Publications

ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

Filter

1058 results
Sort by:
La fève fait son chemin : Exporter vers l'Union européenne
Body lead

Une marque de chocolat des Philippines, opérant de l'arbre à la tablette, fait profiter sa communauté de son succès sur les marchés européens.

Body

 

En 2013, alors qu'elle terminait son cursus universitaire à Chicago, Kelly Go a dégusté un chocolat artisanal américain fait à partir de cacao d'origine philippine – et elle y a pris goût !

À partir de là, ses aspirations professionnelles se sont précisées. Son diplôme en poche, elle a voulu en apprendre davantage sur cet artisanat. Elle s'est donc inscrite à l'école Cordon Bleu à Paris pour suivre une formation en arts culinaires, ce qui lui a permis de développer ses connaissances et ses compétences dans le domaine du commerce alimentaire.

 

L'amour de la cuisine, de la culture et du chocolat l'a ensuite emmené en Allemagne où elle a approfondi son expertise dans la production de chocolat industriel.

En 2015, de retour au pays, elle a constitué avec son meilleur ami, Mark Ocampo, une société enregistrée auprès de la Securities and Exchange Commission, et s'est lancée dans l'aventure.

Pour nous, le potentiel d'élever le marché du chocolat fin aux Philippines était évident, et en plus, il nous offrait l'opportunité de poursuivre notre rêve commun de rentrer au pays et d'y apporter notre contribution.
Do not show
Philippines Auro
Kelly Go et deux de ses employées d'AURO
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

La production responsable va de pair avec les affaires

Leur entreprise, Auro Chocolate, a finalement été lancée en 2017 en tant que marque de chocolat opérant de l'arbre à la tablette. Kelly et Mark ont en outre assumé leur ambition de constituer une entreprise sociale en introduisant des programmes de développement communautaire et des primes supérieures au prix de la marchandise pour soutenir les agriculteurs.

En s'approvisionnant directement auprès des producteurs de fèves, Auro promeut la durabilité. Elle travaille directement avec les agriculteurs locaux pour cultiver des fèves de cacao fines, améliorer les ingrédients et élargir les produits de détail avec des saveurs tropicales uniques et audacieuses, telles que la mangue séchée.

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Comptant 20 employés au démarrage, elle emploie aujourd'hui plus de 100 salariés pour assurer l'exportation de ses produits vers l'Union européenne (UE) et d'autres pays initiée en 2018.

« Nous nous impliquons dans chaque étape du processus en travaillant constamment avec nos agriculteurs partenaires pour leur permettre de produire des fèves de cacao de qualité fine qui répondent aux normes de qualité internationales. »

Video

19 January 2023

Percée sur les marchés européens

De nombreux défis devaient d'abord être relevés avant de pouvoir exporter vers l'UE.

« Lors des événements de vente, les gens s'interrogeaient sur la qualité de nos produits, car les chocolats des Philippines ne sont pas courants. »

Pour gagner la confiance des consommateurs à l'égard des produits fabriqués aux Philippines à partir de cacao cultivé localement, Kelly a du s'informer sur les procédures obligatoires.

Le Bureau de commercialisation des exportations (EMB) du Département du commerce et de l'industrie (DTI) des Philippines a aidé Auro à remplir les conditions réglementaires obligatoires pour l'exportation vers l'UE. Le Centre des missions et expositions commerciales internationales (CITEM) a également appuyé l'entreprise pour monter un stand philippin lors de foires commerciales internationales majeures, telles que le Salon du chocolat en France.

Ces initiatives ont fait des merveilles pour le cacao fin d'Auro.

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Philippines Auro
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Le SPG+ : un vrai plus pour l'entreprise

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Les ventes ont augmenté de près de 200 % depuis la pandémie de COVID-19. Auro exporte directement dans plus de 15 pays et plus de 40 chocolatiers européens utilisent ses fèves de cacao pour fabriquer du chocolat d'origine philippine.

Kelly a été ravie d'apprendre que des chocolatiers de l'UE utilisaient ses produits chocolatés. Le fait de pouvoir exporter vers l'UE signifie que le cacao philippin peut rivaliser au niveau mondial avec d'autres marques de chocolat réputées.

Le système de préférences généralisées Plus (SPG+) de l'UE vise à inciter les pays en développement à poursuivre le développement durable en exonérant leurs produits de droits d'importation sur son marché. Cette mesure a permis à Kelly de fixer des prix compétitifs pour ses produits par rapport à d'autres marques.

Kelly est fière que ses produits côtoient d'autres marques de renommée internationale. Cette réputation lui permet de poursuivre le développement de son entreprise avec ses partenaires de l'UE.

En outre, l'augmentation des ventes a profité à Kelly et à ses salariés.

« Grâce au statut SPG+, nous faisons désormais partie du marché international des fèves de cacao, ce qui a entraîné une augmentation de nos ventes. Cette demande croissante pour les fèves de nos communautés agricoles partenaires génère davantage de revenus pour ces communautés, et fournit un marché stable pour leur cacao. »

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Nos barres chocolatées se vendent bien grâce au SPG+, qui nous ouvre l'accès au marché de l'UE.
Do not show
Philippines Auro
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Pour aller de l'avant

Sous la direction de Kelly, les chocolats d'Auro se dotent d'objectifs plus élevés.

« Nous avons des projets exaltants. Du côté agricole, nous allons lancer davantage d'initiatives communautaires pour venir compléter notre programme actuel de production de cacao. Nous élargissons également nos sources d'approvisionnement afin d'introduire de nouvelles origines de chocolats fantastiques. Nous envisageons également d'adopter des pratiques et des matériaux plus respectueux de l'environnement tout au long de la chaîne d'approvisionnement. »

Elle souhaite également passer un message inspirant aux exportateurs philippins en herbe :

« Ne soyez pas intimidés lorsque vous déposez une demande dans le cadre du SPG+. Le DTI est là pour vous assister tout au long de la procédure et vous aider à commercialiser votre marque. C'est aussi une excellente occasion pour vos produits de pénétrer le marché européen et de s'y développer. »

Philippines Auro
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Le projet ARISE Plus Philippines permet aux exportateurs philippins de profiter du Système de préférences généralisées Plus (SPG+) et des privilèges commerciaux qui l'accompagnent pour accéder au marché de l'Union européenne (UE). Le projet appuie les relations commerciales globales entre l'UE et les Philippines ainsi que les politiques liées au commerce.

ARISE Plus Philippines est un projet du Gouvernement des Philippines, avec le Département du commerce et de l'industrie (DTI) comme partenaire principal, ainsi que le Département de l'agriculture (DA), l’Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA), le Bureau des douanes (BOC), le Département des sciences et de la technologie (DOST), ainsi que le secteur privé. Il est financé par l'UE, et sa partie technique est supervisée par l'ITC.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Waqas Rafique, Centre du commerce international
Contextual tags
El cacao pide pista: exportaciones a la Unión Europea
Body lead

Una marca filipina de chocolate, que se encarga de todo el proceso de fabricación, del árbol a la tableta, hace que su comunidad se beneficie de su éxito en los mercados europeos. 

Body

En 2013, cuando estaba a punto de terminar sus estudios universitarios en Chicago, EE. UU, Kelly Go probó un chocolate artesano estadounidense fabricado con cacao de origen filipino.

Desde ese momento, sus aspiraciones profesionales empezaron a tomaron forma. Tras su graduación, decidió ampliar sus conocimientos sobre el cacao y se matriculó en el instituto Le Cordon Bleu de París, en el que obtuvo un Diploma en Artes Culinarias. Con esta formación especializada, mejoró aún más sus conocimientos y habilidades sobre el negocio de la alimentación.

 

Su amor por la comida, la cultura y el chocolate dirigió sus pasos hacia Alemania, donde profundizó sus conocimientos sobre la producción industrial del chocolate.

Cuando regresó a casa en 2015, registró su empresa en la Comisión de Valores y Bolsa y se asoció con su mejor amigo, Mark Ocampo, para este nuevo proyecto.

Juntos, vimos el potencial de elevar el mercado del chocolate fino en Filipinas y, al mismo tiempo, una oportunidad para alcanzar nuestro sueño de volver a casa y contribuir a mejorar nuestra comunidad.
Do not show
Philippines Auro
Kelly Go y dos empleadas de Auro
© Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

La producción responsable va de la mano de los negocios

En 2017, lanzaron Auro Chocolate, una marca que se encarga de todos los procesos de la elaboración del chocolate, del árbol a la tableta, y que a la vez es una empresa social que pone en marcha programas de desarrollo comunitario y de primas que están por encima del precio de los productos básicos para apoyar a los agricultores.

