Vanuatu
Avant de semer, les villageois de Maewo préparent le champ de manière traditionnelle.
© Regenerative Vanua

Q : Quels sont les défis qui subsistent ?

Le principal défi qu'il nous reste à relever concerne l'influence toujours très grande des investisseurs étrangers. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux partenaires de développement prêts à appuyer notre programme.

Nous essayons également de mettre un terme aux centres de villégiature et aux « fausses fermes », qui servent exclusivement à des fins de divertissement et ne jouent aucun rôle dans la production alimentaire. Nous essayons d'éduquer les investisseurs. Car si les frontières devaient se refermer comme en 2020, que se passera-t-il ? La sécurité alimentaire est une question vitale. Nous avons besoin de véritables agriculteurs capables de se nourrir, de nourrir leurs familles et leurs communautés, d'approvisionner les restaurants et les centres de villégiature, ainsi que le reste du territoire. Les investisseurs devraient subventionner leurs coûts et assurer la viabilité des exploitations, et cela aussi dans leur propre intérêt.

Port Vila, Vanuatu. A fresh fruits and vegetable market.
© Kevin Hellon / Shutterstock

Q : Quelles suggestions feriez-vous aux décideurs des petits États insulaires en développement pour améliorer leurs politiques en matière de tourisme ?

D'après mon expérience, vous n'obtiendrez aucun résultat tangible si vous n'obtenez pas l'adhésion de toutes les communautés, y celle des communautés autochtones.

Au Vanuatu, les communautés autochtones représentent la majeure partie de la population. Sans leur adhésion, c'est une perte de temps. Comment l'obtenir ? En étant proactif. Tout le monde a été partie prenante de notre nouvelle politique. Des médecins aux officiers de police en passant par les pêcheurs et les agriculteurs, tout le monde a un rôle à jouer dans le tourisme.

Nous avons défini ensemble les rôles de chacun et expliqué les avantages qu'ils peuvent en retirer.

Nous aurons toujours besoin d'aide venant de l'extérieur, mais les investisseurs et les consultants étrangers doivent jouer un rôle d'appui, et non de décideur. Le gouvernement doit s'assurer que toutes les politiques sont menées par les instances du pays.

Q : Quel appui donner aux communautés autochtones pour les convaincre de devenir des partenaires actifs du commerce durable ?

Interview with Jerry Spooner Vanuatu
A traditional method of preparing Kava, a beverage or extract made from the Piper methysticum plant found in the South Pacific.
© Regenerative Vanua

Les normes [de durabilité] sont essentielles mais coûteuses, de la formation à la certification, en passant par les auditeurs tiers. Les communautés autochtones pourraient bénéficier d'incitations sous forme de subventions pour accéder à la certification.

Regenerative Vanua s'efforce de devenir un organisme de certification. Notre objectif est de permettre aux communautés rurales autochtones d'accéder à l'appui dont elles ont besoin pour la certification et la promotion. Leur difficulté réside dans la complexité des normes, leur compréhension et leur appréciation, ainsi que dans les coûts qu'elles engendrent. Nous avons besoin d'appuis pour subventionner les coûts et leur permettre d'accéder à la vérification par une tierce partie.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Region (for relations)
Audience (for relations)
Geographic priority (for relations)
Entretien avec Jerry Spooner, Directeur exécutif et fondateur de Regenerative Vanua, Vanuatu
Turismo inteligente en Vanuatu: regeneración del orgullo de los pueblos indígenas
Body lead

En 2019, Vanuatu, un pequeño Estado insular en desarrollo del Pacífico, fue clasificado como el país más vulnerable del mundo ante los desastres naturales. Situado en el llamado Cinturón de Fuego del Pacífico, el país experimenta una frecuente actividad volcánica y sísmica y se enfrenta a amenazas existenciales debido a la subida del nivel del mar, la acidificación de los océanos y el aumento de la frecuencia y gravedad de las catástrofes naturales.

 

Evelyn Seltier, de Forum de Comercio, habló con Jerry Spooner, Director Ejecutivo y fundador de Regenerative Vanua y antiguo Director de Turismo de Vanuatu, sobre las mejores formas de proteger este precioso archipiélago, su cultura y, lo que es más importante, su gente.

 

La entrevista ha sido editada y condensada para una mayor claridad. 

Body
Entrevista con Jerry Spooner, Vanuatu
Una de las experiencias de agroturismo regenerativo son las visitas a la aldea cultural de Hanare y la artesanía tradicional
© Regenerative Vanua

Pregunta: ¿Qué papel desempeña el turismo en Vanuatu y cómo éste está relacionado con la crisis climática a la que se enfrenta el país como pequeño Estado insular vulnerable del Pacífico?

