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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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La fève fait son chemin : Exporter vers l'Union européenne
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Une marque de chocolat des Philippines, opérant de l'arbre à la tablette, fait profiter sa communauté de son succès sur les marchés européens.

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En 2013, alors qu'elle terminait son cursus universitaire à Chicago, Kelly Go a dégusté un chocolat artisanal américain fait à partir de cacao d'origine philippine – et elle y a pris goût !

À partir de là, ses aspirations professionnelles se sont précisées. Son diplôme en poche, elle a voulu en apprendre davantage sur cet artisanat. Elle s'est donc inscrite à l'école Cordon Bleu à Paris pour suivre une formation en arts culinaires, ce qui lui a permis de développer ses connaissances et ses compétences dans le domaine du commerce alimentaire.

 

L'amour de la cuisine, de la culture et du chocolat l'a ensuite emmené en Allemagne où elle a approfondi son expertise dans la production de chocolat industriel.

En 2015, de retour au pays, elle a constitué avec son meilleur ami, Mark Ocampo, une société enregistrée auprès de la Securities and Exchange Commission, et s'est lancée dans l'aventure.

Pour nous, le potentiel d'élever le marché du chocolat fin aux Philippines était évident, et en plus, il nous offrait l'opportunité de poursuivre notre rêve commun de rentrer au pays et d'y apporter notre contribution.
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Philippines Auro
Kelly Go et deux de ses employées d'AURO
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

La production responsable va de pair avec les affaires

Leur entreprise, Auro Chocolate, a finalement été lancée en 2017 en tant que marque de chocolat opérant de l'arbre à la tablette. Kelly et Mark ont en outre assumé leur ambition de constituer une entreprise sociale en introduisant des programmes de développement communautaire et des primes supérieures au prix de la marchandise pour soutenir les agriculteurs.

En s'approvisionnant directement auprès des producteurs de fèves, Auro promeut la durabilité. Elle travaille directement avec les agriculteurs locaux pour cultiver des fèves de cacao fines, améliorer les ingrédients et élargir les produits de détail avec des saveurs tropicales uniques et audacieuses, telles que la mangue séchée.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Comptant 20 employés au démarrage, elle emploie aujourd'hui plus de 100 salariés pour assurer l'exportation de ses produits vers l'Union européenne (UE) et d'autres pays initiée en 2018.

« Nous nous impliquons dans chaque étape du processus en travaillant constamment avec nos agriculteurs partenaires pour leur permettre de produire des fèves de cacao de qualité fine qui répondent aux normes de qualité internationales. »

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19 January 2023

Percée sur les marchés européens

De nombreux défis devaient d'abord être relevés avant de pouvoir exporter vers l'UE.

« Lors des événements de vente, les gens s'interrogeaient sur la qualité de nos produits, car les chocolats des Philippines ne sont pas courants. »

Pour gagner la confiance des consommateurs à l'égard des produits fabriqués aux Philippines à partir de cacao cultivé localement, Kelly a du s'informer sur les procédures obligatoires.

Le Bureau de commercialisation des exportations (EMB) du Département du commerce et de l'industrie (DTI) des Philippines a aidé Auro à remplir les conditions réglementaires obligatoires pour l'exportation vers l'UE. Le Centre des missions et expositions commerciales internationales (CITEM) a également appuyé l'entreprise pour monter un stand philippin lors de foires commerciales internationales majeures, telles que le Salon du chocolat en France.

Ces initiatives ont fait des merveilles pour le cacao fin d'Auro.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Le SPG+ : un vrai plus pour l'entreprise

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Les ventes ont augmenté de près de 200 % depuis la pandémie de COVID-19. Auro exporte directement dans plus de 15 pays et plus de 40 chocolatiers européens utilisent ses fèves de cacao pour fabriquer du chocolat d'origine philippine.

Kelly a été ravie d'apprendre que des chocolatiers de l'UE utilisaient ses produits chocolatés. Le fait de pouvoir exporter vers l'UE signifie que le cacao philippin peut rivaliser au niveau mondial avec d'autres marques de chocolat réputées.

Le système de préférences généralisées Plus (SPG+) de l'UE vise à inciter les pays en développement à poursuivre le développement durable en exonérant leurs produits de droits d'importation sur son marché. Cette mesure a permis à Kelly de fixer des prix compétitifs pour ses produits par rapport à d'autres marques.

Kelly est fière que ses produits côtoient d'autres marques de renommée internationale. Cette réputation lui permet de poursuivre le développement de son entreprise avec ses partenaires de l'UE.

En outre, l'augmentation des ventes a profité à Kelly et à ses salariés.

« Grâce au statut SPG+, nous faisons désormais partie du marché international des fèves de cacao, ce qui a entraîné une augmentation de nos ventes. Cette demande croissante pour les fèves de nos communautés agricoles partenaires génère davantage de revenus pour ces communautés, et fournit un marché stable pour leur cacao. »

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Nos barres chocolatées se vendent bien grâce au SPG+, qui nous ouvre l'accès au marché de l'UE.
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Pour aller de l'avant

Sous la direction de Kelly, les chocolats d'Auro se dotent d'objectifs plus élevés.

« Nous avons des projets exaltants. Du côté agricole, nous allons lancer davantage d'initiatives communautaires pour venir compléter notre programme actuel de production de cacao. Nous élargissons également nos sources d'approvisionnement afin d'introduire de nouvelles origines de chocolats fantastiques. Nous envisageons également d'adopter des pratiques et des matériaux plus respectueux de l'environnement tout au long de la chaîne d'approvisionnement. »

Elle souhaite également passer un message inspirant aux exportateurs philippins en herbe :

« Ne soyez pas intimidés lorsque vous déposez une demande dans le cadre du SPG+. Le DTI est là pour vous assister tout au long de la procédure et vous aider à commercialiser votre marque. C'est aussi une excellente occasion pour vos produits de pénétrer le marché européen et de s'y développer. »

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© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Le projet ARISE Plus Philippines permet aux exportateurs philippins de profiter du Système de préférences généralisées Plus (SPG+) et des privilèges commerciaux qui l'accompagnent pour accéder au marché de l'Union européenne (UE). Le projet appuie les relations commerciales globales entre l'UE et les Philippines ainsi que les politiques liées au commerce.

ARISE Plus Philippines est un projet du Gouvernement des Philippines, avec le Département du commerce et de l'industrie (DTI) comme partenaire principal, ainsi que le Département de l'agriculture (DA), l’Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA), le Bureau des douanes (BOC), le Département des sciences et de la technologie (DOST), ainsi que le secteur privé. Il est financé par l'UE, et sa partie technique est supervisée par l'ITC.

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El cacao pide pista: exportaciones a la Unión Europea
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Una marca filipina de chocolate, que se encarga de todo el proceso de fabricación, del árbol a la tableta, hace que su comunidad se beneficie de su éxito en los mercados europeos. 

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En 2013, cuando estaba a punto de terminar sus estudios universitarios en Chicago, EE. UU, Kelly Go probó un chocolate artesano estadounidense fabricado con cacao de origen filipino.

Desde ese momento, sus aspiraciones profesionales empezaron a tomaron forma. Tras su graduación, decidió ampliar sus conocimientos sobre el cacao y se matriculó en el instituto Le Cordon Bleu de París, en el que obtuvo un Diploma en Artes Culinarias. Con esta formación especializada, mejoró aún más sus conocimientos y habilidades sobre el negocio de la alimentación.

 

Su amor por la comida, la cultura y el chocolate dirigió sus pasos hacia Alemania, donde profundizó sus conocimientos sobre la producción industrial del chocolate.

Cuando regresó a casa en 2015, registró su empresa en la Comisión de Valores y Bolsa y se asoció con su mejor amigo, Mark Ocampo, para este nuevo proyecto.

Juntos, vimos el potencial de elevar el mercado del chocolate fino en Filipinas y, al mismo tiempo, una oportunidad para alcanzar nuestro sueño de volver a casa y contribuir a mejorar nuestra comunidad.
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Kelly Go y dos empleadas de Auro
© Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

La producción responsable va de la mano de los negocios

En 2017, lanzaron Auro Chocolate, una marca que se encarga de todos los procesos de la elaboración del chocolate, del árbol a la tableta, y que a la vez es una empresa social que pone en marcha programas de desarrollo comunitario y de primas que están por encima del precio de los productos básicos para apoyar a los agricultores.