Al abastecerse de forma directa, Auro promueve la sostenibilidad. Además, trabaja con los productores locales para cultivar granos de cacao fino, mejorar los ingredientes y ampliar el mercado de productos al por menor con sabores tropicales únicos y atrevidos, como el mango deshidratado.

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

De un equipo de 20 personas, la empresa ha pasado a contar con más de 100 empleados que trabajan para exportar sus productos a la Unión Europea (UE) y a otros países desde 2018.

«Nos implicamos en cada paso del proceso y trabajamos de forma continua con nuestros agricultores asociados en la producción de granos de cacao de gran calidad que cumplan con las normas de calidad internacionales».

Video

19 January 2023

Entrada en los mercados europeos

La empresa se enfrentó a varios retos antes de poder materializar con éxito las exportaciones a la UE.

«En las ferias, la gente preguntaba por la calidad de nuestros productos, ya que no es habitual encontrar chocolates de Filipinas».

Para ganarse la confianza de los consumidores respecto a los productos de chocolate fabricados en filipinas con cacao del país, Kelly debe estar al corriente de los requisitos de procedimiento obligatorios.

La Oficina de Comercialización de las Exportaciones (EMB) del Departamento de Comercio e Industria (DTI) de Filipinas ayudó a Auro a cumplir los requisitos reglamentarios obligatorios para poder exportar a la UE. El Centro de Exposiciones y Misiones Comerciales Internacionales (CITEM) apoyó además a la empresa con la organización de los stands del país en varias ferias internacionales clave como el Salon du Chocolat de Francia.

Estas iniciativas hicieron maravillas con el cacao fino de Auro.

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

Una ventaja para la empresa: SPG+

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Las ventas han aumentado casi un 200 % desde la irrupción de la pandemia de COVID-19. Auro exporta directamente a más de 15 países y más de 40 chocolateros europeos utilizan los granos de cacao fino de la empresa para elaborar chocolate de origen filipino.

A Kelly le hizo muy feliz saber que los chocolateros de la Unión Europea utilizaban los productos de chocolate de su empresa. Las exportaciones a la Unión Europea ha n significado que el cacao filipino pueda competir a nivel mundial con otras marcas de chocolate reconocidas.

El Sistema de Preferencias Generalizadas (SPG+) de la UE elimina los derechos de importación de los productos que llegan al mercado comunitario procedentes de países en desarrollo, por lo que Kelly pudo fijar precios competitivos para sus productos frente a otras marcas.

Kelly se enorgullece de que sus productos puedan estar al lado de otras marcas conocidas en los mercados internacionales, ya que esto permite que su empresa siga aumentando el negocio con sus socios de la UE.

Además, el crecimiento de las ventas ha beneficiado a Kelly y a quienes trabajan en su empresa.

«Gracias al SPG+, hemos entrado a formar parte del mercado internacional de granos de cacao, lo que se ha traducido en un aumento de nuestras ventas. Esto significa que existe una demanda creciente de los granos cosechados por nuestra comunidad agrícola asociada, lo que genera más ingresos para ellos, al tiempo que les proporciona un mercado estable para su cacao».

Philippines Auro
© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Las ventas de nuestras tabletas de chocolate van bien gracias al SPG+, que sirve de apoyo a la entrada en el mercado de la UE.
Do not show
Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El futuro

Auro está dispuesta a alcanzar cotas más altas bajo la dirección de Kelly.

«Tenemos planes apasionantes. En cuanto a las explotaciones agrícolas, vamos a lanzar más iniciativas para la comunidad interrelacionadas con nuestro actual programa de cacao. También estamos ampliando nuestro abastecimiento para introducir nuevos y excitantes orígenes de cacao. Asimismo, está en proyecto el cambio a prácticas y materiales más respetuosos con el medio ambiente en toda la cadena de suministro».

Kelly deja un mensaje inspirador para los emprendedores filipinos que aspiran a exportar:

«No se sientan intimidados cuando envíen sus solicitudes para acceder al SPG+. El DTI está ahí para asistirles durante todo el proceso de solicitud y ayudarles a que sus marcas sean comercializables. También es una gran oportunidad para que sus productos se introduzcan y crezcan en el mercado de la UE».

Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El proyecto ARISE+ Filipinas permite a los exportadores filipinos aprovechar el acceso a los mercados de la Unión Europea (UE) y los privilegios comerciales concedidos en el marco del Sistema de Preferencias Generalizadas Plus (SPG+) y apoya las relaciones comerciales generales entre la Unión Europea y Filipinas, así como las políticas comerciales.

ARISE+ Filipinas es un proyecto del Gobierno de Filipinas, con el Departamento de Comercio e Industria como socio principal junto con el Departamento de Agricultura, la Administración de Alimentos y Medicamentos de Filipinas, la Oficina de Aduanas, el Departamento de Ciencia y Tecnología, y el sector privado. El proyecto está financiado por la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) es la agencia técnica del proyecto.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Focus area (for relations)
Waqas Rafique, Centro de Comercio Internacional
Contextual tags
Belice y México colaboran para impulsar las exportaciones de coco
Body lead

Varios emprendedores beliceños viajaron a la Feria del Coco de México gracias a la colaboración entre el programa Alianzas para la Acción del ITC, la UE, el CARIFORUM y otros socios de la región del Caribe.

Body

De Belice a México: aprendizaje Sur-Sur para el sector del coco

Belice fue en su día un importante exportador de coco. Sin embargo, aunque este sector sigue contribuyendo significativamente a la economía nacional, a nivel mundial, el país sólo ocupa el puesto 80 en producción. El sector tiene un potencial importante, pero necesita un impulso.

Por su parte, México es el séptimo productor mundial de cocos, con un crecimiento interanual previsto del 0,7 %. En un intento por fortalecer la producción y las ventas beliceñas de cocos y otros cultivos como la guanábana, la fruta del dragón y la soja, México y Belice han firmado un acuerdo bilateral.

El objetivo es el intercambio de conocimientos, mejores prácticas y estrategias para que los cultivos sean más competitivos en ambos países, al tiempo que se enseñan nuevas habilidades a los productores y procesadores.

Varios agricultores, cooperativas y agroprocesadores beliceños participaron en la Feria del Coco de México, donde conocieron las distintas variedades de coco y las buenas prácticas agrícolas.

José Ortega es uno de los seis cultivadores de coco de Belice que viajaron a la Feria del Coco con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

«La experiencia fue absolutamente excepcional», afirmó.  

«Ahora me doy cuenta de hasta qué punto los fertilizantes orgánicos pueden optimizar la producción. Con la dirección de nuestros homólogos mexicanos, aprendimos a crear biofertilizantes a partir de los productos y residuos del coco, y adquirimos conocimientos sobre todos los aspectos del coco».

Los agricultores de Belice también están adquiriendo maquinaria nueva y más adaptada para la transformación del producto y la adición de valor, y están desarrollando estrategias para acceder al mercado turístico mexicano a medida que la demanda de coco aumenta de forma exponencial.

Intercambio de conocimientos sobre el oficio para mejorar la producción y el valor añadido

La Feria del Coco se celebró del 8 al 12 de mayo de 2023 y reunió a 1200 personas de todo Belice y México que pudieron asistir a cursos de formación y realizar actividades de creación de redes de contacto y visitas sobre el terreno, además de asistir a una exposición de tecnologías del coco y productos de valor añadido.

La Feria del Coco concedió una importancia primordial al aprendizaje práctico y al intercambio comunitario como forma de garantizar que los participantes se llevaran algo concreto a casa. Uno de sus objetivos fue mejorar la producción de coco de Belice gracias el uso de nuevos métodos sostenibles de producción y de adición de valor.

Asimismo, se organizó una visita de campo a las principales zonas de producción de coco en Chetumal, México, en la que se proporcionó información in situ sobre los retos a los que se enfrentan los productores y sobre las soluciones innovadoras que están poniendo en marcha.

Los participantes beliceños volvieron a casa con planes para desarrollar sus capacidades organizativas y los requisitos para la transformación de productos, maquinaria, etiquetado y seguridad alimentaria.

Asimismo, en el área de exposición se exhibieron productos mexicanos que están desarrollándose para los mercados nacionales y de exportación, y se mostraron tecnologías para la transformación agrícola y la adición de valor.

El programa del ITC para los Cocos del Caribe, financiado por la UE, amplia este enfoque holístico de la cadena de valor en toda la región y pone en marcha programas de desarrollo de las capacidades sobre la adición de valor, la seguridad alimentaria y el procesamiento sostenible del agricultor al puesto de venta. El programa cierra el círculo al crear vínculos de mercado y atraer inversiones regionales.