El modelo de industria turística del país no es bueno para nuestra economía. La pandemia de COVID-19 y las recurrentes catástrofes naturales que azotan nuestras islas han confirmado nuestras preocupaciones.

Los informes del Consejo Mundial de Viajes y Turismo indican que el turismo podría generar una enorme cantidad de dinero para nuestro pueblo, pero no tienen en cuenta las fugas y la falta de inversiones en el desarrollo de los destinos para garantizar una mayor participación de los pueblos indígenas. Nada más lejos de la realidad, en la actualidad nos estamos enfrentando a los daños infringidos a nuestra cultura y al medio ambiente.

Entrevista con Jerry Spooner, Vanuatu
Jerry Spooner con la nutricionista y desarrolladora de contenidos, Sarah King
© Jerry Spooner (foto personal)
Entrevista con Jerry Spooner, Vanuatu
Anna Pollock, de Conscious Travel, modera una mesa redonda con varios miembros de Regenerative Vanua y del Comité del Pacífico de la Red Mundial de Agroturismo.
© Regenerative Vanua

La Estrategia de Turismo Sostenible de Vanuatu 2021-2025 aborda estos retos  y garantiza el bienestar de los anfitriones locales a través de un turismo de alto valor y de bajo impacto. Además, impulsa la resiliencia mediante el desarrollo de productos turísticos nicho y diversifica nuestra agricultura a través del agroturismo. Por último, la estrategia también se centra en la sostenibilidad a través de la certificación, la inversión y el emprendimiento de la «Ni-Vanuatu», la población indígena del país.

El turismo nos ayudará a conseguir el cambio que queremos, y con la inclusión de la voz de las comunidades indígenas, y no de los inversores extranjeros, estamos devolviendo el poder al pueblo.

 

Nosotros vemos el agroturismo regenerativo como una auténtica revolución social.
Do not show

Pregunta: Usted fundó Regenerative Vanua en consonancia con esta estrategia. ¿Cuáles fueron sus razones?

Desde la independencia del país en 1980, la participación de las comunidades indígenas en el sector turístico ha sido mínima. Debido a su situación geográfica, el país es muy vulnerable y la economía se ha vuelto muy dependiente de la ayuda externa. Los gobiernos y los socios para el desarrollo aportan fondos y subvenciones, pero en el sector turístico, la mayoría de los que se benefician del modelo actual son empresas de propiedad extranjera que se concentran en las zonas urbanas. Y esto no debería ser así.

Al contrario, deberíamos aspirar a ser más resilientes, y no confiar en un modelo que nos incita de forma continuada a depender de las limosnas. El agroturismo regenerativo es la respuesta a esto, ya que reaviva el orgullo de los conocimientos tradicionales, el orgullo de ser un agricultor indígena. Para nosotros, se trata de una revolución social, centrada en la seguridad alimentaria, el bienestar de nuestra gente y la preservación de nuestra cultura. Este es el enfoque holístico que buscan ahora los turistas.

Entrevista con Jerry Spooner
Una de las experiencias de agroturismo regenerativo son las visitas a la aldea cultural de Hanare y la artesanía tradicional
© Regenerative Vanua

Pregunta: ¿Qué cambio transformador ha observado desde que empezó a promover el agroturismo regenerativo?

Desde que pusimos en marcha nuestro proyecto piloto en 2021, la respuesta ha sido muy positiva. La participación de las pequeñas empresas rurales se ha disparado y es mayor de lo que habíamos previsto en un primer momento. ¡Esto fue una gran ventaja añadida! Ahora, las comunidades indígenas participan en los negocios relacionados con el turismo en lugar de ser sólo proveedores de servicios, como camareros, jardineros o animadores del modelo turístico tradicional. Ahora tenemos la oportunidad de que el dinero se quede en el país y de que no tengamos que depender de inversores extranjeros para poner en marcha proyectos turísticos, que al final se acaban llevando el dinero a otra parte.

Es una transición interesante. Por ejemplo, en la actualidad, estamos trabajando con tres de las 282 comunidades en un proyecto piloto, con el apoyo del Centro Australiano de Investigación Agrícola Internacional (ACIAR), para revisar sus planes locales de gestión comunitaria e introducir el uso de formas tradicionales en la nutrición, la agricultura, la educación y la cultura, así como la medicina.

Entrevista con Jerry Spooner, Vanuatu
Los habitantes de la isla de Maewo preparan sus tierras para la agricultura siguiendo los métodos tradicionales.
© Regenerative Vanua

Pregunta: ¿Qué retos siguen teniendo por delante?

Nuestro reto es la influencia de los inversores extranjeros. Pero siempre estamos buscando nuevos socios para el desarrollo que respalden nuestro programa.

