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Publicado conjuntamente por el CCI, la OMC y la UNCTAD, este informe anual presenta las condiciones de acceso al mercado basadas en aranceles para mercancías impuestas por 164 miembros de la OMC y otros países. El informe contiene estadísticas agregadas de productos, aranceles impuestos y a...

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Publié conjointement par le CCI, l'OMC et la CNUCED, ce rapport annuel présente les conditions d'accès au marché des marchandises basées sur les droits de douane imposées par 164 membres de l'OMC et d'autres pays. Le rapport contient des statistiques agrégées sur les produits, les droits...

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Ce rapport a été élaboré conjointement avec le Centre du commerce international, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement et l'Organisation mondiale du commerce. Il fournit des informations complètes sur les droits de douane et les mesures non tarifaires imposés...

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Este informe ha sido elaborado conjuntamente con el Centro de Comercio Internacional, la Conferencia de las Naciones Unidas sobre Comercio y Desarrollo y la Organización Mundial del Comercio. Ofrece información exhaustiva sobre los aranceles y las medidas no arancelarias impuestas por más de 170...

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De jeunes à jeunes : Se faire financer est possible !
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec trois jeunes chercheurs de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève pour connaître les défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils essaient d'obtenir un appui financier.

 

Dans le cadre de sa collaboration avec l'Institut, au travers du projet Capstone, l'ITC a demandé à des étudiants ce qu'ils suggéreraient aux décideurs politiques et aux investisseurs de faire différemment pour que les jeunes aient une chance.

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L'ITC vous a invité à mener une recherche sur l'accès au financement des jeunes entrepreneurs. Pourquoi ?

L'accès au financement est l'un des principaux obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils créent leur entreprise. Les prestataires financiers, tels que les banques, considèrent les start-up comme un investissement à haut risque. Pourtant, les jeunes entrepreneurs sont des moteurs essentiels de la croissance économique de tout pays. Il devrait être dans l'intérêt des gouvernements de promouvoir ces entreprises.

Le programme Jeunes et commerce de l'ITC relève ce défi. Sur la base des recherches et des données disponibles, son équipe nous a demandé de chercher des solutions qui pourraient aider les jeunes entrepreneurs, en mettant un accent particulier sur le Kenya, le Nigéria et les Philippines.

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Comment avez-vous abordé vos recherches ?

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Nous nous sommes penchés sur trois domaines d'intérêt : l'identification des besoins financiers des jeunes entrepreneurs ainsi que des défis que ces jeunes et les prestataires financiers doivent relever dans les pays cibles ; l'examen des politiques d'inclusion des jeunes dans les pays qui ont réussi à accroître leur accès au financement ; et l'identification des interventions gouvernementales qui seraient réalisables et dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes dans les pays cibles.

Pour couvrir tous ces aspects de notre recherche, nous avons mené 12 entretiens semi-structurés avec des entrepreneurs, des organisations d'appui aux entreprises, des investisseurs, des représentants des pouvoirs publics, des analystes de risques et un expert en accès au financement. Nous avons également utilisé des données provenant d'enquêtes menées par l'ITC et la Banque mondiale, et mené une analyse documentaire approfondie.

Quelles ont été vos conclusions en ce qui concerne les défis auxquels les jeunes sont confrontés ?

Comme les jeunes n'ont pas d'antécédents en matière de crédit, ne disposent pas de garanties et ont une expérience limitée des affaires, les prestataires financiers les considèrent comme un risque élevé, d'où leur hésitation à investir.

Les jeunes manquent également d'informations sur les possibilités de financement alternatives, tandis que les investisseurs manquent de connaissances sur les profils des jeunes entrepreneurs, leur secteur d'activité et leurs chances de réussite.

Même si les jeunes ont accès à des formations, cela ne se traduit pas forcément par l'obtention d'un financement, car la qualité de ces formations varie dans l'enseignement des compétences exigées par les prestataires financiers.

Les politiques existantes qui produisent de bons résultats impliquent généralement à la fois un volet éducatif pour les jeunes entrepreneurs et un volet d'incitation et de dé-risque (allègements fiscaux, garanties de prêt, subventions de prêt) pour convaincre le secteur privé.

Que faut-il changer ?

Nous recommandons une solution sur trois axes : 1. diffuser l'information ; 2. identifier des formations et des programmes de mentorat de qualité ; et 3. dé-risquer et inciter à l'investissement.

Concrètement, il faudrait mener les actions suivantes :

1. Développer une plateforme d'information nationale, centralisée et à faible coût, à la disposition des entrepreneurs et des prestataires financiers. Cette plateforme servirait de base de données pour les possibilités de financement, et offrirait des possibilités de mentorat et de formation tout en recueillant des informations financières et commerciales essentielles sur l'entrepreneur. Cela permettrait de renforcer la crédibilité financière des jeunes entrepreneurs et d'accroître l'estime des prestataires financiers pour ces clients souvent parfaitement viables.

2. Établir un système de certification qui servirait de norme commune pour les programmes de formation et de mentorat afin d'aider les jeunes entrepreneurs et les prestataires de financement à identifier les formations de haute qualité. Ainsi, les prestataires de financement pourront être assurés que les jeunes ayant suivi ces programmes disposent bien des compétences adéquates.