¿Y ahora qué?

Los agricultores y cooperativas participantes de Belice regresan a sus respectivas comunidades para compartir los conocimientos y métodos adquiridos. Los servicios de extensión del Ministerio de Agricultura también actualizarán su red de contactos de agricultores.

La iniciativa de agronegocios sostenibles del ITC, Alianzas para la Acción, apoya este ejercicio a través del programa El Caribe: Desarrollo de productos con valor añadido y del comercio intrarregional para mejorar la calidad de vida de los productores de coco, financiado por la Unión Europea (UE) y apoyado por el CARIFORUM.

En el marco de este programa, el ITC se asoció con el Instituto Nacional de Investigaciones Forestales, Agrícolas y Pecuarias de México (INIFAP), el Ministerio de Agricultura, Seguridad Alimentaria y Empresas de Belice y el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura (CARDI).

 

Sobre el proyecto

El programa Alianzas para la Acción del Centro de Comercio Internacional, el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura (CARDI), la Coconut Industry Board (el Consejo de industrias del Coco) y otros importantes socios regionales y nacionales llevan trabajando desde 2015 para facilitar las alianzas entre los actores en cada paso de la cadena de valor del coco del Caribe a través del programa del CARIFORUM El Caribe: Desarrollo de productos con valor añadido y del comercio intrarregional para mejorar la calidad de vida de los productores de coco, financiado por la Unión Europea.

La agricultura y las prácticas de procesamiento sostenibles, la adición de valor y las alianzas comerciales son algunas de las herramientas clave aprovechadas en este programa. Su objetivo es mejorar la competitividad del sector del coco para aumentar la disponibilidad de alimentos y los ingresos de los pequeños agricultores.

 

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
ITC Noticias
Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
Body lead

Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

Body

Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
Do not show
Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

Video

27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
Do not show

Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
Do not show

Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

Header color
Green
Announcement type
Country (for relations)
Region (for relations)
Audience (for relations)
Focus area (for relations)
Evelyn Seltier, Centre du commerce international
Contextual tags
L'agriculture à petite échelle apporte la sécurité alimentaire
Body lead

Les pratiques agricoles durables dans les petites exploitations agricoles peuvent apporter la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté dans le monde, en particulier dans les pays en développement et les pays les moins avancés.

Body

Les petites exploitations agricoles jouent un rôle essentiel dans la promotion de l'agriculture durable, surtout dans les pays en développement et les pays les moins avancés.

Bien qu'ils n'exploitent que 12 % de l'ensemble des terres agricoles, les petits exploitants agricoles assurent pourtant près de 35 % de l'approvisionnement alimentaire mondial. Une proportion considérable de petites exploitations est concentrée dans les pays à revenu faible ou moyen supérieur, qui, selon la Banque mondiale, représentent respectivement 36 % et 47 % des terres agricoles dans le monde. Elle estime également que, dans ces pays, une moyenne de 59 % de la population travaille dans le secteur agricole.

Considérant cette proportion substantielle de la population, les petites exploitations agricoles pourraient bien constituer le principal moteur d'une agriculture durable, garantissant la productivité alimentaire et la stabilité des revenus dans les pays en développement et les pays les moins avancés.

food security

Réduire la pauvreté, améliorer la sécurité alimentaire

Les petits exploitants agricoles peuvent potentiellement favoriser une agriculture plus durable dans les pays en développement. Contrastant avec l'agriculture industrielle, les petites exploitations contribuent plus efficacement au maintien de cultures plus variées et à une productivité des terres par habitant plus élevée.

En outre, contrairement à l'agriculture industrielle, les petits exploitants agricoles allouent une proportion plus élevée de terres à la production alimentaire et génèrent moins de déchets alimentaires. Dans ce cadre, comme ils utilisent les engrais azotés synthétiques avec parcimonie, ils contribuent à réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre.

Lorsque les conditions climatiques sont stables, les petits exploitants agricoles sont moins susceptibles de recourir à la surexploitation des terres pour maintenir un rendement alimentaire suffisant, ce qui allège considérablement la pression environnementale. En cela, ils sont le moteur d'un écosystème plus résilient et durable, et constituent de ce fait le fer de lance vers la réalisation de l'objectif de développement durable (ODD) 13 des Nations Unies sur l'action climatique et de l'ODD 15 relatif à la vie sur terre.

L'agriculture régénérative atténuant les impacts causés par le dérèglement climatique, elle permettra à terme de réduire la pauvreté, et d'assurer un rendement alimentaire stable et donc la sécurité alimentaire, œuvrant ainsi respectivement en faveur de l'ODD 1 (Pas de pauvreté) et de l'ODD 2 (Faim « zéro »).

© Shutterstock

Les défis sont nombreux, en particulier le dérèglement climatique

Nombre de défis doivent toutefois encore être relevés. Les petits exploitants, en particulier dans les pays en développement, sont plus vulnérables aux conditions météorologiques extrêmes. Ils sont touchés de manière disproportionnée par les changements climatiques et leurs capacités limitées compliquent l'adaptation aux chocs climatiques et aux baisses de la production alimentaire.

La forte dépendance à une agriculture pluviale augmente la vulnérabilité des petits exploitants agricoles face à une volatilité climatique allant croissant. Or, lorsqu'ils sont confrontés à l'instabilité des revenus et à l'insécurité alimentaire, les agriculteurs tendent à adopter des pratiques agricoles non durables, telles que le surpâturage et la déforestation, pour augmenter la superficie de terres arables.

De telles pratiques exacerbent à long terme la dégradation des terres, ce qui accentue le dérèglement climatique et les conditions climatiques extrêmes, et accroît davantage la vulnérabilité des agriculteurs aux catastrophes liées au climat. Par conséquent, des conditions climatiques plus sévères aggraveront encore la volatilité des revenus des ménages et l'insécurité alimentaire.

Pire encore, sans revenu stable et sans financement facilement accessible, les petits exploitants agricoles, en particulier ceux des pays les moins avancés, n'ont pas les moyens financiers d'investir dans des intrants agricoles résilients au climat (tels que des semences résistantes au climat et des engrais organiques) pour échapper à ce cercle vicieux.

© Shutterstock

Vers une agriculture résiliente au changement climatique : les solutions

Face à la volatilité croissante du climat, la solution fondamentale commence par l'établissement d'un système agricole durable et résilient au climat.

Les fonds climatiques sont essentiels pour, lors d'une phase initiale, encourager les petits exploitants agricoles à adopter des technologies d'atténuation des effets climatiques, qui permettent de stimuler la productivité alimentaire tout en atténuant la pression environnementale. De même, les programmes de financement permettront d'amortir le choc climatique pour les petits exploitants agricoles et de garantir leur revenu de base et leur approvisionnement alimentaire.

Au niveau international, il existe plusieurs programmes de financement, notamment : le Financement des risques de catastrophe fourni par le Groupe de la Banque mondiale ; le Programme d'adaptation pour les petits exploitants agricoles établi par le Fonds international de développement agricole des Nations unies ; ainsi que le Fonds pour les pays les moins avancés et le Fonds spécial pour les changements climatiques initiés par le Fonds pour l'environnement mondial. Ces programmes de financement travaillent avec les secteurs publics et privés nationaux pour allouer conjointement des fonds aux petits exploitants agricoles qui en ont besoin.

Les intrants résilients au climat doivent être couplés à la formation. Les petits exploitants agricoles doivent apprendre à exploiter des technologies innovantes, à s'adapter aux changements climatiques et à transiter vers une agriculture régénératrice. Outre les vastes programmes de formation dispensés par des organisations ou des fondations internationales, l'apprentissage par les pairs joue également un rôle essentiel pour renforcer la volonté des petits exploitants agricoles d'adopter des pratiques plus productives et régénératrices, en particulier dans les communautés agricoles à forte densité des pays les moins avancés.

Avec des fonds suffisants et une formation appropriée, les petits agriculteurs pourront accéder à des ressources appropriées et à des informations actualisées, ce qui réduira efficacement l'asymétrie de l'information et renforcera leur capacité d'adaptation.

Enfin, l'autonomisation des petits agriculteurs conduira à un triple gain en termes de durabilité environnementale, de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté, ce qui aura un impact profond sur l'agriculture durable.

Header color
Green
Announcement type
Yan Rong Chang, Droit du commerce international, World Trade Institute, Université de Berne
La agricultura a pequeña escala aporta seguridad alimentaria
Body lead

Las prácticas agrícolas sostenibles en la agricultura a pequeña escala pueden aportar seguridad alimentaria y reducir la pobreza en todo el mundo, especialmente en los países en desarrollo y menos adelantados

Body

La agricultura a pequeña escala desempeña un papel fundamental en la promoción de una agricultura sostenible, especialmente en los países en desarrollo y menos adelantados.

Los pequeños agricultores, que explotan sólo el 12 % de todas las tierras agrícolas, producen alrededor del 35 % del suministro mundial de alimentos. Una parte considerable de las explotaciones a pequeña escala se concentra en los países de renta baja o media-alta, y representan respectivamente el 36 % y el 47 % de las tierras agrícolas de todo el mundo. Se estima que en estos países, una media del 59 % de la población trabaja en el sector de la agricultura.

Con esta importante proporción de población, la agricultura a pequeña escala podría ser el motor clave de una agricultura sostenible que garantice la productividad alimentaria y la estabilidad de los ingresos en los países en desarrollo y en los países menos adelantados.

food security

Reducir la pobreza, mejorar la seguridad alimentaria

Los pequeños agricultores tienen el potencial de promover una agricultura más sostenible en los países en desarrollo. Al contrario de la agricultura industrializada, la agricultura a pequeña escala puede contribuir de forma eficaz al aumento de las variedades de cultivos y a una mayor productividad per cápita de la tierra.

Además, a diferencia de la agricultura industrial, los pequeños agricultores destinan un mayor porcentaje de tierra a la producción de alimentos y generan menos residuos alimentarios. Asimismo, como no utilizan en exceso fertilizantes nitrogenados sintéticos, pueden reducir de forma eficaz las emisiones de gases de efecto invernadero.

Con unas condiciones climáticas estables, es menos probable que los pequeños agricultores recurran a la sobreexplotación de la tierra para mantener un rendimiento alimentario suficiente, lo que alivia considerablemente la presión medioambiental. Los pequeños agricultores son el motor de un ecosistema más resiliente y sostenible, y son clave para alcanzar el Objetivo de Desarrollo Sostenible (ODS) 13 de la ONU sobre acción climática y el ODS 15 relacionado con la vida en la tierra.

Dado que la agricultura regenerativa mitiga los impactos causados por el cambio climático, conducirá a la reducción de la pobreza, a una producción estable de alimentos y a la seguridad alimentaria, con lo que apoyará el ODS 1 (No a la pobreza) y el ODS 2 (Hambre cero).

© Shutterstock

Los retos son numerosos, especialmente en lo que se refiere al cambio climático

Pero hay varios desafíos en este camino. Los pequeños agricultores, especialmente los radicados en los países en desarrollo, son más vulnerables a las condiciones meteorológicas extremas. Además, se ven afectados de forma desproporcionada por el cambio climático y tienen una capacidad limitada para adaptarse a las perturbaciones climáticas y a las caídas en la producción de alimentos.

El hecho de tener que depender en gran medida de la agricultura de secano hace que los pequeños agricultores sean vulnerables a la volatilidad del clima. Con la inestabilidad de los ingresos y la inseguridad alimentaria, los agricultores se ven empujados a adoptar prácticas agrícolas insostenibles, como el sobrepastoreo y la deforestación, para buscar más tierras cultivables.

Esto, a largo plazo, exacerbará la degradación de la tierra, y hará que las condiciones climáticas sean más extremas, lo que hará a su vez que los agricultores sean más vulnerables a los desastres climáticos. En consecuencia, el empeoramiento de las condiciones climáticas agravará la volatilidad de los ingresos familiares y la inseguridad alimentaria.

Sin unos ingresos estables y un acceso fácil a la financiación, los pequeños agricultores, especialmente los radicados en los países menos adelantados, no disponen de los medios financieros para invertir en insumos agrícolas resilientes al clima (como semillas o fertilizantes orgánicos) para escapar de este círculo vicioso.

© Shutterstock

Un impulso hacia una agricultura resiliente al clima: soluciones

Frente a la creciente volatilidad del clima, la solución fundamental empieza por establecer un sistema agrícola sostenible y resiliente al clima.

Los fondos para el clima son esenciales para animar a los pequeños agricultores a adoptar tecnologías que impulsen la productividad alimentaria y alivien al mismo tiempo la presión medioambiental. Asimismo, los programas de financiación amortiguarán el choque climático para los pequeños agricultores y garantizarán sus ingresos básicos y el suministro de alimentos.

A nivel internacional, existen varios programas de financiación, entre los que se incluyen los siguientes: La Financiación del Riesgo de Catástrofes proporcionada por el Grupo del Banco Mundial; el Programa de Adaptación para la Agricultura en Pequeña Escala creado por el Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola de la ONU; y el Fondo para los Países Menos Adelantados y el Fondo Especial para el Cambio Climático puestos en marcha por el Fondo para el Medio Ambiente Mundial. Estos programas de financiación trabajan con los sectores público y privado nacionales para asignar de forma conjunta fondos a los pequeños agricultores necesitados.

Los insumos resilientes ante el clima deben ir acompañados de formación. Los pequeños agricultores necesitan aprender a manejar tecnologías innovadoras, adaptarse al cambio climático y pasar a una agricultura regenerativa. Aparte de los amplios programas de formación impartidos por las organizaciones o las fundaciones internacionales, el aprendizaje entre iguales también desempeña un papel fundamental para mejorar la disposición de los pequeños agricultores a adoptar prácticas más productivas y regenerativas, especialmente en las comunidades agrícolas más unidas de los países menos adelantados.

Con fondos suficientes y una formación adecuada, los pequeños agricultores pueden acceder a recursos apropiados y a información actualizada, lo que reduce eficazmente la asimetría de la información y refuerza su capacidad de adaptación.

De hecho, la capacitación de los pequeños agricultores dará lugar a un triple beneficio en términos de sostenibilidad medioambiental, seguridad alimentaria y reducción de la pobreza, lo que tendrá un profundo impacto en la agricultura sostenible.

Header color
Green
Announcement type
Yan Rong Chang, Derecho Mercantil Internacional, Instituto de Comercio Mundial, Universidad de Berna
Le travail d'équipe est aussi un travail de rêve
Body lead

Lier la technologie à l'agriculture : un projet pilote de l'ITC montre à quoi ressemble une collaboration réussie. Un récit rapporté du Ghana.

Body

Un agriculteur, un fondateur d'une entreprise fintech et un spécialiste des centres d'appels entrent dans un bar... Cela ressemble au début d'une blague, mais en août 2022, c'est exactement ce qui s'est passé dans la région nord-ouest du Ghana.

Dans le cadre du programme Netherlands Trust Fund V mené par le Centre du commerce international (ITC), plusieurs représentants de start-up et d'entreprises informatiques « sont entrés dans un bar » pour déjeuner avec des agriculteurs lors d'une excursion de trois jours dans un district où abondent les exploitations de cacao.

Le cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire représente 70 % de l'approvisionnement mondial en cacao brut utilisé dans la fabrication de produits en chocolat. Afin de stimuler le secteur par l'ajout de valeur à la chaîne d'approvisionnement du cacao, l'ITC explore des manières innovantes de mettre à profit la technologie dans une industrie typiquement non technologique. Cet objectif requiert un effort délibéré et concerté, qui passe par l'alignement des visions, l'adhésion des parties prenantes, et une communication assidue entre les acteurs des deux secteurs.

C'est à cet objectif que s'est employé l'ITC lors de ce premier voyage. La rencontre entre deux équipes, l'une représentant le secteur technologique (que je menais) et une autre constituée de représentants du secteur agroalimentaire, a permis d'initier l'alignement et le rapprochement de ces deux secteurs, en vue de profiter aux entreprises que nous cherchons à appuyer.

L'ITC appuie les services basés sur la technologie, notamment les systèmes de paiement (comme Paybox Global) ou les plateformes de crowdfunding en ligne (comme Grow For Me), qui permettent d'améliorer la chaîne de valeur agricole. Ces solutions sont une aide précieuse pour les différents acteurs de la chaîne de valeur agricole, des agriculteurs aux différents intermédiaires, et permettent au passage de renforcer les services à valeur ajoutée.

Cacao fabriqué au Ghana
De retour d'une visite de trois exploitations de cacao : les directeurs des entreprises d'externalisation des processus commerciaux, Hatua Technology et Eitsec Ghana, et le directeur de TroTro Tractor, une start-up agritech (au premier plan)

Établir des bases communes

Au cours de ce voyage axé sur l'association de la technologie et de l'agriculture, Larry Attipoe, Coordinateur du programme Alliances pour l'action de l'ITC en faveur d'un secteur agroalimentaire inclusif au Ghana, a relevé les avantages que la technologie peut apporter à l'agriculture, comme par exemple la possibilité pour les jeunes agriculteurs de contrôler leur système d'irrigation depuis leur téléphone mobile. De mon côté, même si mon rôle consiste à coordonner le pôle technologique de ce projet au niveau national, j'ai pu apporter une solide compréhension du volet agricole en raison de l'activité de ma famille et de mes amis dans ce secteur. Cette compréhension et ces intérêts communs ont facilité l'alignement des visions pour assurer le succès de ce nouveau projet.

Participant également au voyage, des fondateurs d'entreprises technologiques basés à Accra ont pu non seulement déguster des barres de chocolat mais aussi assister à plusieurs étapes du processus de fabrication du chocolat. Ainsi, grâce à la visite d'une ferme et aux discussions avec son exploitant, à la rencontre avec la plus grande association de cultivateurs de cacao (KKFU), et à la visite d'une usine de fabrication de chocolat (Fairafric), ces experts en technologie ont pu retracer l'ensemble de la chaîne de valeur du chocolat.

À chaque étape, toutes les parties prenantes concernées ont pris le temps de se réunir autour d'une table, et se sont concertées pour identifier les défis et les opportunités, et déterminer les plans futurs. Parmi les défis communs identifiés figuraient le manque de données, le besoin de centres d'appels et l'exigence de traçabilité. En entendant les besoins exacts exprimés par les différents participants (agriculteurs, gestionnaires d'entrepôt, dirigeants d'associations, responsables d'usine), les représentants des start-up technologiques ont évoqué les solutions existantes et réfléchi à d'autres solutions plus innovantes.

Pour aider à développer des solutions numériques qui répondent concrètement aux besoins des acteurs de la chaîne de valeur du cacao, le projet s'appuie sur l'approche mise en œuvre.par le programme Alliances pour l'action de l'ITC. Ce modèle agroalimentaire durable fonctionne de manière ascendante, transformant les systèmes alimentaires par le biais de partenariats éthiques et intelligents sur le plan climatique.

GhanaTech ITCShares
La cohorte du voyage comprend les équipes du programme Netherlands Trust Fund V de l'ITC (en faveur des secteurs de la technologie et de l'agriculture), les représentants de start-up technologiques et d'entreprises d'externalisation des processus commerciaux, ainsi que de la société d'achat de cacao. Isaac, l'auteur de cet article, apparaît en bas à droite.

Une mission prometteuse

Toute collaboration exige de se dégager du temps, ce qui implique souvent des sacrifices et des efforts pour que cela fonctionne. Au Ghana, ce n'est pas différent, peut-être même plus difficile avec les embouteillages !

Malgré ces défis initiaux, les équipes sont restées en contact autant que possible, s'invitant mutuellement à des événements et maintenant un canal de communication étroit entre toutes les parties prenantes, y compris celles basées à Genève.

Grâce à cette nouvelle collaboration intersectorielle, nous verrons l'essor des services numériques dans le secteur agricole du Ghana, avec, par exemple, des solutions de paiement mobile pour éviter de se déplacer jusqu'à la ville la plus proche pour ce type d'opération bancaire, ou un service de location de tracteurs que l'on peut réserver depuis le confort de son domicile.

Ces services devraient conduire à des rendements plus élevés et à une meilleure qualité de vie pour ceux qui les utilisent. Tous, nous avons hâte d'exploiter plus amplement cette opportunité, et de poursuivre ce travail d'équipe pour concrétiser notre rêve commun.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Isaac Newton Acquah, Centre du commerce international
Trabajo en equipo, trabajo de ensueño
Body lead

La vinculación de la tecnología a la agricultura en un proyecto piloto del ITC da sus frutos. Una historia de Ghana.

Body

Un agricultor, un fundador de una empresa de tecnología financiera y un especialista en centros de atención telefónica entran en un bar... esto podría parecer el comienzo de un chiste cualquiera, pero en agosto de 2022, esto es exactamente lo que ocurrió en la región noroeste de Ghana.

Como parte del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V del ITC, varias empresas tecnológicas emergentes de subcontratación de procesos comerciales  «entraron en un bar» para almorzar con productores de cacao durante una visita de campo de tres días de duración a un distrito del país.

El cacao de Ghana y de Côte d'Ivoire representa el 70 % de la materia prima mundial necesaria para la elaboración del chocolate. El ITC está explorando la posible implantación de innovaciones tecnológicas en una industria típicamente no tecnológica con el objetivo de impulsar el sector por medio de la adición de valor a la cadena de suministro del cacao. Para que esto ocurra es necesario tener una visión común, la aceptación por parte de los participantes y una comunicación frecuente y fluida entre los dos sectores.

Y esto es precisamente lo que hizo el ITC en este primer viaje. Dos equipos del ITC, el del sector tecnológico que yo dirijo y el de agronegocios, se alinearon y unieron a estos dos sectores, con un resultado beneficioso para las empresas a las que apoyamos.

El ITC apoya la implantación de servicios basados en la tecnología en la cadena de valor agrícola entre los que se incluyen los sistemas de pago (por ejemplo, Paybox Global) o plataformas de micromecenazgo en línea (por ejemplo, Grow For Me).  Estas soluciones apoyan a los distintos participantes en la cadena de valor agrícola, desde el agricultor hasta los diversos intermediarios, y refuerzan los servicios de valor añadido en todo el camino.

Cacao de Ghana
Cacao de Ghana
TechGhana ITCShares
Volviendo del viaje a las tres explotaciones de cacao, los Consejeros Delegados de las empresas de subcontratación de procesos comerciales, Hatua Technology y Eitsec Ghana, y el Consejero Delegado de TroTro Tractor, una empresa emergente de agrotecnología (en primer plano)

Sentar bases comunes

Durante este viaje de encuentro entre la agricultura y la tecnología, Larry Attipoe, Coordinador del Programa de Agronegocios Inclusivos de Alianzas para la Acción del ITC en Ghana, compartió los beneficios que la tecnología puede aportar a la agricultura, como el hecho de que los jóvenes agricultores controlen sus sistemas de riego desde sus smartphones. Yo, el coordinador nacional de tecnología del proyecto, por otra parte, tenía un sólido conocimiento de la agricultura gracias a mi familia y amigos y este conocimiento e intereses comunes facilitaron la alineación de las visiones para este nuevo proyecto.

Durante el viaje, los empresarios no sólo disfrutaron de tabletas de chocolate, sino que también descubrieron las diferentes etapas del proceso de fabricación del chocolate. Desde la visita a una explotación agrícola y la interacción con los agricultores y con la mayor asociación de agricultores de cacao (KKFU) hasta la visita a una fábrica de chocolate (Fairafric), los expertos recorrieron toda la cadena de valor del chocolate.

En cada etapa, todas las partes interesadas se sentaron y analizaron los retos, las oportunidades y los planes futuros. Los retos comunes eran la falta de datos y de centros de atención telefónica y la trazabilidad. Al escuchar las necesidades exactas de las distintas partes interesadas (los agricultores, los almacenes, la asociación y la fábrica), las empresas tecnológicas emergentes tuvieron la oportunidad de pensar en soluciones existentes o innovadoras.

Para ayudar a desarrollar soluciones digitales que realmente se ajusten a las necesidades de los actores de la cadena de valor del cacao, el proyecto aprovecha el enfoque de Alianzas para la Acción del ITC. Este modelo de agronegocios sostenibles funciona de abajo arriba, y transforma los sistemas alimentarios por medio de la creación de asociaciones éticas y respetuosas con el medio ambiente.

GhanaTech ITCShares
El grupo del viaje estaba formado por los equipos del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (agro y tecnología) del ITC, los representantes de las empresas de subcontratación de procesos comerciales y la empresa de compra de cacao. Isaac, el autor de este artículo, está abajo a la derecha.

Una misión prometedora

Encontrar tiempo para colaborar y alcanzar el éxito a menudo implica sacrificio y desviarse del camino. En Ghana no es diferente, quizás incluso más difícil con los atascos.

A pesar de estos retos iniciales, los equipos se mantuvieron en contacto entre sí en la medida de lo posible, y se invitaron mutuamente a diversos eventos y mantuvieron un canal de comunicación estrecho entre todos, incluidos los equipos en Ginebra.

Gracias a esta nueva colaboración intersectorial, seremos testigos del auge de los servicios digitales como por ejemplo, las soluciones de pago por móvil, que ahorrarán a los agricultores los desplazamientos al banco más cercano de la ciudad, o el alquiler de tractores desde la comodidad del hogar.

Estos servicios deberían conducir a un aumento de los rendimientos y a una mejor calidad de vida para quienes los utilizan. Y esperamos seguir explotando esta oportunidad y colaborar en pos de este objetivo común.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
Focus area (for relations)
Isaac Newton Acquah, Centro de Comercio Internacional
Nouveau rapport sur le commerce : Améliorer la sécurité alimentaire dans les pays les moins avancés
Body

(Doha/Genève/New York) Le commerce peut contribuer à rendre les denrées alimentaires plus accessibles et plus abordables dans les pays les moins avancés (PMA), où plus de 60 % des personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire – deux fois plus que dans les pays en développement, et six fois plus que dans les pays développés.

Dans le contexte actuel d'instabilités mondiales croissantes, un nouveau rapport du Centre du commerce international (ITC) et de la principale agence des Nations Unies au service des pays les plus vulnérables, dont les PMA, met en évidence les options de politique commerciale qui permettraient d’appuyer ces pays dans leurs efforts de développement durable, un développement mené par le commerce et résilient face aux crises.

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l’ITC, et Rabab Fatima, Haute-Représentante du Bureau pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, ont annoncé aujourd’hui le lancement d’une publication intitulée Rapport sur le commerce des PMA 2023 : Améliorer la sécurité alimentaire (pour le moment en langue anglaise uniquement). Cette annonce intervient à l’occasion de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) – une conférence qui se tient tous les dix ans, et dont l’édition 2023 est organisée à Doha, au Qatar.

Pour Mme Coke-Hamilton, « Les pays les moins avancés dépendent toujours d’exportations principalement constituées de produits de base, presque deux fois plus que les autres pays en développement. Il en résulte qu’ils demeurent plus vulnérables aux instabilités mondiales. En tant que communauté mondiale, il est de notre devoir de faire plus, et de faire mieux. Ce rapport élaboré conjointement avec le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés met en lumière les actions politiques concrètes que nous pouvons mener et qui feront la différence pour eux. »

De son côté, Mme Fatima a expliqué que « La vulnérabilité des pays les moins avancés aux chocs externes affecte les ménages pauvres, en particulier dans les zones rurales, ce qui les place en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation a également un impact sur la paix et la sécurité mondiales. Le rapport dont nous annonçons aujourd’hui la publication met en lumière le rôle crucial que le commerce peut jouer dans le renforcement de la sécurité alimentaire. »

Le rapport met en avant deux grands volets de politiques commerciales susceptibles d'aider les pays les moins avancés à renforcer leur résilience : l'amélioration de l'accès aux marchés pour les importations alimentaires, et l'exploitation de sources alternatives d'approvisionnement alimentaire.

 

Améliorer l'accès aux marchés pour assurer la sécurité alimentaire
 

Les pays les moins avancés imposent actuellement un droit de douane de 17 % sur les importations alimentaires, tandis que les pays en développement et les pays développés ne prélèvent respectivement que 15 % et 8 %.

Les enquêtes de l'ITC menées entre 2010 et 2022 dans 17 pays parmi les moins avancés montrent que les obstacles réglementaires et procéduraux peuvent compliquer les importations alimentaires. Plus de la moitié (57 %) de tous les importateurs de produits alimentaires interrogés dans les PMA ont déclaré être affectés par des mesures non tarifaires, contre respectivement 34 % et 11 % dans les pays en développement et développés.

Dans les PMA, les difficultés auxquelles sont confrontés les importateurs de produits alimentaires sont liées aux évaluations douanières, aux surtaxes douanières et aux frais de manutention ou de stockage des marchandises. Les importateurs de PMA tels que la République-Unie de Tanzanie, l'Éthiopie et le Bangladesh rapportent que leurs plus grandes difficultés sont liées aux procédures qu'ils doivent suivre pour se conformer aux réglementations, plutôt qu'aux réglementations elles-mêmes. La résolution de ces difficultés permettra de réduire les retards et les coûts, et surtout aidera à acheminer plus rapidement les articles essentiels là où ils sont le plus nécessaires.

Les initiatives d'intégration régionale, telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), jouent un rôle primordial pour exonérer le commerce intrarégional de droits de douane, harmoniser les réglementations et rationaliser les procédures.

 

Exploiter de nouvelles sources d'approvisionnement alimentaire

 

En moyenne, les PMA importent leurs denrées alimentaires de 77 fournisseurs distincts. Les pays en développement et les pays développés comptent pour leur part respectivement 117 et 163 partenaires pour leur approvisionnement alimentaire. Pour certains produits essentiels, tels que le riz ou les huiles végétales, près des quatre cinquièmes des importations totales des PMA sont concentrées par seulement un fournisseur, parfois deux.

Les politiques visant à améliorer les liens entre le commerce et la sécurité alimentaire doivent donc se concentrer sur des facteurs tels que la diversification des fournisseurs et le renforcement des chaînes de valeur agroalimentaires régionales, ce qui permettrait aux PME d'accroître leur résilience face aux instabilités mondiales.
 

Renforcer le commerce des PMA grâce à des partenariats mondiaux
 

Les procédures d'importation défavorables, la dépendance à l'égard d'une poignée de fournisseurs et l'absence de chaînes de valeur régionales ne sont que les aspects d'un problème plus large : les pays les moins avancés ne représentent qu'environ 1 % du commerce mondial, malgré l'objectif de doubler leur part dans les exportations mondiales d'ici à 2020.

Le commerce, lorsqu'il est bien géré, peut être un outil efficace pour s'attaquer aux causes profondes des obstacles qui freinent les pays les moins avancés. Les investissements dans le renforcement des capacités des petites entreprises – qui représentent 95 % des emplois dans les PMA – à vendre sur les marchés régionaux et internationaux peut stimuler un développement mené par le commerce.

Le commerce joue donc un rôle essentiel pour les PMA, comme le souligne le Programme d'action de Doha. Ce Programme est conçu pour aider les PMA à trouver la voie qui leur permettra d'atteindre les objectifs de développement durable.

Le rapport conjoint lancé aujourd'hui est accompagné d'un site internet gratuit, le LDC Trade Tracker, qui permet de suivre les tendances et les modèles plus larges du commerce des PMA grâce à des graphiques interactifs et téléchargeables. Pour de plus amples informations sur le rapport, consultez la page internet ITC@LDC5.

 

 

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies. Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

À propos du Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement – Le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement a été créé en 2001 pour appuyer 91 États membres vulnérables. Les 46 pays les moins avancés (PMA), les 32 pays en développement sans littoral (PDSL) et les 38 petits États insulaires en développement (PEID) sont confrontés à des défis qui leur sont propres pour atteindre le développement durable et les objectifs convenus au niveau international. Dirigé par la Haute Représentante, le Bureau mobilise l'appui international et plaide en faveur de ces trois groupes de pays vulnérables. Il s'efforce de sensibiliser au potentiel économique, social et environnemental qui existe dans ces pays et veille à ce que les besoins pressants des 1,1 milliard de personnes qui y vivent demeurent en tête de l'agenda international.

 

Contacts médias

Susanna Pak
Chargée des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Responsable du plaidoyer et de la sensibilisation
Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement
Courriel : conor.oloughlin [at] un.org (conor[dot]oloughlin[at]un[dot]org)
Tél. : +1 917 328 8316

Header color
Cyan
Announcement type
Topic (for relations)
Geographic priority (for relations)
Structure and management (for relations)
ITC Actualités
Contextual tags
Nuevo informe comercial: Mejorar la seguridad alimentaria en los países menos adelantados
Body

(Doha/Ginebra/Nueva York) El comercio puede aumentar la disponibilidad y asequibilidad de los alimentos en los países menos adelantados (PMA), donde más del 60 % de la población se enfrenta a la inseguridad alimentaria, el doble que en los países en desarrollo y seis veces más que en los países desarrollados.

En un contexto de creciente inestabilidad mundial, un nuevo informe del Centro de Comercio Internacional (ITC) y de la principal agencia de las Naciones Unidas de apoyo a los países menos adelantados destaca las opciones de política comercial para ayudarles a trabajar hacia un desarrollo sostenible impulsado por el comercio, frente a las crisis.

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, y Rabab Fatima, Alta Representante para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo Sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (ONU-OARPPP), presentaron en Doha, Qatar, el informe LDC Trade Report 2023: Improving Food Security hoy durante la 5ª Conferencia de las Naciones Unidas sobre los Países Menos Adelantados (LDC5), una conferencia que se celebra una vez cada diez años.