También estamos tratando de poner fin a los complejos turísticos y a las llamadas explotaciones agrícolas «falsas», que sirven exclusivamente para fines de entretenimiento y que no apoyan la producción de alimentos, por medio de la educación a los inversores. ¿Qué ocurriría, por ejemplo, si las fronteras volvieran a cerrarse? Necesitamos tener seguridad alimentaria. Necesitamos disponer de agricultores reales que puedan alimentarse a sí mismos, a sus familias y a sus comunidades, así como abastecer a los restaurantes, a los centros turísticos y al resto del país. Los inversores deberían subvencionar sus costes y mantener la viabilidad de las explotaciones agrícolas, por su propio interés.

 

Port Vila, Vanuatu. Un mercado de frutas y verduras frescas.
Kevin Hellon / Shutterstock

Pregunta: ¿Qué sugerencias tiene para los encargados de formular políticas de los pequeños Estados insulares en desarrollo sobre la mejora de sus políticas turísticas?

Desde mi experiencia, no se conseguirá ningún resultado tangible a menos que se incluyan a todas las comunidades, entre las que se encuentran los pueblos indígenas.

En Vanuatu, la comunidad indígena constituye la mayor parte de la población, por lo que si no se cuenta con su apoyo, no sirve de nada. ¿Y esto, cómo se consigue? Es necesario ser proactivo. Todos han participado en nuestra nueva política. Desde los médicos y los policías hasta los pescadores y los agricultores, todos tienen un papel que desempeñar en el sector del turismo.

Hemos definido juntos cuáles son sus funciones y cómo pueden beneficiarse de este modelo turístico.

Seguiremos necesitando ayuda del exterior, pero los inversores o asesores extranjeros tendrán que desempeñar un papel de apoyo y no de liderazgo. Por su parte, los gobiernos deben asegurarse de que todas las políticas estén dirigidas por el propio país.

 

Pregunta: ¿Qué apoyo necesitan los pueblos indígenas para convertirse en socios activos del comercio sostenible?

Entrevista con Jerry Spooner, Vanuatu
Método tradicional de preparación de Kava, una bebida o extracto de la planta Piper methysticum, originaria del Pacífico Sur.
© Regenerative Vanua

Las normas [de sostenibilidad] son muy importantes pero a la vez son muy costosas debido a la formación, la certificación y las auditorías externas necesarias. Los pueblos indígenas necesitarían incentivos en forma de subvenciones para poder permitirse la certificación.  

Esta es la razón por la que Regenerative Vanua está trabajando para convertirse en un organismo de certificación. Nuestro objetivo es apoyar a las comunidades rurales indígenas para que puedan conseguir la certificación y la promoción necesaria. Su reto es la dificultad para comprender y apreciar el papel de las normas, así como los costes. En la actualidad, buscamos apoyo para subvencionar los costes y que puedan acceder a la verificación por terceros.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Region (for relations)
Geographic priority (for relations)
Entrevista a Jerry Spooner, Director Ejecutivo y Fundador de Regenerative Vanua, Vanuatu
Smart Tourism in Vanuatu: Regenerating the pride of Indigenous Peoples
Body lead

Vanuatu, a small island developing State in the Pacific, was ranked as the most vulnerable country globally to natural hazards in 2019. Sitting in the Pacific “Ring of Fire,” Vanuatu experiences frequent volcanic and seismic activity, facing existential threats due to rising sea level, ocean acidification, and the increased frequency and severity of natural disasters.

 

Evelyn Seltier of Trade Forum talked with Jerry Spooner, the Executive Director and founder of Regenerative Vanua and former Director of Tourism in Vanuatu, about the best ways of protecting this precious island when it comes to the climate crisis, its culture, and most importantly, its people.

 

The interview has been edited and condensed for clarity.

Body
Interview with Jerry Spooner Vanuatu
One of the Regenerative Agritourism Experiences:
Hanare Cultural Village Tours & Traditional Handicrafts
© Regenerative Vanua

Q: What role does tourism play for Vanuatu and how does it link to the climate crisis you are facing as a small vulnerable Pacific Island State?

Our aspired model for the tourism industry is not healthy for our economy. The COVID-19 pandemic and recurrent natural disasters that hit our island have confirmed our concerns.

Despite the reports of the World Travel & Tourism Council that tourism would generate an enormous amount of money for our people, the leakage and lack of investment into destination development is overlooked to ensure indigenous people participate more. Instead, we are facing damage to our culture and the environment.

