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Publicado conjuntamente por el CCI, la OMC y la UNCTAD, este informe anual presenta las condiciones de acceso al mercado basadas en aranceles para mercancías impuestas por 164 miembros de la OMC y otros países. El informe contiene estadísticas agregadas de productos, aranceles impuestos y a...

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Publié conjointement par le CCI, l'OMC et la CNUCED, ce rapport annuel présente les conditions d'accès au marché des marchandises basées sur les droits de douane imposées par 164 membres de l'OMC et d'autres pays. Le rapport contient des statistiques agrégées sur les produits, les droits...

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Une Gambie verte, un avenir vert
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Kemo Fatty, militant pour la justice sociale et le climat, acteur du changement mondial et directeur de l'organisation communautaire Green-Up Gambia, au sujet de son combat pour un avenir plus vert, plus sain et plus durable pour l'Afrique.

 

L'activiste est également ambassadeur de l'initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte, et travaille avec l'organisation à but non lucratif Civic et l'Union africaine pour déployer l'initiative en Gambie grâce à un mouvement unique rassemblant écopreneurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.

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Comment Green-Up Gambia a-t-elle vu le jour ?

J'avais 16 ans quand j'ai réalisé que des milliers de jeunes Gambiens quittaient le pays pour émigrer en Europe, principalement vers les îles espagnoles des Canaries. Mon frère est parti quelques années plus tard pour ce même voyage.

Lorsqu'on demande aux gens les raisons de leur départ, il répondent toujours vouloir chercher des champs plus verts, des emplois, un pays plus productif, de manière à pouvoir vivre tout simplement. Les conditions de vie ici se dégradent saison après saison, et l'agriculture est devenue une véritable loterie. Qui pourrait leur en vouloir de partir ?

Je me suis porté volontaire auprès d'une organisation locale qui sensibilise les gens aux dangers de ce voyage. Mais cela n'a pas suffit – les gens perdent de plus en plus espoir, ils ne croient plus en leur propre pouvoir économique ni dans celui de la terre.

C'est alors que j'ai décidé qu'il fallait faire quelque chose pour éviter cet exode.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

Quelle est votre vision ?

Green-Up Gambia milite contre la migration en travaillant avec des jeunes et des femmes en agroécologie, en agroforesterie et en pratiques agricoles durables afin qu'ils puissent devenir résilients et, mieux encore, prospérer, et ce avec des émissions nettes nulles. Nous ravivons la richesse des sols et préservons la forêt naturelle de la Gambie pour que les gens puissent y rester.

Nous appuyons les entreprises sociales à travers le pays et essayons de décarboner les chaînes d'approvisionnement des entreprises pour lutter contre le dérèglement climatique. À ce propos, je crois que le meilleur moyen est d'adopter le modèle d'économie circulaire.

Kemo Fatty on the right, receiving a certificate for completing the International Visitor Leadership Programme

Comment aidez-vous les petites entreprises à cet égard ?

Avec l'appui du Centre du commerce international, nous avons formé plus de 40 jeunes entrepreneurs au développement de techniques de recyclage et de surcyclage pour leur entreprise.

Nous nous intéressons à la chaîne de valeur des déchets et nous les aidons à s'engager dans le commerce des déchets. Nous espérons également mettre en place un système complet de gestion des déchets avec les administrations locales afin de commencer à tirer davantage de valeur des déchets.

Il est choquant de voir les dégâts causés à nos écosystèmes par les déchets, en particulier par le plastique. Nous espérons que cette approche permettra de créer des « emplois verts » et de la richesse pour les communautés, tout en résolvant le problème le plus urgent de notre époque.

Je pense que nos efforts portent leurs fruits, car nous constatons des changements dans l'attitude des jeunes. Ils sont de plus en plus conscients des problèmes climatiques et commencent à adopter des approches plus respectueuses de l'environnement dans leurs activités, ce qui les rendra compétitifs à long terme.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

En quoi les effets du changement climatique influencent-ils votre travail ?

Le dérèglement climatique constitue une menace considérable pour l'écosystème de la Gambie et le cycle de production agricole du pays, ainsi que pour les conditions météorologiques. Mais tout le monde ne comprend pas l'ampleur de ces changements et le rôle qu'ils peuvent jouer pour enrayer la crise.

Au cours des dernières décennies, plus de 200 000 hectares ont été déboisés en Gambie, et plus de 100 000 hectares ont été perdus à cause de la désertification depuis 1998.

Au fil des ans, d'importantes pertes écologiques et économiques ont été attribuées au changement climatique, ce qui a accru la pression sur les ressources naturelles existantes et renforcé la montée des inégalités.

Quatre-vingt-dix pour cent des cultures sont alimentées par les eaux de pluie, et les changements climatiques affectent de plus en plus la population locale. Cependant, les agriculteurs comprennent mal le lien entre le dérèglement climatique, la déforestation et la désertification. Il s'agit notamment de restaurer les terres dégradées qui ont été abandonnées en raison d'une baisse de leur fertilité.

© Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

En quoi l'initiative de la Grande Muraille Verte aide-t-elle dans la lutte contre le dérèglement climatique ?

Pendant longtemps, l'initiative de la Grande Muraille Verte a été supervisée uniquement par les pouvoirs publics, mais aujourd'hui, nous intégrons les communautés qui sont directement touchées.

Près de 15 ans plus tard, les progrès ont été plus lents que prévu : seuls 18 % de cette muraille verte ont été plantés.

Toutefois, l'idée au départ toute simple de dresser une barrière d'arbres à travers toute l'Afrique a évolué vers une ambition bien plus large : régénérer une région entière !

La Grande Muraille Verte est aujourd'hui une mosaïque d'initiatives locales qui, au-delà de la reconstitution des forêts naturelles, fournit de la nourriture grâce à une agriculture intelligente sur le plan climatique, crée des emplois verts, appuie les femmes pour qu'elles deviennent plus indépendantes, et reconstruit l'économie pour les jeunes générations.

L'initiative Green-Up Gambia a été appuyée par le programme Emplois, compétences et financement pour les femmes et les jeunes de Gambie, financé par le 11e Fonds européen de développement, et mis en œuvre par le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Kemo Fatty, Directeur de Green-Up Gambia
Una Gambia verde para un futuro verde
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Forum de Comercio charló con Kemo Fatty, activista por la justicia social y el clima, Global Changemaker y Director de la organización comunitaria Green-Up Gambia, sobre la lucha por un futuro más verde, saludable y sostenible para África.

 

El activista es también embajador de la iniciativa panafricana de la Gran Muralla Verde en la que trabaja en colaboración con la organización sin ánimo de lucro Civic y la Unión Africana y lidera la iniciativa en Gambia gracias a un movimiento de primera línea de ecoemprendedores, agricultores, pastores y pescadores.

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¿Cómo surgió Green-Up Gambia?

Cuando tenía 16 años, me di cuenta de que miles de jóvenes gambianos abandonaban el país para emigrar a Europa, sobre todo a las Islas Canarias, en España. Mi hermano partió de hecho años más tarde con el mismo rumbo.

Cuando se les pregunta por la razón de marcharse, la gente dice que buscan pastos más verdes, empleos, y en definitiva, un país productivo en el que poder vivir. La vida empeora cada estación y la agricultura se ha convertido en un auténtico juego de azar. Nadie podría culparles de querer marcharse.

Trabajé como voluntario en una organización local en la que concienciábamos sobre los peligros de este viaje, pero esto no era suficiente, ya que la gente perdía cada vez más la esperanza en su único poder económico, la tierra.