Al abastecerse de forma directa, Auro promueve la sostenibilidad. Además, trabaja con los productores locales para cultivar granos de cacao fino, mejorar los ingredientes y ampliar el mercado de productos al por menor con sabores tropicales únicos y atrevidos, como el mango deshidratado.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

De un equipo de 20 personas, la empresa ha pasado a contar con más de 100 empleados que trabajan para exportar sus productos a la Unión Europea (UE) y a otros países desde 2018.

«Nos implicamos en cada paso del proceso y trabajamos de forma continua con nuestros agricultores asociados en la producción de granos de cacao de gran calidad que cumplan con las normas de calidad internacionales».

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19 January 2023

Entrada en los mercados europeos

La empresa se enfrentó a varios retos antes de poder materializar con éxito las exportaciones a la UE.

«En las ferias, la gente preguntaba por la calidad de nuestros productos, ya que no es habitual encontrar chocolates de Filipinas».

Para ganarse la confianza de los consumidores respecto a los productos de chocolate fabricados en filipinas con cacao del país, Kelly debe estar al corriente de los requisitos de procedimiento obligatorios.

La Oficina de Comercialización de las Exportaciones (EMB) del Departamento de Comercio e Industria (DTI) de Filipinas ayudó a Auro a cumplir los requisitos reglamentarios obligatorios para poder exportar a la UE. El Centro de Exposiciones y Misiones Comerciales Internacionales (CITEM) apoyó además a la empresa con la organización de los stands del país en varias ferias internacionales clave como el Salon du Chocolat de Francia.

Estas iniciativas hicieron maravillas con el cacao fino de Auro.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Auro Filipinas
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Una ventaja para la empresa: SPG+

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Las ventas han aumentado casi un 200 % desde la irrupción de la pandemia de COVID-19. Auro exporta directamente a más de 15 países y más de 40 chocolateros europeos utilizan los granos de cacao fino de la empresa para elaborar chocolate de origen filipino.

A Kelly le hizo muy feliz saber que los chocolateros de la Unión Europea utilizaban los productos de chocolate de su empresa. Las exportaciones a la Unión Europea ha n significado que el cacao filipino pueda competir a nivel mundial con otras marcas de chocolate reconocidas.

El Sistema de Preferencias Generalizadas (SPG+) de la UE elimina los derechos de importación de los productos que llegan al mercado comunitario procedentes de países en desarrollo, por lo que Kelly pudo fijar precios competitivos para sus productos frente a otras marcas.

Kelly se enorgullece de que sus productos puedan estar al lado de otras marcas conocidas en los mercados internacionales, ya que esto permite que su empresa siga aumentando el negocio con sus socios de la UE.

Además, el crecimiento de las ventas ha beneficiado a Kelly y a quienes trabajan en su empresa.

«Gracias al SPG+, hemos entrado a formar parte del mercado internacional de granos de cacao, lo que se ha traducido en un aumento de nuestras ventas. Esto significa que existe una demanda creciente de los granos cosechados por nuestra comunidad agrícola asociada, lo que genera más ingresos para ellos, al tiempo que les proporciona un mercado estable para su cacao».

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Las ventas de nuestras tabletas de chocolate van bien gracias al SPG+, que sirve de apoyo a la entrada en el mercado de la UE.
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Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El futuro

Auro está dispuesta a alcanzar cotas más altas bajo la dirección de Kelly.

«Tenemos planes apasionantes. En cuanto a las explotaciones agrícolas, vamos a lanzar más iniciativas para la comunidad interrelacionadas con nuestro actual programa de cacao. También estamos ampliando nuestro abastecimiento para introducir nuevos y excitantes orígenes de cacao. Asimismo, está en proyecto el cambio a prácticas y materiales más respetuosos con el medio ambiente en toda la cadena de suministro».

Kelly deja un mensaje inspirador para los emprendedores filipinos que aspiran a exportar:

«No se sientan intimidados cuando envíen sus solicitudes para acceder al SPG+. El DTI está ahí para asistirles durante todo el proceso de solicitud y ayudarles a que sus marcas sean comercializables. También es una gran oportunidad para que sus productos se introduzcan y crezcan en el mercado de la UE».

Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El proyecto ARISE+ Filipinas permite a los exportadores filipinos aprovechar el acceso a los mercados de la Unión Europea (UE) y los privilegios comerciales concedidos en el marco del Sistema de Preferencias Generalizadas Plus (SPG+) y apoya las relaciones comerciales generales entre la Unión Europea y Filipinas, así como las políticas comerciales.

ARISE+ Filipinas es un proyecto del Gobierno de Filipinas, con el Departamento de Comercio e Industria como socio principal junto con el Departamento de Agricultura, la Administración de Alimentos y Medicamentos de Filipinas, la Oficina de Aduanas, el Departamento de Ciencia y Tecnología, y el sector privado. El proyecto está financiado por la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) es la agencia técnica del proyecto.

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Waqas Rafique, Centro de Comercio Internacional
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Le travail d'équipe est aussi un travail de rêve
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Lier la technologie à l'agriculture : un projet pilote de l'ITC montre à quoi ressemble une collaboration réussie. Un récit rapporté du Ghana.

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Un agriculteur, un fondateur d'une entreprise fintech et un spécialiste des centres d'appels entrent dans un bar... Cela ressemble au début d'une blague, mais en août 2022, c'est exactement ce qui s'est passé dans la région nord-ouest du Ghana.

Dans le cadre du programme Netherlands Trust Fund V mené par le Centre du commerce international (ITC), plusieurs représentants de start-up et d'entreprises informatiques « sont entrés dans un bar » pour déjeuner avec des agriculteurs lors d'une excursion de trois jours dans un district où abondent les exploitations de cacao.

Le cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire représente 70 % de l'approvisionnement mondial en cacao brut utilisé dans la fabrication de produits en chocolat. Afin de stimuler le secteur par l'ajout de valeur à la chaîne d'approvisionnement du cacao, l'ITC explore des manières innovantes de mettre à profit la technologie dans une industrie typiquement non technologique. Cet objectif requiert un effort délibéré et concerté, qui passe par l'alignement des visions, l'adhésion des parties prenantes, et une communication assidue entre les acteurs des deux secteurs.

C'est à cet objectif que s'est employé l'ITC lors de ce premier voyage. La rencontre entre deux équipes, l'une représentant le secteur technologique (que je menais) et une autre constituée de représentants du secteur agroalimentaire, a permis d'initier l'alignement et le rapprochement de ces deux secteurs, en vue de profiter aux entreprises que nous cherchons à appuyer.

L'ITC appuie les services basés sur la technologie, notamment les systèmes de paiement (comme Paybox Global) ou les plateformes de crowdfunding en ligne (comme Grow For Me), qui permettent d'améliorer la chaîne de valeur agricole. Ces solutions sont une aide précieuse pour les différents acteurs de la chaîne de valeur agricole, des agriculteurs aux différents intermédiaires, et permettent au passage de renforcer les services à valeur ajoutée.

Cacao fabriqué au Ghana
De retour d'une visite de trois exploitations de cacao : les directeurs des entreprises d'externalisation des processus commerciaux, Hatua Technology et Eitsec Ghana, et le directeur de TroTro Tractor, une start-up agritech (au premier plan)

Établir des bases communes

Au cours de ce voyage axé sur l'association de la technologie et de l'agriculture, Larry Attipoe, Coordinateur du programme Alliances pour l'action de l'ITC en faveur d'un secteur agroalimentaire inclusif au Ghana, a relevé les avantages que la technologie peut apporter à l'agriculture, comme par exemple la possibilité pour les jeunes agriculteurs de contrôler leur système d'irrigation depuis leur téléphone mobile. De mon côté, même si mon rôle consiste à coordonner le pôle technologique de ce projet au niveau national, j'ai pu apporter une solide compréhension du volet agricole en raison de l'activité de ma famille et de mes amis dans ce secteur. Cette compréhension et ces intérêts communs ont facilité l'alignement des visions pour assurer le succès de ce nouveau projet.

Participant également au voyage, des fondateurs d'entreprises technologiques basés à Accra ont pu non seulement déguster des barres de chocolat mais aussi assister à plusieurs étapes du processus de fabrication du chocolat. Ainsi, grâce à la visite d'une ferme et aux discussions avec son exploitant, à la rencontre avec la plus grande association de cultivateurs de cacao (KKFU), et à la visite d'une usine de fabrication de chocolat (Fairafric), ces experts en technologie ont pu retracer l'ensemble de la chaîne de valeur du chocolat.

À chaque étape, toutes les parties prenantes concernées ont pris le temps de se réunir autour d'une table, et se sont concertées pour identifier les défis et les opportunités, et déterminer les plans futurs. Parmi les défis communs identifiés figuraient le manque de données, le besoin de centres d'appels et l'exigence de traçabilité. En entendant les besoins exacts exprimés par les différents participants (agriculteurs, gestionnaires d'entrepôt, dirigeants d'associations, responsables d'usine), les représentants des start-up technologiques ont évoqué les solutions existantes et réfléchi à d'autres solutions plus innovantes.

Pour aider à développer des solutions numériques qui répondent concrètement aux besoins des acteurs de la chaîne de valeur du cacao, le projet s'appuie sur l'approche mise en œuvre.par le programme Alliances pour l'action de l'ITC. Ce modèle agroalimentaire durable fonctionne de manière ascendante, transformant les systèmes alimentaires par le biais de partenariats éthiques et intelligents sur le plan climatique.

GhanaTech ITCShares
La cohorte du voyage comprend les équipes du programme Netherlands Trust Fund V de l'ITC (en faveur des secteurs de la technologie et de l'agriculture), les représentants de start-up technologiques et d'entreprises d'externalisation des processus commerciaux, ainsi que de la société d'achat de cacao. Isaac, l'auteur de cet article, apparaît en bas à droite.

Une mission prometteuse

Toute collaboration exige de se dégager du temps, ce qui implique souvent des sacrifices et des efforts pour que cela fonctionne. Au Ghana, ce n'est pas différent, peut-être même plus difficile avec les embouteillages !

Malgré ces défis initiaux, les équipes sont restées en contact autant que possible, s'invitant mutuellement à des événements et maintenant un canal de communication étroit entre toutes les parties prenantes, y compris celles basées à Genève.

Grâce à cette nouvelle collaboration intersectorielle, nous verrons l'essor des services numériques dans le secteur agricole du Ghana, avec, par exemple, des solutions de paiement mobile pour éviter de se déplacer jusqu'à la ville la plus proche pour ce type d'opération bancaire, ou un service de location de tracteurs que l'on peut réserver depuis le confort de son domicile.

Ces services devraient conduire à des rendements plus élevés et à une meilleure qualité de vie pour ceux qui les utilisent. Tous, nous avons hâte d'exploiter plus amplement cette opportunité, et de poursuivre ce travail d'équipe pour concrétiser notre rêve commun.

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Isaac Newton Acquah, Centre du commerce international
Trabajo en equipo, trabajo de ensueño
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La vinculación de la tecnología a la agricultura en un proyecto piloto del ITC da sus frutos. Una historia de Ghana.

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Un agricultor, un fundador de una empresa de tecnología financiera y un especialista en centros de atención telefónica entran en un bar... esto podría parecer el comienzo de un chiste cualquiera, pero en agosto de 2022, esto es exactamente lo que ocurrió en la región noroeste de Ghana.

Como parte del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V del ITC, varias empresas tecnológicas emergentes de subcontratación de procesos comerciales  «entraron en un bar» para almorzar con productores de cacao durante una visita de campo de tres días de duración a un distrito del país.

El cacao de Ghana y de Côte d'Ivoire representa el 70 % de la materia prima mundial necesaria para la elaboración del chocolate. El ITC está explorando la posible implantación de innovaciones tecnológicas en una industria típicamente no tecnológica con el objetivo de impulsar el sector por medio de la adición de valor a la cadena de suministro del cacao. Para que esto ocurra es necesario tener una visión común, la aceptación por parte de los participantes y una comunicación frecuente y fluida entre los dos sectores.

Y esto es precisamente lo que hizo el ITC en este primer viaje. Dos equipos del ITC, el del sector tecnológico que yo dirijo y el de agronegocios, se alinearon y unieron a estos dos sectores, con un resultado beneficioso para las empresas a las que apoyamos.

El ITC apoya la implantación de servicios basados en la tecnología en la cadena de valor agrícola entre los que se incluyen los sistemas de pago (por ejemplo, Paybox Global) o plataformas de micromecenazgo en línea (por ejemplo, Grow For Me).  Estas soluciones apoyan a los distintos participantes en la cadena de valor agrícola, desde el agricultor hasta los diversos intermediarios, y refuerzan los servicios de valor añadido en todo el camino.

Cacao de Ghana
Cacao de Ghana
TechGhana ITCShares
Volviendo del viaje a las tres explotaciones de cacao, los Consejeros Delegados de las empresas de subcontratación de procesos comerciales, Hatua Technology y Eitsec Ghana, y el Consejero Delegado de TroTro Tractor, una empresa emergente de agrotecnología (en primer plano)

Sentar bases comunes

Durante este viaje de encuentro entre la agricultura y la tecnología, Larry Attipoe, Coordinador del Programa de Agronegocios Inclusivos de Alianzas para la Acción del ITC en Ghana, compartió los beneficios que la tecnología puede aportar a la agricultura, como el hecho de que los jóvenes agricultores controlen sus sistemas de riego desde sus smartphones. Yo, el coordinador nacional de tecnología del proyecto, por otra parte, tenía un sólido conocimiento de la agricultura gracias a mi familia y amigos y este conocimiento e intereses comunes facilitaron la alineación de las visiones para este nuevo proyecto.

Durante el viaje, los empresarios no sólo disfrutaron de tabletas de chocolate, sino que también descubrieron las diferentes etapas del proceso de fabricación del chocolate. Desde la visita a una explotación agrícola y la interacción con los agricultores y con la mayor asociación de agricultores de cacao (KKFU) hasta la visita a una fábrica de chocolate (Fairafric), los expertos recorrieron toda la cadena de valor del chocolate.

En cada etapa, todas las partes interesadas se sentaron y analizaron los retos, las oportunidades y los planes futuros. Los retos comunes eran la falta de datos y de centros de atención telefónica y la trazabilidad. Al escuchar las necesidades exactas de las distintas partes interesadas (los agricultores, los almacenes, la asociación y la fábrica), las empresas tecnológicas emergentes tuvieron la oportunidad de pensar en soluciones existentes o innovadoras.

Para ayudar a desarrollar soluciones digitales que realmente se ajusten a las necesidades de los actores de la cadena de valor del cacao, el proyecto aprovecha el enfoque de Alianzas para la Acción del ITC. Este modelo de agronegocios sostenibles funciona de abajo arriba, y transforma los sistemas alimentarios por medio de la creación de asociaciones éticas y respetuosas con el medio ambiente.

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El grupo del viaje estaba formado por los equipos del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (agro y tecnología) del ITC, los representantes de las empresas de subcontratación de procesos comerciales y la empresa de compra de cacao. Isaac, el autor de este artículo, está abajo a la derecha.

Una misión prometedora

Encontrar tiempo para colaborar y alcanzar el éxito a menudo implica sacrificio y desviarse del camino. En Ghana no es diferente, quizás incluso más difícil con los atascos.

A pesar de estos retos iniciales, los equipos se mantuvieron en contacto entre sí en la medida de lo posible, y se invitaron mutuamente a diversos eventos y mantuvieron un canal de comunicación estrecho entre todos, incluidos los equipos en Ginebra.

Gracias a esta nueva colaboración intersectorial, seremos testigos del auge de los servicios digitales como por ejemplo, las soluciones de pago por móvil, que ahorrarán a los agricultores los desplazamientos al banco más cercano de la ciudad, o el alquiler de tractores desde la comodidad del hogar.

Estos servicios deberían conducir a un aumento de los rendimientos y a una mejor calidad de vida para quienes los utilizan. Y esperamos seguir explotando esta oportunidad y colaborar en pos de este objetivo común.

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Isaac Newton Acquah, Centro de Comercio Internacional
Les pôles technologiques façonnent l'avenir de l'Afrique
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Les compétences numériques et la technologie jouent un rôle crucial pour stimuler l'esprit d'entreprise des jeunes en Afrique.