 

Interview with Jerry Spooner Vanuatu
Jerry Spooner with Nutritionist content developer, Sarah King
© Jerry Spooner (personal photo)
Interview with Jerry Spooner Vanuatu
Anna Pollock from Conscious Travel managing a panel discussion with the Regenerative Vanua Board and Global Agritourism Network Pacific Committee.
© Regenerative Vanua

The Vanuatu Sustainable Tourism Strategy 2021-2025 addresses these challenges. It ensures the local hosts’ wellbeing through high value, low impact tourism. It drives resilience through niche tourism product development. It diversifies our agriculture through agritourism. And it focuses on sustainability, through certification, investment, and Ni-Vanuatu entrepreneurship [Vanuatu's Indigenous population].

We see tourism as the advocate for the change we want. And by including the voices of the Indigenous communities, and not foreign investors, it can bring back the power to the people.

We see regenerative agritourism as a social revolution!
Do not show

Q: You founded Regenerative Vanua in line with the strategy. Why?

The involvement of Indigenous communities in tourism since our independence in 1980 has been very minimal. Due to our geographically vulnerable situation, the economy has become very aid dependent. Governments and development partners are providing funds and grants, but in the tourism sector, the majority of those that benefit from the tourism model we aspire to are foreign-owned business, centred around urban areas. That shouldn’t be the case.

We should aspire to be more resilient than rely on a model that continuously encourages us to be very dependent on handouts. Regenerative agritourism is the answer to this—it revives the pride in Traditional Knowledge, in being an Indigenous farmer. For us, it is a social revolution. We address food security, our people’s wellbeing, and preserve our culture— a more holistic approach is what tourists are looking for now.

Interview with Jerry Spooner
One of the Regenerative Agritourism Experiences: Hanare Cultural Village Tours
© Regenerative Vanua

Q: Which transformational change have you seen since you started promoting regenerative agritourism?

The response was very good since our pilot roll out in 2021. The turnout of small rural businesses skyrocketed—it was more than we anticipated. What an added plus! Now Indigenous communities are involved in business instead of being service providers only, such as waiters, gardeners or entertainers based on the traditional tourism model. Now there's the opportunity for money to stay in country rather than relying on foreign investors to set up tourism projects, who take the money outside.

It is an interesting transition. For instance, right now we are working with three communities out of 282 as a pilot approach, supported by the Australian Centre for International Agriculture Research (ACIAR), to review their local community management plans in using traditional ways of nutrition, agriculture, education, culture, as well as medicine.

Interview with Jerry Spooner Vanuatu
Maewo villagers prepare their land for farming according to tradition.
© Regenerative Vanua

Q: Which challenges still exist?

Our challenge is the influence of foreign investors. But we are always looking for new development partners that back our programme.

We are also trying to stop so-called “fake” farms, that serve entertainment purposes exclusively and do not support food production, and resorts by educating the investors. What happens if borders close again? We need food security. We need actual farmers who can feed themselves and their families and communities, supply restaurants and resorts, and the rest of the land. The investors should subsidize their costs and keep farms viable—in their own interest.

Port Vila, Vanuatu. A fresh fruits and vegetable market.
© Kevin Hellon / Shutterstock

Q: Which suggestions do you have for policymakers in small island developing States on how to improve their tourism policies?

From my experience, you will not achieve any tangible results unless you get the buy-in from all communities, including Indigenous Peoples.

In Vanuatu, the Indigenous community makes up most of the population – if you don’t have their buy-in, it is a waste of time. How do you get it? Be proactive. Everyone has been a stakeholder in our new policy. From the doctors and the police officers to the fishers and farmers—everyone has a role to play in tourism.

We defined together what their roles are and how they can benefit.

We will continue to need assistance from the outside, but foreign investors or consultants must play a supporting role as opposed to the leading one. Governments need to make sure that all policies are country-led.

Q: What support do Indigenous Peoples need to become active partners in sustainable trade?

Interview with Jerry Spooner Vanuatu
A traditional method of preparing Kava, a beverage or extract made from the Piper methysticum plant found in the South Pacific.
© Regenerative Vanua

[Sustainability] standards are very important but costly: from training and certification to third-party auditors. Indigenous Peoples would need incentives in the form of subsidies to be able to afford certification.  

Regenerative Vanua is working towards becoming a certification body. Our goal is to give Indigenous rural communities access to the support they need for certification and promotion. Their challenge is the complexity of understanding and appreciating the role of standards along with the costs. We source support to provide cost subsidies to allow them to access third-party verification.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Region (for relations)
Audience (for relations)
Geographic priority (for relations)
Interview with Jerry Spooner, Executive Director and founder, Regenerative Vanua, Vanuatu

All of the LDCs export commercial services and nearly one quarter of LDCs are net exporters of services: while Tourism is usually the major explanatory factor, it is not the only one. LDC services exports are growing twice as fast as the world average and the LDC share in world services exports...

Download
Narrow resultsNarrow results down by: