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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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Publicado conjuntamente por el CCI, la OMC y la UNCTAD, este informe anual presenta las condiciones de acceso al mercado basadas en aranceles para mercancías impuestas por 164 miembros de la OMC y otros países. El informe contiene estadísticas agregadas de productos, aranceles impuestos y a...

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Publié conjointement par le CCI, l'OMC et la CNUCED, ce rapport annuel présente les conditions d'accès au marché des marchandises basées sur les droits de douane imposées par 164 membres de l'OMC et d'autres pays. Le rapport contient des statistiques agrégées sur les produits, les droits...

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Des start-up africaines brillent aux sommets technologiques
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Sept start-up africaines ont pu courtiser des investisseurs, développer leur réseau et briller par leurs produits lors des deux plus grands sommets technologiques mondiaux tenus en Europe.

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Pour une start-up technologique africaine, trouver des investisseurs revient à trouver l'entrée des espaces où se réunissent les représentants des sociétés de capital-risque.

C'est exactement l'offre faite à sept entreprises africaines invitées à participer à deux des plus grands rassemblements technologiques au monde : Web Summit à Lisbonne, et Slush à Helsinki.

Le premier, Web Summit, a réuni 70 000 participants entre le 1er et le 4 novembre 2022, dont des chefs d'entreprise, des fondateurs, des investisseurs, des médias, des politiciens et des figures de proue de la culture. Web Summit offre une occasion unique de rencontrer des personnes qui cherchent à remodeler le monde par la technologie.

Muchu Kaingu, Directeur technique de Lupiya, une société de micro-finance dont son épouse, Evelyn Kaingu, est la Directrice générale, s'est rendu au Web Summit avec un financement de start-up déjà en place. Lupiya avait déjà levé un million de dollars en 2020, mais le couple cherchait un nouveau cycle de financement pour développer l'entreprise et s'étendre sur des marchés au-delà de leur pays d'origine, la Zambie.

« Tandis que l'Afrique se numérise rapidement, nous assistons à un recours toujours plus large au commerce électronique. La demande pour des options de paiement en ligne a augmenté », a expliqué M. Kaingu. « Nous avons compris que nos clients avaient besoin d'une offre de services bancaires holistique, proposant à la fois des opportunités d'investissement à faible barrière à l'entrée, et la possibilité pour les clients d'effectuer facilement des transactions par des canaux en ligne. »

Dans le cadre du projet #FastTrackTech Africa de l'ITC, appuyé par l'initiative Switch ON, Lupiya et la plateforme zambienne de livraison de nourriture AfriOnline ont chacune pu tenir un stand pendant une journée. M. Kaingu a également pu profiter d'un créneau très convoité pour présenter rapidement (pitch) son entreprise sur scène devant près de 80 personnes.

« Nous sommes maintenant en discussion avec trois partenaires technologiques », a affirmé M. Kaingu. « Ce sont des partenaires sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour continuer à développer notre plateforme. Nous discutons également avec un partenaire d'internationalisation pour enregistrer une société de portefeuille aux États-Unis, ce qui nous donnerait un meilleur accès à des capitaux. »

Ses rencontres avec ces investisseurs potentiels ont déjà permis de franchir des étapes concrètes. Lupiya a signé des accords de non-divulgation avec deux investisseurs, une première étape dans l'exploration d'une éventuelle levée de fonds pour développer leur marché à l'international.

Changer de vision et passer à l'échelle supérieure

À l'occasion de l'événement Slush, à Helsinki, les programmes NTF V et #FastTrackTech ont permis à cinq entreprises de faire le voyage. Slush a établi sa réputation sur son ratio élevé d'investisseurs/fondateurs de start-up et sur sa volonté d'être un événement « par des fondateurs pour des fondateurs ». Rassemblant près de 12 000 participants, il a offert aux cinq start-up africaines l'occasion d'établir des contacts et ainsi de développer leur réseau. Souleymane Gning représentait la compagnie d'assurance en ligne sénégalaise Assuraf ; Abdoulaye Maiga est allé présenter son application de covoiturage Teliman, qui permet aux utilisateurs de trouver des motos-taxis ; Tigabu Abriham a présenté Eshi Express, un service de livraison en ligne en Éthiopie ; Eric Nana Agyei représentait l'entreprise ougandaise MobiPay, qui fournit aux petits agriculteurs des solutions de paiement numérique ; et toujours dans le domaine de l'agritech, Jean-Delmas Ehui a présenté la firme ivoirienne ICT4Dev, qui utilise les données pour aider les petits agriculteurs à améliorer leurs récoltes.

Ils ont tous tenu des réunions avec d'autres fondateurs d'entreprises, ainsi qu'avec des partenaires et des investisseurs potentiels. Pour la plupart de ces entreprises africaines, Slush a élargi leur vision, en leur offrant de voir la manière de faire évoluer leur entreprise, souvent lancée sur fonds propres, pour apporter des services qui n'existaient pas auparavant dans leur pays.

Lorsque M. Maiga a lancé Teliman en 2018 à Bamako, la ville ne comptait aucune mot-taxi, et aucune application n'avait encore vu le jour pour mettre les clients en relation avec ce type de service.

« À présent, nous avons environ 500 chauffeurs inscrits sur la plateforme, et en moyenne, ils font 10 à 12 trajets par jour », a-t-il déclaré. L'avantage de participer à l'événement à Helsinki était de voir comment les entreprises technologiques du monde entier s'attaquent aux problèmes auxquels il est également confronté au Mali.

Parmi les retombées immédiates que M. Maiga a notées, il y a eu des rencontres avec des fournisseurs tiers qui pourraient aider à gérer les coûts des services internet critiques comme Google Cloud ou Amazon Web Services.

« Pour nous, c'était intéressant juste de voir les différentes réunions et les différentes présentations, parce que c'était très inspirant de voir ce qui se fait dans le monde », a-t-il confié. « Cela m'a donné une vision de la façon de passer à une taille plus grande. »
 

À propos du projet

Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

FastTrackTech-Switch ON.

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
ITC, Google et ICC : Appui numérique aux MPME de l'ASEAN
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Le programme numérique d'aide à l'exportation DEEP pour les petites entreprises de l'ASEAN vise à renforcer les compétences numériques en matière d'exportation d'un millier d'entre elles.

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(Genève/Paris) Le Centre du commerce international (ITC), Google et la Chambre de commerce internationale (ICC) unissent leurs forces pour lancer le programme numérique d'aide à l'exportation (DEEP, Digital Export Enablement Programme) en faveur des petites entreprises de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) afin de leur donner les moyens de se développer à l'international grâce au commerce électronique.

Selon une récente étude menée par l'ICC et Google, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de l'ASEAN ne participent que de manière relativement faible au commerce régional par rapport à leur importance économique, et 60 % de ces entreprises ont tout intérêt à étendre leurs activités à de nouveaux marchés dans la région. Pour pouvoir tirer parti des opportunités régionales, plus de 75 % des MPME interrogées ont déclaré avoir besoin d'un appui sur mesure pour accroître leurs compétences et leurs capacités en matière de marketing numérique, ainsi que pour exploiter les outils et technologies numériques leur donnant accès aux informations de marché.

En réponse à ces besoins, le programme DEEP vise à renforcer les capacités numériques d'un millier de MPME réparties sur dix marchés de l'ASEAN, par le biais d'une série de formations en distanciel et en présentiel, d'un meilleur accès aux plateformes numériques et d'ateliers pratiques.

L'objectif est de guider les petites entreprises à travers un parcours entrepreneurial international, de l'identification et la comparaison des opportunités commerciales à la compréhension des conditions d'accès aux marchés. Elles auront aussi l'occasion d'explorer les options de financement du commerce et les conditions commerciales internationales régissant les contrats, d'affûter leurs compétences en marketing numérique et la croissance de leur activité par le biais des canaux du commerce électronique. Le programme est gratuit et les sessions de formation en présentiel seront dispensées dans les langues locales.

Les entreprises des pays de l'ASEAN intéressées par ce programme peuvent déposer leur candidature avant le 20 mars à minuit ici.

Les formateurs souhaitant participer au DEEP peuvent postuler ici, également avant le 20 mars à minuit.

Le secrétaire général de l'ICC, John W.H. Denton AO, explique : « Il s'agit d'un programme phare pour les centres d'entrepreneuriat de l'ICC en Asie-Pacifique, une ressource pratique qui permettra aux PME de passer au niveau supérieur. Il aidera les PME de la région de l'ASEAN à accroître leur présence dans le commerce régional et mondial grâce à l'utilisation d'outils numériques liés à l'exportation, mis à leur disposition par l'ICC CoE Jakarta, en partenariat avec Google et le Centre du commerce international (ITC). En lançant ce programme, nous aidons les propriétaires de PME, les familles et les communautés du Brunei, du Cambodge, de l'Indonésie, de la Malaisie, du Myanmar, des Philippines, de la République démocratique populaire lao, de Singapour, de la Thaïlande, du Timor oriental et du Viet Nam. »

Le vice-président des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Google, Karan Bhatia, poursuit : « Les technologies numériques créent des opportunités pour les petites entreprises de commercer et d'atteindre les marchés internationaux d'une manière impossible à imaginer il y a une génération, mais ces opportunités ne sont pas toujours faciles à saisir. Google est enthousiaste à l'idée de collaborer avec l'ICC et l'ITC pour développer le programme de formation DEEP afin de contribuer à combler cette lacune au sein de l'ASEAN – et de permettre aux MPME de profiter pleinement de l'économie numérique en pleine croissance. »

La directrice exécutive de l'ITC, Pamela Coke-Hamilton, ajoute enfin : « Les petites entreprises d'Asie du Sud-Est ont besoin d'une formation ciblée pour identifier, comprendre et utiliser les outils numériques afin de se développer sur de nouveaux marchés dans la région – et cette collaboration avec Google et l'ICC est conçue à cet effet. La connectivité numérique est importante pour le développement, et il nous faut investir dans ce domaine si nous voulons réellement atteindre les objectifs de développement durable ».

Le programme sera mis en œuvre avec l'appui des centres mondiaux de l'entrepreneuriat de l'ICC en Asie du Sud-Est (pôle de Jakarta) et de l'Académie de l'ICC, ainsi que d'organisations partenaires d'appui aux entreprises et de ministères.

 

A propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

A propos de la Chambre de commerce internationale – La Chambre de commerce internationale (ICC) est le représentant institutionnel de plus de 45 millions d'entreprises dans plus de 130 pays. La mission principale de l'ICC est de s'assurer que le commerce profite à tous, de tout temps, et partout. Grâce à une combinaison unique de défense des intérêts, de solutions et d'élaboration de normes, l'ICC encourage le commerce international, la conduite responsable des affaires et une approche globale de la réglementation, tout en fournissant des services de règlement des différends relatifs aux marchés. L'ICC compte parmi ses membres de nombreuses entreprises de premier plan dans le monde, des PME, des associations professionnelles et des chambres de commerce locales.

Contacts médias

Susanna Pak
Responsable principale des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courrriel : pak [at] intracen.org 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Tom Eisenchteter
Responsable des communications mondiales
Chambre de commerce internationale
Courriel : tom.eisenchteter [at] iccwbo.org (tom[dot]eisenchteter[at]iccwbo[dot]org)
Tél. : +33 1 49 53 28 49 

 

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ITC Actualités
El ITC, Google y el ICC lanzan un programa de comercio digital para las pequeñas empresas de la ASEAN
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El Programa digital de capacitación para la exportación está destinado a las pequeñas empresas de los países de la ASEAN y tiene como objetivo reforzar las competencias digitales relevantes para la exportación de 1000 pequeñas empresas.

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(Ginebra/París) El Centro de Comercio Internacional (ITC) une sus fuerzas a las de Google y la Cámara de Comercio Internacional (CCI) para el lanzamiento del Programa digital de capacitación para la exportación (DEEP), que tiene el objetivo de que las pequeñas empresas de los países de la ASEAN puedan crecer a escala internacional a través del comercio electrónico.

Según un estudio reciente realizado por la CCI y Google, las microempresas y las pequeñas y medianas empresas (MIPYME) de la ASEAN tienen una participación relativamente baja en el comercio regional en comparación con su importancia económica, y el 60 % de ellas tienen un gran interés en ampliar sus actividades a nuevos mercados de la región. Más del 75 % de las MIPYME encuestadas indicaron que necesitaban recibir apoyo personalizado para poder aumentar sus habilidades y capacidades en materia de marketing digital y aprovechar las herramientas y tecnologías digitales para acceder a la información de mercado y así aprovecharse de las oportunidades regionales.

En respuesta a estas necesidades, el programa reforzará la capacidad digital de 1000 MIPYME de 10 mercados de la ASEAN a través de una serie de sesiones de formación virtuales y presenciales, así como un mejor acceso a las plataformas digitales y talleres prácticos.

El objetivo es llevar a las pequeñas empresas a través de un viaje empresarial transfronterizo, desde la identificación y comparación de oportunidades comerciales hasta el conocimiento de las condiciones de acceso a los mercados, la exploración de las opciones de financiación comercial y las condiciones comerciales internacionales que rigen los contratos, el perfeccionamiento de sus habilidades en materia de marketing digital y el crecimiento de su negocio a través de los canales de comercio electrónico. El programa es gratuito y las sesiones de formación presenciales se impartirán en los diferentes idiomas locales.

Las empresas de los países de la ASEAN interesadas en participar en el programa DEEP pueden presentar su solicitud antes de la medianoche del 26 de febrero aquí.

Los formadores interesados en participar en el programa DEEP pueden solicitarlo aquí antes de la medianoche del 26 de febrero.

El Secretario General de la CCI, John W.H. Denton AO afirmó que «se trata de un programa histórico para los Centros de emprendimiento de la CCI en la región Asia-Pacífico y un recurso práctico que llevará a las PYME al siguiente nivel». El programa ayudará a que las PYME de la región de la ASEAN aumenten su presencia en el comercio regional y mundial a través del uso de herramientas relacionadas con la exportación digital puestas a su disposición por el Centro de emprendimiento de la CCI de Yakarta, en colaboración con Google y el Centro de Comercio Internacional. Con el lanzamiento de este programa, estamos ayudando a los propietarios de PYME, a las familias y a las comunidades de Brunei Darussalam, Camboya, Timor-Leste Indonesia, República Democrática Popular Lao, Malasia, Myanmar, Filipinas, Singapur, Tailandia y Viet Nam».

Karan Bhatia, Vicepresidente de Asuntos gubernamentales y políticas públicas de Google, declaró: «Las tecnologías digitales están creando oportunidades para que las pequeñas empresas comercien y lleguen a los mercados internacionales, algo que era imposible hace una generación, pero no siempre es fácil aprovechar esas oportunidades. Google está entusiasmado con la colaboración con la CCI y el ITC en el desarrollo del plan de estudios de formación del programa DEEP y ayudar así a abordar esta brecha en la ASEAN y facilitar que las MIPYME se beneficien plenamente de la creciente economía digital».

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, declaró: «Las pequeñas empresas del sudeste asiático necesitan formación específica para identificar, comprender y utilizar las herramientas digitales para poder expandirse a nuevos mercados en la región, y esta colaboración con Google y la CCI está diseñada con ese fin. La conectividad digital es importante para el desarrollo, y tenemos que invertir en ella si nos tomamos en serio la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible».

El programa se pondrá en marcha con el apoyo de los Centros mundiales de emprendimiento de la CCI en el sudeste asiático (organizado desde Yakarta) y la Academia de la CCI, así como de otras organizaciones de apoyo empresarial y ministerios gubernamentales asociados.

 

Sobre el Centro de Comercio Internacional- El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para obtener más información, visite www.intracen.org.

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Acerca de la Cámara de Comercio Internacional - La Cámara de Comercio Internacional (CCI) es la representante institucional de más de 45 millones de empresas en más de 130 países. La misión principal de la CCI es hacer que los negocios funcionen para todos, todos los días, y en todas partes. A través de una combinación única de promoción, soluciones y establecimiento de normas, la CCI promueve el comercio internacional, la conducta empresarial responsable y un enfoque mundial sobre la regulación, además de proporcionar servicios de resolución de conflictos líderes en el mercado. Entre nuestros miembros se encuentran muchas de las principales empresas del mundo, PYME, asociaciones empresariales y cámaras de comercio locales.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org 
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

Tom Eisenchteter 

Responsable mundial de comunicación
Cámara de Comercio Internacional
Correo electrónico: tom.eisenchteter [at] iccwbo.org
Teléfono: +33 1 49 53 28 49 

 

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Noticias del ITC
MuArt sur les murs
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Gagner sa vie dans les industries créatives est un sacré défi. C'est d'autant plus vrai dans les pays en développement, où les beaux-arts ne sont pas vraiment valorisés et reconnus comme une profession stable et génératrice de revenus. C'est ce que Musa Sarr espère changer en Gambie.

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Musa Sarr est jeune et ambitieux, et il sait ce qu'il veut : devenir un artiste renommé !

Ce Gambien de 21 ans a su faire bon usage de ses talents dès son plus jeune âge. Au cours de ses premières années d'école, il a obtenu quelques petits emplois en réalisant des dessins au crayon. Ces derniers temps, il a gagné des sommes plus importantes grâce à une peinture murale et des peintures abstraites pour des aimants de réfrigérateur.

Toutefois, malgré tout son talent, il n'a jamais pensé pouvoir faire de l'art un métier sérieux.

En Gambie, un pays parmi les moins avancés, la scène artistique est difficile : il n'y a pas d'écoles d'art, peu de galeries d'exposition et seule une institution nationale pour les arts et la culture a vu le jour. Une plateforme reconnue où les artistes pourraient exposer et commercialiser leurs œuvres fait cruellement défaut.

C'est pourquoi Musa a décidé de suivre une formation de charpentier et de soudeur. Mais il s'est très vite rendu compte que cela ne lui plaisait pas assez pour en faire son métier.

L'art est ma passion. Quand je peins, je me sens vivant.
Do not show

L'art : une profession d'avenir ?

Dans la famille de Musa, les beaux-arts sont omniprésents : de ses grands-parents à ses oncles, tous sont des artistes. Ce sont eux qui ont enseigné à Musa ses premières techniques de peinture.

« Mon père m'a dit un jour : 'Musa, tu as du talent. Je pense que tu pourrais en tirer des revenus ! Il m'a alors acheté du matériel, et j'ai pu commencer à peindre sur des toiles et à présenter mes œuvres sur le marché de l'artisanat. »

Avec la pandémie de COVID-19 qui paralyse le tourisme gambien, impactant des milliers de personnes dans les industries créatives, mener une carrière d'artiste semblait hors de question, même pour un jeune talentueux comme Musa.

Cependant, le fait d'avoir le soutien de sa famille a permis au jeune artiste de surmonter les obstacles auxquels tant de jeunes sont confrontés lorsqu'ils se lancent dans ce type de parcours professionnel.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Bien que Musa ait décidé de se concentrer uniquement sur ses œuvres d'art, sa formation en menuiserie et en soudure lui a tout de même servi – il intègre dans certaines de ses œuvres différents matériaux tels que le bois et le métal.

En raison de sa nature perfectionniste, il persiste à travailler constamment et uniquement sur des portraits, des peintures murales et des lettrages de graffitis. Mais l'argent est rare.

« Une fois que vous annoncez le prix, il n'y a plus personne. »

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14 December 2022
Musa Sarr Gambie

Une opportunité inattendue apporte visibilité – et inspiration !

La chance de Musa a tourné lorsqu'un membre du Centre du commerce international a repéré son travail sur le marché de l'artisanat. Dans le cadre du programme d'autonomisation des jeunes de l'organisation, un projet visait à remettre à neuf tous les centres de jeunes du pays. Musa a été engagé pour peindre les murs du centre de jeunes de Janjangbureh.

Ce travail lui a valu une attention nationale et a finalement aidé Musa à être davantage sollicité pour des contrats. Le réseau social Instagram a également joué un rôle essentiel dans sa visibilité accrue. Il y apparaît sous son nouveau pseudonyme, MuArt.

Cette belle histoire ne s'arrête pas là : son succès l'a amené à former d'autres jeunes artistes, qu'il encourage à se développer en sortant de leur zone de confort.

Musa Sarr Gambia

« Je me sens tellement fier de pouvoir inspirer les jeunes qui m'entourent. J'ai cinq apprentis et j'essaie de les aider à trouver leur voie. Certains d'entre eux pensent que ce que je fais est difficile. J'essaie de leur donner le courage de développer leurs compétences et leur confiance en eux. »

Pour Musa, le secret de la réussite tient à l'attitude : si vous avez du talent, que vous restez concentré, que vous travaillez dur, alors vous ne pouvez que vous améliorer, jour après jour.

« Le marché est encore difficile en Gambie. Mais je crois qu'une fois que j'aurai un studio et une galerie avec mon nom dessus, je pourrai réussir. »

 

Musa Sarr a fait partie du projet d'autonomisation des jeunes mené par le Centre du commerce international (2017-2022). Ce projet vise à appuyer l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans le pays, afin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière. Il est financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt por las calles
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Obtener beneficios en el sector de las industrias creativas supone todo un reto. Más aún en los países en desarrollo, donde las bellas artes aún no se valoran lo suficiente como una profesión estable y generadora de ingresos. Musa Sarr, de Gambia, espera revertir esa situación.

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Musa Sarr es joven, ambicioso y sabe lo que quiere: convertirse en un artista de éxito.

Este joven gambiano, de 21 años, muestra talento desde muy joven. En sus primeros años en la escuela, consiguió algunos pequeños trabajos haciendo dibujos a lápiz, y en los últimos cursos ganó una suma más considerable con un mural y con pinturas abstractas para imanes de nevera.

A pesar de su talento, nunca pensó que podría dedicarse al arte de manera profesional.

En Gambia, un país menos adelantado, el panorama artístico es difícil: no existen escuelas de arte, hay pocas galerías y sólo una institución nacional para las artes y la cultura. Además, los artistas no disponen de una plataforma reconocida donde poder exponer y comercializar los productos.

Por eso Musa decidió formarse como carpintero y soldador. Pero muy pronto se dio cuenta de que no le gustaba lo suficiente como para convertirlo en su profesión.

El arte es mi pasión. Me siento vivo cuando pinto.
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El arte: ¿una profesión con futuro?

El arte es algo familiar para Musa: desde sus abuelos hasta sus tíos, todos son artistas y enseñaron a Musa sus primeras técnicas de pintura.

«Mi padre me dijo: “Musa, tienes talento. ¡Creo que puedes ganar dinero con ello!” Y me compró materiales, así que empecé a pintar sobre lienzo y a llevar mis obras al mercado de artesanía».

Con la pandemia de COVID-19, que paralizó el turismo gambiano y afectó a miles de personas en las industrias creativas, desarrollarse profesionalmente en el mundo del arte parecía una tarea imposible, incluso para jóvenes con talento como Musa.

Sin embargo, el joven artista contaba con el apoyo de su familia y que le permitió superar los obstáculos a los que otros tantos jóvenes se enfrentan cuando emprenden su camino profesional.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Aunque finalmente Musa decidió centrarse únicamente en sus obras de arte, su formación en carpintería y soldadura le sirvió de mucho. Es por ello por lo que integra a veces diferentes materiales como la madera y el metal en sus obras.

Musa es un perfeccionista y trabaja constantemente en retratos, murales y grafitis, pero las ganancias son escasas.

«Cuando dices cuánto vale la obra, nadie quiere comprarla».

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14 December 2022
Musa Sarr Gambia

Una oportunidad inesperada le da visibilidad y le inspira

La suerte de Musa cambió cuando un miembro del Centro de Comercio Internacional vio su trabajo en el mercado de artesanía. En el marco del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (YEP) de la organización, Musa fue contratado para pintar el Centro Juvenil de Janjangbureh como parte de la misión del proyecto de renovar todos los centros juveniles del país.

El trabajo atrajo la atención nacional y, en última instancia, ayudó a Musa a recibir más contratos. Instagram también desempeñó un papel fundamental en el aumento de su visibilidad como «MuArt», su nombre artístico.

Y eso no es todo: su éxito le llevó a formar a otros jóvenes artistas y a animarles a salir de su zona de confort para seguir creciendo.

Musa Sarr Gambia

«Me siento muy orgulloso de poder inspirar a otros jóvenes que me rodean. Tengo cinco aprendices e intento ayudarles a encontrar su propio camino. Algunos piensan que lo que hago es duro. Yo lo que intento es infundirles valor para que desarrollen sus habilidades y la confianza en sí mismos».

Para Musa, la actitud es el secreto del éxito: una persona que tenga talento, mantenga la concentración y trabaje duro mejorará cada día.

«Sigue siendo un mercado difícil en Gambia. Pero creo que, cuando tenga un estudio y una galería con mi nombre, lo conseguiré».

Musa Sarr formó parte del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (2017-2022) del Centro de Comercio Internacional, que apoya el empleo y el emprendimiento de los jóvenes en el país para abordar las causas profundas de la migración irregular. El proyecto está financiado por la Unión Europea en el marco del Fondo Fiduciario de Emergencia de la UE para África.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Investir en Afrique pour une mode 100 % africaine
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Hugues Didier, cofondateur de la marque de mode éthique et durable Panafrica. Des imprimés et tissus envoûtants d'Afrique de l'Ouest, une entreprise sociale créée malgré les nombreux défis, et une chaîne d'approvisionnement oubliée à laquelle donner du sens : cet article vous propose de découvrir l'énorme potentiel du continent africain.

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Qu'est-ce qui a inspiré la création de Panafrica ?

Au sortir de l'université, mon premier emploi m'a amené en Afrique de l'Ouest. J'ai passé trois ans au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville à travailler pour une société qui finance des petites entreprises et des entrepreneurs. L'expérience a été incroyable, tant sur le plan personnel que professionnel.

Vulfran, mon ami de l'université, et moi avons toujours su qu'un jour nous allions monter une entreprise. Tous les deux inspirés par les tissus et les imprimés que j'avais découvert en Afrique de l'Ouest, nous avons compris que le moment était venu. Nous avons quitté nos emplois et sauté directement dans le monde des affaires. Nous voulions donner du sens, à la fois aux produits que nous allions proposer et à notre travail. L'Afrique déborde de créativité – nous sentions qu'il était temps de donner aux matériaux et aux produits finis africains toute leur place dans le monde.

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Founders of Panafrica: Vulfran de Richoufftz and Hugues Didier (on the right)
© Panafrica
L'idée que nous cherchons à incarner est « tout africain ». Tout est produit en Afrique. Les matériaux sont pratiquement tous 100 % africains. Nous voulons aussi défendre l'égalité sociale, la production éthique et lente, et les processus durables.
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© Panafrica

Vous vous êtes lancés en 2015. Quels défis avez-vous dû surmonter depuis ?

Tout d'abord, il était essentiel que nos matériaux proviennent d'Afrique. Nous ne voulions pas acheter de faux imprimés en cire fabriqués en Chine ou en Inde. En nous assurant de notre approvisionnement africain, nous avons beaucoup appris sur le secteur du textile en Afrique.

D'emblée nous avons réalisé que la plupart des imprimeries de tissu mettaient la clé sous la porte, à cause de la concurrence des tissus fabriqués en Asie, importés et vendus sur le marché local à des prix plus bas. Nous nous approvisionnons désormais auprès du principal producteur d'impressions en cire de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

Nous apprécions également le savoir-faire spécifique de la fabrication africaine. On ne le trouve pas ailleurs. Pour les chaussures, nous avons trouvé notre bonheur avec un fabricant marocain. Mais avant de le dénicher, il nous a fallu visiter plus d'une vingtaine d'usines. Ces visites nous ont donné un aperçu de la réalité du travail en usine. Nous ne voulions pas faire affaires avec une entreprise qui traite ses employés de manière injuste ou contraire à l'éthique.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés au défi de l'approvisionnement en intrants africains. Nous avons récemment lancé notre ligne de vêtements produits au Ghana. Mais vous ne pouvez pas y trouver de fil ou de fibres de coton biologique, seulement la matière première.

Nous avons alors essayé de nous approvisionner auprès d'une usine du nord de la Côte d'Ivoire et d'importer ces intrants au Ghana. Il fallait six mois pour produire 1 000 mètres de fil et les coûts d'importation étaient insensés. En Afrique, il est plus rentable d'importer des matériaux à base de plastique depuis la lointaine Asie que de produire du fil avec des matériaux locaux et de l'expédier depuis un pays voisin.

Panafrica
© Panafrica
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© Panafrica
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© Panafrica
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© Panafrica

Qu'est-ce qui manque, selon vous, au fonctionnement des chaînes d'approvisionnement ?

Il faut un écosystème commercial propice. Le potentiel est là, la demande et les matières premières aussi ; c'est l'offre qui fait défaut. L'Afrique a besoin d'investissements, dans la modernisation des machines et des usines.

Le besoin en formations est également criant. Les problèmes de dédouanement et de logistique doivent aussi être résolus. Pour faire simple, il faut un écosystème qui travaille de concert et dans un seul but : rendre votre entreprise viable. Il n'est pas possible d'y parvenir seul. Les initiatives privées sont essentielles pour lancer la dynamique, mais les gouvernements doivent aussi l'appuyer.

Quel rôle jouent les partenaires pour votre entreprise ?

Nous travaillons avec des coopératives, des organisations non gouvernementales et le Centre du commerce international pour développer notre ligne de production. L'agence allemande de coopération GIZ et l'ITC nous ont ouvert des portes à Accra. Ils avaient les bons contacts et nous ont appuyés financièrement pour l'organisation d'une séance photos de nos produits.

En tant que jeune entreprise émergente, il est difficile de tout mener de front. Vous avez besoin de partenaires et les partenaires ont besoin de vous – c'est une relation gagnant-gagnant, par exemple entre les artistes qui imaginent les motifs des tissus et notre entreprise qui donne vie à ces tissus dans nos collections. D'autres partenaires sont tout aussi essentiels pour aider cette relation gagnant-gagnant, comme l'ont fait la GIZ et l'ITC.

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Quels défis immédiats et à long terme prévoyez-vous dans le secteur de la mode durable ?

Cette industrie est beaucoup plus avancée que d'autres, et c'est surtout grâce aux marques. D'une certaine manière, une marque éduque ses consommateurs.

Du coup, les attentes dans ce secteur sont plus élevées, ce qui est bien car cela nous oblige à être d'autant plus transparents, encore plus durables. C'est un sacré défi, mais aussi un bon défi.

À quoi ressemble l'avenir pour Panafrica ?

Nous avons de grands projets ! Nous venons d'obtenir des fonds privés, qui vont nous permettre d'accélérer notre développement.

Nous voulons avoir une présence en ligne plus forte et pénétrer le marché de la vente en gros : notre objectif au cours des trois prochaines années est d'avoir 300 détaillants qui vendent nos produits.

Nous voulons également ouvrir un magasin à Paris l'année prochaine, pour qu'il serve de vitrine mondiale, et créer des partenariats innovants avec de nouveaux talents en Afrique pour élargir notre ligne de produits.

C'est un secteur qui évolue. Nous apprenons tous les jours. Et c'est passionnant !

Panafrica a collaboré avec le Centre du commerce international dans le cadre du Réseau d'accélérateurs de la mode et du textile en Afrique (Africa FAN) afin de contribuer à la création d'emplois dans les industries locales du textile et de l'habillement. Africa FAN a été conçu grâce à l'Initiative spéciale sur la formation et la création d'emplois du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) ; le réseau est mis en œuvre conjointement par l'agence allemande de coopération (GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH) et le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Hugues Didier, Cofondateur, Panafrica
Invierta en África y obtenga productos de moda 100 % africanos
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Forum de Comercio habló con Hugues Didier, cofundador de la marca de moda ética y sostenible Panafrica. Fascinantes estampados y tejidos de África Occidental, una empresa social creada a pesar de los numerosos retos y una cadena de suministro olvidada a la que dar sentido: siga leyendo para conocer el enorme potencial del continente africano.

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¿Qué le inspiró para crear Panafrica?

Después de acabar mis estudios universitarios, mi primer trabajo me llevó a África Occidental, donde pasé tres años en Senegal, Côte d'Ivoire y Congo trabajando para una empresa que financia a pequeñas empresas y empresarios. La experiencia fue increíble desde el punto de vista personal y profesional.

Mi amigo de la universidad, Vulfran, y yo siempre supimos que queríamos abrir un negocio algún día. Y el momento llegó: inspirados por los tejidos y estampados que había visto en África Occidental, dejamos nuestros trabajos y nos lanzamos directamente al mundo empresarial. Estábamos listos para desarrollar productos con un propósito y tener un trabajo que tuviera un significado. África rebosa creatividad, y nosotros queríamos llevar al mundo los materiales y productos acabados africanos.

Los fundadores de Panafrica
Los fundadores de Panafrica, Vulfran de Richoufftz y Hugues Didier (a la derecha)
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Nuestra idea representa «toda África», y es que todo se produce en este continente y casi todos los materiales son 100 % africanos. Además, defendemos la igualdad social, la producción ética y lenta, y los procesos sostenibles.
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Empezaron en 2015. ¿Qué retos encontraron en el camino?

Para nosotros es clave que nuestro material proceda de África. No queremos comprar tejidos estampados en cera falsos hechos en China o la India. Al abastecernos en África, aprendimos mucho sobre el sector textil en el continente.