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L'esprit d'entreprise est un facteur clé dans le développement de toute économie. L'engagement des jeunes dans des activités commerciales, quel que soit le secteur d'activité, apporte de nombreux avantages, tels que la création d'emplois, des rentrées en devises étrangères croissantes et une contribution formidable à la résolution des problèmes socio-économiques.

Les jeunes sont essentiels pour faire avancer l'entrepreneuriat. L'Afrique étant le continent le plus jeune du monde, avec environ 65 % de sa population âgée de moins de 35 ans, elle est bien placée pour connaître une croissance économique régulière (Tracey et Kahuthia 2017).

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Premier pôle technologique de la Zambie

BongoHive est le premier pôle technologique et d'innovation de la Zambie. Il appuie les jeunes entrepreneurs à travers divers programmes, en plaçant l'innovation et la technologie au cœur de son action.

La technologie stimule l'esprit d'entreprise chez les jeunes. Elle leur permet d'acquérir de nouvelles compétences plus facilement et de rechercher des opportunités, non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde entier. Cet essor s'explique par l'accès croissant aux plateformes numériques, qui facilitent la mise en réseau et les interactions avec des acteurs clés dans le monde entier.

En outre, grâce à la technologie, les jeunes peuvent accéder aux marchés à la fois locaux et internationaux, où ils peuvent mettre en pratique leurs compétences numériques dans différentes forces de travail.

Les pôles technologiques comme BongoHive jouent un rôle central dans l'appui à l'entrepreneuriat car ils fournissent une plateforme où les jeunes entrepreneurs peuvent apprendre, collaborer et partager les compétences nécessaires et les opportunités pour intégrer des idées innovantes dans leur entreprise.

Les services liés aux technologies de l'information renforcent l'entrepreneuriat car ils permettent de fournir des produits et des services de manière bien plus efficace, en raison de la baisse des coûts qu'ils génèrent le long des chaînes de valeur. Cette amélioration contribue à son tour de manière positive au développement économique, à la création d'emplois et à une meilleure qualité de vie pour les individus.

 

bongohive

Les compétences numériques facteurs de succès des programmes éducatifs

Pour renforcer davantage l'impact des compétences numériques et de la technologie sur l'entrepreneuriat en Afrique, nous prônons l'intégration de ces compétences dans les programmes éducatifs. Il est crucial de montrer aux jeunes que les solutions numériques peuvent être appliquées à la résolution des problèmes sociétaux.

En accordant aux compétences numériques la place qui leur revient dans ses programmes, le système éducatif va fournir aux jeunes les outils indispensables pour créer des produits et des services par lesquels résoudre des problèmes concrets.

bongohive

Les défis de l'accès

Le coût élevé de l'accès aux plateformes en ligne est l'un des défis qui prévaut à travers l'Afrique, car il restreint l'accès aux installations et aux équipements qui permettent d'assurer une présence en ligne.

Du coup, bon nombre de jeunes n'ont malheureusement pas l'occasion de mettre en pratique les compétences numériques acquises, entre autres par manque d'accès à ces plateformes.

C'est pourquoi nous encourageons les jeunes à creuser davantage les options et les solutions offertes par la technologie. Elle constitue un outil puissant qui, allié à l'esprit d'entreprise, peut être mis à profit pour résoudre bon nombre de problèmes.

Nous espérons que les décideurs politiques vont démocratiser l'accès à Internet en créant davantage de plateformes, afin que les jeunes entrepreneurs puissent se former aux compétences numériques, et les mettre en pratique. Ils sont notre avenir.

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Simunza Muyangana, Directeur, et Peter Nawa, Responsable de l'entrepreneuriat, BongoHive, Zambie
Los centros tecnológicos modelan el futuro de África
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Las habilidades digitales y la tecnología desempeñan un papel crucial para impulsar el emprendimiento entre los jóvenes de África

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El emprendimiento ha demostrado ser un actor clave en el desarrollo de cualquier economía. Cuando los jóvenes se dedican a actividades empresariales se obtienen numerosos beneficios como la creación de empleo, el aumento de las reservas de divisas y una inmensa contribución a la solución de los problemas socioeconómicos.

Los jóvenes son la clave para impulsar el emprendimiento. África es el continente más joven del mundo, con cerca del 65 % de la población menor de 35 años, por lo está en buena posición para que su economía siga creciendo de forma constante (Tracey y Kahuthia 2017).

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El primer centro tecnológico de Zambia

BongoHive es el primer centro tecnológico y de innovación de Zambia y ha apoyado a los jóvenes empresarios del país a través de diversos programas en los que la innovación y la tecnología son los ejes centrales.

En África, al igual que en el resto del mundo, la tecnología apoya al emprendimiento de los jóvenes, ya que facilita el aprendizaje de nuevas habilidades y la búsqueda de oportunidades. Esto es posible gracias a plataformas digitales, que facilitan la creación de redes de contacto y las interacciones con actores clave de todo el mundo.

Además, la tecnología abre los mercados locales e internacionales a los jóvenes, que pueden poner en práctica sus habilidades digitales en distintos ámbitos laborales.

Los centros tecnológicos como BongoHive desempeñan un papel crucial en el apoyo al emprendimiento, ya que proporcionan una plataforma en la que los jóvenes empresarios pueden aprender, colaborar y compartir las habilidades y oportunidades necesarias para incorporar ideas innovadoras a sus negocios.

Los servicios de tecnologías de la información apoyan el emprendimiento y hacen que la entrega de productos y servicios sea más eficiente debido a la reducción de costes a lo largo de la cadena de valor. Esto, al crear puestos de trabajo y mejorar la calidad de vida de las personas, contribuye a su vez al desarrollo económico.

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Incluir las habilidades digitales en los programas educativos para lograr un impacto

Para mejorar aún más el impacto que las habilidades digitales y la tecnología tienen en los empresarios de África, creemos que estas deberían integrarse en el sector educativo y exponer a la gente a formas de solucionar los problemas de la sociedad por medio de la puesta en marcha de soluciones digitales.

Al fin y al cabo, es necesario disponer de un sistema educativo que incorpore las competencias digitales para que los jóvenes creen productos y servicios que resuelvan problemas reales.

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Los retos del acceso

El elevado coste de acceso a las plataformas en línea es uno de los retos que prevalece en toda África, ya que no todo el mundo tiene acceso a instalaciones y equipos que permitan el acceso a internet.

Por desgracia, los jóvenes no siempre tienen la oportunidad o disponen de las plataformas para poner en práctica las habilidades digitales adquiridas.

Por eso animamos a los jóvenes a explorar más opciones y soluciones que se encuentran en el mundo de la tecnología. La tecnología es una herramienta poderosa que puede aprovecharse para resolver problemas, a través del emprendimiento.

Esperamos que los encargados de formular políticas faciliten el acceso a Internet y creen más plataformas para que los jóvenes empresarios aprendan y pongan en práctica las competencias digitales. Los jóvenes son nuestro futuro.

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Simunza Muyangana, Director, y Peter Nawa, Jefe del departamento de Emprendimiento de BongoHive, Zambia
Una pequeña empresa tunecina se ha propuesto triunfar en la cosmética ecológica
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Aprovechando el auge de los productos ecológicos, Bouchra Masrour se ha hecho un hueco en la industria cosmética tunecina. Bouchra cultiva los ingredientes, elabora los productos y los vende. Y ahora, está lista para exportar.

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¡Viva con salud y viva feliz!
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Este es el lema de Bouchra Masrour.

También es la razón por la que dejó una carrera de 18 años en una clínica privada tunecina para embarcarse en una nueva aventura, dando vida así a su pasión por los cosméticos orgánicos.

El argán y el olivo: corazón del patrimonio marroquí

Bouchra, de origen marroquí, heredó el amor por el cultivo del olivo y el argán. El aceite que se obtiene de los espinosos árboles de argán es un producto típicamente marroquí utilizado para elaborar productos de belleza y de cocina que son una parte esencial de la vida cotidiana de las mujeres de su país natal. 

Estos productos son el resultado de tradiciones artesanales milenarias y proporcionan ingresos y cohesión social a las redes de mujeres rurales que los elaboran.

En 2016, tras mudarse a Túnez, Bouchra creó Bahia Cosmetics, que fabrica productos de belleza orgánicos y naturales certificados. Todos los productos están libres de amoníaco y tienen envases respetuosos con el medio ambiente.

«Cuando me di cuenta de que Túnez importaba aceite de argán de Francia, decidí fabricar productos ecológicos certificados a partir de nuestra cosecha local», explica.

