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Améliorer ses revenus grâce aux compétences numériques
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De jeunes Tanzaniens sont désormais parés pour assurer des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant, grâce à un programme de formation qui vise à toucher des milliers de personnes.

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La République-Unie de Tanzanie compte une importante population de jeunes diplômés mais ne dispose que d'un petit bassin d'emplois formels, une situation qui conduit à des chiffres du chômage élevés et des pressions économiques et sociales considérables sur le pays.

Pour aider à atténuer ces pressions, l'ITC a initié en Tanzanie, en partenariat avec la firme Ennovate Ventures, un programme intitulé « Digify Tech » pour renforcer l'éventail de compétences de ces diplômés et accroître leur potentiel de revenus.

Dans le cadre du projet FastTrackTech, appuyé par l'initiative Switch ON, l'ITC et le pôle Ennovate ont bouclé en septembre 2022 la quatrième session du programme Digify Tech : 150 jeunes tanzaniens ont à présent les compétences nécessaires pour offrir des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant et réussir dans un monde de plus en plus numérique.

Les trois mois d'activités, mêlant séances de formation et d'accompagnement, ont porté sur le marketing numérique, la rédaction de contenu, le système de gestion de contenu Wordpress et le développement de logiciels UI/UX.

« Il y a un besoin croissant de talents numériques, c'est pourquoi nous formons de jeunes travailleurs indépendants et les mettons en relation avec des demandes de prestation », explique Francis Omorojie, Fondateur et Directeur d'Ennovate Ventures, qui gère le programme en partenariat avec l'ITC depuis trois ans.

« Nous avons invité nos anciens élèves à s'exprimer à l'occasion de la sortie de cette dernière cohorte, et nous avons été ravis d'entendre qu'ils rentabilisaient leurs compétences. C'est exactement ce qui me motive : tirer partie des compétences numériques pour résoudre le problème du chômage. »

De fait, le jeune homme a précisément fondé Ennovate Ventures pour appuyer les entreprises technologiques émergentes.

Siti Haider Twahir, qui finance ses études de médecine en effectuant de la saisie de données, explique que la formation lui a permis d'acquérir d'importantes connaissances en matière d'interface utilisateur/UX, de conception de produits et de marketing.

Elle poursuit : « Ces compétences sont absolument essentielles dans un monde numérisé, y compris dans les hôpitaux. Elles viennent en complément des compétences médicales et seront importantes lorsque je serai médecin ; grâce à elles, je pourrai faire avancer ma carrière encore plus loin ».

Ainsi, la formation a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour la jeune femme, qui explique encore :

Woman receives certificate
After the training, Siti Twahir (left) receives her certificate from ITC's John Ndabarasa, of the NTF V programme in Uganda.
Photo by ITC

« Nous avons rencontré des petites entreprises, qui cherchaient à faire progresser leurs activités en ligne. C'était utile, je leur ai parlé de la façon dont je pourrais faire cela. Peut-être que je pourrais lancer ma propre entreprise de services hospitaliers, ou une entreprise pharmaceutique ».

« La technologie devient dominante, et si quelqu'un ne sait pas comment intégrer le monde numérique, il sera laissé derrière », conclut-elle.

Offrir la formation en ligne

Au cours des deux dernières années, l'ITC et Ennovate ont formé 1 250 entrepreneurs, et ont permis à 370 d'entre eux de se voir confier des prestations. Avec l'appui de ses partenaires, M. Omorojie cherche maintenant à numériser entièrement le contenu des cours pour passer à l'échelle supérieure, et permettre à toute personne hors de la Tanzanie de bénéficier également de la formation.

« L'année prochaine, nous visons le nombre de 5 000 jeunes formés ; d'ici à cinq ans, nous voulons en atteindre 500 000. »

M. Omorojie poursuit : « C'est un objectif ambitieux, mais si nous formons des gens, qu'ils créent des start-up et embauchent plus de personnes, nous pensons que ce programme pourrais créer directement et indirectement un demi-million d'emplois ».

Le programme vise en particulier les 18-35 ans, et de fait, a surtout attiré des participants entre 22 et 27 ans.

« Il y a beaucoup plus de demande pour ce type de formation que ce que nous avions prévu », indique-t-il. « Cela montre que davantage de personnes sont prêtes à développer ces compétences et à faire carrière dans le secteur technologique. » À cet égard, il souhaite collaborer avec deux universités locales pour sensibiliser les gens à ces programmes.

Hakim Abdallah, qui travaille à domicile sur son ordinateur portable sous statut de travailleur indépendant, explique qu'il travaillait déjà dans le domaine de la conception graphique avant la formation, mais que celle-ci lui a apporté les connaissances nécessaires pour travailler plus efficacement pour ses clients.

« J'étais impatient d'apprendre tout cela. La meilleure chose à propos de la formation ? C'est qu'elle était gratuite, car la plupart des formations ici sont payantes, ce qui les met hors de portée pour beaucoup. »

Il ajoute encore : « J'ai beaucoup appris, surtout sur les outils pour gérer au mieux les comptes sur les réseaux sociaux, effectuer les analyses de trafic et diffuser des publicités sur différentes plateformes ».

La formation a déjà porté ses fruits. M. Abdallah utilise les connaissances acquises en matière de marketing sur les réseaux sociaux pour conseiller une chaîne alimentaire locale sur l'efficacité de sa marque. Il conclut, ravi :« J'ai décroché le contrat ! ».

 

À propos du projet

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
Les start-up africaines à l'honneur lors du plus grand événement mondial de téléphonie mobile
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Six entreprises technologiques africaines ont montré comment elles élargissent l'accès aux services financiers et au marketing.

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Six start-up africaines ont présenté leurs activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité.

L'événement, qui s'est tenu à Barcelone, a rassemblé plus de 88 500 opérateurs télécom, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Il visait à créer des réseaux et des partenariats significatifs grâce à la connectivité.

Le Congrès était organisé par la GSMA, qui représente les opérateurs de réseaux mobiles du monde entier. En septembre, le Centre du commerce international (ITC) et la GSMA ont instauré un groupe de travail dont l'objectif est d'apporter la connectivité à davantage de petites entreprises dans les pays mal desservis.

Des entreprises du Bénin, du Sénégal, de la République-Unie de Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie ont participé au forum de l'innovation 4YFN, dont le nom est tiré d'une vision de l'avenir à 4 ans (en anglais « 4 Years From Now », 4 ans à partir de maintenant).

Sparco, une start-up zambienne, a été largement honorée après avoir remporté un concours mondial de pitchs ouvert aux entreprises de technologie financière (fintech).

Pour les jeunes entreprises technologiques africaines, le forum 4YFN a été l'occasion de trouver des débouchés commerciaux et de présenter les technologies africaines au-delà du continent africain. La technologie favorise l'inclusion financière et connecte les gens aux services numériques, en particulier en Afrique, où une grande partie de la population dépend de l'argent mobile plutôt que des banques traditionnelles.

Les entreprises présentes au pavillon de l'ITC travaillent dans les domaines de la finance (fintech) et du marketing (martech). Leur présence à Barcelone a donné à ces entreprises une plus grande visibilité et une chance de renforcer leurs liens étroits avec les opérateurs télécom, que ce soit en tant que partenaires ou en tant que clients.

Les entreprises Beem de la République-Unie de Tanzanie et LAfricaMobile du Sénégal sont des plateformes de marketing qui facilitent l'accès à plusieurs services afin d'aider les entreprises à améliorer leur communication avec leurs clients.

Sparco, ChapChap et GnuGrid en Ouganda, et FedaPay au Bénin facilitent l'accès aux services financiers et à l'évaluation du crédit.

Sparco et ChapChap ont toutes deux été sélectionnées pour participer à la fameuse compétition Fintech Battle, où elles ont affronté des start-up autrichiennes et espagnoles. C'est Sparco qui a remporté l'épreuve, ce qui s'est traduit par un gain considérable de visibilité, d'un accès à l'édition 2024, et d'une mise en réseau avec des investisseurs.

Situé au cœur du Congrès, le pavillon ITC a permis aux jeunes entreprises d'accéder directement aux principaux acteurs de l'industrie de la connectivité et de la téléphonie mobile, ce qui a facilité les contacts et les opportunités d'affaires.

Pour les entreprises qui avaient déjà des clients et des partenaires en Europe, l'événement leur a permis de s'ancrer davantage sur le marché européen et de renforcer les relations existantes.

Le pavillon a reçu la visite d'officiels de haut niveau, notamment :

  • Felix Mutati, Ministre de la technologie et de la science de la Zambie ;
  • Mana Aidara, Directrice des réseaux et services de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal ;
  • Irene Kaggwa Sewankambo, Directrice exécutive par intérim de la Commission des communications de l'Ouganda ; et
  • Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.

M. Granryd s'est entretenu avec l'équipe de l'ITC du partenariat en cours entre les deux organisations, qui positionne les petites entreprises au cœur de la connectivité et souligne la façon dont les fintech et l'argent mobile favorisent l'inclusion financière en Afrique.

Par la résolution de problèmes systémiques tels que le manque d'accès au crédit, une importante population non bancarisée et une profonde fracture numérique, les start-up modifient l'industrie technologique en Afrique. La présentation de leur accomplissements sur des plateformes internationales telles que 4YFN permet de faire connaître tout le potentiel des start-up africaines sur la scène mondiale.

Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Anta Ba, Cheffe des ventes
LAfricaMobile
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
Taha Jiwaji, Directeur général
Beem
A propos des projets 

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

L’initiative du Centre du commerce international (ITC) Switch ON se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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Des entreprises est-africaines de haute qualité récompensées
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Les premiers Prix de la qualité ont récompensé huit entreprises qui ont surpassé les règles de conformité pour offrir des biens et des services de qualité supérieure.

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Les entreprises de premier plan se hissent en haut de l'échelle par leur travail acharné pour répondre aux attentes des clients. Lorsqu'elles exportent, en particulier des produits alimentaires, elles doivent respecter des normes minimales de conformité. Mais pour séduire les clients, il leur faut aller au-delà de cette conformité et faire en sorte que chaque détail soit d'une qualité irréprochable, de la production au service à la clientèle, en passant l'emballage et la livraison.

La première édition des East Africa Quality Awards (Prix de la qualité d'Afrique de l'Est) fut l'occasion de récompenser huit entreprises qui illustrent cet engagement à dépasser les attentes des clients. En créant des produits alimentaires d'une qualité supérieure et constante, ces entreprises du Burundi, du Rwanda et de la République-Unie de Tanzanie peuvent à présent viser un succès plus grand grâce aux exportations.

Tout est dans la motivation

Les Prix, dont la cérémonie de remise s'est déroulée le 20 octobre 2022 à Dar es Salaam, visent à stimuler la concurrence entre les entreprises pour produire des aliments de meilleure qualité, tout en attirant de nouveaux acheteurs vers ces marques.

La première catégorie de prix récompensait les entreprises spécialisées dans les services alimentaires, tandis la deuxième distinguait les entreprises axées sur les produits alimentaires.

Chaque catégorie est divisée en deux, selon la taille des entreprises – les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises (PME) concourraient ainsi dans des catégories différentes. Dans chacune de ces quatre catégories, un lauréat et un finaliste ont été désignés, dont voici la liste :

Ali Masoud, représentant l'entreprise Bakhresa, a expliqué que ce prix prouvait la pertinence des investissements effectués dans l'amélioration de la qualité de la farine, des aliments, des jus de fruits et de l'eau potable. Il a ajouté que ce prix motiverait la direction et le personnel de l'entreprise à travers toute l'Afrique de l'Est.

« Nous sommes heureux de remporter ce prix. Il nous rappelle que nous devons fournir un service de qualité en permanence. Nous promettons de continuer l'année prochaine à partir de l'étape que nous avons franchi aujourd'hui. »

Vanessa Hatagekimana, Directrice des opérations de Water Access Rwanda, a déclaré que ce prix plaçait son entreprise dans une position privilégiée. Celle-ci s'est spécialisée dans la localisation des nappes phréatiques, le forage et l'installation de pompes solaires pour fournir de l'eau potable.

« À Water Access Rwanda, nous nous réveillons chaque matin avec un seul objectif : faire en sorte que les gens aient accès à l'eau. Ce prix renforce encore notre motivation. »

Faire de la qualité une partie intégrante de la culture d'entreprise

Les Prix ont été organisés par le programme MARKUP, qui collabore avec les six pays constituant la Communauté d'Afrique de l'Est, afin d'accroître leurs échanges avec l'Union européenne (UE). Une partie de cette mission consiste à coordonner les efforts visant à améliorer la qualité des produits et à les positionner face à la concurrence.

Alhaji Rashid Kibowa, Directeur chargé du commerce au Secrétariat de la Communauté de l'Afrique de l'Est, a affirmé que ces Prix allaient permettre d'ouvrir davantage de portes au commerce en Afrique et avec le reste du monde.

M. Kibowa a poursuivit : « Il ne s'agit pas seulement de reconnaître leurs bonnes pratiques, mais d'aller plus loin en motivant davantage de sociétés et de PME à devenir des champions de la qualité. »

Les Prix ont été organisés en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC) et l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).

 « Les lauréats couronnés aujourd'hui ont fixé une barre que d'autres sociétés et PME devront dépasser pour décrocher les Prix suivants », a déclaré Margareta von Kirchbach, Responsable des systèmes d'apprentissage à l'ITC. « Cela va pousser les producteurs et les prestataires de services à faire ce qu'il faut, à chaque étape. »

Dans les prochaines éditions, le concours réunira davantage de participants à travers tous les pays d'Afrique de l'Est. Le processus d'identification des candidats nationaux a d'ailleurs déjà commencé.

« Nous attendons avec impatience le lancement de MARKUP II », a enfin souligné Jocelin Cornet, Chef d'équipe pour l'intégration régionale au sein de la délégation de l'UE en Tanzanie. « Le projet sera axé sur la consolidation du succès de la première phase de MARKUP, et emmènera la phase II encore plus loin. »

Groupe photo des panélistes des Prix de la qualité de l’Afrique de l’Est
Les panélistes des Prix de la qualité de l’Afrique de l’Est discutent de la manière de promouvoir le respect de la qualité. De gauche à droite : Charles Gachahi (Organisation africaine de normalisation), Frank Dafa (Conseil commercial d’Afrique de l’Est), Mark Bagabe (ITC, modérateur), Beatrice Opiyo (Bureau kényan de normalisation), et David Ndibalema (Bureau tanzanien de normalisation).
Photo de l'ITC

À propos de MARKUP

Le Programme d'amélioration de l'accès aux marchés (MARKUP) de l'Union européenne (UE) et de la Communauté d'Afrique de l'Est est une initiative de développement du commerce régional qui vise à remédier aux contraintes liées à la fois à l'offre et à l'accès aux marchés de secteurs orientés à l'export sélectionnés. 

Le programme vise à accroître les exportations des produits agroalimentaires et horticoles et à promouvoir l'intégration régionale et l'accès aux marchés européens. À cette fin, il s'attaque aux défis des exportations vers les marchés régionaux et européens auxquels sont confrontés les petites et moyennes entreprises, les institutions d'appui au commerce et à l'investissement, et les responsables politiques.

Financé par l'UE, le programme est mis en œuvre par l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ), le Centre du commerce international (ITC), l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), ainsi que d'autres partenaires.

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Les stars mondiales du secteur des fruits et légumes
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Le programme UKTP assure la promotion des produits africains à la foire commerciale de Berlin.

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Le directeur des opérations de l'Agence du commerce du Zimbabwe, Zimtrade, ne doute pas de la portée de la foire commerciale de Berlin, Fruit Logistica 2022, qui se tient en Allemagne du 5 au 7 avril.

S'exprimant depuis le hall des expositions, Similo Nkala décrit le salon comme « les Oscars des fruits et légumes ».

Fruit Logistica est un événement phare annuel couvrant tous les secteurs du commerce des produits frais. Il représente donc une scène essentielle pour les stars du commerce mondial des fruits et légumes.