Fue entonces cuando decidí que teníamos que hacer algo para evitar este éxodo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cuál es su visión?

Green-Up Gambia aboga por reducir la emigración y para ello trabaja con los jóvenes y las mujeres en la agroecología, la agrosilvicultura y las prácticas agrícolas sostenibles para que puedan aumentar su resiliencia y prosperar, todo ello con cero emisiones netas. Reactivamos la fuerza de los suelos y preservamos el bosque natural de Gambia para que la gente pueda quedarse.

Apoyamos a las empresas sociales de todo el país e intentamos descarbonizar las cadenas de suministro de las empresas para luchar contra el cambio climático. Y creo que la mejor manera es por medio de la adopción de un modelo económico circular.

Kemo Fatty, a la derecha, recibe un certificado por haber completado el Programa de Liderazgo para Visitantes Internacionales.

¿Cómo ayuda a las pequeñas empresas en este sentido?

Con el apoyo del Centro de Comercio Internacional, hemos formado a más de 40 jóvenes emprendedores en el desarrollo de técnicas de reciclaje y suprarreciclaje para sus negocios.

Nos dirigimos a la cadena de valor de los residuos y les ayudamos a participar también en el comercio de residuos. Asimismo, esperamos establecer un sistema integral de gestión de residuos con los gobiernos locales para empezar a obtener más valor de estos.

Es estremecedor ver el daño que causan los residuos a nuestros ecosistemas, y sobre todo el plástico. Esperamos que este enfoque cree «empleos ecológicos» y riqueza para las comunidades, al tiempo que resuelve el problema más acuciante de nuestro tiempo.

Creo que nuestros esfuerzos están dando fruto porque estamos viendo cambios en la actitud de los jóvenes. Cada vez son más conscientes del clima y empiezan a emplear enfoques más ecológicos en sus negocios, lo que les hará competitivos a largo plazo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cómo cree que influyen los efectos del cambio climático en su trabajo?

El cambio climático es una amenaza importante para el ecosistema de Gambia y el ciclo de producción agrícola del país, así como para los patrones meteorológicos. Pero no todo el mundo entiende estos cambios ni sabe cuál es su papel para frenar la crisis.

En las últimas décadas, más de 200.000 hectáreas han sido deforestadas en Gambia y,d desde 1998, se han perdido más de 100.000 hectáreas por la desertificación.

A lo largo de los años, se han atribuido importantes pérdidas ecológicas y económicas al cambio climático. Esto ha incrementado la presión sobre los recursos naturales existentes y el aumento de las desigualdades.

El 90 % de los cultivos son de secano y el clima sigue afectando a la población local. Sin embargo, los agricultores ven aún la relación entre el cambio climático, la deforestación y la desertificación. Esto incluye la restauración de tierras degradadas que han sido abandonadas debido a la disminución de su fertilidad.

© Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación

¿Cómo entra en juego la Iniciativa de la Gran Muralla Verde para combatir el cambio climático?

Durante mucho tiempo, la Iniciativa de Primera Línea de la Gran Muralla Verde ha estado supervisada únicamente por el mundo político, pero ahora estamos incorporando a las comunidades directamente afectadas.

Casi 15 años después, el progreso ha sido más lento de lo esperado, con sólo alrededor del 18 % del muro plantado.

Pero la idea de una simple barrera de árboles a través de África se ha convertido en algo más grande: regenerar toda una región.

La Gran Muralla Verde es ahora un mosaico de iniciativas locales que, más allá de reconstruir los bosques naturales, proporcionan alimentos gracias a una agricultura respetuosa con el medio ambiente, crean empleos ecológicos, apoyan a las mujeres para que sean más independientes y reconstruyen la economía para las generaciones más jóvenes.

Green-Up Gambia contó con el apoyo del Programa «Empleo, competencias y financiación para las mujeres y los jóvenes de Gambia», financiado por el 11º Fondo Europeo de Desarrollo y puesto en marcha por el Fondo de las Naciones Unidas para el Desarrollo de la Capitalización (FNUDC) en colaboración con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

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Entrevista con Kemo Fatty, Director de Green-Up Gambia
La respuesta «azul» a un clima empresarial próspero
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¿Cómo se construye una economía oceánica de éxito para las pequeñas empresas de Barbados? 

Por medio de la colaboración, los datos, la innovación y la tecnología. Una nueva receta para el éxito. 

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Por Beverley Alleyne, Gerente del departamento de economía oceánica, Barbados Investment and Development Corporation

Las impresionantes estadísticas sobre la economía azul, sus aportaciones económicas y su creciente potencial están marcando los debates en todo el mundo. De hecho, los océanos aportan 1,5 billones de dólares de EE. UU. anuales de valor añadido a la economía mundial, cifra que podría alcanzar los 3 billones para el año 2030. Se calcula que en 2020, 58,5 millones de personas trabajaban en los sectores de la pesca primaria y la acuicultura. Además, los océanos proporcionan la principal fuente de proteínas para más de mil millones de personas en todo el mundo.

La economía azul es la respuesta a la prosperidad económica del futuro. Es por ello por lo que los recursos internacionales están dirigiéndose hacia aquellas iniciativas azules que apoyan el comercio y la actividad económica.

Economía azul
© Shutterstock

El crecimiento económico de las empresas en la economía azul

La Barbados Investment and Development Corporation (Corporación de inversión y de desarrollo de Barbados, BIDC) ha instaurado la Economía Oceánica como uno de sus tres pilares corporativos estratégicos, que tiene el objetivo de iniciar y facilitar soluciones industriales transformadoras para el crecimiento económico exitoso de las empresas dentro de la economía azul.

Esto requiere de una red de partes interesadas, de iniciativas originales de desarrollo de las capacidades para apoyar la innovación empresarial en relación a las necesidades del mercado y de recursos financieros para respaldar estos esfuerzos.

La BIDC, como organización de apoyo empresarial nacional, aspira a aumentar la competitividad internacional de las empresas y contribuir así a la diversificación económica, la prosperidad y el bienestar social para todos mediante el aumento de las exportaciones, la creación de empleo y las nuevas inversiones. Pero, ¿cómo se crea un entorno en el que puedan crearse pequeñas empresas innovadoras y competitivas que ofrezcan soluciones significativas en la economía azul? 

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Respuestas a los retos de las pequeñas empresas

Una de nuestras iniciativas que busca dar con la respuesta a este reto fue Call for Solutions, en colaboración con Compete Caribbean. Al tiempo que se intentaba estimular la innovación centrada en las necesidades reales del mercado en el espacio azul, se animó a los encuestados del sector privado a utilizar tecnología puntera siempre que fuera posible en la exploración pesquera, el desarrollo de la maricultura, la biotecnología marina, la gestión de residuos, la recogida de datos o el sector energético. 

Dos empresas dedicadas a la gestión de datos y a la pesca fueron preseleccionadas para recibir asistencia técnica y financiera adicional.

La iniciativa puso de relieve las necesidades urgentes de las pequeñas empresas en materia de acceso a la información para localizar los recursos pertinentes, ya sean recursos humanos cualificados o insumos de producción; de datos transversales para aprovechar oportunidades comerciales latentes; de comprensión de las tendencias y la evolución del mercado para poder ajustar sus modelos de negocio en consecuencia; y de comprensión de su entorno normativo. Este último punto es especialmente pertinente en el caso de la economía azul, donde cada vez se requiere una mayor normativa gubernamental para equilibrar la creciente demanda de recursos oceánicos que podrían tener efectos nocivos sobre los arrecifes, los recursos, la biodiversidad y la integridad del medio ambiente.