3. Introduire des garanties de prêt pour les banques, des allègements fiscaux pour les investisseurs et des subventions de prêt pour les jeunes entrepreneurs afin d'encourager et de dé-risquer les investissements dans les entreprises de jeunes. Cela permettrait également d'attirer des fonds du secteur privé, ce qui est essentiel car son engagement joue un rôle crucial pour assurer la durabilité de cette stratégie.

Enfin, l'éligibilité au financement d'un jeune entrepreneur par les mécanismes de financement gouvernementaux serait conditionnée par ses résultats scolaires ou sa réussite dans les programmes de formation ou de mentorat certifiés. De même, l'éligibilité d'une banque à solliciter une garantie de prêt pourrait être conditionnée par le caractère du produit de prêt, selon s'il est favorable aux jeunes.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter les auteurs : %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) et %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entretien avec Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel et Ming Li, de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève
Jóvenes para jóvenes: el acceso a la financiación es posible
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Forum de Comercio conversó con tres jóvenes investigadores del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra para averiguar cuáles son los retos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de intentar conseguir ayuda financiera. 

El ITC colabora con este instituto, en el marco de un proyecto llamado Proyecto Capstone. Descubra lo que estos jóvenes estudiantes sugieren que los encargados de formular políticas y los inversores deberían hacer de forma diferente: dar una oportunidad a los jóvenes.

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El ITC les pidió que realizaran una investigación sobre el «acceso a la financiación» de los jóvenes emprendedores. ¿Por qué?

El acceso a la financiación es uno de los principales obstáculos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de crear sus empresas ya que los proveedores financieros, como los bancos, consideran que las empresas emergentes son una inversión de alto riesgo. Sin embargo, los jóvenes emprendedores son unos motores cruciales del crecimiento económico de cualquier país, por lo que los gobiernos deberían tener interés en promover estas empresas.

El Programa Jóvenes y Comercio del ITC aborda este reto. El equipo nos pidió que encontráramos soluciones basadas en la investigación y los datos que pudieran ayudar a los jóvenes empresarios y que nos centráramos en Kenya, Nigeria y Filipinas.

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¿Cómo enfocaron su investigación?

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Nos centramos en tres áreas: la identificación de las necesidades y los retos financieros de los jóvenes emprendedores y de los proveedores financieros de los países objetivo; la revisión de las políticas de inclusión de los jóvenes en diferentes países que han tenido éxito a la hora de aumentar el acceso a la financiación; y el análisis de las intervenciones gubernamentales que serían factibles y redundarían en beneficio de todas las partes interesadas de los países objetivo.

Para cubrir todos los aspectos del enfoque de nuestra investigación, realizamos 12 entrevistas semiestructuradas con emprendedores, organizaciones de apoyo empresarial, inversores, representantes gubernamentales, analistas de riesgos y un experto en acceso a la financiación. También utilizamos datos provenientes de encuestas realizadas por el ITC y el Banco Mundial y realizamos una amplia revisión bibliográfica.

 

¿Cuáles fueron las conclusiones de los retos a los que se enfrentan los jóvenes?

Los jóvenes, al carecer de historial crediticio, no disponen de garantías y tienen una experiencia empresarial limitada. Los proveedores financieros los consideran por ello de alto riesgo, por lo que dudan en invertir en ellos.

Asimismo, los jóvenes carecen de información sobre las oportunidades de financiación alternativas disponibles, mientras que los inversores desconocen el perfil de los jóvenes emprendedores, los sectores en los que trabajan y sus probabilidades de éxito.    

Los jóvenes disponen de formación, pero no por ello obtienen financiación, ya que las formaciones varían en eficacia cuando se trata de desarrollar las habilidades que los proveedores financieros consideran necesarias.

Las políticas existentes que han tenido éxito suelen incluir tanto un componente educativo para los jóvenes empresarios como un componente de incentivación y de reducción de riesgos (desgravaciones fiscales, garantías de préstamos, subvenciones a los préstamos) para implicar al sector privado.

¿Qué debería cambiar?

Recomendamos una solución de tres módulos para, en primer lugar, difundir información; en segundo lugar, identificar programas de formación y tutoría de calidad; y, en tercer lugar, reducir el riesgo e incentivar la inversión.

De una forma más concreta, esto significaría lo siguiente:

1. Desarrollar una plataforma de información nacional, centralizada y de bajo coste que esté a disposición de los empresarios y los proveedores financieros. Esta plataforma actuaría como una base de datos con las diferentes posibilidades de financiación y ofrecería oportunidades de tutoría y formación, al tiempo que recopilaría información financiera y empresarial esencial sobre los emprendedores. Con ello se ayudaría a construir la credibilidad financiera de los jóvenes emprendedores y a aumentar su consideración como clientes viables para los proveedores financieros. 

2. Establecer un sistema de certificación que sirva de norma común para los programas de formación y tutoría con el fin de ayudar a los jóvenes empresarios y a los proveedores de financiación a identificar la formación de alta calidad. Una vez que los jóvenes empresarios hayan completado estos programas, los proveedores financieros podrán estar seguros de que sus habilidades son las adecuadas.

3. Introducir garantías de préstamo para los bancos, exenciones fiscales para los inversores y subvenciones de préstamo para los jóvenes empresarios a fin de incentivar y reducir el riesgo de la inversión en empresas de jóvenes. Esto también atraería la financiación del sector privado, cuyo compromiso desempeñaría un papel crucial para garantizar la sostenibilidad de esta estrategia.          

Por último, la elegibilidad para que un joven emprendedor recibiera financiación a través de los mecanismos de financiación gubernamentales estaría condicionada a los logros educativos o al cumplimiento de los planes de formación o mentoría certificados. Del mismo modo, la elegibilidad de un banco para solicitar una garantía de préstamo estaría condicionada a que el producto de préstamo fuera favorable para los jóvenes.

Si tiene alguna pregunta, no dude en ponerse en contacto con los autores %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) y %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entrevista con Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel y Ming Li, del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra
Identifier le potentiel commercial intrarégional en Afrique de l'Ouest
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La Commission de la CEDEAO et le Centre du commerce international œuvrent à renforcer le développement durable de la région grâce à des outils d'information sur les marchés et à un appui aux petites entreprises.

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L'intégration commerciale et la compétitivité en Afrique de l'Ouest sont en deçà de leur potentiel. Selon le Forum économique mondial, les États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se classent parmi les pays les moins compétitifs au monde. Le Centre du commerce international (ITC) estime que plus de 2 milliards de dollars de potentiel commercial intrarégional pourraient être réalisés au cours des prochaines années, sous réserve d'investissements et de l'élimination des frictions du marché.

En raison des perturbations des chaînes de valeur mondiales dues aux crises récentes, les initiatives de développement régional ont pris de l'ampleur. La Commission de la CEDEAO et l'ITC ont invité plus de 60 responsables gouvernementaux de toute la région à une réunion de haut niveau des parties prenantes les 16 et 17 mai 2023 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'objectif était de présenter deux projets parrainés par l'Union européenne (UE), à savoir l'Observatoire africain du commerce et l'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest, qui sont destinés à mettre la région sur la voie du développement durable grâce à des outils d'information commerciale, au renforcement des capacités et à l'appui aux entreprises.

L'Observatoire africain du commerce est l'un des cinq instruments nécessaires au succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), instaurée sous l'égide de l'Union africaine. Basé sur des données actualisées et fiables, cet outil en ligne permet aux décideurs politiques et aux entreprises de toute l'Afrique d'identifier, de comparer et de suivre les opportunités commerciales générées par l'intégration régionale et la ZLECAf. Les trois modules qui le composent (Comparaison, Exploration, et Suivi) fournissent aux entreprises africaines des informations commerciales sur les tendances, les opportunités et les conditions d'accès aux marchés. En outre, il offre des indicateurs liés au commerce qui permettent aux décideurs politiques et aux responsables gouvernementaux de suivre l'intégration commerciale régionale et l'impact de la ZLECAf sur leur économie. En fin de compte, l'Observatoire africain du commerce contribue à améliorer la couverture et la qualité des données commerciales en Afrique.

L'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest, élaboré dans le cadre du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP), permet aux décideurs politiques et aux entreprises de prendre des décisions éclairées et d'engager des actions stratégiques pour améliorer la compétitivité et l'intégration régionale. Premier du genre, cet outil s'appuie sur les données collectées par l'Observatoire du commerce africain. En outre, son module sur la compétitivité s'appuie sur des données provenant de sources complémentaires pour fournir des informations complètes sur les performances et les moteurs de la compétitivité en Afrique de l'Ouest. Son module sur les chaînes de valeur régionales offre également des détails sur cette composante, y compris des informations sur les produits, les partenaires et les marchés. Enfin, son module de mise en relation commerciale facilite les relations entre les entreprises de la région afin de renforcer les chaînes de valeur de l'Afrique de l'Ouest et de promouvoir le commerce régional.

S'exprimant en amont de l'événement, le Directeur par intérim du commerce de la CEDEAO, Kolawole Sofola, a déclaré : « Alors que nous travaillons à renforcer les chaînes de valeur ouest-africaines et à favoriser l'intégration régionale et continentale, ces outils apporteront un éclairage et un appui précieux aux décideurs politiques et aux entreprises de la région. Nous sommes ravis de nous associer au Centre du commerce international dans le cadre de cette initiative qui, nous en sommes convaincus, pourrait transformer la façon dont nous faisons des affaires en Afrique de l'Ouest. »

Mondher Mimouni, Chef de la section Renseignements sur les marchés et le commerce de l'ITC, a ajouté : « Dans le cadre de la collaboration continue entre la CEDEAO et l'ITC pour promouvoir le commerce et la compétitivité en Afrique de l'Ouest, nous sommes ravis de partager ces ressources importantes avec nos parties prenantes estimées. L'Observatoire africain du commerce et l'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest contribueront grandement à améliorer le commerce et la compétitivité dans la région grâce à des prises de décision éclairées par des données factuelles. »

Enfin, Stéphane Bossard, Chef de la Délégation de l'UE en Côte d'Ivoire pour la coopération économique et commerciale, a conclu : « Nous pensons qu'un secteur privé fort et dynamique est un moteur essentiel de la croissance économique, de la création d'emplois et de la réduction de la pauvreté. Par conséquent, avec le programme WACOMP, nous avons fait de l'appui ciblé à la fois aux pays d'Afrique de l'Ouest et au secteur privé une priorité. »

 

À propos du programme WACOMP

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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ITC Actualités
Une Gambie verte, un avenir vert
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Kemo Fatty, militant pour la justice sociale et le climat, acteur du changement mondial et directeur de l'organisation communautaire Green-Up Gambia, au sujet de son combat pour un avenir plus vert, plus sain et plus durable pour l'Afrique.

 

L'activiste est également ambassadeur de l'initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte, et travaille avec l'organisation à but non lucratif Civic et l'Union africaine pour déployer l'initiative en Gambie grâce à un mouvement unique rassemblant écopreneurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.

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Comment Green-Up Gambia a-t-elle vu le jour ?

J'avais 16 ans quand j'ai réalisé que des milliers de jeunes Gambiens quittaient le pays pour émigrer en Europe, principalement vers les îles espagnoles des Canaries. Mon frère est parti quelques années plus tard pour ce même voyage.

Lorsqu'on demande aux gens les raisons de leur départ, il répondent toujours vouloir chercher des champs plus verts, des emplois, un pays plus productif, de manière à pouvoir vivre tout simplement. Les conditions de vie ici se dégradent saison après saison, et l'agriculture est devenue une véritable loterie. Qui pourrait leur en vouloir de partir ?

Je me suis porté volontaire auprès d'une organisation locale qui sensibilise les gens aux dangers de ce voyage. Mais cela n'a pas suffit – les gens perdent de plus en plus espoir, ils ne croient plus en leur propre pouvoir économique ni dans celui de la terre.

C'est alors que j'ai décidé qu'il fallait faire quelque chose pour éviter cet exode.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

Quelle est votre vision ?

Green-Up Gambia milite contre la migration en travaillant avec des jeunes et des femmes en agroécologie, en agroforesterie et en pratiques agricoles durables afin qu'ils puissent devenir résilients et, mieux encore, prospérer, et ce avec des émissions nettes nulles. Nous ravivons la richesse des sols et préservons la forêt naturelle de la Gambie pour que les gens puissent y rester.

Nous appuyons les entreprises sociales à travers le pays et essayons de décarboner les chaînes d'approvisionnement des entreprises pour lutter contre le dérèglement climatique. À ce propos, je crois que le meilleur moyen est d'adopter le modèle d'économie circulaire.

Kemo Fatty on the right, receiving a certificate for completing the International Visitor Leadership Programme

Comment aidez-vous les petites entreprises à cet égard ?

Avec l'appui du Centre du commerce international, nous avons formé plus de 40 jeunes entrepreneurs au développement de techniques de recyclage et de surcyclage pour leur entreprise.

Nous nous intéressons à la chaîne de valeur des déchets et nous les aidons à s'engager dans le commerce des déchets. Nous espérons également mettre en place un système complet de gestion des déchets avec les administrations locales afin de commencer à tirer davantage de valeur des déchets.

Il est choquant de voir les dégâts causés à nos écosystèmes par les déchets, en particulier par le plastique. Nous espérons que cette approche permettra de créer des « emplois verts » et de la richesse pour les communautés, tout en résolvant le problème le plus urgent de notre époque.

Je pense que nos efforts portent leurs fruits, car nous constatons des changements dans l'attitude des jeunes. Ils sont de plus en plus conscients des problèmes climatiques et commencent à adopter des approches plus respectueuses de l'environnement dans leurs activités, ce qui les rendra compétitifs à long terme.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

En quoi les effets du changement climatique influencent-ils votre travail ?

Le dérèglement climatique constitue une menace considérable pour l'écosystème de la Gambie et le cycle de production agricole du pays, ainsi que pour les conditions météorologiques. Mais tout le monde ne comprend pas l'ampleur de ces changements et le rôle qu'ils peuvent jouer pour enrayer la crise.

Au cours des dernières décennies, plus de 200 000 hectares ont été déboisés en Gambie, et plus de 100 000 hectares ont été perdus à cause de la désertification depuis 1998.

Au fil des ans, d'importantes pertes écologiques et économiques ont été attribuées au changement climatique, ce qui a accru la pression sur les ressources naturelles existantes et renforcé la montée des inégalités.

Quatre-vingt-dix pour cent des cultures sont alimentées par les eaux de pluie, et les changements climatiques affectent de plus en plus la population locale. Cependant, les agriculteurs comprennent mal le lien entre le dérèglement climatique, la déforestation et la désertification. Il s'agit notamment de restaurer les terres dégradées qui ont été abandonnées en raison d'une baisse de leur fertilité.

© Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

En quoi l'initiative de la Grande Muraille Verte aide-t-elle dans la lutte contre le dérèglement climatique ?

Pendant longtemps, l'initiative de la Grande Muraille Verte a été supervisée uniquement par les pouvoirs publics, mais aujourd'hui, nous intégrons les communautés qui sont directement touchées.

Près de 15 ans plus tard, les progrès ont été plus lents que prévu : seuls 18 % de cette muraille verte ont été plantés.

Toutefois, l'idée au départ toute simple de dresser une barrière d'arbres à travers toute l'Afrique a évolué vers une ambition bien plus large : régénérer une région entière !

La Grande Muraille Verte est aujourd'hui une mosaïque d'initiatives locales qui, au-delà de la reconstitution des forêts naturelles, fournit de la nourriture grâce à une agriculture intelligente sur le plan climatique, crée des emplois verts, appuie les femmes pour qu'elles deviennent plus indépendantes, et reconstruit l'économie pour les jeunes générations.

L'initiative Green-Up Gambia a été appuyée par le programme Emplois, compétences et financement pour les femmes et les jeunes de Gambie, financé par le 11e Fonds européen de développement, et mis en œuvre par le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Kemo Fatty, Directeur de Green-Up Gambia
Una Gambia verde para un futuro verde
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Forum de Comercio charló con Kemo Fatty, activista por la justicia social y el clima, Global Changemaker y Director de la organización comunitaria Green-Up Gambia, sobre la lucha por un futuro más verde, saludable y sostenible para África.

 

El activista es también embajador de la iniciativa panafricana de la Gran Muralla Verde en la que trabaja en colaboración con la organización sin ánimo de lucro Civic y la Unión Africana y lidera la iniciativa en Gambia gracias a un movimiento de primera línea de ecoemprendedores, agricultores, pastores y pescadores.

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¿Cómo surgió Green-Up Gambia?

Cuando tenía 16 años, me di cuenta de que miles de jóvenes gambianos abandonaban el país para emigrar a Europa, sobre todo a las Islas Canarias, en España. Mi hermano partió de hecho años más tarde con el mismo rumbo.

Cuando se les pregunta por la razón de marcharse, la gente dice que buscan pastos más verdes, empleos, y en definitiva, un país productivo en el que poder vivir. La vida empeora cada estación y la agricultura se ha convertido en un auténtico juego de azar. Nadie podría culparles de querer marcharse.

Trabajé como voluntario en una organización local en la que concienciábamos sobre los peligros de este viaje, pero esto no era suficiente, ya que la gente perdía cada vez más la esperanza en su único poder económico, la tierra.

Fue entonces cuando decidí que teníamos que hacer algo para evitar este éxodo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cuál es su visión?

Green-Up Gambia aboga por reducir la emigración y para ello trabaja con los jóvenes y las mujeres en la agroecología, la agrosilvicultura y las prácticas agrícolas sostenibles para que puedan aumentar su resiliencia y prosperar, todo ello con cero emisiones netas. Reactivamos la fuerza de los suelos y preservamos el bosque natural de Gambia para que la gente pueda quedarse.

Apoyamos a las empresas sociales de todo el país e intentamos descarbonizar las cadenas de suministro de las empresas para luchar contra el cambio climático. Y creo que la mejor manera es por medio de la adopción de un modelo económico circular.

Kemo Fatty, a la derecha, recibe un certificado por haber completado el Programa de Liderazgo para Visitantes Internacionales.

¿Cómo ayuda a las pequeñas empresas en este sentido?

Con el apoyo del Centro de Comercio Internacional, hemos formado a más de 40 jóvenes emprendedores en el desarrollo de técnicas de reciclaje y suprarreciclaje para sus negocios.

Nos dirigimos a la cadena de valor de los residuos y les ayudamos a participar también en el comercio de residuos. Asimismo, esperamos establecer un sistema integral de gestión de residuos con los gobiernos locales para empezar a obtener más valor de estos.

Es estremecedor ver el daño que causan los residuos a nuestros ecosistemas, y sobre todo el plástico. Esperamos que este enfoque cree «empleos ecológicos» y riqueza para las comunidades, al tiempo que resuelve el problema más acuciante de nuestro tiempo.

Creo que nuestros esfuerzos están dando fruto porque estamos viendo cambios en la actitud de los jóvenes. Cada vez son más conscientes del clima y empiezan a emplear enfoques más ecológicos en sus negocios, lo que les hará competitivos a largo plazo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cómo cree que influyen los efectos del cambio climático en su trabajo?

El cambio climático es una amenaza importante para el ecosistema de Gambia y el ciclo de producción agrícola del país, así como para los patrones meteorológicos. Pero no todo el mundo entiende estos cambios ni sabe cuál es su papel para frenar la crisis.

En las últimas décadas, más de 200.000 hectáreas han sido deforestadas en Gambia y,d desde 1998, se han perdido más de 100.000 hectáreas por la desertificación.

A lo largo de los años, se han atribuido importantes pérdidas ecológicas y económicas al cambio climático. Esto ha incrementado la presión sobre los recursos naturales existentes y el aumento de las desigualdades.

El 90 % de los cultivos son de secano y el clima sigue afectando a la población local. Sin embargo, los agricultores ven aún la relación entre el cambio climático, la deforestación y la desertificación. Esto incluye la restauración de tierras degradadas que han sido abandonadas debido a la disminución de su fertilidad.

© Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación

¿Cómo entra en juego la Iniciativa de la Gran Muralla Verde para combatir el cambio climático?

Durante mucho tiempo, la Iniciativa de Primera Línea de la Gran Muralla Verde ha estado supervisada únicamente por el mundo político, pero ahora estamos incorporando a las comunidades directamente afectadas.

Casi 15 años después, el progreso ha sido más lento de lo esperado, con sólo alrededor del 18 % del muro plantado.

Pero la idea de una simple barrera de árboles a través de África se ha convertido en algo más grande: regenerar toda una región.

La Gran Muralla Verde es ahora un mosaico de iniciativas locales que, más allá de reconstruir los bosques naturales, proporcionan alimentos gracias a una agricultura respetuosa con el medio ambiente, crean empleos ecológicos, apoyan a las mujeres para que sean más independientes y reconstruyen la economía para las generaciones más jóvenes.

Green-Up Gambia contó con el apoyo del Programa «Empleo, competencias y financiación para las mujeres y los jóvenes de Gambia», financiado por el 11º Fondo Europeo de Desarrollo y puesto en marcha por el Fondo de las Naciones Unidas para el Desarrollo de la Capitalización (FNUDC) en colaboración con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

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Entrevista con Kemo Fatty, Director de Green-Up Gambia
L'ITC et la Commission de l'UA signent un accord pour libérer le commerce intra-africain
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Le Centre du commerce international et la Commission de l'Union africaine ont signé un protocole d'accord visant à promouvoir le commerce inclusif, par l’intégration des petites entreprises dans les économies régionales d’Afrique pour qu’elles tirent parti du potentiel d'un commerce intra-africain accru, et à promouvoir le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés par le biais de l'Observatoire africain du commerce.

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(Addis-Abeba/Genève) – La Commission de l'Union africaine (UA) et le Centre du commerce international (ITC) ont signé un protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour marquer le prochain chapitre d'un partenariat de longue haleine. En œuvrant de concert, ces organisations entendent favoriser le commerce inclusif en Afrique en intégrant les petites entreprises dans les économies régionales et en promouvant le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés à travers l'Afrique par le biais de l'Observatoire africain du commerce (ATO).

L'accord renouvelé répond aux changements de l'économie mondiale et au processus d'intégration régionale en cours en Afrique, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il réaffirme le dévouement, la vision commune et les efforts conjoints de l'Union africaine et de l'agence des Nations Unies dédiée au développement des petites entreprises.

Les principaux domaines mis en évidence dans ce cadre de coopération comprennent l'avancement de l'Observatoire africain du commerce, un outil en ligne développé par l'ITC qui fournit aux décideurs politiques et aux entreprises des données commerciales en temps réel ; la promotion des principales chaînes de valeur continentales en vue de renforcer le développement industriel ; l'intégration des petites entreprises dans les processus commerciaux régionaux afin de leur permettre de tirer parti de la ZLECAf ; et l'intégration de l'autonomisation économique des femmes et des jeunes entrepreneurs pour un commerce inclusif.

S.E. l'Ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM), a déclaré à cette occasion : « Ce protocole d'accord consolide les relations étroites qui existent déjà entre nos deux institutions. Il catalysera la mise en œuvre de la stratégie de l'Union africaine en faveur des PME, l'opérationnalisation de l'ATO, la protection de la propriété intellectuelle, ainsi que la promotion du développement du secteur privé en Afrique. »

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, a pour sa part expliqué : « Avec ce nouvel accord, nos deux institutions intensifient leur collaboration pour concrétiser notre vision commune d'une Afrique interconnectée, industrielle et inclusive. Ensemble, nous continuerons à doter les petites entreprises des informations et des compétences dont elles ont besoin pour s'intégrer dans les chaînes de valeur régionales et continentales – et obtenir la visibilité indispensable grâce à un label Made in Africa – afin qu'elles puissent générer davantage de revenus et des emplois de qualité, et ainsi transformer les sociétés. »

L'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine a établi l'Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf comme thème de l'année 2023. Cette année, la Commission de l'UA et l'ITC formeront les petites entreprises participant à la foire commerciale intra-africaine et au sommet de l'UA sur les femmes dans le secteur de la transformation – qui se tiendra au Caire, en Égypte, en novembre –, sur la manière d'être compétitives et de réaliser des transactions sur le marché africain. La base de données de l'ATO sera élargie et les entreprises recevront une formation sur la manière d'utiliser cet outil pour développer leurs activités. L'ITC appuiera également l'UA dans l'opérationnalisation complète de son Réseau des entreprises d'Afrique afin de renforcer l'écosystème commercial global du continent et de faciliter les échanges commerciaux entre les entreprises.

 

 

Note aux éditeurs

 

À propos de la Commission de l'Union africaine et de son Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM)

Le Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) est l'un des portefeuilles de la Commission de l'Union africaine qui doit contribuer à la réalisation de l'intégration économique de l'Afrique et faire du continent un partenaire industriel et commercial compétitif dans l'économie mondiale. Le DCIM est chargé de promouvoir le développement économique, la création d'emplois et l'industrialisation sur l'ensemble du continent africain. L'objectif principal du département est de développer des politiques, des stratégies et des programmes qui favorisent le commerce et les investissements intra-africains, et attirer les investissements étrangers directs.

Pour de plus amples informations, visitez son site internet : https://au.int/fr/commerce-et-industrie

À propos de l'ATO

L'Assemblée/AU/Dec.394 (XVIII) du 18 mai 2012 sur la dynamisation du commerce intra-africain et l'accélération de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a adopté l'architecture de la ZLECAf et prévoit la création d'un Observatoire africain du commerce (ATO) au sein du Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) de la Commission de l'UA. L'ATO sera le principal dépositaire de données et d'informations qualitatives et quantitatives sur le commerce africain. Il fournira à la communauté des affaires et aux décideurs politiques des informations commerciales et des renseignements sur le marché.

Pour de plus amples informations, visitez son site dédié : https://ato.africa/fr

À propos du Centre du commerce international

Le Centre du commerce international (ITC) est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. 

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À propos du programme One Trade Africa

Le programme One Trade Africa de l'ITC vise à permettre aux petites entreprises de tirer parti des opportunités commerciales transformatrices générées par la ZLECAf pour se développer, et en particulier pour que les jeunes et les femmes entrepreneurs puissent devenir économiquement autonomes. Son modèle de prestation en trois volets aide les petites entreprises africaines à renforcer leur compétitivité, à se connecter et à changer aux niveaux à la fois de l'entreprise, de l'écosystème commercial et de la politique. L'ITC offre des formations, des conseils et un accompagnement pour renforcer leurs capacités, les relier à de nouveaux marchés plus lucratifs, et leur permettre de créer des emplois.