D'envergure mondiale, l'événement rassemble cette année plus de 2 000 exposants de 68 pays venus présenter les innovations en matière de production, de distribution et d'emballage.

Parmi le contingent africain, de plus en plus fourni au fil des années, quatre entreprises du Zimbabwe et de Côte d'Ivoire ont été parrainées par le programme Partenariats commerciaux du Royaume-Uni (UKTP) du Centre du commerce international (ITC).

Ce programme vise à améliorer les opportunités commerciales des entreprises britanniques en aidant certains pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à exporter dans le cadre d'accords de partenariat économique.

Les produits locaux promus à la foire commerciale de Berlin comprennent des mangues, des ananas, des pois cassés, des pois mange-tout et des piments.

Au Zimbabwe, le programme UKTP collabore avec des entreprises pilotes pour appuyer les petits exploitants agricoles afin d'accroître leur productivité, d'améliorer la qualité de leurs produits et de faciliter les exportations vers les marchés internationaux.

Parmi les nombreux hauts fonctionnaires présents à l'événement, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en Allemagne, S.E. le général Philippe Mangou, s'est entretenu étroitement avec les petites entreprises.

Toutes les personnes présentes qualifient l'événement d'expérience cinq étoiles.

Mamadou Diarra, de l'entreprise Ivesol, le confirme : « Les gens sont ravis lorsqu'ils découvrent le stand dédié à la Côte d'Ivoire. Nous en sommes très fiers. Nous avons déjà noué de nombreux nouveaux contacts et nous avons également pu renouer avec nos anciens clients ».

Tandis que la reprise économique mondiale post pandémique se poursuit, les foires commerciales redeviennent des points de contact essentiels entre les petites entreprises des pays en développement et les débouchés commerciaux du Royaume-Uni et de l'Union européenne.

Pour le programme UKTP, c'est déjà un succès majeur.

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Créer un écosystème numérique pour les entreprises africaines
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Il est crucial de promouvoir la technologie auprès des jeunes entreprises africaines afin de créer des économies inclusives et durables. Voici comment y parvenir.

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L'Afrique recèle un immense potentiel de croissance économique et de développement. Sa jeune population est un atout essentiel pour créer des économies inclusives et durables à travers tout le continent, et la technologie numérique est un moyen de libérer ce potentiel.

 

La construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines implique d'adopter une approche à multiples facettes et de collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les gouvernements, les partenaires de développement, le secteur privé, les investisseurs et les entrepreneurs.

Ennovate, Tanzanie
Formation pratique dans le cadre du programme Digify Tech 2022 à Ennovate Ventures

Mettre la technologie au service des personnes et les personnes au service de la technologie

En tant qu'entrepreneur technologique en Afrique, j'ai été témoin de la transformation numérique qui façonne la manière dont les gens vivent, interagissent et effectuent des transactions sur les marchés à travers le continent, ce qui m'a encouragé à m'engager dans différents aspects de cette transformation.

L'adoption d'une économie numérique sur les marchés africains présente d'importants avantages, notamment la facilitation des transactions commerciales, la démocratisation de l'accès aux talents, aux financements et aux marchés, l'attraction des investissements et la création d'emplois. Mon travail chez Ennovate Ventures s'est concentré sur la création d'emplois décents pour les jeunes en Tanzanie et dans d'autres pays d'Afrique de l'Est.

Nous avons mis en œuvre toute une série de programmes qui visent à promouvoir l'entrepreneuriat numérique, tels que les programmes Building et Digify Tech proposés par Ennovate Ventures, en partenariat avec le projet Fast Track Tech du Centre du commerce international.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

Dans le cadre de l'initiative Digify Tech, nous avons créé plus de 1 200 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects au cours des trois dernières années, et nous avons formé 1 257 travailleurs indépendants du secteur numérique à l'UI/UX, au marketing digital, à la création de contenu, et plus encore.

Toutefois, en dépit de notre succès, des défis majeurs subsistent : l'Afrique doit intensifier ses efforts pour élaborer des politiques favorables à la technologie, améliorer l'infrastructure numérique, développer les talents, combler les déficits de financement et résoudre les problèmes de confiance afin d'accélérer l'adoption de solutions numériques.

Les besoins pour un entrepreneuriat numérique prospère

Au cours de la conférence LDC5 de Doha, le secteur privé, les agences gouvernementales, les partenaires du développement et les jeunes leaders africains ont discuté de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle de premier plan dans le développement numérique.

En collaboration avec le Centre du commerce international, nous avons partagé des exemples de réussite dans le développement de l'entrepreneuriat numérique au sein des communautés par le biais de formations, de forums de promotion du numérique, de plateformes dédiées aux travailleurs de plateformes (gig work) et de programmes d'éducation.

Voici les interventions qui, selon moi, peuvent renforcer les capacités des jeunes et créer un environnement propice à l'entrepreneuriat numérique :

  1. Infrastructure : La première étape dans la construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines est de créer des infrastructures qui fournissent une connectivité internet fiable, un accès à des équipements abordables et une fourniture électrique adéquate.
  2. Éducation au numérique : Une autre façon de créer une demande pour les travailleurs de plateformes est d'éduquer les propriétaires d'entreprises sur les avantages de la technologie numérique et de fournir une formation sur divers outils.
  3. Financement : Les gouvernements et les investisseurs privés peuvent fournir un financement et un appui cruciaux aux start-up prometteuses de l'industrie technologique.
  4. Réglementation : Les gouvernements doivent mettre en place des politiques et des réglementations claires et propices qui encouragent l'innovation tout en protégeant la propriété intellectuelle par des incitations fiscales, la protection des brevets, ainsi que la recherche et le développement.

Une collaboration stratégique à long terme

Les agences de développement peuvent également jouer un rôle essentiel dans la création des emplois numériques de demain.

À cette fin, elles devraient axer leur travail sur les interventions suivantes :

  • Se concentrer sur le développement des compétences numériques des jeunes ;
  • Travailler avec les organisations d'appui aux entreprises pour encourager l'entrepreneuriat des jeunes et ainsi favoriser l'accélération numérique ;
  • Promouvoir l'accès au financement ;
  • Collaborer avec le secteur privé pour améliorer l'infrastructure numérique, par exemple en subventionnant la connectivité internet, en créant des laboratoires numériques et en proposant des solutions logicielles ; et
  • Appuyer les réformes politiques pour créer un environnement commercial numérique propice.


La collaboration stratégique entre tous les partenaires doit commencer dès le lancement des projets et se poursuivre jusqu'à leur mise en œuvre. Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons faire progresser l'économie numérique de l'Afrique et encourager l'esprit d'entreprise chez les jeunes.

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Francis Omorojie, Fondateur, Ennovate Ventures, République-Unie de Tanzanie
Creación de un ecosistema digital para las empresas de toda África
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¿Cómo promover la tecnología para que las jóvenes empresas africanas creen economías inclusivas y sostenibles? A continuación, le explicamos cómo. 

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África tiene un inmenso potencial de crecimiento económico y desarrollo. Su población joven es un activo fundamental para crear economías inclusivas y sostenibles en todo el continente y la tecnología digital puede ayudar a liberar ese potencial.

 

Para poder construir un ecosistema digital para las empresas en África es necesario disponer de un enfoque multidimensional en el que colaboren las partes interesadas, como el gobierno, los socios de desarrollo, el sector privado, los inversores y los empresarios.

Ennovate Tanzania
Formación práctica en el Digify Tech Programme de 2022 en Ennovate Ventures

Acercar la tecnología a la gente y la gente a la tecnología

Como emprendedor tecnológico en África, he participado y he sido testigo de las diferentes fases de la transformación digital que han moldeado la forma de vivir de las personas, así como sus interacciones y sus transacciones en los mercados de todo el continente.

Entre las ventajas clave de la adopción de una economía digital en los mercados africanos figuran la facilitación de las transacciones comerciales, la democratización del acceso al talento, las finanzas y los mercados, la atracción de inversiones y la creación de empleo. Mi trabajo en Ennovate Ventures se ha centrado en la creación de oportunidades de empleo digno para los jóvenes en la República Unida de Tanzanía y en otros países de África Oriental. 

Hemos puesto en marcha varios de programas que promueven el emprendimiento digital, como los Ennovate Tech Venture Building o Digify Tech, en colaboración con el proyecto FastTrackTech del Centro de Comercio Internacional.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

A través de la iniciativa Digify Tech, hemos creado más de 1200 empleos directos y más de 5000 empleos indirectos en los últimos tres años y hemos formado a 1257 trabajadores autónomos digitales en los campos de la UI/UX, el marketing digital y la creación de contenidos, entre otros.

Pero a pesar de nuestro éxito, tenemos varios retos por delante: África necesita dar un paso al frente y desarrollar políticas que sean favorables para la tecnología, mejorar la infraestructura digital, hacer crecer el talento, abordar las lagunas de financiación y los problemas de confianza para acelerar la adopción de soluciones digitales.

¿Qué se necesita para que prospere el emprendimiento digital?

Durante la LDC5, celebrada en Doha, el sector privado, las agencias gubernamentales, los socios para el desarrollo y los líderes jóvenes de África debatieron sobre cómo la juventud puede desempeñar un papel clave en el desarrollo digital.

En colaboración con el Centro de Comercio Internacional, compartimos historias de éxito sobre el desarrollo del emprendimiento digital en las comunidades a través de la formación en diferentes habilidades, los foros digitales de defensa, la puesta en marcha de plataformas centradas en los trabajos para trabajadores autónomos y la educación.

Estas son las intervenciones que creo que pueden mejorar las capacidades de los jóvenes y proporcionar un entorno en el que pueda prosperar el emprendimiento digital:

  1. Infraestructura: el primer paso para construir un ecosistema tecnológico digital para las empresas en África es la creación de una infraestructura que proporcione una conectividad fiable a Internet, el acceso a dispositivos digitales asequibles y un suministro eléctrico adecuado.
  2. Educación digital: otra forma de aumentar la demanda de «trabajos por encargo» es educar a los propietarios de empresas sobre los beneficios de la tecnología y proporcionarles formación sobre las diversas herramientas.
  3. Financiación: los gobiernos y los inversores privados pueden proporcionar financiación y apoyo, que son cruciales para las nuevas empresas emergentes del sector tecnológico.
  4. Regulación: los gobiernos deben establecer políticas y normativas claras y favorables que promuevan la innovación y, al mismo tiempo, protejan la propiedad intelectual a través de los incentivos fiscales, la protección de patentes y la investigación y el desarrollo.

La colaboración estratégica contribuye de forma considerable

Las agencias de desarrollo también pueden desempeñar un papel fundamental en la creación de empleos digitales para el futuro.

Sus intervenciones deberían cumplir con lo siguiente:

  • Centrarse en el desarrollo de las competencias digitales de los jóvenes.
  • Trabajar con las organizaciones de apoyo empresarial para fomentar el emprendimiento de los jóvenes y la aceleración digital.
  • Promover el acceso a la financiación.
  • Colaborar con el sector privado para mejorar la infraestructura digital, por ejemplo subvencionando la conexión a Internet, abriendo laboratorios digitales y ofreciendo soluciones de software.
  • Apoyar las reformas normativas para alcanzar un entorno empresarial digital propicio.

 

La colaboración estratégica entre todos los socios debe comenzar al principio y mantenerse hasta la puesta en marcha. Sólo así podremos hacer avanzar la economía digital de África y apoyar el emprendimiento de los jóvenes.

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Francis Omorojie, Fundador, Ennovate Ventures, República Unida de Tanzanía
La formación en línea es de gran ayuda
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La pandemia de COVID-19 ha supuesto todo un desafío para el ITC en la prestación de asistencia técnica relacionada con el comercio a las empresas más vulnerables, y nos ha obligado a pensar de una manera innovadora y a mejorar nuestros métodos. He aquí un ejemplo:

 

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Antes de que la pandemia nos impidiera cruzar las fronteras libremente, mi equipo y yo viajábamos durante semanas para impartir sesiones de formación sobre estrategias de exportación a los directores de las empresas a las que el ITC apoya.

Como formadores, esta manera de trabajar nos ofrecía muchos beneficios: Podíamos observar las operaciones e instalaciones de la empresa y ver así en qué en áreas teníamos que enfocar nuestros esfuerzos y sobre cuáles teníamos que proporcionar nuestro análisis.

But timing had a firm grip on us. To reduce our travel costs as much as possible, we would provide the majority of the coaching in one go. That meant coaching sessions with one company would last from half to a full day. This method limited the number of small businesses we could work with, especially if our experts were not available at the scheduled time for delivering the activity. Moreover, lengthy coaching sessions were difficult for the managers who had to attend to their business.

When COVID-19 travel restrictions hit in early 2020, my colleagues and I planned such on-site coaching activities in Tanzania, for 35 companies in the avocado, spices, coffee, and tea sectors. While it was quite frustrating for us to begin with, we rapidly adapted the delivery plan to online video sessions.

A medida que esta situación se convertía en la nueva realidad, vimos la oportunidad de fraccionar la formación en varias sesiones más cortas (cuatro por empresa). Fraccionar la formación en varias sesiones tiene múltiples ventajas: Una de las mayores es que podemos abordar uno a uno temas específicos y al programar las sesiones con suficiente tiempo de antelación, los directores son capaces de hacer progresos suficientes, ya que han tenido más tiempo para poner en práctica lo aprendido. Hemos observado las mejoras de primera mano y hemos acompañado a los directores en el proceso y les hemos ayudado cuando lo necesitaban.

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Los directores consideran que este nuevo enfoque es extremadamente útil, ya que les da más flexibilidad, especialmente durante la época de la recolección. De hecho, es incluso positivo para nosotros, ya que nos da la oportunidad de continuar trabajando en otros proyectos.

Pensando en cómo será el mundo pospandémico, tengo la certeza de que las sesiones de formación en línea han llegado para quedarse. No obstante, seguiremos explorando nuevas formas de prestar nuestros servicios. Definitivamente no es recomendable reemplazar todo contacto humano o ignorar la importancia de estar físicamente presente.

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Valeriu Stoian, Centro de Comercio Internacional
L’assistance à distance – une nouvelle approche appelée à durer
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L’assistance technique liée au commerce que l’ITC fournit aux entreprises les plus vulnérables a été entravée par la pandémie de COVID-19. Cela nous a forcé à sortir des sentiers battus et à améliorer nos méthodes. En voici un exemple.

 

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Avant que la pandémie ne nous empêche de traverser librement les frontières, mon équipe et moi pouvions voyager plusieurs semaines d’affilée pour aller aider les chefs d’entreprise que l’ITC appui en matière de stratégie d’exportation.

Ce type de conseils directs offrait de nombreux bénéfices : nous pouvions observer les opérations et les installations des entreprises, et ainsi mieux comprendre les domaines sur lesquels nous concentrer pour fournir un diagnostic.

Toutefois, le temps était compté. Afin de maintenir nos coûts au plus bas, nos interventions se limitaient à une visite unique et la majeure partie du coaching devait se tenir sur une journée au plus. Cette méthode et bien sûr la disponibilité de nos experts en fonction de leur calendrier de visite limitaient le nombre d’entreprises que nous pouvions accompagner. Par ailleurs, pour un chef d’entreprise habituellement déjà bien occupé, les longues séances de travail étaient loin d’être idéales.

Au moment des premières restrictions liées à la crise sanitaire, en 2020, mon équipe et moi devions nous rendre en Tanzanie pour assister 35 compagnies dans les secteurs de l’avocat, des épices, du café et du thé. Surmontant notre frustration, nous avons rapidement adapté notre programme de travail en recourant aux téléconférences.

Cette nouvelle réalité a ouvert la voie à de nouvelles opportunités, notamment celle de scinder nos séances de coaching en plusieurs courtes sessions (quatre par entreprise). Cela s’est révélé bénéfique à plus d’un titre. L’avantage le plus important est de pouvoir se concentrer sur un sujet à la fois, et en espaçant les séances, les chefs d’entreprise ont à présent le temps de mieux assimiler les enseignements.

Des progrès considérables ont été constatés. Parmi les autres avantages, nous pouvons maintenant les accompagner durant tout le processus de préparation à l’export, et les aider lorsqu’ils sont bloqués.

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Nos clients semblent énormément apprécier cette nouvelle approche, car elle leur laisse davantage de flexibilité, surtout en période de récolte. Il en est de même pour nous, car avec des sessions plus courtes nous pouvons mener plusieurs projets de front.

Impatient de nous retrouver dans un monde post pandémie, je suis néanmoins persuadé que les séances de coaching en ligne vont perdurer. Nous allons toutefois étudier de nouvelles manières d’offrir nos services – il serait insensé de négliger les contacts humains et l’importance d’une présence physique.

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Valeriu Stoian, Centre du commerce international
He aquí las oportunidades para SAFI KRÉATIONS
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Ser un microemprendedor en Côte D'Ivoire puede llegar a ser un tarea ardua, especialmente en la industria creativa. Pero hay formas de seguir adelante, y esto es exactamente lo que Safi Kréations está haciendo.

 

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SAFI Kreations Côte d'Ivoire
Soy artista. Lo llevo en mis venas. Es mi pasión. Pero el mercado es duro.
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Safiatou Kone ya producía sus propias creaciones de accesorios antes de comenzar su educación. Explorar su lado artístico ha sido una forma conocida de ganar algo de dinero extra. Sin embargo, esta artista de Abiyán nunca consideró la industria creativa como una posible fuente de ingresos de importancia.

Los sectores culturales y creativos en los países en desarrollo, como el arte, la artesanía, la moda y la música no son vistos a menudo como una valiosa fuente de generación de ingresos o un motor para la creación de empleo, aunque la llamada «economía naranja» contribuye a crear unos 30 millones de puestos de trabajo en todo el mundo, según datos del Banco Mundial.

A pesar de su talento, Safi, como le llaman sus amigos, sentía que necesitaba obtener una titulación en educación superior.

Para poder financiar sus estudios en dirección comercial, esta joven de 28 años tuvo que esforzarse al máximo y trabajar en sus diseños cada minuto libre del que disponía, que después vendía localmente, gracias a sus amigos, al boca a boca y a través de Facebook. Llamó a sus creaciones Safi Kréations.

"En Côte D'Ivoire dedicarse a la moda o al arte no te asegura ganar el respeto de los demás, o mucho dinero. Es difícil dedicarse a ello si te gusta ser económicamente independiente."

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16 March 2022

convirtiéndolo en un negocio

Después de graduarse, Safi consiguió un par de trabajos temporales en MTN, una de las mayores agencias de telecomunicaciones de África. Sin embargo, Safi se quedó sin trabajo debido a la pandemia de la COVID-19. Su única solución entonces para llegar a fin de mes fue vender los accesorios que ella misma diseñaba y confeccionaba. Esta joven emprendedora reunió todos sus ahorros y los invirtió en un pequeño taller de 3 m2 para tener un sitio propio en el que trabajar.

"La pandemia de COVID-19 fue un golpe muy duro. Cuando una persona tiene dificultades para seguir adelante, no está interesada en comprar accesorios. De hecho, durante algún tiempo no tuve ningún ingreso, pero afortunadamente pudimos sobrevivir gracias a mis ahorros."

 

Avance rápido: 1 año más tarde.

Safi espera que este año la situación mejore. Mientras buscaba la forma de conseguir el apoyo financiero que necesitaba para comprar equipamiento y materiales, tuvo conocimiento, a través de un amigo, de un concurso promocionado a través de Facebook para artistas, modelos y diseñadores de moda llamado «The Opportunities are Here» (He aquí las oportunidades), una Iniciativa de Moda Ética del Centro de Comercio Internacional.

Safi Kréations se presentó al concurso... y ganó en la categoría de mejor estilista.

Safi creció profesionalmente con esta experiencia y aprendió que para tener éxito es necesario diferenciarse del resto. Y eso es lo que hizo, aún a pesar de las dificultades por las que pasó la joven artista.

Para preparar sus creaciones, tuvo que pedir prestados abalorios a sus amigos y compañeros artesanos, y coser a mano cada producto.

"Fue un reto. Sin la ayuda del jurado no hubiera ganado. Insistieron en que creara piezas únicas que pudieran venderse en el mercado internacional."

Su duro trabajo tuvo recompensa: fue capaz de convencer a más de 28.450 seguidores en las redes sociales, así como a un jurado compuesto por celebridades e «influencers», y ganó un capital inicial de 1370 dólares de EE.UU para invertir en su negocio de moda.

En mi núcleo familiar solo estamos mi madre y yo, pero tenemos un círculo familiar muy amplio y también necesito apoyarles financieramente.
Do not show

El acceso a la financiación para empezar su negocio es aún el mayor de los retos para Safi.

El capital inicial que ganó Safi no es suficiente para poder poner en marcha el negocio. El alquiler de un espacio en el centro comercial Abidjan Mall en el que vender sus piezas de joyería y accesorios asciende a 500.000 CFA, una cantidad de la que Safi no dispone.

Por otro lado, la venta en línea supone disponer de habilidades para el comercio electrónico y recursos para crear estas plataformas, y Safi carece de ambos.

"Sigo enfrentándome a muchos retos, pero espero que pronto pueda tener la oportunidad de conseguir inversores o donantes que estén interesados en mi negocio, y que pueda así poder vender mis creaciones de moda aquí y en el extranjero."

Los tres ganadores del concurso Opportunities are here, organizado por el Centro de Comercio Internacional, se beneficiarán de formación adicional sobre marketing y promoción en canales de comercio electrónico, así como de un programa de tutoría de la empresa social Incub'Ivoir. Después de esta entrevista, Safi se enteró de que viajaría al evento Iniciativa de Moda Ética en París en 2022, donde, junto con todos los demás ganadores de Côte D'Ivoire y Uganda, podrá mostrar su talento. La Unión Europea financia este proyecto empresarial de fomento de la identidad e intercambio de la Iniciativa de Moda Ética.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
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Les opportunités sont ici pour SAFI KRÉATIONS
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Difficile d’être un micro-entrepreneur en Côte d’Ivoire, surtout dans les industries créatives, mais il existe des moyens de forcer le destin. C’est exactement ce que fait Safi Kréations.

 

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SAFI Kreations Côte d'Ivoire
Je suis artiste. C’est dans mon sang. C’est ma passion. Mais le marché est rude.
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Safiatou Kone créait déjà ses propres accessoires avant même d’entamer ses études. Grâce à cette fibre artistique, elle a trouvé un moyen familier de gagner un peu d’argent de poche. Quant à envisager cette activité comme source principale de revenus, ce n’était en revanche pas une option pour cette artiste d’Abidjan.

La valeur économique des secteurs de la culture et de la création dans les pays en développement, tels que l’art, l’artisanat, la mode ou la musique, est parfois oubliée. C’est pourtant une source non négligeable de revenus et d’emplois puisque, selon la Banque mondiale, l’économie créative génère environ 30 millions d’emplois dans le monde.

Malgré son talent, Safi, comme l’appellent ses amis, ressentait le besoin de poursuivre des études supérieures.

Pour son diplôme en gestion commerciale, la jeune femme a dû travailler d’arrache-pied. Afin de financer ses études, elle a tiré parti de chaque minute libre pour développer ses créations et les vendre localement grâce à ses amis, le bouche-à-oreille et Facebook. Son activité a pris le nom de Safi Kréations.

"En Côte d’Ivoire, la mode ou l’art ne rapportent pas beaucoup de respect – ni d’argent. Si vous recherchez l’indépendance financière, ce n’est pas une voie facile."

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16 March 2022

En faire une entreprise

Son diplôme validé, Safi a décroché deux emplois temporaires chez MTN, une des plus grosses agences de télécommunication en Afrique. Hélas, la pandémie de COVID-19 l’a privée de son emploi. Sa seule solution pour arrondir les fins de mois fut de vendre ses accessoires. La jeune entrepreneure a réuni ses économies et les a investies dans un petit atelier de 3 m2.

"Avec la pandémie, ce fut vraiment difficile. Quand on est en mode survie, personne n’achète des accessoires. Pendant quelque temps, j’ai eu zéro revenu. Nous avons survécu grâce à mes économies. "

La situation devrait changer cette année. Safi est persuadée d’obtenir l’appui financier dont elle a besoin pour son équipement et ses matériaux. Et puis, Safi a entendu parler d’une compétition destinée aux artistes et aux acteurs de la mode. Diffusé sur Facebook, ce concours intitulé « Les opportunités sont ici » est proposé par l’Initiative de mode éthique du Centre du commerce international.

Avance rapide : un an plus tard

Safi s’est lancée – et remporté le prix de la meilleure styliste.

À travers le concours, Safi a compris que pour réussir il fallait se démarquer de la concurrence. C’est ce qu’elle a fait, même si ce fut compliqué.

Pour réaliser ses créations, elle a emprunté des perles d’amis et d’autres artisans, et les a cousues chacune à la main.

"Ce fut difficile. Sans l’aide du jury, je n’aurais jamais gagné. Il m’a poussé à créer des articles uniques, susceptibles d’être vendus à l’international."

L’acharnement a payé. Rafi a réuni 28 540 personnes sur les médias sociaux, et convaincu un jury de célébrités et d’influenceurs ivoiriens, remportant un capital de démarrage de $1 370 à investir dans son projet.

Même s’il n’y a que ma mère et moi, ma famille élargie est nombreuse, et c’est à moi de les soutenir financièrement.
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L’accès aux financements pour faire décoller ses activités demeure la principale difficulté

Le capital de démarrage remporté ne suffit pas. La location d’un emplacement dans le centre commercial d’Abidjan coûte 500 000 francs CFA, une somme dont elle ne dispose pas. Quant à la vente en ligne, cela implique des compétences en commerce électronique et des ressources pour créer une telle plateforme, qui lui font également défaut.

"Les difficultés sont encore nombreuses. Mais j’espère qu’un jour des investisseurs ou des donateurs verront un intérêt dans mon activité, et me permettront de vendre localement et à l’international."

Les trois lauréats du concours Les opportunités sont ici, du Centre du commerce international, vont bénéficier de formations en marketing et en commerce électronique, ainsi que d’un programme de mentorat avec l’entreprise sociale Incub’Ivoir. Peu après cet entretien, Safi a appris qu’elle irait à Paris en 2022 avec les autres lauréats de Côte d’Ivoire et d’Ouganda, pour y démontrer son talent. Ce projet de l’Initiative de mode éthique, Identity Building and Sharing Business Project, est financé par l’Union européenne.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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