Son las organizaciones de apoyo empresarial regionales y otras partes interesadas a las que les corresponde abordar estas necesidades.

Economía azul en Barbados
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Lecciones aprendidas: la innovación y la tecnología como medios para la expansión de la economía azul

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La innovación en la economía azul exige disponer de competencias especializadas, conocimientos científicos e ingenio, sobre todo si se tiene en cuenta todo lo que queda por explorar en las aguas del Caribe, por ejemplo la energía de las olas, la bioprospección marina, la maricultura o la reutilización del sargazo. 

Existen grandes oportunidades para que la innovación y la tecnología hagan avanzar el comercio en el sector y, al mismo tiempo, aborden la causa de la sostenibilidad y la gestión adecuada de los recursos oceánicos: desde la trazabilidad del pescado hasta la vigilancia de los arrecifes, pasando por la oferta de ocio turístico, la extracción de datos y la investigación para ayudar a fundamentar las políticas y la normativa.

 

Sin embargo, es imperativo que las nuevas políticas, programas y normativas sigan el ritmo de la innovación y del rápido avance de la tecnología.  Si estas dejan atrás a la infraestructura en la que operan, la propia innovación y el avance tecnológico se verán obstaculizados.

El sector privado desempeña un papel importante al colaborar con los gobiernos para ayudar a articular políticas y normativas sobre las tecnologías emergentes. Las partes interesadas de la economía azul deben trabajar en sincronía para alcanzar los objetivos de una forma colaborativa. El objetivo global del crecimiento industrial y la capacidad comercial debe ser el de todo el sistema y no el de una única entidad dedicada.

Blue economy Barbados
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Economía azul en Barbados
© Cruben M Ramos/Shutterstock

Queda mucho trabajo por hacer para que las organizaciones de apoyo empresarial como la nuestra y las agencias intergubernamentales hagan realidad la economía azul. Calls for Solutions debe continuar trabajando en áreas muy específicas. 

La inversión y los recursos financieros focalizados deben apoyar la investigación científica, la formación técnica de alto nivel y la expansión de los conocimientos, especialmente en aquellas áreas que no están lo suficientemente atendidas en la economía azul, al tiempo que se alinean con las prioridades nacionales y los Objetivos de Desarrollo Sostenible de la ONU. 

 

De este modo, cabe esperar un consiguiente aumento de innovadores con experiencia empresarial y de pequeñas empresas mejor equipadas para introducir en el mercado nuevos bienes y servicios «azules» que contribuyan a la diversificación económica, la creación de empleo y el avance económico junto al bienestar para todos.

 

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ITC Noticias
La réponse « bleue » à un climat d'affaires florissant
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Les ingrédients d'une économie océanique prospère pour les petites entreprises de la Barbade : collaboration, données, innovation et technologie. La recette du succès !

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Par Beverley Alleyne, Responsable de l'économie océanique, Barbados Investment and Development Corporation

 

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Le monde entier s'émerveille des statistiques impressionnantes générées par l'économie bleue, de ses contributions économiques et de son potentiel en plein essor. De fait, l'exploitation des océans rapporte 1 500 milliards de dollars par an en valeur ajoutée à l'économie globale, et ce chiffre pourrait atteindre 3 000 milliards de dollars d'ici 2030. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'en 2020 près de 58,5 millions de personnes étaient employées dans le seul secteur de la pêche primaire et de l'aquaculture. Par ailleurs, les océans constituent la principale source de protéines pour plus d'un milliard de personnes dans le monde.

 

La conviction que l'économie bleue est la réponse à la prospérité économique future est désormais bien établie, et des ressources internationales sont à présent allouées à des initiatives bleues qui appuient ce type de commerce et d'activité économique.

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© Shutterstock

La croissance économique du secteur privé dans l'économie bleue

Parmi les trois piliers dont s'est doté la Barbados Investment and Development Corporation (BIDC) figure celui consacré à l'économie océanique. L'objectif est d'initier et de faciliter des solutions industrielles transformatrices qui permettront aux entreprises de connaître une croissance économique dans le cadre de l'économie bleue.

La réalisation de cet objectif requiert un réseau de parties prenantes, des initiatives originales de renforcement des capacités pour appuyer l'innovation commerciale autour des besoins du marché, et des ressources financières pour appuyer ces efforts.

En tant qu'organisation nationale d'appui aux entreprises, le mandat de la BIDC est de créer des entreprises compétitives au niveau international, pouvant contribuer à la diversification économique, à la prospérité et au bien-être social de tous grâce à l'augmentation des exportations, à la création d'emplois et à de nouveaux investissements. La question est de savoir comment créer un environnement propice à des petites entreprises innovantes et compétitives, qui leur permette d'apporter des solutions significatives en faveur de l'économie bleue.

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Répondre aux défis des petites entreprises

L'une de nos initiatives visant à répondre à ce défi est l'Appel aux solutions, lancé en collaboration avec Compete Caribbean. L'idée est de stimuler l'innovation axée sur les besoins réels du marché dans l'espace bleu, en invitant les répondants du secteur privé à utiliser, lorsque c'est possible, des technologies de pointe pour développer la pêche, la mariculture, la biotechnologie marine, la gestion des déchets, la collecte de données, et renforcer le secteur de l'énergie.

L'appel a permis de présélectionner deux entreprises travaillant dans le domaine de la gestion des données et de la pêche, qui vont bénéficier d'une assistance technique et financière.

L'initiative a également mis en évidence les besoins urgents des petites entreprises à de multiples niveaux : l'accès à l'information afin de localiser les ressources pertinentes, qu'il s'agisse de ressources humaines qualifiées ou d'intrants de production ; la disponibilité de données transversales permettant d'identifier les opportunités commerciales latentes ; la compréhension des tendances du marché et de son évolution afin de pouvoir adapter le modèle d'entreprise ; et la compréhension de l'environnement réglementaire. Ce dernier point est particulièrement crucial dans le cadre de l'économie bleue où l'instauration de réglementations gouvernementales est indispensable pour équilibrer la demande croissante envers les ressources océaniques et éviter les effets potentiellement délétères sur les récifs, les ressources, la biodiversité, et l'intégrité de l'environnement.

Il incombe aux organisations régionales d'appui aux entreprises et aux autres parties prenantes qui les appuient de répondre à ces besoins.

Économie bleue Barbade
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Innovation et technologie comme moyens d'expansion de l'économique bleue : enseignements

Blue Economy Barbados
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L'innovation dans l'économie bleue exige des compétences spécialisées, des connaissances scientifiques et de l'ingéniosité, d'autant plus que de nombreux aspects des océans des Caraïbes sont encore sous-explorés voire inexplorés, comme l'énergie houlomotrice, la bioprospection marine, la mariculture, la réutilisation des sargasses.

Cet environnement offre des opportunités exaltantes en matière d'innovation et de technologie pour faire progresser le commerce tout en abordant la question de la durabilité et de la bonne gestion des ressources océaniques – de la traçabilité des poissons à la surveillance des récifs, des offres de divertissement touristique à l'extraction de données et à la recherche pour éclairer l'élaboration de politiques et de réglementations.

Il est toutefois impératif que les nouvelles politiques, les nouveaux programmes et les nouvelles réglementations suivent le rythme des innovations et des progrès rapides de la technologie, car s'ils se laissent distancer, les infrastructures deviendront des entraves à l'innovation et aux progrès technologiques que nous cherchons justement à encourager.