La Sra. Coke-Hamilton declaró: «Los países menos adelantados siguen dependiendo de las exportaciones de productos básicos casi el doble que otros países en desarrollo, y siguen siendo más vulnerables a las inestabilidades mundiales. Como comunidad mundial, tenemos que hacer más, y tenemos que hacerlo mejor. Este informe conjunto con la OARPPP destaca las acciones políticas concretas que podemos poner en marcha para cambiar su situación».

La Sra. Fátima añadió: «La vulnerabilidad de los países menos adelantados a los impactos externos afecta a los hogares pobres, especialmente en las zonas rurales, y provoca inseguridad alimentaria. Esto repercute en última instancia en la paz y la seguridad mundiales. El informe que estamos aquí presentando arroja luz sobre el papel crucial que puede desempeñar el comercio en el fortalecimiento de la seguridad alimentaria».

El informe destaca los siguientes dos grupos principales de políticas comerciales para ayudar a los países menos adelantados a reforzar su capacidad de resiliencia: mejorar el acceso a los mercados de importación de alimentos y aprovechar fuentes alternativas de suministro de alimentos.

Mejorar el acceso a los mercados para la seguridad alimentaria

 

Los países menos adelantados imponen actualmente un arancel del 17% a las importaciones de alimentos, mientras que los países en desarrollo y desarrollados gravan con un 15% y un 8%, respectivamente.

Las encuestas realizadas por el ITC en 17 países menos adelantados entre 2010 y 2022 muestran que los obstáculos normativos y de procedimiento pueden complicar las importaciones de alimentos. Más de la mitad (57 %) de todos los importadores de alimentos entrevistados en los PMA declararon verse afectados por las medidas no arancelarias, frente al 34 % y el 11 % en los países en desarrollo y desarrollados, respectivamente.

Los importadores de alimentos de los PMA se enfrentan a retos relacionados con las valoraciones aduaneras, los recargos aduaneros y las tasas de manipulación o almacenamiento de mercancías. Las empresas importadoras de los PMA en países como la República Unida de Tanzanía, Etiopía y Bangladesh informaron de que sus mayores dificultades estaban relacionadas con los procedimientos que deben seguir para cumplir la normativa, más que con la normativa en sí. Afrontar estos retos reducirá los retrasos y los costes y ayudará a canalizar rápidamente los artículos esenciales hacia donde más se necesitan.

Las iniciativas de integración como la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) tienen un importante papel que desempeñar para que el comercio intrarregional esté libre de impuestos, se armonicen las normativas y se agilicen los procedimientos. 

 

Explorar nuevas fuentes de suministro de alimentos

 

Mientras que de media los PMA importan alimentos de 77 proveedores distintos, los países en desarrollo y desarrollados se abastecen de 117 y 163. En el caso de determinados productos, como el arroz o los aceites vegetales, casi cuatro quintas partes del total de las importaciones de los PMA proceden de uno o dos únicos proveedores.

Las políticas destinadas a mejorar los vínculos entre el comercio y la seguridad alimentaria tendrían en cuenta factores como la diversificación de proveedores y el fortalecimiento de las cadenas de valor agroalimentarias regionales para aumentar la resiliencia ante las inestabilidades mundiales.

 

Reforzar el comercio de los PMA mediante asociaciones mundiales

 

Los procedimientos de importación desfavorables, la dependencia de unos pocos proveedores y la falta de cadenas de valor regionales forman parte de un problema más amplio: los países menos adelantados sólo representan alrededor del 1 % del comercio mundial, a pesar del objetivo de duplicar su cuota de exportaciones mundiales para 2020.

El comercio, si se gestiona bien, puede ser una herramienta para abordar las causas profundas de los obstáculos que frenan a los países menos adelantados. Invertir en el desarrollo de la capacidad de las pequeñas empresas, que representan el 95 % de los empleos en los PMA, para vender en los mercados regionales e internacionales puede impulsar el desarrollo impulsado por el comercio.

El comercio desempeña un papel clave para los PMA, como se destaca en el Programa de Acción de Doha. El Programa de Acción de Doha está diseñado para ayudar a los PMA a volver a la senda de la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible.

Este informe conjunto va acompañado de un sitio web gratuito, el LDC Trade Tracker, que permite el seguimiento de las tendencias y patrones más amplios del comercio de los PMA a través de gráficos interactivos y descargables. Si desea más información sobre el informe, visite la página web del ITC en la LDC5.

 

Acerca del Centro de Comercio Internacional: El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las microempresas y a las pequeñas y medianas empresas radicadas en los países en desarrollo para que sean más competitivas en los mercados mundiales, y contribuye así a la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas. Para más información, visite www.intracen.org. Siga al ITC en Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

Acerca de la Oficina del Alto Representante de las Naciones Unidas para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo - La OARPPP se creó en 2001 y presta servicio a 91 Estados miembros vulnerables. Los 46 Países Menos Adelantados (PMA), los 32 Países en Desarrollo sin Litoral (PDSL) y los 38 Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (PEID) se enfrentan a sus propios retos para alcanzar el desarrollo sostenible y los objetivos acordados por la comunidad internacional. Dirigida por la Alta Representante, la UN-OARPPP moviliza el apoyo internacional y aboga en favor de los tres grupos de países vulnerables. La oficina trabaja para concienciar sobre el potencial económico, social y medioambiental que existe en estos países y garantizar que las acuciantes necesidades de los 1100 millones de personas que viven en ellos, sigan ocupando un lugar destacado en la agenda internacional.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
ITC
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Jefe de Promoción y Divulgación
UN-OARPPP
E: conor.oloughlin [at] un.org (conor[dot]oloughlin[at]un[dot]org)
T: +1 917 328 8316

Header color
Cyan
Announcement type
Topic (for relations)
Geographic priority (for relations)
Structure and management (for relations)
ITC Noticias
Contextual tags
El ITC lleva a varios chocolateros a la mayor feria mundial de alimentos ecológicos
Body lead

Los socios de Alianzas para la Acción del ITC acudieron a Biofach 2023 con el objetivo de construir ampliar su red mundial de cacao y chocolate. 

Body

Se prevé que el mercado de alimentos y bebidas ecológicos crezca un 13 % anual hasta 2030 y que el mercado del cacao ecológico en particular alcance los 942,6 millones de dólares de EE. UU. en 2028.  

Los consumidores tienen un conocimiento cada vez mayor sobre los beneficios para la salud de estos alimentos, mientras que los gobiernos en todo el mundo se centran en los productos que son buenos tanto para las personas como para el planeta.  

En febrero, 2765 expositores de 95 países presentaron gamas de productos en dos de las mayores ferias mundiales de productos ecológicos: Biofach, para la alimentación, y VIVANESS, para el cuidado personal. 

CLAC-Fairtrade, que también acudió a la feria, es una red de productores que apoya a los pequeños agricultores y procesadores de toda América Latina y el Caribe y que produce una variada gama de productos agrícolas con certificación Fairtrade.

«Biofach me ha proporcionado conocimientos fundamentales para ayudar a rediseñar una hoja de ruta comercial más sostenible para nuestras diversas pequeñas cooperativas azucareras de comercio justo en América Latina y el Caribe», declaró Gilbert Ramírez, uno de los representantes de la CLAC. 

Gilbert fue uno de los seis participantes que asistieron a la feria de comercio ecológico con la iniciativa Alianzas para la Acción del ITC, en el marco de sus programas ACP Business-Friendly y el Fondo Fiduciario de los Países Bajos V. Allí, presentaron su cacao y chocolates ecológicos, y perfeccionaron sus estrategias para crecer en este nicho de mercado. 

 

Acercar los orígenes del cacao a los consumidores 

La iniciativa Alianzas para la Acción del ITC seleccionó a miembros de su comunidad de productores para este evento y les orientó en su preparación para su asistencia a la feria. Su stand estaba dedicado al cacao, los productos semielaborados y el chocolate con certificación ecológica. Fairafric Ghana y Plot asistieron desde Ghana, mientras que Conacado y Cacao Florencio Ortega vinieron de la República Dominicana. 

CLAC-Fairtrade acudió en representación de las cooperativas de agricultores certificadas por Fairtrade. El stand se convirtió rápidamente en un punto de encuentro para los miembros del sistema de Comercio Justo, los compradores y la industria del cacao. 

El elemento diferenciador del stand fue la presencia de los propios productores, quienes compartieron sus puntos de vista personales. Los participantes en Biofach suelen ser muy partidarios del enfoque «del productor al consumidor» (o, en este caso, «del grano a la barra de chocolate»), por lo que poder preguntar a los productores y transformadores sobre sus prácticas y productos fue un gran incentivo. 