En primer lugar, nos dimos cuenta de que la mayoría de las fábricas de estampados estaban cerrando debido a la competencia de los tejidos importados, más baratos, fabricados en Asia. Ahora nos abastecemos del principal productor de impresiones en cera de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

También apreciamos el saber hacer específico de la fabricación africana, algo que no se encuentra en todas partes. Encontramos nuestra suerte en una fábrica de zapatos en Marruecos. Pero tuvimos que visitar más de 20 fábricas antes de encontrar la adecuada. Estas visitas nos permitieron conocer la realidad del trabajo en las fábricas. No queríamos contratar a una empresa que tratara a sus empleados de forma injusta o poco ética.

En la actualidad nos estamos enfrentando al reto de abastecernos de materiales procedentes de África. Recientemente hemos lanzado nuestra línea de ropa producida en Ghana. Pero en el país no es posible encontrar hilos ni fibras de algodón ecológico, solo la materia prima.

Intentamos conseguirlos en una fábrica del norte de Côte d'Ivoire e importarlo a Ghana, pero tardábamos seis meses en producir 1000 metros de hilo y los costes de importación eran desorbitados. En África, es más barato importar materiales plásticos desde Asia que producir hilo con materiales autóctonos e importarlo desde un país vecino.

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¿Qué cree que falta para que la cadena de suministro funcione?

Se necesita disponer de un ecosistema empresarial propicio. El potencial está ahí, así como la demanda y las materias primas, pero falta la oferta. Hay que invertir en África, hay que modernizar sus máquinas y fábricas.

También hay que aumentar la formación y atajar el problema de las aduanas y la logística; en pocas palabras, es necesario un ecosistema que trabaje por un objetivo común, que es hacer que los negocios sean viables. Y para ello es necesario tener ayuda. Las iniciativas privadas son fundamentales para dar el primer paso, pero los gobiernos también tienen que apoyarlo.

¿Qué papel desempeñan los socios para su empresa?

Trabajamos con cooperativas, ONG y el Centro de Comercio Internacional para ampliar nuestra línea de producción. La GIZ y el ITC nos abrieron las puertas en Accra. Tenían los contactos adecuados y nos apoyaron económicamente para organizar una sesión fotográfica para nuestros productos.

Es difícil hacer todo eso siendo una empresa joven y emergente. Necesitas socios y los socios te necesitan a ti: es una situación en la que todos ganan, tanto los artistas como nosotros como empresa. Y los socios son la clave para ayudar a conseguir ese beneficio mutuo.

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¿Qué retos inmediatos y a largo plazo prevé en la industria de la moda sostenible?

Esta industria está mucho más avanzada que otras, y esto se debe sobre todo a las marcas, ya que educan a los consumidores.

Con ello, las expectativas son mayores, lo que es bueno, ya que nos obliga a ser aún más transparentes, más sostenibles, pero también representa un reto positivo.

¿Cómo se presenta el futuro para Panafrica?

¡Tenemos grandes planes! Acabamos de conseguir financiación privada, así que queremos acelerar nuestro desarrollo.

Queremos tener una presencia en línea más fuerte y entrar en el mercado mayorista: nuestro objetivo es que 300 minoristas vendan nuestros productos en los próximos tres años.

También queremos abrir una tienda insignia en París el año que viene y crear asociaciones innovadoras con nuevos talentos en África para ampliar nuestra línea de productos.

Es un negocio en evolución y aprendemos algo nuevo todos los días. ¡Esto es lo más emocionante!

Panafrica colabora con el Centro de Comercio Internacional en el marco de la Africa Fashion and Textile Accelerator Network (Africa FAN) para contribuir a la creación de empleo en las industrias locales del sector textil y de la confección. Africa FAN fue creada por la Iniciativa especial para la formación y la creación de empleo del Ministerio federal de cooperación económica y desarrollo de Alemania (BMZ) y puesta en marcha de forma conjunta por la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH y el Centro de Comercio Internacional.

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Entrevista con Hugues Didier, cofundador de Panafrica
Faire de l'art une entreprise ayant un impact
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Le Forum du commerce a eu l'occasion de s'entretenir avec Sheker Akiniyazova, une artiste inspirante, pour savoir ce qui l'a poussée à créer son entreprise, Keshde Art Studio. Elle est également membre de l'Union des architectes du Turkménistan et une bénévole active au sein de programmes d'aide aux enfants handicapés. Sheker participe à l'initiative de commerce électronique Ready4Trade (prêt à commercer) déployé par l'ITC en Asie centrale depuis 2021.

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Comment Keshde Art Studio a-t-il vu le jour ?

En tant que conceptrice d'accessoires, de vêtements et de décoration intérieure, j'ai commencé à utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir mon travail. Cela m'a permis d'attirer l'attention, et d'obtenir des retombées concrètes : avec l'entreprise locale Ish Nokady, qui offre des espaces de co-working, nous avons obtenu une subvention de l'ambassade britannique pour apprendre aux femmes à faible revenu à coudre pendant la pandémie. 

Cela m'a permis de créer Keshde Art Studio, qui héberge un espace dédié à la couture et la broderie, ouvert à nos artisanes formées. Cette collaboration se poursuit aujourd'hui. Ces femmes viennent de différentes villes turkmènes et nous leur fournissons autant de travail que possible. 

Je suis fière de notre équipe car nous appuyons les jeunes et les femmes vulnérables, tout en menant une entreprise qui promeut les traditions nationales. Il est important de contribuer à la société et de motiver les autres à faire de même. 

Votre entreprise de vêtements et d'accessoires n'est pas votre seule activité. Parlez-nous de votre travail de bénévole.

Keshde Art Studio a aussi été l'opportunité d'ouvrir un espace où je peux enseigner l'art aux adultes et aux enfants handicapés. Mon bénévolat dans diverses ambassades au Turkménistan m'a inspiré pour soutenir ces enfants par l'art. Ils ne devraient pas se sentir désavantagés et l'art peut les aider à exprimer leur créativité et à communiquer beaucoup plus facilement. 

Au sein de Keshde Art Studio, nous enseignons la pensée créative, nous développons la créativité, et nous laissons les gens prendre du plaisir dans le processus. Quelle que soit la profession que l'enfant choisira pour son avenir, la pensée créative l'aidera toujours à prendre des décisions. 

Le studio offre aussi un espace de co-working, où d'autres artisans peuvent venir exposer leurs articles à la vente. 

Comment avez-vous fait de votre petite entreprise une entreprise rentable ?

Nos principaux clients sont des étrangers qui travaillent dans des entreprises internationales et des ambassades, mais ce segment du public est assez restreint. Dans la mesure où nous ne sommes pas axés sur une production de masse, les profits proviennent de la valeur ajoutée. Nous nous concentrons sur l'unicité et la qualité. 

La couture de masse est plus rentable car le chiffre d'affaires est plus important. Mais ce qui nous comble, c'est que nos clients apprécient les produits traditionnels turkmènes, d'autant plus que notre objectif principal est de montrer au monde la beauté de l'art turkmène. 

 

Tous les articles que nous fabriquons et vendons sont faits à la main. Ils sont uniques car nous ne reproduisons pas les mêmes produits. Leur fabrication prend beaucoup de temps. Nous nous référons au style de nos créations comme un néo-folklore : c'est une combinaison de traditions et de modernité. Les broderies sont toutes faites à la main, ce qui devient plus rare de nos jours.

 

Qu'est-ce qui a changé depuis que vous avez rejoint le projet Ready4Trade de l'ITC ?

Avant de m'inscrire, l'atelier d'art était plus un hobby qu'une véritable entreprise. Grâce au programme, j'ai commencé à le considérer différemment. Maintenant, je vois le potentiel qui se dégage de mon travail, ainsi que de celui des autres artisans que j'aide dans la vente de leurs créations. 

La formation au commerce électronique et l'augmentation de ma visibilité en ligne grâce à des formations sur le tas m'a permis d'attirer davantage de followers. Leur nombre a augmenté de 10 %, ce qui a fait croître mes ventes de 14 %. Ma nouvelle audience s'élève à plus de 20 000 followers. 

Dans l'ensemble, nous nous sommes améliorés en matière de marketing et nous comprenons mieux ce qu'il faut faire pour accroître la notoriété de notre marque. La participation à ces programmes est toujours utile car elle offre l'occasion de remettre en question des outils qui ne sont peut-être plus pertinents aujourd'hui. 

Quels sont vos besoins pour faire passer votre entreprise au niveau supérieur ?


Il nous faut une logistique appropriée pour la livraison des marchandises, car de nombreux clients potentiels cherchent à acheter nos produits depuis l'étranger. L'idée d'ouvrir des magasins sur diverses places de marché internationales fait également son chemin. Enfin, la publicité est essentielle à la promotion de notre marque et pour faire savoir que nos produits sont absolument authentiques. 

Quel est votre conseil aux autres jeunes entreprises ?


Le chemin du succès peut s'avérer difficile. Il faut toujours se concentrer sur les résultats. 

Suivez votre idée et votre passion, étudiez le marché et ses tendances, soyez patient, n'ayez pas peur des échecs, et créez de la valeur en fonction des demandes de votre public. 

Dans le cadre de l'initiative Ready4Trade Central Asia, l'Union européenne (UE) et le Centre du commerce international (ITC) unissent leurs forces pour contribuer au développement économique global, durable et inclusif de l'Asie centrale, en stimulant le commerce intrarégional et international dans la région. Sheker est l'une des bénéficiaires. Le projet opère dans cinq pays : Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan. 

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Entretien avec Sheker Akiniyazova, Fondatrice, Keshde Art Studio, Turkménistan
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Hacer del arte un negocio con impacto
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Forum de Comercio tuvo la oportunidad de hablar con Sheker Akiniyazova, una artista inspiradora de Turkmenistán, para averiguar qué la movió a crear su empresa, Keshde Art-Studio. También es miembro de la Unión de Arquitectos de Turkmenistán y voluntaria activa de varios programas de apoyo a niños discapacitados. Sheker participa en la iniciativa de comercio electrónico Ready4Trade de Asia Central del ITC desde 2021. 

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¿Cómo surgió Keshde Art-Studio?

Como diseñadora de accesorios, ropa y decoración para el hogar, empecé a utilizar las redes sociales para promocionar mi trabajo. Esto me permitió atraer la atención y tener repercusión. Después, junto con la empresa local de espacios de cotrabajo Ish Nokady, conseguimos una subvención de la Embajada Británica para enseñar a coser a mujeres con bajos ingresos durante la pandemia. 

Así pude abrir Keshde Art-Studio, donde ofrecimos un espacio para que nuestras artesanas formadas pudieran coser y bordar. Las artesanas, con las que seguimos trabajando en la medida de nuestras posibilidades, vienen de diferentes ciudades turcomanas.

Me siento orgullosa de nuestro equipo porque apoyamos a jóvenes y mujeres vulnerables, y además dirigimos un negocio que promueve las tradiciones nacionales. Es importante contribuir a la sociedad y motivar a los demás para que hagan lo mismo.

No sólo tiene un negocio de ropa y accesorios. Háblenos de su trabajo como voluntaria.

Keshde Art-Studio también me da la oportunidad de tener un espacio para enseñar arte a adultos y niños con discapacidades. Como voluntaria en varias embajadas en Turkmenistán, me sentí inspirada para apoyar a estos niños a través del arte. No deben sentirse desfavorecidos, y el arte puede ayudarles a expresar su creatividad y a comunicarse con más facilidad.

Enseñamos a pensar de forma creativa, desarrollamos la creatividad y dejamos que la gente se divierta en el proceso. No importa qué profesión elija el niño en el futuro: el pensamiento creativo siempre le ayudará a tomar decisiones.

El estudio también se utiliza como un espacio de cotrabajo donde otros artesanos pueden exponer sus artículos para la venta.

¿Cómo convirtió su pequeña empresa en un negocio rentable?

Nuestros principales clientes son personas extranjeras que trabajan en empresas internacionales y en las embajadas, pero este mercado es bastante reducido. El beneficio procede del valor añadido, ya que no nos centramos en la producción en masa, sino en la singularidad y la calidad.

La costura en masa es más rentable porque el volumen de negocio es mayor. Pero estamos muy contentos de que nuestros clientes aprecien los productos tradicionales turcomanos, sobre todo porque nuestro principal objetivo es demostrar al mundo la belleza del arte de nuestro país.

Todos los artículos que fabricamos y vendemos están hechos a mano y son únicos, ya que no repetimos productos. Fabricar este tipo de productos lleva mucho tiempo. El estilo que creamos se llama neofolclore, una combinación de tradicional y moderno, y los bordados son todos hechos a mano, lo que es cada vez más raro en estos días.

 

¿Qué ha cambiado al formar parte del proyecto Ready4Trade del ITC?

Antes de inscribirme, para mí el estudio de arte era más un hobby que un verdadero negocio. Sin embargo, en el programa, empecé a verlo de otra manera. Ahora veo el potencial de mi trabajo, así como el de otros artesanos a los que ayudo con las ventas.

El aprendizaje sobre el comercio electrónico y el aumento de mi visibilidad en línea a través de la formación en el puesto de trabajo, llevaron a que aumentara en un 10 % el número de mis seguidores y en un 14 % las ventas. En la actualidad tengo más de 20.000 seguidores en las redes sociales.

En general, mejoramos en materia de marketing y en la comprensión de los requisitos para aumentar la conciencia de marca. Participar en estos programas siempre es útil porque te hace replantearte el uso de herramientas que quizá ya no sean pertinentes hoy en día.

¿Qué necesita para llevar a su negocio al siguiente nivel?

 

Necesitamos una logística adecuada para enviar mercancías, ya que hay mucha gente que quiere comprar nuestros productos en el extranjero. También sería bueno abrir tiendas en varios mercados internacionales. Por último, la publicidad es muy importante para promocionar la marca y dar a conocer productos tan auténticos

 

¿Cuál es su consejo para las empresas emergentes?

 

El camino hacia el éxito puede ser duro. Céntrese siempre en los resultados.

Siga su idea y su pasión, estudie el mercado y sus tendencias, sea paciente, no tenga miedo a los fracasos y cree valor en función de las demandas de su público.

En el programa Ready4Trade Central Asia, la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) unen sus fuerzas con el objetivo de contribuir al desarrollo económico sostenible e integrador de Asia Central e impulsar el comercio intrarregional e internacional en la región. Sheker es una de estos beneficiarios. El proyecto opera en cinco países: Kazajstán, Kirguistán, Tayikistán, Turkmenistán y Uzbekistán.

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Entrevista con Sheker Akiniyazova, Fundadora, Keshde Art Studio, Turkmenistán
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Le travail d'équipe est aussi un travail de rêve
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Lier la technologie à l'agriculture : un projet pilote de l'ITC montre à quoi ressemble une collaboration réussie. Un récit rapporté du Ghana.

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Un agriculteur, un fondateur d'une entreprise fintech et un spécialiste des centres d'appels entrent dans un bar... Cela ressemble au début d'une blague, mais en août 2022, c'est exactement ce qui s'est passé dans la région nord-ouest du Ghana.

Dans le cadre du programme Netherlands Trust Fund V mené par le Centre du commerce international (ITC), plusieurs représentants de start-up et d'entreprises informatiques « sont entrés dans un bar » pour déjeuner avec des agriculteurs lors d'une excursion de trois jours dans un district où abondent les exploitations de cacao.

Le cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire représente 70 % de l'approvisionnement mondial en cacao brut utilisé dans la fabrication de produits en chocolat. Afin de stimuler le secteur par l'ajout de valeur à la chaîne d'approvisionnement du cacao, l'ITC explore des manières innovantes de mettre à profit la technologie dans une industrie typiquement non technologique. Cet objectif requiert un effort délibéré et concerté, qui passe par l'alignement des visions, l'adhésion des parties prenantes, et une communication assidue entre les acteurs des deux secteurs.

C'est à cet objectif que s'est employé l'ITC lors de ce premier voyage. La rencontre entre deux équipes, l'une représentant le secteur technologique (que je menais) et une autre constituée de représentants du secteur agroalimentaire, a permis d'initier l'alignement et le rapprochement de ces deux secteurs, en vue de profiter aux entreprises que nous cherchons à appuyer.

L'ITC appuie les services basés sur la technologie, notamment les systèmes de paiement (comme Paybox Global) ou les plateformes de crowdfunding en ligne (comme Grow For Me), qui permettent d'améliorer la chaîne de valeur agricole. Ces solutions sont une aide précieuse pour les différents acteurs de la chaîne de valeur agricole, des agriculteurs aux différents intermédiaires, et permettent au passage de renforcer les services à valeur ajoutée.

Cacao fabriqué au Ghana
De retour d'une visite de trois exploitations de cacao : les directeurs des entreprises d'externalisation des processus commerciaux, Hatua Technology et Eitsec Ghana, et le directeur de TroTro Tractor, une start-up agritech (au premier plan)

Établir des bases communes

Au cours de ce voyage axé sur l'association de la technologie et de l'agriculture, Larry Attipoe, Coordinateur du programme Alliances pour l'action de l'ITC en faveur d'un secteur agroalimentaire inclusif au Ghana, a relevé les avantages que la technologie peut apporter à l'agriculture, comme par exemple la possibilité pour les jeunes agriculteurs de contrôler leur système d'irrigation depuis leur téléphone mobile. De mon côté, même si mon rôle consiste à coordonner le pôle technologique de ce projet au niveau national, j'ai pu apporter une solide compréhension du volet agricole en raison de l'activité de ma famille et de mes amis dans ce secteur. Cette compréhension et ces intérêts communs ont facilité l'alignement des visions pour assurer le succès de ce nouveau projet.

Participant également au voyage, des fondateurs d'entreprises technologiques basés à Accra ont pu non seulement déguster des barres de chocolat mais aussi assister à plusieurs étapes du processus de fabrication du chocolat. Ainsi, grâce à la visite d'une ferme et aux discussions avec son exploitant, à la rencontre avec la plus grande association de cultivateurs de cacao (KKFU), et à la visite d'une usine de fabrication de chocolat (Fairafric), ces experts en technologie ont pu retracer l'ensemble de la chaîne de valeur du chocolat.

À chaque étape, toutes les parties prenantes concernées ont pris le temps de se réunir autour d'une table, et se sont concertées pour identifier les défis et les opportunités, et déterminer les plans futurs. Parmi les défis communs identifiés figuraient le manque de données, le besoin de centres d'appels et l'exigence de traçabilité. En entendant les besoins exacts exprimés par les différents participants (agriculteurs, gestionnaires d'entrepôt, dirigeants d'associations, responsables d'usine), les représentants des start-up technologiques ont évoqué les solutions existantes et réfléchi à d'autres solutions plus innovantes.

Pour aider à développer des solutions numériques qui répondent concrètement aux besoins des acteurs de la chaîne de valeur du cacao, le projet s'appuie sur l'approche mise en œuvre.par le programme Alliances pour l'action de l'ITC. Ce modèle agroalimentaire durable fonctionne de manière ascendante, transformant les systèmes alimentaires par le biais de partenariats éthiques et intelligents sur le plan climatique.

GhanaTech ITCShares
La cohorte du voyage comprend les équipes du programme Netherlands Trust Fund V de l'ITC (en faveur des secteurs de la technologie et de l'agriculture), les représentants de start-up technologiques et d'entreprises d'externalisation des processus commerciaux, ainsi que de la société d'achat de cacao. Isaac, l'auteur de cet article, apparaît en bas à droite.

Une mission prometteuse

Toute collaboration exige de se dégager du temps, ce qui implique souvent des sacrifices et des efforts pour que cela fonctionne. Au Ghana, ce n'est pas différent, peut-être même plus difficile avec les embouteillages !

Malgré ces défis initiaux, les équipes sont restées en contact autant que possible, s'invitant mutuellement à des événements et maintenant un canal de communication étroit entre toutes les parties prenantes, y compris celles basées à Genève.

Grâce à cette nouvelle collaboration intersectorielle, nous verrons l'essor des services numériques dans le secteur agricole du Ghana, avec, par exemple, des solutions de paiement mobile pour éviter de se déplacer jusqu'à la ville la plus proche pour ce type d'opération bancaire, ou un service de location de tracteurs que l'on peut réserver depuis le confort de son domicile.

Ces services devraient conduire à des rendements plus élevés et à une meilleure qualité de vie pour ceux qui les utilisent. Tous, nous avons hâte d'exploiter plus amplement cette opportunité, et de poursuivre ce travail d'équipe pour concrétiser notre rêve commun.

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Isaac Newton Acquah, Centre du commerce international
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