À cet égard, le secteur privé joue un rôle essentiel dans la collaboration avec les gouvernements pour aider à formuler des politiques et des réglementations sur les technologies émergentes. L'ensemble des parties prenantes de l'économie bleue doit être synchronisé afin de réaliser en collaboration ce qui ne peut être réalisé de manière compartimentée. L'objectif global vise la croissance industrielle et la capacité commerciale, et à ce titre doit être l'affaire de l'ensemble et non d'une entité spécialisée et isolée.

Blue economy Barbados
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Économie bleue Barbade
© Cruben M Ramos/Shutterstock

Il reste encore beaucoup à faire pour que les organisations d'appui aux entreprises telles que la nôtre et les agences intergouvernementales réalisent le potentiel vanté de l'économie bleue. L'initiative Appel aux solution doit donc se poursuivre dans des domaines fortement ciblés.

Des ressources financières et des investissements dédiés doivent venir appuyer la recherche scientifique, la formation technique de haut niveau et l'expansion des connaissances, en particulier dans les domaines mal desservis de l'économie bleue, tout en s'alignant sur les priorités nationales et les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Ce faisant, l'augmentation concomitante du nombre d'innovateurs technologiques et de petites entreprises mieux équipées deviendra une réalité et permettra de mettre sur le marché de nouveaux biens et services « bleus », contribuant ainsi à la diversification économique, à la création d'emplois et au progrès économique, tout en s'assurant du bien-être de tous.

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ITC Actualités
Pequeñas pero poderosas - Las empresas en la transición hacia una economía ecológica
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Las pequeñas empresas tienen un enorme potencial para impulsar la transición hacia una economía ecológica, pero corren el riesgo de quedarse al margen.

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Se está acelerando la transición hacia una economía más ecológica. Numerosos países de todo el mundo están viendo las oportunidades de un modelo económico basado en los recursos renovables, el crecimiento sostenible y un mayor alineamiento con la naturaleza y el bienestar humano. Existe un clamor por parte de los ciudadanos y de los científicos para que se actúe y se aborde la crisis climática y otros retos medioambientales acuciantes sin que afecte al crecimiento de la economía.

El Secretario General de la ONU, António Guterres, ha hecho un llamamiento a una «revolución de las energías renovables» y a «[reasignar] las subvenciones a los combustibles fósiles a las personas vulnerables que quieran participar en la economía ecológica». En la Green Economy Coalition (GEC), no podemos estar más de acuerdo y consideramos que las microempresas y las pequeñas y medianas empresas (MIPYME) son actores poderosos de este nuevo modelo económico.

Como mostramos en nuestro nuevo informe con Finance Watch, las pequeñas empresas representan hasta el 90 % de los puestos de trabajo en muchos países (especialmente en las economías emergentes), y contribuyen entre un cuarto y más de la mitad de toda la actividad económica.

Con todo, las pequeñas empresas se ven excluidas involuntariamente de la participación en la economía ecológica por su falta de acceso a la financiación, la falta de reconocimiento del valor social y medioambiental que aportan y el recurso a las exenciones de las normas medioambientales, lo que conduce a una carrera cuesta abajo en la que las empresas ecológicas locales tienen dificultades para competir.

© Aiman Baser. Unsplash.

Las empresas locales y ecológicas desempeñan un papel importante en todo el mundo

La Green Economy Coalition ha unido a las asociaciones y voces de todo el mundo con el objetivo de defender el papel de las empresas ecológicas locales.

La GEC trabaja desde 2009 para promover una nueva visión de la economía ecológica a escala nacional y mundial. Hemos reunido a los actores de base y a las empresas ecológicas más pequeñas, a quienes llamamos «empresas ecológicas locales», para dar forma a nuevos enfoques de la inversión ecológica que puedan garantizar que los fondos y las oportunidades lleguen a estos actores.

La Declaración de Delhi de 2020 tipifica el enfoque que adoptamos, así como los mensajes que empiezan a escuchar los encargados de formular políticas, que ven el potencial de lo pequeño y lo ecológico para hacer realidad la transición ecológica. Sin embargo, para tener éxito necesitamos asociaciones y socios como el Centro de Comercio Internacional para garantizar que se escuchan los mensajes adecuados.

© Anton Luzhkovsky. Unsplash.
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Una cuestión de confianza, financiación y políticas propicias

Los gobiernos deben generar confianza, revertir los déficits de financiación y crear políticas propicias para aprovechar todo el potencial de las pequeñas empresas ecológicas.

En la publicación «Financing Local Green Enterprises: Closing the funding gap for sustainable MSMEs in developing countries» (2022), Finance Watch y la GEC abogan por tres conjuntos de recomendaciones para volver a incluir a las MIPYME ecológicas (o a las que están en proceso de ecologizarse) en los debates.

Los gobiernos deben desarrollar «planes maestros» que aborden de forma conjunta la confianza, la información y la capacidad, y el ecosistema financiero.

  1. Confianza - los gobiernos y las instituciones financieras deberían garantizar que las pequeñas empresas puedan obtener capital con mayor facilidad para acceder a la financiación, así como trabajar para mejorar los sistemas de garantía de créditos con el fin de incentivar las actividades ecológicas.
  2. Información y capacidad - los gobiernos deberían mejorar las capacidades de las empresas ecológicas y estudiar el estatus legal de sus formas de negocio, proporcionar condiciones crediticias favorables y crear agencias de ventanilla única para las pequeñas empresas.
  3. Ecosistema financiero - los gobiernos deberían potenciar el ecosistema financiero para las empresas ecológicas y ordenar a las instituciones financieras de desarrollo y a los bancos que entren en este espacio, se replanteen los préstamos de microcréditos y cambien la forma de contabilizar el gasto público en apoyo a las pequeñas empresas.
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Chris Hopkins, Responsable de Política Económica, Green Economy Coalition
Petites mais puissantes – Les entreprises et la transition vers l'économie verte
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Les petites entreprises ont un énorme potentiel pour suralimenter la transition vers l'économie verte, mais elles risquent d'être laissées sur la touche.

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La transition vers une économie plus verte s'accélère. Les pays du monde entier comprennent parfaitement les opportunités d'un modèle économique qui repose sur des ressources renouvelables, une croissance durable et un alignement plus prononcé avec la nature et le bien-être humain. Les citoyens et les scientifiques réclament à cor et à cri que l'on agisse et que l'on s'attaque à la crise climatique et aux autres défis environnementaux urgents, alors même que les économies poursuivent leur croissance.

António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, a appelé à une « révolution des énergies renouvelables », et à « transférer les subventions dédiées aux combustibles fossiles vers les personnes vulnérables qui veulent s'engager dans l'économie verte ». À la Coalition pour une économie verte (GEC, Green Economy Coalition), nous adhérons corps et âme à cette déclaration – et nous voyons les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) comme les puissants acteurs de ce nouveau modèle économique.

Comme nous le montrons dans notre nouveau rapport, publié conjointement avec Finance Watch, les petites entreprises représentent jusqu'à 90 % des emplois dans de nombreux pays (notamment les économies émergentes), et contribuent entre un quart et plus de la moitié de toute l'activité économique.

Pourtant, les petites entreprises sont involontairement écartées de la participation à l'économie verte – en raison du manque d'accès au financement, du manque de reconnaissance de la valeur sociale et environnementale qu'elles apportent, et du recours à des exemptions aux réglementations environnementales. Cette situation conduit à un nivellement par le bas et laisse les entreprises vertes locales en difficulté pour être compétitives.

© Aiman Baser. Unsplash.

Les entreprises vertes locales jouent un rôle important au niveau mondial

La GEC a réuni ses partenaires et des voix du monde entier pour plaider en faveur des entreprises vertes locales et du rôle qu'elles ont à jouer.

Notre organisation travaille depuis 2009 à promouvoir de nouvelles visions de l'économie verte aux niveaux mondial et national. Nous avons rassemblé des acteurs de terrain et les entreprises vertes les plus petites (celles que nous appelons « entreprises vertes locales ») pour façonner de nouvelles approches de l'investissement vert qui pourront garantir que les fonds et les opportunités parviennent bien à ces acteurs.

La Déclaration de Delhi 2020 décrit l'approche que nous avons adoptée, et reprend les messages que les décideurs politiques commencent à entendre tandis qu'ils constatent tout le potentiel des petites entreprises vertes pour faire de la transition verte une réalité. Mais pour réussir, nous avons besoin de partenariats et de partenaires comme le Centre du commerce international pour nous assurer que ce sont bien les bons messages qui sont reçus.

© Anton Luzhkovsky. Unsplash.
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Une question de confiance, de financement et de politiques propices

Les gouvernements doivent instaurer la confiance, combler les lacunes en matière de financement, et créer des politiques propices au déploiement du plein potentiel des petites entreprises vertes.

Dans notre rapport déjà mentionné plus haut, intitulé Financer les entreprises vertes locales : Combler le déficit de financement des MPME durables dans les pays en développement (2022, uniquement en version anglaise), Finance Watch et le GEC plaident pour trois séries de recommandations visant à recentrer les MPME vertes (ou celles qui permettent de « verdir » les économies) dans le débat.

Les gouvernements devraient envisager des plans directeurs qui traitent à la fois de la confiance, de l'information et des capacités, ainsi que de l'écosystème financier.

  1. Confiance – Les gouvernements et les institutions financières devraient s'assurer que les petites entreprises peuvent rassembler plus facilement des capitaux pour accéder au financement, et travailler à l'amélioration des systèmes de garantie de crédit pour encourager les activités vertes.
  2. Information et capacités – Les gouvernements devraient renforcer les capacités des entreprises vertes en explorant le statut juridique de ces entreprise, en offrant des conditions de crédit favorables et en créant des agences à guichet unique pour les petites entreprises.
  3. Écosystème de financement – Les gouvernements devraient suralimenter l'écosystème de financement des entreprises vertes en mandatant les institutions de financement du développement et les banques d'occuper ce créneau, en repensant les prêts de microcrédit et en modifiant la façon dont ils comptabilisent les dépenses publiques pour l'appui aux petites entreprises.
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Chris Hopkins, Responsable de la politique économique, Green Economy Coalition
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Des start-up africaines brillent aux sommets technologiques
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Sept start-up africaines ont pu courtiser des investisseurs, développer leur réseau et briller par leurs produits lors des deux plus grands sommets technologiques mondiaux tenus en Europe.

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Pour une start-up technologique africaine, trouver des investisseurs revient à trouver l'entrée des espaces où se réunissent les représentants des sociétés de capital-risque.

C'est exactement l'offre faite à sept entreprises africaines invitées à participer à deux des plus grands rassemblements technologiques au monde : Web Summit à Lisbonne, et Slush à Helsinki.

Le premier, Web Summit, a réuni 70 000 participants entre le 1er et le 4 novembre 2022, dont des chefs d'entreprise, des fondateurs, des investisseurs, des médias, des politiciens et des figures de proue de la culture. Web Summit offre une occasion unique de rencontrer des personnes qui cherchent à remodeler le monde par la technologie.

Muchu Kaingu, Directeur technique de Lupiya, une société de micro-finance dont son épouse, Evelyn Kaingu, est la Directrice générale, s'est rendu au Web Summit avec un financement de start-up déjà en place. Lupiya avait déjà levé un million de dollars en 2020, mais le couple cherchait un nouveau cycle de financement pour développer l'entreprise et s'étendre sur des marchés au-delà de leur pays d'origine, la Zambie.

« Tandis que l'Afrique se numérise rapidement, nous assistons à un recours toujours plus large au commerce électronique. La demande pour des options de paiement en ligne a augmenté », a expliqué M. Kaingu. « Nous avons compris que nos clients avaient besoin d'une offre de services bancaires holistique, proposant à la fois des opportunités d'investissement à faible barrière à l'entrée, et la possibilité pour les clients d'effectuer facilement des transactions par des canaux en ligne. »

Dans le cadre du projet #FastTrackTech Africa de l'ITC, appuyé par l'initiative Switch ON, Lupiya et la plateforme zambienne de livraison de nourriture AfriOnline ont chacune pu tenir un stand pendant une journée. M. Kaingu a également pu profiter d'un créneau très convoité pour présenter rapidement (pitch) son entreprise sur scène devant près de 80 personnes.

« Nous sommes maintenant en discussion avec trois partenaires technologiques », a affirmé M. Kaingu. « Ce sont des partenaires sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour continuer à développer notre plateforme. Nous discutons également avec un partenaire d'internationalisation pour enregistrer une société de portefeuille aux États-Unis, ce qui nous donnerait un meilleur accès à des capitaux. »

Ses rencontres avec ces investisseurs potentiels ont déjà permis de franchir des étapes concrètes. Lupiya a signé des accords de non-divulgation avec deux investisseurs, une première étape dans l'exploration d'une éventuelle levée de fonds pour développer leur marché à l'international.

Changer de vision et passer à l'échelle supérieure

À l'occasion de l'événement Slush, à Helsinki, les programmes NTF V et #FastTrackTech ont permis à cinq entreprises de faire le voyage. Slush a établi sa réputation sur son ratio élevé d'investisseurs/fondateurs de start-up et sur sa volonté d'être un événement « par des fondateurs pour des fondateurs ». Rassemblant près de 12 000 participants, il a offert aux cinq start-up africaines l'occasion d'établir des contacts et ainsi de développer leur réseau. Souleymane Gning représentait la compagnie d'assurance en ligne sénégalaise Assuraf ; Abdoulaye Maiga est allé présenter son application de covoiturage Teliman, qui permet aux utilisateurs de trouver des motos-taxis ; Tigabu Abriham a présenté Eshi Express, un service de livraison en ligne en Éthiopie ; Eric Nana Agyei représentait l'entreprise ougandaise MobiPay, qui fournit aux petits agriculteurs des solutions de paiement numérique ; et toujours dans le domaine de l'agritech, Jean-Delmas Ehui a présenté la firme ivoirienne ICT4Dev, qui utilise les données pour aider les petits agriculteurs à améliorer leurs récoltes.

Ils ont tous tenu des réunions avec d'autres fondateurs d'entreprises, ainsi qu'avec des partenaires et des investisseurs potentiels. Pour la plupart de ces entreprises africaines, Slush a élargi leur vision, en leur offrant de voir la manière de faire évoluer leur entreprise, souvent lancée sur fonds propres, pour apporter des services qui n'existaient pas auparavant dans leur pays.

Lorsque M. Maiga a lancé Teliman en 2018 à Bamako, la ville ne comptait aucune mot-taxi, et aucune application n'avait encore vu le jour pour mettre les clients en relation avec ce type de service.

« À présent, nous avons environ 500 chauffeurs inscrits sur la plateforme, et en moyenne, ils font 10 à 12 trajets par jour », a-t-il déclaré. L'avantage de participer à l'événement à Helsinki était de voir comment les entreprises technologiques du monde entier s'attaquent aux problèmes auxquels il est également confronté au Mali.

Parmi les retombées immédiates que M. Maiga a notées, il y a eu des rencontres avec des fournisseurs tiers qui pourraient aider à gérer les coûts des services internet critiques comme Google Cloud ou Amazon Web Services.

« Pour nous, c'était intéressant juste de voir les différentes réunions et les différentes présentations, parce que c'était très inspirant de voir ce qui se fait dans le monde », a-t-il confié. « Cela m'a donné une vision de la façon de passer à une taille plus grande. »
 

À propos du projet

Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

FastTrackTech-Switch ON.

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
Las mentes brillantes de la India revolucionarán la industria de la construcción
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¿Qué se obtiene cuando se mezcla la pasión por la gestión sostenible de los residuos con las ideas de unas mentes innovadoras? RecycleX. La empresa emergente que quiere revolucionar la industria de la construcción. Y van camino para conseguirlo.

 

 

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Cofundadores de RecycleX India
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Conozca a los futuros agentes de cambio de la India, Vedant Gandhi y Abhishek Chhazed. Son los fundadores de una empresa emergente que ofrece soluciones de construcción ecológicas.

«Siempre quise construir ciudades inteligentes y sostenibles», afirma el cofundador Vedant.

Vedant me habla de su trayectoria profesional, que le llevó desde unas prácticas en una organización no gubernamental que instalaba baños ecológicos en barrios marginales, donde trabajó en la política «India limpia», apoyada por la oficina del Primer Ministro; de su máster en infraestructuras sostenibles en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Stuttgart; y finalmente, de su participación en la iniciativa Unidos por las ciudades inteligentes y sostenibles, dirigido por las Naciones Unidas.

Desde que finalizó su licenciatura en ingeniería civil, Vedant sintió que la única forma de expresar su verdadero ser sería a través del emprendimiento. La única pregunta cuando regresó a la India desde Europa hace dos años era en qué debía enfocarse exactamente.

Retrocedamos a 2020. El mercado indio de infraestructuras está deseoso por descubrir materiales de construcción sostenibles. Esta era la oportunidad que Vedant estaba esperando. El entonces joven de 27 años viajó de regreso a su país justo antes de que estallara la crisis de la COVID-19.

«No tenía planes. Así que empecé mi investigación».

 

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De los residuos a la empresa

Ver a una vaca comiendo una bolsa de plástico en una calle cerca de Bombay fue el punto de inflexión para Vedant. El plástico multicapa de un solo uso es una gran amenaza para el medio ambiente mundial, y por ello, el ingeniero decidió reutilizarlo como material de construcción.

Por aquel entonces, conoció al otro cofundador de la empresa, Abhishek, que acababa de terminar su licenciatura en ingeniería mecánica. Juntos montaron un pequeño laboratorio en el patio trasero de la casa de Vedant, donde experimentaron con los residuos recogidos de las empresas, y probaron diferentes muestras para fabricar ladrillos. Consiguieron convencer al gobierno local de la ciudad de Bharuch para que pavimentara cerca de 20 metros cuadrados con el material que acababan de desarrollar.

«Le dijimos a la gente: Están caminando sobre bloques reciclados hechos a partir de botellas PET y plástico de un solo uso».

Este primer proyecto atrajo mucha atención hacia la empresa emergente y las subvenciones entrantes por parte de varias incubadoras pronto hicieron posible la creación de una planta de procesamiento.

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24 June 2022

Cemento: el gran contaminador

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La lucha contra los residuos plásticos no es la única razón por la que RecycleX ha creado ladrillos ecológicos. Aunque el hormigón es el material artificial más utilizado que existe, muy poca gente conoce lo perjudicial que es para el medio ambiente: para crear hormigón se necesita cemento, fuente de cerca del 8 % de las emisiones mundiales de dióxido de carbono (CO2), según el think tank Chatham House.

Si la industria cementera fuera un país, sería el tercer mayor emisor del mundo, por detrás de China y de los Estados Unidos de América. El cemento produce más CO2 que el combustible de aviación (2,5 %) y no está muy lejos del negocio agrícola mundial (12 %).

Además, debido al gran número de obras de construcción en la India, especialmente en las grandes ciudades como Nueva Delhi, el polvo de los residuos de la construcción se arroja de forma incontrolada a la atmósfera. El Delhi Pollution Control Committee (Comité de control de la contaminación de Delhi) confirma que las instalaciones de tratamiento de residuos tienen capacidad actual para procesar unas 1000 toneladas de residuos al día, aunque se calcula que la ciudad produce 3600 toneladas diarias.

 

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Una solución beneficiosa para la naturaleza y para los seres humanos: más fuerte, más barato... ¡Y sin residuos!

Basta con echar un vistazo a los datos sobre los efectos nocivos de la construcción tradicional para comprender por qué Recycle X atrae la atención de los gobiernos. ¿Cuál es el secreto de sus ladrillos ecológicos?

Durante la investigación en su diminuto laboratorio, Vedant y su cofundador recogieron residuos industriales no tóxicos, como carbones, cenizas volantes y basalto molido, y convirtieron los plásticos multicapa en fibra multicapa que, en última instancia, tiene una mayor durabilidad. Normalmente, el mercado de la construcción en la India utiliza ladrillos de arcilla roja, que son más frágiles y procedentes de suelos fértiles. Además,estos ladrillos se rompen más rápido.

Cada mes, la empresa recicla 20 toneladas de residuos plásticos, 300 toneladas de residuos de la construcción y 200 toneladas de residuos industriales. Con ello, evitan por completo la producción de cemento contaminante. Su centro de fabricación, a cinco horas en coche de Bombay, en Guyarat, funciona con electricidad verde generada en un parque fotovoltaico cercano.

Además de que la producción de ladrillos ecológicos tiene un vertido cero de agua, toda el agua utilizada se reutiliza, lo que convierte a la planta en productora negativa de carbono. Lo que resulta una solución muy necesaria en un país que se enfrenta a una gran contaminación atmosférica causada por los residuos de la construcción y el polvo producido al mezclar el cemento.

Queremos transformar toda la industria de la construcción en la India.
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¿Y ahora qué? ¡El cielo es el límite!

Vendant y Abhishek son optimistas. Para finales de 2023, tienen previsto abrir otras tres plantas de producción en la India, ya que a cada minuto que pasa, reciben más y más pedidos de esa región.

«El interés es alto y la empresa ha tenido rentabilidad desde el primer día».

La reputación de la empresa ha llamado la atención de varios gobiernos que buscan mantener su promesa sobre los objetivos climáticos establecidos en el Acuerdo de París. Otras naciones del sudeste asiático han empezado a buscar el asesoramiento de Vedant y Abhishek para abrir plantas de fabricación para hacer que sus sectores de la construcción sean más ecológicos.

Pero Vedant es modesto. En primer lugar, me dice, quiere centrarse en su país natal. Sin embargo, para marcar realmente la diferencia en el mercado mundial, Vedant considera que el mayor reto es conectar con otros países en desarrollo en los que persiste el problema de la gestión de residuos, en particular los residuos plásticos en las regiones costeras.

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La X del nombre de nuestra empresa significa infinito: el cielo es el límite.
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Vedant Gandhi es el ganador de los premios Youth Ecopreneur Awards del Centro de Comercio Internacional en la categoría residuos. Los premios Youth Ecopreneur Awards están dirigidos a empresas ecológicas de jóvenes empresarios radicadas en las economías menos desarrolladas y en desarrollo. Los Premios sirven de escaparate para que los jóvenes muestren sus soluciones sostenibles y escalables para acelerar la transición hacia una economía ecológica y reciban el apoyo necesario en este viaje.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
De brillants esprits indiens vont révolutionner le secteur de la construction
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Qu'obtient-on lorsque de brillants esprits innovants se mêlent avec passion de la gestion durable des déchets ? Recycle X. Cette start-up entend révolutionner le secteur de la construction. Et elle est sur le point d'y parvenir.

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Cofondateurs de Recycle X Inde
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Voici les futurs agents du changement en Inde : Vedant Gandhi et Abhishek Chhazed. Ils sont les fondateurs d'une start-up qui propose des solutions de construction « vertes ».

« J'ai toujours voulu construire des villes intelligentes et durables », affirme l'un des cofondateurs, Vedant.

Vedant me raconte son parcours professionnel. D'abord stagiaire dans une organisation non gouvernementale qui installait des toilettes écologiques dans les bidonvilles, il a travaillé sur la politique Clean India (Une Inde propre) appuyée par le bureau du Premier Ministre. Il a ensuite suivi un master en infrastructures durables à l'université des sciences appliquées de Stuttgart, avant de participer à l'initiative Tous unis pour des villes intelligentes et durables menée par les Nations Unies.

Depuis l'obtention de sa licence en génie civil, Vedant sentait que le seul moyen d'exprimer sa vraie nature passerait par l'entrepreneuriat. Lorsqu'il a quitté l'Europe pour revenir en Inde il y a deux ans, la question principale était de déterminer le domaine dans lequel il voulait se concentrer.

Retour en 2020. Le marché indien des infrastructures cherche de nouveaux matériaux de construction, qui soient durables. Pour Vedant, c'est une opportunité à saisir. Le jeune homme, alors âgé de 27 ans, revient dans son pays natal, juste avant que la crise liée à la COVID-19 ne frappe.

« Je n'avais aucun projet. Alors j'ai commencé à chercher. »

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Des déchets aux affaires

C'est en voyant une vache manger un sac plastique dans une rue près de Mumbai que Vedant a eu le déclic. Puisque le plastique multicouche à usage unique constitue une menace majeure pour l'environnement, et ce à l'échelle mondiale, il fallait que l'ingénieur en lui trouve le moyen de le réutiliser pour les matériaux de construction.

C'est à peu près à cette époque qu'il a rencontré Abhishek, qui venait d'obtenir sa licence en génie mécanique.

Les deux hommes ont installé un petit laboratoire dans l'arrière-cour de Vedant, où ils ont expérimenté avec des déchets collectés auprès des entreprises, testant différents échantillons dans la fabrication de briques. Une fois leur nouveau matériau développé, ils ont réussi à convaincre le gouvernement local de la ville de Bharuch de l'utiliser pour paver près de 20 mètres carré de route.

« Nous avons expliqué aux gens qu'ils marchaient sur des blocs recyclés fabriqués à partir de bouteilles en PET et de plastique à usage unique. »

Ce premier essai a suscité une bonne couverture médiatique, ce qui a valu à la start-up des subventions de divers incubateurs qui ont rapidement permis l'établissement d'une usine de transformation.

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Recycle X India
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24 June 2022

Le ciment, grand pollueur

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La lutte contre les déchets plastiques n'est pas la seule raison qui pousse Recycle X à créer des briques écologiques. Le béton est le matériau artificiel le plus utilisé au monde, mais peu de gens savent à quel point il est nocif pour l'environnement. En effet, pour faire du béton, il vous faut du ciment. Or, selon le groupe de réflexion Chatham House, le ciment est source d'environ 8 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2).

Si l'industrie du ciment était un pays, celui-ci serait le troisième plus grand émetteur au monde – derrière la Chine et les États-Unis. Les émissions générées par cette industrie dépassent celles issues du carburant d'aviation (2,5 %), et ne sont pas loin de celles de l'activité agricole mondiale (12 %).

En outre, en raison du nombre important de chantiers en Inde, notamment dans les grandes villes comme New Delhi, la poussière des déchets de construction est projetée de manière incontrôlée dans l'atmosphère. Le comité de contrôle de la pollution de Delhi confirme que même si les installations actuelles permettent de traiter environ 1 000 tonnes de déchets par jour, la ville en produit environ 3 600 tonnes dans le même temps.

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Une solution gagnant-gagnant-gagnant pour la nature et l'humanité : plus résistant, moins cher – et sans déchets !

Un simple coup d'œil à ces données sur la nocivité de la construction traditionnelle permet de comprendre pourquoi Recycle X attire l'attention des gouvernements. Mais quel est le secret de leurs briques écologiques ?

Lors des recherches menées dans leur minuscule laboratoire, Vedant et Abhishek ont collecté des déchets industriels non toxiques, tels que des carbones, des cendres volantes et du basalte broyé. Ils ont également transformé des plastiques multicouches en fibres multicouches qui, au final, présentent une meilleure durabilité. En Inde, de manière traditionnelle, le marché du bâtiment utilise des briques d'argile rouge issu des sols fertiles. Mais elles s'avèrent plus fragiles et se brisent plus rapidement.

Chaque mois, l'entreprise recycle 20 tonnes de déchets plastiques, 300 tonnes de déchets de construction, et 200 tonnes de déchets industriels. Cela permet d'éviter toute production de ciment. L'unité de fabrication, située à cinq heures de route de Mumbai, dans le Gujarat, fonctionne grâce à l'électricité à bilan carbone négatif générée par une ferme solaire située à proximité.

Outre le fait que la production de ces briques écologiques produit zéro rejet d'eau, l'eau utilisée par l'usine est recyclée en totalité, ce qui donne un bilan carbone négatif. Dans un pays confronté à de vastes quantités de pollution atmosphérique causée par les déchets de construction et la poussière produite par le mélange du ciment, la solution proposée par Recycle X est incontournable.

Nous voulons transformer tout le secteur de la construction en Inde.
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Recycle X Inde
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La prochaine étape ? Des possibilités illimitées !

Vendant et Abhishek sont optimistes. D'ici à la fin de 2023, ils prévoient d'installer trois autres sites de production en Inde, car la demande dans cette seule région augmente de manière vertigineuse.

« L'intérêt est élevé, et nous sommes rentables depuis le premier jour. »

La réputation de l'entreprise lui a valu l'attention de plusieurs gouvernements qui cherchent à tenir leur promesse sur les objectifs climatiques fixés dans le cadre de l'Accord de Paris. En dehors de l'Inde, certaines nations d'Asie du Sud-Est sollicitent déjà les conseil de Vedant et d'Abhishek pour installer des usines de fabrication et rendre leur secteur du bâtiment plus écologique.

Mais Vedant est modeste. Dans un premier temps, me dit-il, il veut se concentrer sur son pays d'origine. Cependant, pour faire une vraie différence sur le marché mondial, Vedant considère que le plus grand défi est de se lier à d'autres pays en développement, où les problèmes de gestion des déchets persistent, en particulier lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux déchets plastiques dans les régions côtières.

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Le X dans le nom de notre entreprise représente l'infini – le ciel est la seule limite !
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Vedant Gandhi est le lauréat du Prix des jeunes écopreneurs dans la catégorie déchets du Centre du commerce international. Il s'agit d'un concours dédié aux entreprises vertes, qui s'adresse spécifiquement aux jeunes entrepreneurs des économies les moins développées et en développement. En plus de recevoir un appui dans leur parcours d'entrepreneur, les jeunes trouvent dans ces prix une large visibilité et une vaste audience pour présenter leurs solutions durables et évolutives qui permettront d'accélérer la transition économique verte.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Innovadora. Sostenible. Duradera. La revolución de la energía solar.
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¿Cómo se mantiene la energía solar en funcionamiento una vez que se han instalado los paneles? «Sólo se necesita el mantenimiento adecuado», afirma el ingeniero civil Douglas Baguma, de Uganda. Su empresa Innovex ofrece soluciones IoT basadas en la nube que podrían impulsar el uso de la energía solar en el continente.