Su amor por la naturaleza ha tendido un puente entre su formación científica, sus conocimientos de fitoterapia y su herencia marroquí. El resultado es su marca Bahia Cosmetics.

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20 September 2022

Una industria ecológica en auge

Bahia Cosmetics comenzó su andadura con dos empleados y un pequeño taller en un laboratorio certificado.

El laboratorio proporciona las materias primas y Bahia Cosmetics añade sus aceites vegetales y esenciales, elaborados a partir de argán importado de Marruecos y de aceitunas y semillas de higo chumbo cultivadas en Túnez.

Túnez es el primer país del mundo en estandarizar el aceite de semillas de higo chumbo y establecer sus especificaciones técnicas, sus criterios de calidad y su composición.

En cuanto al aceite de oliva, Túnez es el cuarto productor mundial después de España, Italia y Grecia, y produjo unas 350.000 toneladas en la campaña 2019/2020.

El marido de Bouchra es agricultor, y juntos cultivan higos, olivos, lentisco y romero en tierras para producción orgánica certificada de la región de Kairuán, sin pesticidas ni insecticidas.

Para cosechar el romero y la almáciga, la resina del lentisco, la empresa emplea a mujeres locales. Esto le permite mantener las tradiciones a la vez que empodera a las mujeres con puestos de trabajo.

Además, Bouchra pertenece a un grupo de mujeres emprendedoras que trabajan para comerciar a través del Mercado Común para África Oriental y Meridional. Conocido como COMESA, el bloque comercial incluye a 21 países, entre ellos la vecina Libia y el cercano Egipto.

Cosmética tunecina

En 2018, Bahia Cosmetics creció y contrató a cinco técnicos de laboratorio y dos agentes de ventas. La empresa dispone de una sala de exposiciones en Kairuán, una ciudad en el desierto del interior del país, así como un punto de venta en la capital, y abastece directamente a varias farmacias.

El sector tunecino de la perfumería y la cosmética podría crecer mucho más si se aprovechara más el potencial agrícola y humano del país. La industria está formada principalmente por empresas pequeñas y dinámicas con una excelente capacidad de innovación.

Sin embargo, el sector se ve obstaculizado por el sistema fiscal nacional y otras barreras.

El futuro

Bouchra recibió formación del Centro de Comercio Internacional (ITC), en el marco del Proyecto de comercio electrónico para mujeres emprendedoras en Túnez.

«Siempre buscamos mejorar nuestras habilidades. Para nosotros, entrar en el programa del ITC es una gran oportunidad para mejorar nuestros conocimientos y habilidades en marketing digital», afirmó.

«Gracias al programa del ITC, hemos podido desarrollar nuestro propio sitio de comercio electrónico. Ahora podemos vender más productos, nuestra producción ha aumentado y nuestros empleados están muy contentos por tener más ingresos».

La formación también incluyó secciones específicas sobre la creación de planes de negocio, el desarrollo de contenidos y fotografía profesional.

Tras la formación, Bouchra se unió a Little Jenaina e ILEY'COM, dos mercados digitales tunecinos, y contrató a un gestor de comunidades.

Con sus nuevos conocimientos de marketing digital y sus excelentes productos, Bouchra se siente ahora preparada para conquistar los mercados regionales e internacionales.

«Pronto me gustaría abrir una sucursal en Marruecos, por su gran potencial de compra, y luego expandirme a los mercados de los países del Golfo», afirmó.

Para poder entrar en los mercados de los países del Golfo, planea revisar su estrategia de marca para atraer al mercado de lujo.

El Proyecto de comercio electrónico para mujeres emprendedoras en Túnez del Centro de Comercio Internacional aspira a aumentar las exportaciones de las pequeñas empresas dirigidas por mujeres a través de los mercados digitales, un nuevo canal que ofrece oportunidades empresariales innovadoras. El objetivo es crear nuevos empleos para las mujeres y garantizar un desarrollo social y económico más inclusivo y sostenible.

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Emma Begag, Centro de Comercio Internacional
La mangue et le manioc objets de nouveaux contrats au West Africa Connect
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Les producteurs de manioc, de mangues et d'autres produits ont noué de nouveaux partenariats lors de l'événement régional consacré à l'agrotechnologie.

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Angele Tawari a lancé son entreprise agroalimentaire dans une zone rurale du Bénin en 2012, avec en tout et pour tout 34 dollars. Dix ans plus tard, son entreprise, Floor, transforme des produits typiquement africains, comme la mangue, le fruit du baobab et les graines de fonio. Ses produits sont mûrs pour le marché régional, mais elle peine toujours à obtenir le financement qui lui permettrait d'y accéder.

Ce problème de financement, qui affecte tant d'entreprises comme celle de Mme Tawari, était précisément au cœur du salon West Africa Connect 2022, qui a rassemblé des entreprises alimentaires et technologiques de 16 pays.

Mme Tawari y a rencontré une entreprise agrotechnologique basée au Nigéria, Kitovu Technology, avec laquelle elle s'est associée. Ensemble, ils prévoient d'étendre leur empreinte dans la région en établissant une agence de Kitovu Technology à Natitingou, au Bénin, où l'unité de production de Mme Tawari est basée.

L'entreprise agritech intégrera Floor dans sa plateforme de financement coopératif afin de soutenir son épargne, ses investissements et sa gestion financière. En outre, la plateforme lui permettra de se connecter à une base de données de clients ciblés, d'opportunités d'investissement, d'épargne et de capital.

« West Africa Connect a été une excellente occasion de présenter mon produit, et m'a permis de rencontrer des partenaires clés », témoigne Mme Tawari. « Je suis ravie que ma participation à cet événement m'ait ouvert l'accès à des financements. Je compte bien participer à de nombreux événements de ce type à l'avenir. »

Floor figurait parmi plus de 90 entreprises participant à la rencontre organisée à Accra, la capitale du Ghana. Des représentants d'organisations de promotion du commerce, d'associations d'entreprises d'Afrique de l'Ouest et 25 acheteurs internationaux étaient également présents.
 

Saisir les opportunités de partenariat

Display at West Africa Connect 2022
Businesses showcase their products at the West Africa Connect 2022.
Photo by ITC

Bosun Solarin, Fondateur de Dasun Integrated Farms Limited au Nigéria, et Victor Johnson, Fondateur de Lion Food Snack & Beverage Limited en Sierra Leone, ont décidé de collaborer dans la chaîne de valeur du manioc.

Ils ont décidé de former un groupe pour mettre en commun leurs activités, en y associant trois autres petites entreprises basées au Burkina Faso, au Bénin et au Ghana, afin de décrocher des contrats internationaux.

« Contrairement à d'autres conférences, cet événement était axé sur des chaînes de valeur spécifiques », explique M. Solarin. « C'était l'occasion d'interagir avec d'autres entrepreneurs partageant les mêmes idées. Grâce à cet événement, j'ai pris conscience de la force de la collaboration. »

Grâce à leur large couverture géographique, ces entreprises comptent également identifier les lacunes du marché régional en vue d'éventuelles opportunités d'approvisionnement en farine de manioc et autres produits agroalimentaires à base de manioc.

Plus de 170 réunions de ce type ont eu lieu pendant les deux jours de l'événement, qui s'est concentré sur la manière dont les entreprises technologiques peuvent travailler avec les chaînes de valeur de la mangue et du manioc.

Les ateliers ont aussi été suivis par des participants en ligne, qui ont créé des catalogues digitaux de produits et programmé des réunions virtuelles.

Outre les contacts avec des acheteurs potentiels, les entreprises d'Afrique de l'Ouest ont également établi des liens entre elles pour mieux faire face aux contraintes de l'offre et de la demande dans la région.

Les entreprises Partners Agriculture Holdings du Ghana et Ouattara Trading de la Côte d'Ivoire ont discuté de la possibilité d'exploiter les variations saisonnières de la récolte des mangues dans les pays où ils opèrent. Par exemple, Ouattara Trading dispose de succursales au Sénégal, où la mangue est disponible jusqu'en octobre, ce qui permet d'en exporter vers le Ghana où la saison se termine en juin.

« En cette saison, le Sénégal produit encore des mangues, alors qu'au Ghana et au Burkina Faso, la récolte est déjà passée. Une relation de ce type pourrait grandement nous aider à conserver un accès à des mangues fraîches pendant toute la saison », explique Abdul Soabir Shaani de Partners Agriculture Holdings. « Nous sommes venus ici en tant que fournisseurs, et nous voilà en train de devenir nous-mêmes des acheteurs ! »

Le salon West Africa Connect 2022 a été organisé par le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP). Il s'est tenu sur deux jours, les 20 et 21 septembre 2022, à Accra.

L'événement s'est déroulé en marge de la conférence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest avec le soutien de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. Il a été organisé en collaboration avec le Centre du commerce international et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, avec l'appui financier de la Délégation européenne au Ghana.

Les différents panels de discussion portaient sur le potentiel d'exportation, la numérisation, la qualité, l'investissement, l'inclusion du genre et la certification des produits. Les stands d'exposition présentaient des produits à base de manioc et de mangue.

La plateforme en ligne de West Africa Connect est restée disponible après l'événement pour que les entreprises puissent continuer à échanger, à s'associer et à commercer.
 

À propos du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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ITC Actualités
Créer un écosystème numérique pour les entreprises africaines
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Il est crucial de promouvoir la technologie auprès des jeunes entreprises africaines afin de créer des économies inclusives et durables. Voici comment y parvenir.

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L'Afrique recèle un immense potentiel de croissance économique et de développement. Sa jeune population est un atout essentiel pour créer des économies inclusives et durables à travers tout le continent, et la technologie numérique est un moyen de libérer ce potentiel.

 

La construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines implique d'adopter une approche à multiples facettes et de collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les gouvernements, les partenaires de développement, le secteur privé, les investisseurs et les entrepreneurs.

Ennovate, Tanzanie
Formation pratique dans le cadre du programme Digify Tech 2022 à Ennovate Ventures

Mettre la technologie au service des personnes et les personnes au service de la technologie

En tant qu'entrepreneur technologique en Afrique, j'ai été témoin de la transformation numérique qui façonne la manière dont les gens vivent, interagissent et effectuent des transactions sur les marchés à travers le continent, ce qui m'a encouragé à m'engager dans différents aspects de cette transformation.

L'adoption d'une économie numérique sur les marchés africains présente d'importants avantages, notamment la facilitation des transactions commerciales, la démocratisation de l'accès aux talents, aux financements et aux marchés, l'attraction des investissements et la création d'emplois. Mon travail chez Ennovate Ventures s'est concentré sur la création d'emplois décents pour les jeunes en Tanzanie et dans d'autres pays d'Afrique de l'Est.

Nous avons mis en œuvre toute une série de programmes qui visent à promouvoir l'entrepreneuriat numérique, tels que les programmes Building et Digify Tech proposés par Ennovate Ventures, en partenariat avec le projet Fast Track Tech du Centre du commerce international.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

Dans le cadre de l'initiative Digify Tech, nous avons créé plus de 1 200 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects au cours des trois dernières années, et nous avons formé 1 257 travailleurs indépendants du secteur numérique à l'UI/UX, au marketing digital, à la création de contenu, et plus encore.

Toutefois, en dépit de notre succès, des défis majeurs subsistent : l'Afrique doit intensifier ses efforts pour élaborer des politiques favorables à la technologie, améliorer l'infrastructure numérique, développer les talents, combler les déficits de financement et résoudre les problèmes de confiance afin d'accélérer l'adoption de solutions numériques.

Les besoins pour un entrepreneuriat numérique prospère

Au cours de la conférence LDC5 de Doha, le secteur privé, les agences gouvernementales, les partenaires du développement et les jeunes leaders africains ont discuté de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle de premier plan dans le développement numérique.

En collaboration avec le Centre du commerce international, nous avons partagé des exemples de réussite dans le développement de l'entrepreneuriat numérique au sein des communautés par le biais de formations, de forums de promotion du numérique, de plateformes dédiées aux travailleurs de plateformes (gig work) et de programmes d'éducation.

Voici les interventions qui, selon moi, peuvent renforcer les capacités des jeunes et créer un environnement propice à l'entrepreneuriat numérique :

  1. Infrastructure : La première étape dans la construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines est de créer des infrastructures qui fournissent une connectivité internet fiable, un accès à des équipements abordables et une fourniture électrique adéquate.
  2. Éducation au numérique : Une autre façon de créer une demande pour les travailleurs de plateformes est d'éduquer les propriétaires d'entreprises sur les avantages de la technologie numérique et de fournir une formation sur divers outils.
  3. Financement : Les gouvernements et les investisseurs privés peuvent fournir un financement et un appui cruciaux aux start-up prometteuses de l'industrie technologique.
  4. Réglementation : Les gouvernements doivent mettre en place des politiques et des réglementations claires et propices qui encouragent l'innovation tout en protégeant la propriété intellectuelle par des incitations fiscales, la protection des brevets, ainsi que la recherche et le développement.

Une collaboration stratégique à long terme

Les agences de développement peuvent également jouer un rôle essentiel dans la création des emplois numériques de demain.

À cette fin, elles devraient axer leur travail sur les interventions suivantes :

  • Se concentrer sur le développement des compétences numériques des jeunes ;
  • Travailler avec les organisations d'appui aux entreprises pour encourager l'entrepreneuriat des jeunes et ainsi favoriser l'accélération numérique ;
  • Promouvoir l'accès au financement ;
  • Collaborer avec le secteur privé pour améliorer l'infrastructure numérique, par exemple en subventionnant la connectivité internet, en créant des laboratoires numériques et en proposant des solutions logicielles ; et
  • Appuyer les réformes politiques pour créer un environnement commercial numérique propice.


La collaboration stratégique entre tous les partenaires doit commencer dès le lancement des projets et se poursuivre jusqu'à leur mise en œuvre. Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons faire progresser l'économie numérique de l'Afrique et encourager l'esprit d'entreprise chez les jeunes.

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Francis Omorojie, Fondateur, Ennovate Ventures, République-Unie de Tanzanie
Creación de un ecosistema digital para las empresas de toda África
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¿Cómo promover la tecnología para que las jóvenes empresas africanas creen economías inclusivas y sostenibles? A continuación, le explicamos cómo. 

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África tiene un inmenso potencial de crecimiento económico y desarrollo. Su población joven es un activo fundamental para crear economías inclusivas y sostenibles en todo el continente y la tecnología digital puede ayudar a liberar ese potencial.

 

Para poder construir un ecosistema digital para las empresas en África es necesario disponer de un enfoque multidimensional en el que colaboren las partes interesadas, como el gobierno, los socios de desarrollo, el sector privado, los inversores y los empresarios.

Ennovate Tanzania
Formación práctica en el Digify Tech Programme de 2022 en Ennovate Ventures

Acercar la tecnología a la gente y la gente a la tecnología

Como emprendedor tecnológico en África, he participado y he sido testigo de las diferentes fases de la transformación digital que han moldeado la forma de vivir de las personas, así como sus interacciones y sus transacciones en los mercados de todo el continente.

Entre las ventajas clave de la adopción de una economía digital en los mercados africanos figuran la facilitación de las transacciones comerciales, la democratización del acceso al talento, las finanzas y los mercados, la atracción de inversiones y la creación de empleo. Mi trabajo en Ennovate Ventures se ha centrado en la creación de oportunidades de empleo digno para los jóvenes en la República Unida de Tanzanía y en otros países de África Oriental. 

Hemos puesto en marcha varios de programas que promueven el emprendimiento digital, como los Ennovate Tech Venture Building o Digify Tech, en colaboración con el proyecto FastTrackTech del Centro de Comercio Internacional.

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Ennovate Tanzania

A través de la iniciativa Digify Tech, hemos creado más de 1200 empleos directos y más de 5000 empleos indirectos en los últimos tres años y hemos formado a 1257 trabajadores autónomos digitales en los campos de la UI/UX, el marketing digital y la creación de contenidos, entre otros.

Pero a pesar de nuestro éxito, tenemos varios retos por delante: África necesita dar un paso al frente y desarrollar políticas que sean favorables para la tecnología, mejorar la infraestructura digital, hacer crecer el talento, abordar las lagunas de financiación y los problemas de confianza para acelerar la adopción de soluciones digitales.

¿Qué se necesita para que prospere el emprendimiento digital?

Durante la LDC5, celebrada en Doha, el sector privado, las agencias gubernamentales, los socios para el desarrollo y los líderes jóvenes de África debatieron sobre cómo la juventud puede desempeñar un papel clave en el desarrollo digital.

En colaboración con el Centro de Comercio Internacional, compartimos historias de éxito sobre el desarrollo del emprendimiento digital en las comunidades a través de la formación en diferentes habilidades, los foros digitales de defensa, la puesta en marcha de plataformas centradas en los trabajos para trabajadores autónomos y la educación.

Estas son las intervenciones que creo que pueden mejorar las capacidades de los jóvenes y proporcionar un entorno en el que pueda prosperar el emprendimiento digital:

  1. Infraestructura: el primer paso para construir un ecosistema tecnológico digital para las empresas en África es la creación de una infraestructura que proporcione una conectividad fiable a Internet, el acceso a dispositivos digitales asequibles y un suministro eléctrico adecuado.
  2. Educación digital: otra forma de aumentar la demanda de «trabajos por encargo» es educar a los propietarios de empresas sobre los beneficios de la tecnología y proporcionarles formación sobre las diversas herramientas.
  3. Financiación: los gobiernos y los inversores privados pueden proporcionar financiación y apoyo, que son cruciales para las nuevas empresas emergentes del sector tecnológico.
  4. Regulación: los gobiernos deben establecer políticas y normativas claras y favorables que promuevan la innovación y, al mismo tiempo, protejan la propiedad intelectual a través de los incentivos fiscales, la protección de patentes y la investigación y el desarrollo.

La colaboración estratégica contribuye de forma considerable

Las agencias de desarrollo también pueden desempeñar un papel fundamental en la creación de empleos digitales para el futuro.

Sus intervenciones deberían cumplir con lo siguiente:

  • Centrarse en el desarrollo de las competencias digitales de los jóvenes.
  • Trabajar con las organizaciones de apoyo empresarial para fomentar el emprendimiento de los jóvenes y la aceleración digital.
  • Promover el acceso a la financiación.
  • Colaborar con el sector privado para mejorar la infraestructura digital, por ejemplo subvencionando la conexión a Internet, abriendo laboratorios digitales y ofreciendo soluciones de software.
  • Apoyar las reformas normativas para alcanzar un entorno empresarial digital propicio.

 

La colaboración estratégica entre todos los socios debe comenzar al principio y mantenerse hasta la puesta en marcha. Sólo así podremos hacer avanzar la economía digital de África y apoyar el emprendimiento de los jóvenes.

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Francis Omorojie, Fundador, Ennovate Ventures, República Unida de Tanzanía
Les petites entreprises face à ChatGPT et l'IA
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Fin 2022, ChatGPT, un chatbot d'intelligence artificielle (IA), est devenu l'application à la croissance la plus rapide de l'histoire, atteignant près de 123 millions d'utilisateurs moins de trois mois après son lancement. Il s'agit de l'exemple le plus marquant d'une IA générative, capable de produire du contenu tel que du texte, des images et du code logiciel.


Le Centre du commerce international (ITC) réfléchit aux implications pour la sphère du développement du commerce international.

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L'intelligence artificielle (IA) n'est pas une nouveauté pour ceux qui utilisent déjà Siri, Cortana ou tout autre assistant personnel (virtuel) de ce type. Des algorithmes alimentés par des données massives déterminent également depuis quelques temps la façon dont nous nous rendons d'un point A à un point B, comme lorsque nous utilisons une application de covoiturage, que ce soit dans une voiture à Manille ou sur un « boda boda » à Kampala.

De même, l'IA permet de présélectionner des candidats à l'emploi lors d'entretiens vidéo asynchrones. Dans le secteur de la santé, la recherche sur le diagnostic du cancer, l'élaboration automatique de prothèses dentaires, et l'analyse d'images médicales sont quelques exemples des multiples domaines où l'IA peut également apporter des améliorations.

En outre, le fait que ChatGPT puisse traiter le langage naturel nous permet d'avoir une conversation « quasi humaine » avec cette IA.

Ce chatbot de nouvelle génération pourrait bien devenir une alternative aux moteurs de recherche traditionnels, d'où la volonté d'autres grandes entreprises technologiques comme Google de lancer leur propre chatbot en 2023, afin de rester dans la course – et de maintenir leur chiffre d'affaires.

© Shutterstock

La croissance exponentielle de son usage quotidien : Les données comme nouvel or noir

En attendant de voir tout ce que l'IA générative va permettre de révolutionner, ChatGPT est déjà pour beaucoup d'entre nous un outil que nous utilisons au quotidien, par exemple pour mener des recherches ou étayer le développement de contenus. Selon Satya Nadella, PDG de Microsoft – qui aurait récemment investi plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, la scale-up à l'origine de ChatGPT –, ce tournant marque l'émergence d'une « relation symbiotique entre les humains et les machines ».

La question de savoir s'il s'agira d'un choix plutôt que d'une nécessité reste encore à élucider.

En 2019, nos collègues de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) avaient relevé la croissance exponentielle de l'IA dans les demandes de brevets déposés depuis 2012. Mais alors que les demandes émanaient à cette époque essentiellement des États-Unis et de la Chine, le reste du monde tente à présent de rattraper son retard.

L'IA est une activité à forte intensité de capital, tant en raison des quantités massives de données requises que de la puissance informatique nécessaire, ce qui signifie qu'il sera difficile de voir émerger des concurrents internationaux en dehors des pays de l'OCDE. Les éditeurs de logiciels africains qui s'aventurent dans ce domaine, comme BAAMTU au Sénégal, peinent à accéder aux données nécessaires, et ce, malgré leur expertise. Celles-ci sont devenues le nouvel or noir.

Implications de l'IA pour nos clients du commerce international, les petites entreprises

Il faut s'attendre à un impact à grande échelle, et à tous les niveaux : gouvernements, secteur privé, société civile, éducation, soins de santé, services financiers, etc.

Les technologies numériques intelligentes sont déjà largement utilisées dans l'agriculture dans les pays à revenu élevé. Par exemple, l'IA est utilisée dans des systèmes de traite robotisés, comme à Braz en Autriche, pour décider quelle vache doit être traite, et à quel moment, avec peu de supervision de la part de l'exploitant.

Dans les pays à faible revenu, en revanche, l'IA se limite principalement à l'agriculture intelligente à petite échelle et au traitement de l'imagerie satellitaire au niveau des petites exploitations agricoles. Toutefois, il suffit de regarder autour de nous pour anticiper les utilisations futures, à condition qu'un modèle commercial approprié puisse être trouvé.

© Shutterstock

Le concept de « dark factory » (usine sombre), où des robots industriels assurent la production sous la supervision d'humains à distance, n'est pas encore très répandu. Qu'adviendra-t-il des trois millions de travailleurs de l'industrie bangladaise du prêt-à-porter, qui assemblent des t-shirts à 5 dollars avec un salaire mensuel de 70 dollars, lorsque l'équipement actuel devra être renouvelé ?

En outre, l'automatisation des emplois de service est imminente, y compris dans le domaine de la technologie. À la demande même des développeurs de logiciels qui cherchent à accroître leur productivité, l'IA s'approvisionne déjà en code dans les bibliothèques de code. Cette tendance ne menace-t-elle pas l'avenir des jeunes développeurs de logiciels ?

D'autres secteurs des services seront également touchés : au Sénégal, afin de réduire les coûts, à la demande non seulement des investisseurs mais des clients eux-mêmes, les opérateurs de service à la clientèle sont progressivement remplacés par des chatbots.

Aux Philippines, certains des 1,2 million d'emplois liés à la gestion des processus d'entreprise – dans une large mesure le service clientèle des clients internationaux – pourraient être supprimés en raison de l'automatisation des processus robotiques. Cette technologie automatise les tâches répétitives et routinières, ce qui permet aux entreprises de rationaliser leurs opérations, de réduire les erreurs et d'accroître leur efficience.

Au-delà du secteur de la gestion des processus commerciaux, l'IA générative est également susceptible de supplanter les emplois d'entrée de gamme des game artists, ces personnes qui créent du contenu ou des graphismes pour les jeux vidéo et opèrent souvent en freelance.

Si l'on considère l'ensemble des éléments qui précèdent sous l'angle de la théorie de la destruction créatrice de Schumpeter, de nouveaux emplois qui n'existent pas encore viendront remplacer ceux rendus obsolètes. Dans ce contexte, l'apprentissage continu, la requalification et le perfectionnement seront essentiels, à la fois pour les ouvriers et les cadres.

© Shutterstock

Quelles sont les implications de l'IA pour les activités de développement international du commerce ?

Bien entendu, l'IA aura également un impact sur notre assistance technique liée au commerce.

Elle va d'abord nous permettre d'améliorer la façon dont nous analysons les données commerciales. Elle nous aidera également à améliorer l'expérience des apprenants de notre Académie du commerce pour les PME, au sein de laquelle des outils tels que Synthesia servent déjà à produire des vidéos avec des avatars ressemblant à des humains, dans plusieurs langues et avec différents accents.

Notre devoir est aussi d'aider nos bénéficiaires à tirer parti de cette technologie, par exemple en formant un tailleur burundais à utiliser ChatGPT pour rédiger des documents de marketing tels que des brochures et le contenu de son site internet.

La manière dont nous fournissons notre assistance technique et les langues dans lesquelles elle est fournie changeront également, au profit de nos clients. Par exemple, l'option de synthèse vocale en plusieurs langues va considérablement améliorer les services que nous offrons aux agriculteurs, qui pourront accéder à nos informations dans leur propre langue et sous forme audio.

Tout ce qui précède ne se produira pas du jour au lendemain, mais il nous faut néanmoins nous y préparer, dès à présent.

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Martin Labbé, Centre du commerce international
ChatGPT y la IA: implicaciones para las pequeñas empresas
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A finales de 2022, ChatGPT, un chatbot de inteligencia artificial (IA), se convirtió en la aplicación de más rápido crecimiento de la historia al alcanzar una cifra estimada de 123 millones de usuarios en menos de tres meses después de su lanzamiento. A día de hoy, ChatGPT es la herramienta de IA más destacada, que genera contenidos como texto, imágenes y código de software. 


El ITC reflexiona sobre qué podría significar esta herramienta para el desarrollo del comercio internacional. 

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La inteligencia artificial (IA) no es nueva para quienes utilizan Siri, Cortana y otros asistentes personales virtuales. Los algoritmos alimentados por datos masivos también han determinado cómo nos desplazamos de un punto A a un punto B cuando utilizamos una aplicación de transporte compartido, ya sea en un coche en Manila o en un «boda boda» en Kampala.

Del mismo modo, la IA puede filtrar a los solicitantes de empleo en entrevistas de vídeo asíncronas. Además, la investigación sobre el diagnóstico del cáncer, el diseño automático de prótesis dentales y el análisis de imágenes médicas son otros ejemplos sobre cómo se está utilizando la IA en el sector sanitario.

Por otra parte, la funcionalidad de procesamiento del lenguaje natural de ChatGPT nos permite mantener una conversación similar a la humana con la IA.

Este chatbot de nueva generación tiene el potencial de convertirse en una alternativa a los motores de búsqueda tradicionales, de ahí la urgencia de otras grandes empresas tecnológicas como Google por lanzar sus propios chatbots en 2023 para mantenerse a la altura de los tiempos, y obtener beneficios.

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Un crecimiento exponencial en el uso diario: los datos son el nuevo petróleo

Mientras tanto, para muchos de nosotros, ChatGPT se ha convertido en una herramienta que utilizamos a diario para la investigación y el apoyo en el desarrollo de contenidos. Según Satya Nadella, Consejero Delegado de Microsoft, empresa de la que se dice que ha invertido recientemente más de 10.000 millones de dólares de EE.UU en OpenAI (la empresa detrás de ChatGPT), esto marca la aparición de una «relación simbiótica entre humanos y máquinas».

Aún no sabemos si esto será una elección y no una necesidad.

Ya en 2019, nuestros compañeros de la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (OMPI) detectaron el crecimiento exponencial desde 2012 en las solicitudes de patentes relacionadas con la IA, originadas principalmente en los Estados Unidos de América y en China. Ahora, el resto del mundo intenta ponerse al día.

La IA requiere de mucho capital, tanto por las enormes cantidades de datos necesarios como por la potencia informática necesaria, lo que significa que será difícil que surjan aspirantes mundiales fuera de los países de la OCDE. Las empresas de software africanas que se aventuran en este campo, por ejemplo Baamtu en Senegal, tienen dificultades para acceder a los datos necesarios a pesar de su experiencia. Los datos se han convertido en el nuevo petróleo.

¿Qué significa este impulso de la IA para nuestros clientes del comercio internacional, las pequeñas empresas?

Se producirá un impacto a escala en todos los ámbitos: desde el gobierno, las empresas y la sociedad civil hasta la educación, la sanidad y los servicios financieros.

Las tecnologías digitales inteligentes ya se utilizan ampliamente en la agricultura de los países de renta alta. Por ejemplo, la IA se está utilizando en sistemas de ordeño robotizado en lugares como Braz (Austria) para decidir qué vaca debe ordeñarse y cuándo, con escasa supervisión del ganadero.

En los países de renta baja, en cambio, la IA se limita principalmente a la agricultura inteligente a pequeña escala y al procesamiento de imágenes por satélite a nivel de los pequeños agricultores. Pero si miramos a nuestro alrededor, podemos anticipar usos futuros, si se encuentra un modelo de negocio adecuado.

© Shutterstock

El concepto de «fábricas oscuras», en las que los robots industriales producen bajo supervisión humana a distancia, aún no está muy extendido. ¿Qué ocurrirá con los tres millones de trabajadores de la industria de la confección de Bangladesh que fabrican camisetas de 5 dólares de EE. UU., con un salario mensual de 70 dólares de EE.UU. cuando la maquinaria actual necesite renovarse?

Además, la automatización de los empleos en el sector de los servicios está a la vuelta de la esquina, incluso en la tecnología. La IA ya se está abasteciendo de código a bibliotecas de código a petición de los desarrolladores de software, que la utilizan para aumentar su productividad. ¿Está ocurriendo esto a expensas de los desarrolladores de software junior?

Otros sectores de servicios se verán afectados: en Senegal, por ejemplo, se están utilizando chatbots en lugar de operadores de atención al cliente, ya que tanto los clientes como los inversores quieren reducir costes

En Filipinas, algunos de sus 1,2 millones de puestos de trabajo en el sector de la gestión de los procesos empresariales, que en gran medida se encargan de la atención al cliente para empresas de todo el mundo, podrían sustituirse mediante la automatización robótica de los procesos. Esta tecnología automatiza las tareas repetitivas y rutinarias, lo que permite a las empresas agilizar sus operaciones, reducir los errores y aumentar la eficacia.

Más allá del sector de la gestión de procesos empresariales, es probable que la IA generativa también quite puestos de trabajo a los artistas de videojuegos, a las personas que crean contenidos para videojuegos, o a los diseñadores gráficos, que a menudo trabajan como autónomos. 

Si analizamos lo anterior según la teoría de la Destrucción Creativa de Schumpeter, los nuevos empleos que aún no existen sustituirán a los que quedarán obsoletos. En este contexto, el aprendizaje continuo, el reciclaje y la mejora de las habilidades serán esenciales para los trabajadores manuales y administrativos.

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¿Qué significa la IA para el trabajo de desarrollo internacional en el comercio?

La IA repercutirá en nuestra asistencia técnica relacionada con el comercio.

También acelerará el análisis de los datos comerciales y nos ayudará a mejorar la experiencia de los alumnos de la Academia de Comercio para PYME del ITC, que ya está experimentando con herramientas como Synthesia para producir vídeos con avatares de aspecto humano en múltiples idiomas y con diferentes acentos.

Tenemos que ayudar a nuestros beneficiarios a aprovechar también esta tecnología, por ejemplo, el sastre de Burundi que está utilizando ChatGPT para crear materiales de marketing como folletos y contenidos web.

La forma y los idiomas en los que ofrecemos nuestra asistencia técnica también cambiarán en beneficio de nuestros clientes: la conversión de texto a voz en varios idiomas puede hacer que nuestra información comercial sea accesible a los agricultores que hablan un idioma diferente al de la publicación o que prefieren comunicarse por teléfono en lugar de leer en línea.

Todo lo anterior no ocurrirá de la noche a la mañana, aunque tenemos que empezar a prepararnos para ello.

 

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Martin Labbé, Centro de Comercio Internacional
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