Contacts médias

Susanna Pak
Chargée de communication stratégique 
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Tél. : +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux 
Commission de l'Union africaine
Courriel : Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Addis-Abeba | Éthiopie

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El ITC y la CUA firman un acuerdo para empoderar a las pequeñas empresas y desbloquear el comercio intraafricano
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El Centro de Comercio Internacional y la Comisión de la Unión Africana firmaron un memorando de entendimiento para promover el comercio inclusivo por medio de la integración de las pequeñas empresas en la economía regional africana y el aprovechamiento del potencial de un mayor comercio intraafricano, y para promover el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado a través del Observatorio del Comercio Africano.

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(Adís Abeba/Ginebra) - La Comisión de la Unión Africana (CUA) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) firmaron un memorando de entendimiento en la sede de la Unión Africana en Adís Abeba, Etiopía, que marca el siguiente capítulo de su asociación. Ambas organizaciones fomentarán de forma conjunta el comercio inclusivo en África por medio de la incorporación de las pequeñas empresas a la economía regional, y promoverán el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado en toda África a través del Observatorio del Comercio Africano (OCA).

El acuerdo renovado responde a los cambios de la economía mundial y al proceso de integración regional en curso en África, respaldado por la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA). Además, reafirma la dedicación, la visión compartida y los esfuerzos conjuntos de la Unión Africana y la principal agencia de la ONU dedicada al desarrollo de las pequeñas empresas.

Entre las áreas clave destacadas del marco de cooperación destacan el avance del Observatorio del Comercio Africano, una herramienta en línea desarrollada por el ITC que proporciona datos comerciales en tiempo real a los encargados de formular políticas y a las empresas; la promoción de las cadenas de valor continentales clave para reforzar el desarrollo industrial; la integración de las pequeñas empresas en el proceso comercial regional para que puedan beneficiarse de la AfCFTA; y la integración del empoderamiento económico de las mujeres y los jóvenes emprendedores para un comercio inclusivo.

S.E. el Embajador Albert Muchanga, Comisario de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM), declaró: «El Memorando de Entendimiento consolida la sólida relación que ya existe entre las dos instituciones y catalizará la puesta en marcha de la Estrategia de la Unión Africana para las PYME, la puesta en marcha del OCA, la protección de la propiedad intelectual y la promoción del desarrollo del sector privado en África».

Pamela Coke-Hamilton, Directora Ejecutiva del ITC, declaró: «Con este nuevo acuerdo, nuestras dos instituciones intensifican su colaboración para hacer realidad nuestra visión común de una África interconectada, industrial e integradora. Juntos, seguiremos proporcionando a las pequeñas empresas la información y las competencias que necesitan para poder integrarse en las cadenas de valor regionales y continentales y obtener la visibilidad que necesitan a través de una etiqueta Made in Africa (Hecho en África), con el objetivo último de que puedan generar más beneficios, crear empleos de calidad y transformar las sociedades».

La Asamblea de Jefes de Estado y de Gobierno de la Unión Africana declaró la «Aceleración de la puesta en marcha de la AfCFTA» como el tema del año 2023. Este año, la CUA y el ITC formarán a las pequeñas empresas que asistan a la Feria Comercial Intraafricana y a la Cumbre de la UA sobre la Mujer en la Transformación, que se celebrará en El Cairo (Egipto) en noviembre, sobre cómo competir y realizar transacciones comerciales en el mercado africano. Se ampliará, además, la base de datos del OCA y se formará a las empresas en la utilización de esta herramienta para hacer crecer sus negocios. El ITC también apoyará a la UA para que pueda alcanzarse la plena operatividad de su Red Enterprise Africa y reforzar así el ecosistema empresarial general del continente, con el fin de facilitar el comercio para las empresas.

 

 

Notas para el editor:

Acerca de la Comisión de la Unión Africana y su Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM)

El Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) es una de las carteras de la Comisión de la Unión Africana que contribuye a la consecución de la integración económica de África y a convertir al continente en un socio industrial y comercial competitivo en la economía mundial. El ETTIM se encarga de promover el desarrollo económico, la creación de empleo y la industrialización en todo el continente africano. Su principal objetivo es el desarrollo de políticas, estrategias y programas que promuevan el comercio y las inversiones intraafricanas, así como la atracción de la inversión directa extranjera.

Para más información, visite https://au.int/en/ettim

Acerca del OCA

La Assembly/AU/Dec.394 (XVIII) del 18 de mayo de 2012 sobre el impulso del comercio intraafricano y la aceleración de la puesta en marcha de la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) adoptó la arquitectura de la AfCFTA e incluyó la creación de un Observatorio del Comercio Africano en el Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) de la CUA. El OCA servirá como el principal repositorio de información y datos cualitativos y cuantitativos sobre el comercio africano y proporcionará a la comunidad empresarial y a los encargados de formular políticas información comercial e inteligencia de mercado.

Para más información, visite https://ato.africa/en

Sobre el ITC

El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para más información, visite www.intracen.org.

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Acerca de One Trade Africa

El programa del ITC One Trade Africa trabaja para capacitar, empoderar y mejorar a las pequeñas empresas africanas, a las mujeres y a los jóvenes emprendedores para que puedan acceder a las oportunidades empresariales transformadoras creadas por la AfCFTA. El programa adopta un modelo de ejecución triple que apoya a las pequeñas empresas africanas para que compitan, se conecten entre sí y cambien a nivel empresarial, de ecosistema empresarial y de políticas. El ITC ofrece formación, asesoramiento y orientación para desarrollar sus capacidades, conectarlas con mercados nuevos y más lucrativos y crear puestos de trabajo.

 

Contacto para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Teléfono: +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales 
Comisión de la Unión Africana
Correo electrónico: Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Adís Abeba | Etiopía

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Aider les petites entreprises d'Afrique de l'Ouest à tirer profit du libre-échange
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La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) recèle un immense potentiel dont les entrepreneurs ouest-africains peinent à profiter en raison de sa complexité. Un nouveau programme complet de formation offre des solutions sur mesure pour leur permettre de développer leur entreprise.

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L'atelier régional a fourni des informations essentielles aux formateurs expérimentés, aux professionnels du commerce et aux associations, afin qu'ils puissent mieux appuyer les entrepreneurs lors de leur parcours pour répondre aux exigences d'exportation de la ZLECAf.

La formation a été organisée par le Centre du commerce international (ITC) en collaboration avec la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Selon Komi Tsowou, Conseiller régional du PNUD pour la ZLECAf, « L'augmentation de la production et du commerce des MPME pour le marché africain est un indicateur important du succès de la ZLECAf. Le PNUD s'est engagé à collaborer avec les organisations d'appui aux entreprises pour aider les MPME à optimiser les opportunités offertes par la ZLECAf. »

Group photo of workshop participants outside a building
Participants and representatives of agencies gather for a group photo during the ECOWAS, UNDP & ITC regional workshop on maximising opportunities in the AfCFTA.
Photo by ECOWAS Commission

L'objectif de cet atelier était de mettre en évidence les opportunités générées par la ZLECAf, en montrant les stratégies et les approches que les commerçants de la CEDEAO peuvent adopter pour accéder au marché africain, et en les encourageant à utiliser les outils de l'ITC tels que l'Observatoire africain du commerce.

Ashish Shah, Directeur de la Division des programmes pays de l'ITC, explique : « Toutes nos formations relatives à la ZLECAf mettent l'accent sur l'investissement, le commerce, les renseignements sur le marché et le développement des chaînes de valeur. Les MPME sont encadrées sur la manière d'élaborer un dossier commercial solide pour le présenter aux financeurs potentiels, et sur la manière d'utiliser la suite d'outils d'intelligence commerciale et de marché de l'ITC. »

La formation a également permis de mettre en lumière les synergies existantes entre la ZLECAf et la CEDEAO.

Pour Massandjé Toure-Litse, Commissaire aux affaires économiques et à l'agriculture au sein de la Commission de la CEDEAO, « La CEDEAO s'est engagée à appuyer les entreprises ouest-africaines pour qu'elles tirent parti des avantages amenés par la ZLECAf. Nous collaborons avec des partenaires tels que l'ITC et le PNUD, en fournissant des formations sur mesure et des informations sur le marché. En mettant l'accent sur les femmes et les jeunes, notre objectif est d'autonomiser les entrepreneurs, de stimuler la croissance inclusive et la prospérité à travers toute l'Afrique de l'Ouest. »

Grâce à un volet spécifique sur femmes entrepreneures par le biais de l'initiative de l'ITC SheTrades, l'atelier a permis aux associations commerciales d'améliorer leur appui aux petites entreprises et d'ouvrir la voie à un commerce régional inclusif.

Cet atelier est l'un des nombreux ateliers à venir visant à stimuler les petites entreprises et à accroître la compétitivité régionale par le biais du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP), et à élargir les possibilités de commerce et d'exportation pour les entreprises africaines grâce au commerce continental dans le cadre du programme One Trade Africa.

Three men speak on panel in conference room
Representatives of UNDP, ECOWAS and ITC during the opening session of the ECOWAS, UNDP & ITC regional workshop on maximising opportunities in the AfCFTA held in Abuja, Nigeria.
Photo by ECOWAS Commission

À propos Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

 

À propos du programme One Trade Africa

Le programme One Trade Africa de l'ITC vise à permettre aux petites entreprises de tirer parti des opportunités commerciales transformatrices générées par la ZLECAf pour se développer, et en particulier pour que les jeunes et les femmes entrepreneurs puissent devenir économiquement autonomes. Son modèle de prestation en trois volets aide les petites entreprises africaines à renforcer leur compétitivité, à se connecter et à changer aux niveaux à la fois de l'entreprise, de l'écosystème commercial et de la politique. L'ITC offre des formations, des conseils et un accompagnement pour renforcer leurs capacités, les relier à de nouveaux marchés plus lucratifs, et leur permettre de créer des emplois.

 

À propos du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est le principal organisme des Nations Unies qui lutte contre l'injustice de la pauvreté, les inégalités et le changement climatique. Travaillant avec un vaste réseau d'experts et de partenaires dans 170 pays, nous aidons les pays à développer des solutions intégrées et durables pour les personnes et la planète. Pour de plus amples informations, visitez le site https://www.undp.org/fr, et suivez @undpafrica sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn.

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