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A Douglas Baguma siempre le ha fascinado el enorme poder del sol. Cuando Uganda sufría apagones programados a lo largo de los años 90, el padre de Douglas utilizaba su batería solar para que la familia pudiera ver las noticias de la noche. 

Cuando Kampala se conectó a la red nacional después de 2001, Douglas, experto en tecnología, decidió seguir el camino de las energías renovables.

«Intenté encontrar un punto en común entre mis estudios de ingeniería civil y mi pasión por la ingeniería eléctrica y electrónica, que  son esenciales para la industria solar».

Y ese ha sido siempre el objetivo de Douglas.

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Energía solar desconectada

Tras recibir su diploma de postgrado, el Centre for Research in Energy and Energy Conservation le contrató como consultor en energías renovables. Conocido como experto en la creación de minirredes, Douglas trabajó como consultor para la agencia alemana de desarrollo GIZ.

Así fue como Douglas se encontró con decenas de sistemas solares que habían sido instalados en los centros de salud de las comunidades rurales de Uganda. El 90 % de ellos tenían la energía solar como la principal fuente de electricidad, ya que los pueblos no están conectados a la red nacional, pero para sorpresa de Douglas, la mayoría de estas instalaciones no funcionaba.

«Algunos trabajadores sanitarios atendían partos a la luz de las velas. A veces, incluso, no había agua caliente, que es fundamental para esterilizar el material quirúrgico».

Douglas no tardó en darse cuenta de que quienes habían instalado los paneles no sabían que habían dejado de funcionar: sin mantenimiento, las instalaciones vegetaban en lugar de producir energía. Muchos de los centros de salud disponían de equipamiento, pero nadie utilizaba los ordenadores porque no había electricidad.

 

¡Este viaje me abrió los ojos a la importancia del acceso a la energía!
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12 October 2022

La energía solar: un mercado sin explotar y una oportunidad para las inversiones

Los 45 millones de habitantes de este país sin salida al mar tienen dificultades para acceder a la electricidad: el 80 % de la población rural de Uganda no tiene acceso

El mismo panorama puede observarse en toda África: 500 millones de personas no tienen acceso a la electricidad. La energía solar es a veces la única solución, y eso es la realidad para muchas comunidades de Uganda.

La energía solar bien podría ser una solución ecológica y rentable a los problemas crónicos de suministro eléctrico a los que se enfrentan muchos países africanos, pero su potencial está en gran medida sin explotar en todo el continente, según el Financial Times. A diferencia de Europa y Norteamérica, que tienen una capacidad instalada considerable pero tasas medias de energía solar potencial más bajas, muchos países africanos se han visto acosados por los problemas relacionados con la red eléctrica, la regulación y la atracción de capitales.

Además, los sistemas solares necesitan un mantenimiento constante, y puede resultar bastante costoso para las comunidades pequeñas. Esto es lo que Douglas se propuso solucionar.

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Mentes creativas unidas: Innovex presenta Remot

«Gracias a mi experiencia con las tecnologías de la información, fui capaz de pensar de forma creativa y conectar otras ideas oportunas, aquí es donde empezó la idea de Remot».

El entonces joven de 26 años se puso en contacto con David, un amigo del instituto experto en robótica, y desarrolló un dispositivo único que se conectaba a una plataforma basada en la web: Remot.

El dispositivo puede conectarse a los sistemas fotovoltaicos para medir su rendimiento en tiempo real. Cuando está a punto de producirse algún fallo, el dispositivo envía un mensaje automatizado al responsable y le indica cuál es el problema.

Además, el dispositivo recoge datos, los mide y, a continuación, utiliza la conexión móvil para enviarlos en línea. A través de un teléfono inteligente o cualquier dispositivo con conexión a Internet, los ingenieros pueden observar el funcionamiento del sistema fotovoltaico desde cualquier lugar del mundo y en cualquier momento.

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Remot es el guardián de los sistemas fotovoltaicos.
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Un arduo camino por delante

Douglas explica que sólo gracias a su red de contactos como consultor pudo vender los primeros prototipos en 2017 para mantener su idea en marcha, ya que la producción local de hardware estaba limitada debido a los elevados costes de los equipos de laboratorio y la investigación y el desarrollo asociados.

«El prototipo inicial era voluminoso y la estética no era la mejor».

Los productores de energía solar se enfrentaban a enormes pérdidas debidas al mantenimiento y la reparación, por lo que estaban dispuestos a pagar a la empresa emergente: el precio representaba sólo una pequeña fracción de sus pérdidas. Afortunadamente, Innovex recibió varias subvenciones por parte de diversos socios, como el Reino Unido a través del DFID, CISCO, los programas de apoyo de USAID o la fundación Ikea, que le permitieron adquirir el equipamiento necesario y contratar a empleados cualificados.

Lo que empezó como un negocio de dos amigos, es ahora un equipo formado por 22 personas con una inversión de capital del GAIA Impact Fund. Su modelo de negocio B2B implica que venden la herramienta directamente a los distribuidores solares. Cada vez que estos realizan una instalación para un nuevo cliente, deben instalar junto con él el contador inteligente de REMOT, lo que hace que se produzcan ventas repetidas.

Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture
Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

La función de pago por uso, con unas cuotas más pequeñas, hace que las instalaciones sean más asequibles. Las empresas que distribuyen paneles solares de gran tamaño también utilizan esta este sistema para realizar un seguimiento de las facturas o los pagos.

Aunque el crecimiento de la industria solar se haya visto gravemente afectado por la pandemia de COVID-19, el futuro parece prometedor: la ampliación a nuevos mercados mediante la contratación de vendedores en Kenya y Nigeria podría dar a la empresa el impulso que está buscando. Con el desarrollo y la fabricación de las herramientas digitales básicas que el continente necesita para explotar la energía solar, Douglas espera llegar a los hogares de millones de africanos.

«Esta es el mejor momento para los empresarios africanos. Los inversores están dispuestos a asumir más riesgos porque las economías africanas son que más rápidamente están creciendo en el mundo y constituyen un mercado de cerca de 1000 millones de personas en continua expansión».

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Recomendaciones de Douglas para otros empresarios africanos

1. No se desanimen

Es posible competir y poner en el mercado productos fabricados en África. Usted tiene mucha influencia como empresario y es la persona más indicada para desarrollar una solución, ya que entiende el problema y al cliente. Esto es lo que buscan los inversores.

 

2. Muchos empresarios se muestran escépticos a la hora de compartir sus ideas.

Pero una idea sólo empieza a crecer cuando se comparte con alguien, y nadie puede hacerla realidad mejor que uno mismo.

 

Innovex se benefició del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos (NTF) del Centro de Comercio Internacional y de su red, financiado por los Países Bajos. El programa NTF IV apoya a las pequeñas empresas y a las empresas emergentes, como Innovex, en el sector de las TI para fomentar el desarrollo de su competitividad. Además, gracias a su idea innovadora, Douglas fue uno de los tres finalistas de los Youth Ecopreneur Awards 2022 del ITC, financiados por los programas Jóvenes y Comercio y GreenToCompete de la organización.

 

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