«Este programa nos ayuda a dirigir nuestros productos sostenibles al mercado internacional. En Biofach pudimos introducirnos en el mercado de productos ecológicos», afirmó Ignatius Amoah, de Plot, una procesadora de cacao de Ghana propiedad de una mujer. 

Las empresas participantes no se privaron de compartir detalles sobre su proceso: desde la fermentación del cacao para obtener un chocolate de alta calidad hasta el cacao en polvo alcalinizado, pasando por la transparencia de sus operaciones de certificación ecológica. Con ello, los visitantes del stand no quedaron decepcionados. 

Las degustaciones de chocolate de finos productos enviados directamente desde el Caribe y Ghana completaron la experiencia. 

 

La creación dinámica de redes de contacto da sus frutos 

Todos los presentes en el stand planearon con mucha antelación las reuniones in situ con sus compradores actuales, lo que siempre es una buena estrategia para fortalecer las relaciones.   

«Nos pareció un evento con un buen equilibrio entre el público en general y las partes interesadas del segmento del chocolate ecológico. Tuvimos la oportunidad de establecer nuevos contactos y celebrar reuniones con clientes que ya teníamos», afirmó Abel Fernández, de Conacado Agroindustrial, el mayor exportador de cacao ecológico de la República Dominicana. 

Establecer nuevos contactos con otros distribuidores y compradores fue la guinda del pastel.  

Fairafric Ghana, por su parte, ya goza de una buena visibilidad en Alemania. Biofach les permitió ampliar sus contactos en la UE y conectar con otros proveedores para mejorar sus productos. Una de las ideas con las que volvieron a casa es la posibilidad de usar el azúcar de coco para nuevas gamas de productos. 

Plot Ghana añadió más de 50 nuevos contactos comerciales a su base de datos, y la CLAC aprovechó al máximo el escenario de cara al consumidor para dar a conocer su red de productores y la importancia del comercio justo. 

Para algunos, fue una primera experiencia que marcó todo un hito. Cacao Florencio Ortega aprendió cómo establecer contactos y montar un stand de éxito, y consiguió nuevos compradores potenciales provenientes de Suecia, Italia y Bélgica. 

 

Sobre los proyectos 

El programa ACP Business-Friendly (programa de mejora del ambiente empresarial de la ACP) está financiado por la Unión Europea y la Organización de Estados de África, el Caribe y el Pacífico (OEACP) y puesto en marcha de forma conjunta por la iniciativa Alianzas para la Acción del ITC, el Banco Mundial y la ONUDI. Su objetivo es mejorar la capacidad de los agronegocios radicados en los países de África, el Caribe y el Pacífico para competir, crecer y prosperar en los mercados nacionales, regionales e internacionales. A través del enfoque de Alianzas para la Acción, el programa promueve la creación de cadenas de valor agrícolas inclusivas y sostenibles que valoren a todas las partes interesadas, desde que el producto está en la granja hasta que llega a los estantes.  

 

El Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (NTF V) (julio de 2021 - junio de 2025) se basa en una asociación entre el Ministerio de Asuntos Exteriores de los Países Bajos y el Centro de Comercio Internacional. El Fondo apoya a las MIPYME del sector de las tecnologías digitales a través de EcomConnect y del sector agroindustrial a través de Alianzas para la Acción. Su ambición es doble: por un lado, contribuir a una transformación inclusiva y sostenible de los sistemas alimentarios a través de soluciones digitales, y por otro, impulsar la internacionalización de las empresas emergentes tecnológicas, la exportación de las empresas de tecnologías de la información y la externalización de procesos comerciales a determinados países del África subsahariana.

Header color
Cyan
Announcement type
Country (for relations)
ITC Noticias
Contextual tags
Fabriqué par l’Afrique : 94 chaînes de valeur pour stimuler le commerce intra-africain
Body lead

Un nouveau rapport de l’ITC montre que parmi les 94 chaînes de valeur réalisables identifiées en Afrique, les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile sont prioritaires pour stimuler le commerce intrarégional et créer des emplois pour les femmes et les jeunes.

Body

(Niamey/Genève) Des investissements dans les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile vont permettre de répondre aux objectifs de l’Afrique d'améliorer la sécurité alimentaire, la santé et les compétences technologiques, et donner un coup de fouet au commerce dans le cadre du marché de 2 500 milliards d'euros de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

C’est en substance le message d’un nouveau rapport intitulé Fabriqué par l'Afrique : Créer de la valeur par l'intégration, publié aujourd'hui à l’occasion du Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique qui se tient à Niamey, au Niger. Le rapport est produit par le Centre du commerce international (ITC), en étroite collaboration avec la Commission de l'Union africaine et la Commission européenne.

Le rapport identifie 94 chaînes de valeur à fort potentiel pour le développement durable, chaque chaîne de valeur étant reliée à au moins cinq pays africains de différentes régions. En creusant davantage, quatre secteurs apparaissent comme particulièrement prometteurs, y compris pour les petites entreprises qui représentent 90 % des entreprises dans le monde génèrent plus de la moitié des emplois : les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile.

  • Les produits pharmaceutiques sont un secteur essentiel, en particulier au sortir de la pandémie, pour améliorer la santé et réduire les importations.
  • Face aux perturbations actuelles des chaînes d’approvisionnement mondiales, les aliments pour nourrissons, en s'appuyant sur le secteur agricole, vont contribuer à une sécurité alimentaire pérenne et une nutrition saine et durable.
  • Dans les pays les moins avancés d’Afrique, les vêtements en coton offrent à des millions de personnes la possibilité de trouver un emploi grâce à l'intégration de cette chaîne de valeur.
  • Le secteur automobile présente un fort potentiel de croissance du commerce intrarégional. Il offre en outre la possibilité de nouer des liens avec d'autres chaînes de valeur, telles que le cuir et les machines électriques, ainsi qu'avec des multinationales étrangères cherchant à investir.

Les entreprises, les organisations d'appui aux entreprises et les experts sectoriels en Afrique ont confirmé – à travers des milliers d'entretiens et de consultations – que ces secteurs sont propices à la croissance intrarégionale, et que leur transformation est déjà en cours.

En effet, dans les quatre chaînes de valeur sélectionnées, 77 % des entreprises interrogées écologisent déjà leurs processus de production, de la réduction de la consommation d'énergie et d'eau au recyclage des déchets, en passant par des investissements dans des emballages recyclables ou biodégradables et le développement de modèles commerciaux circulaires, comme la production de vêtements de haute qualité à partir de déchets de tissus et de vêtements d'occasion inutilisables.

Investir en Afrique, par l'Afrique
 

Les données de l'ITC montrent que le potentiel de croissance des exportations intra-africaines s'élève à 22 milliards de dollars.

Si les opportunités sont grandes, la nécessité d'agir l'est tout autant. L'empreinte de l'Afrique sur le marché international est encore faible, puisqu'elle ne représente que 2,3 % des exportations mondiales, avec un panier d'exportation essentiellement constitué de produits primaires et de ressources naturelles. Seuls 14 % des exportations du continent sont destinées à d'autres pays africains, et une grande partie de ce commerce concerne des produits transformés. Ce qui peut surprendre, c'est que le commerce intra-africain est plus diversifié et technologiquement plus avancé que le commerce de l'Afrique avec le reste du monde.

Le renforcement du commerce régional va permettre de renforcer la résilience et stimuler une industrialisation durable – ce qui ultimement contribuera à la création d'emplois et à l'amélioration des moyens de subsistance sur le continent.

En résumé, l'investissement dans la diversification et le renforcement des chaînes de valeur régionales, sous les auspices de l’accord de libre-échange continental, est essentiel pour libérer tout le potentiel économique et de développement de l'Afrique.
 

 

À propos du diagnostic des chaînes de valeur de l'ITC. Mandaté par l'Union africaine et la Direction générale des partenariats internationaux de la Commission européenne, l’ITC a mené un diagnostic des chaînes de valeur pour identifier les secteurs à fort potentiel pour le développement de chaînes de valeur durables et les goulets d'étranglement qui empêchent les entreprises de réaliser pleinement ce potentiel. De plus amples informations sur la méthodologie et le contexte sont disponible sur la page www.ntmsurvey.org/MadeByAfrica.

A propos du Centre du commerce international. Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr
 

Contact média

Susanna Pak
Responsable principale des communications stratégiques
Centre du commerce international (ITC)
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) ou press [at] intracen.org (press[at]intracen[dot]org)
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Header color
Green
Announcement type
Region (for relations)
ITC Actualités
Narrow resultsNarrow results down by: