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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Les start-up africaines à l'honneur lors du plus grand événement mondial de téléphonie mobile
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Six entreprises technologiques africaines ont montré comment elles élargissent l'accès aux services financiers et au marketing.

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Six start-up africaines ont présenté leurs activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité.

L'événement, qui s'est tenu à Barcelone, a rassemblé plus de 88 500 opérateurs télécom, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Il visait à créer des réseaux et des partenariats significatifs grâce à la connectivité.

Le Congrès était organisé par la GSMA, qui représente les opérateurs de réseaux mobiles du monde entier. En septembre, le Centre du commerce international (ITC) et la GSMA ont instauré un groupe de travail dont l'objectif est d'apporter la connectivité à davantage de petites entreprises dans les pays mal desservis.

Des entreprises du Bénin, du Sénégal, de la République-Unie de Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie ont participé au forum de l'innovation 4YFN, dont le nom est tiré d'une vision de l'avenir à 4 ans (en anglais « 4 Years From Now », 4 ans à partir de maintenant).

Sparco, une start-up zambienne, a été largement honorée après avoir remporté un concours mondial de pitchs ouvert aux entreprises de technologie financière (fintech).

Pour les jeunes entreprises technologiques africaines, le forum 4YFN a été l'occasion de trouver des débouchés commerciaux et de présenter les technologies africaines au-delà du continent africain. La technologie favorise l'inclusion financière et connecte les gens aux services numériques, en particulier en Afrique, où une grande partie de la population dépend de l'argent mobile plutôt que des banques traditionnelles.

Les entreprises présentes au pavillon de l'ITC travaillent dans les domaines de la finance (fintech) et du marketing (martech). Leur présence à Barcelone a donné à ces entreprises une plus grande visibilité et une chance de renforcer leurs liens étroits avec les opérateurs télécom, que ce soit en tant que partenaires ou en tant que clients.

Les entreprises Beem de la République-Unie de Tanzanie et LAfricaMobile du Sénégal sont des plateformes de marketing qui facilitent l'accès à plusieurs services afin d'aider les entreprises à améliorer leur communication avec leurs clients.

Sparco, ChapChap et GnuGrid en Ouganda, et FedaPay au Bénin facilitent l'accès aux services financiers et à l'évaluation du crédit.

Sparco et ChapChap ont toutes deux été sélectionnées pour participer à la fameuse compétition Fintech Battle, où elles ont affronté des start-up autrichiennes et espagnoles. C'est Sparco qui a remporté l'épreuve, ce qui s'est traduit par un gain considérable de visibilité, d'un accès à l'édition 2024, et d'une mise en réseau avec des investisseurs.

Situé au cœur du Congrès, le pavillon ITC a permis aux jeunes entreprises d'accéder directement aux principaux acteurs de l'industrie de la connectivité et de la téléphonie mobile, ce qui a facilité les contacts et les opportunités d'affaires.

Pour les entreprises qui avaient déjà des clients et des partenaires en Europe, l'événement leur a permis de s'ancrer davantage sur le marché européen et de renforcer les relations existantes.

Le pavillon a reçu la visite d'officiels de haut niveau, notamment :

  • Felix Mutati, Ministre de la technologie et de la science de la Zambie ;
  • Mana Aidara, Directrice des réseaux et services de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal ;
  • Irene Kaggwa Sewankambo, Directrice exécutive par intérim de la Commission des communications de l'Ouganda ; et
  • Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.

M. Granryd s'est entretenu avec l'équipe de l'ITC du partenariat en cours entre les deux organisations, qui positionne les petites entreprises au cœur de la connectivité et souligne la façon dont les fintech et l'argent mobile favorisent l'inclusion financière en Afrique.

Par la résolution de problèmes systémiques tels que le manque d'accès au crédit, une importante population non bancarisée et une profonde fracture numérique, les start-up modifient l'industrie technologique en Afrique. La présentation de leur accomplissements sur des plateformes internationales telles que 4YFN permet de faire connaître tout le potentiel des start-up africaines sur la scène mondiale.

Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Anta Ba, Cheffe des ventes
LAfricaMobile
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
Taha Jiwaji, Directeur général
Beem
A propos des projets 

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

L’initiative du Centre du commerce international (ITC) Switch ON se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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La mangue et le manioc objets de nouveaux contrats au West Africa Connect
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Les producteurs de manioc, de mangues et d'autres produits ont noué de nouveaux partenariats lors de l'événement régional consacré à l'agrotechnologie.

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Angele Tawari a lancé son entreprise agroalimentaire dans une zone rurale du Bénin en 2012, avec en tout et pour tout 34 dollars. Dix ans plus tard, son entreprise, Floor, transforme des produits typiquement africains, comme la mangue, le fruit du baobab et les graines de fonio. Ses produits sont mûrs pour le marché régional, mais elle peine toujours à obtenir le financement qui lui permettrait d'y accéder.

Ce problème de financement, qui affecte tant d'entreprises comme celle de Mme Tawari, était précisément au cœur du salon West Africa Connect 2022, qui a rassemblé des entreprises alimentaires et technologiques de 16 pays.

Mme Tawari y a rencontré une entreprise agrotechnologique basée au Nigéria, Kitovu Technology, avec laquelle elle s'est associée. Ensemble, ils prévoient d'étendre leur empreinte dans la région en établissant une agence de Kitovu Technology à Natitingou, au Bénin, où l'unité de production de Mme Tawari est basée.

L'entreprise agritech intégrera Floor dans sa plateforme de financement coopératif afin de soutenir son épargne, ses investissements et sa gestion financière. En outre, la plateforme lui permettra de se connecter à une base de données de clients ciblés, d'opportunités d'investissement, d'épargne et de capital.

« West Africa Connect a été une excellente occasion de présenter mon produit, et m'a permis de rencontrer des partenaires clés », témoigne Mme Tawari. « Je suis ravie que ma participation à cet événement m'ait ouvert l'accès à des financements. Je compte bien participer à de nombreux événements de ce type à l'avenir. »

Floor figurait parmi plus de 90 entreprises participant à la rencontre organisée à Accra, la capitale du Ghana. Des représentants d'organisations de promotion du commerce, d'associations d'entreprises d'Afrique de l'Ouest et 25 acheteurs internationaux étaient également présents.
 

Saisir les opportunités de partenariat

Display at West Africa Connect 2022
Businesses showcase their products at the West Africa Connect 2022.
Photo by ITC

Bosun Solarin, Fondateur de Dasun Integrated Farms Limited au Nigéria, et Victor Johnson, Fondateur de Lion Food Snack & Beverage Limited en Sierra Leone, ont décidé de collaborer dans la chaîne de valeur du manioc.

Ils ont décidé de former un groupe pour mettre en commun leurs activités, en y associant trois autres petites entreprises basées au Burkina Faso, au Bénin et au Ghana, afin de décrocher des contrats internationaux.

« Contrairement à d'autres conférences, cet événement était axé sur des chaînes de valeur spécifiques », explique M. Solarin. « C'était l'occasion d'interagir avec d'autres entrepreneurs partageant les mêmes idées. Grâce à cet événement, j'ai pris conscience de la force de la collaboration. »

Grâce à leur large couverture géographique, ces entreprises comptent également identifier les lacunes du marché régional en vue d'éventuelles opportunités d'approvisionnement en farine de manioc et autres produits agroalimentaires à base de manioc.

Plus de 170 réunions de ce type ont eu lieu pendant les deux jours de l'événement, qui s'est concentré sur la manière dont les entreprises technologiques peuvent travailler avec les chaînes de valeur de la mangue et du manioc.

Les ateliers ont aussi été suivis par des participants en ligne, qui ont créé des catalogues digitaux de produits et programmé des réunions virtuelles.

Outre les contacts avec des acheteurs potentiels, les entreprises d'Afrique de l'Ouest ont également établi des liens entre elles pour mieux faire face aux contraintes de l'offre et de la demande dans la région.

Les entreprises Partners Agriculture Holdings du Ghana et Ouattara Trading de la Côte d'Ivoire ont discuté de la possibilité d'exploiter les variations saisonnières de la récolte des mangues dans les pays où ils opèrent. Par exemple, Ouattara Trading dispose de succursales au Sénégal, où la mangue est disponible jusqu'en octobre, ce qui permet d'en exporter vers le Ghana où la saison se termine en juin.

« En cette saison, le Sénégal produit encore des mangues, alors qu'au Ghana et au Burkina Faso, la récolte est déjà passée. Une relation de ce type pourrait grandement nous aider à conserver un accès à des mangues fraîches pendant toute la saison », explique Abdul Soabir Shaani de Partners Agriculture Holdings. « Nous sommes venus ici en tant que fournisseurs, et nous voilà en train de devenir nous-mêmes des acheteurs ! »

Le salon West Africa Connect 2022 a été organisé par le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP). Il s'est tenu sur deux jours, les 20 et 21 septembre 2022, à Accra.

L'événement s'est déroulé en marge de la conférence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest avec le soutien de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. Il a été organisé en collaboration avec le Centre du commerce international et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, avec l'appui financier de la Délégation européenne au Ghana.

Les différents panels de discussion portaient sur le potentiel d'exportation, la numérisation, la qualité, l'investissement, l'inclusion du genre et la certification des produits. Les stands d'exposition présentaient des produits à base de manioc et de mangue.

La plateforme en ligne de West Africa Connect est restée disponible après l'événement pour que les entreprises puissent continuer à échanger, à s'associer et à commercer.
 

À propos du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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Cooperativas: un punto de inflexión en la agricultura sostenible
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Forum de Comercio habló con Ousseynou Gaye, Presidente de la cooperativa agrícola senegalesa CASPR, dedicada a procesos agrosilvopastoriles, que combinan el pastoreo (ganadería extensiva en pastos) y la agricultura en un entorno parcialmente boscoso. 

 

La CASPR nos habló sobre los beneficios que las cooperativas pueden aportar a la agricultura sostenible y sobre cómo pueden dar prioridad al desarrollo económico. 

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Ousseynou Gaye, Presidente de la cooperativa agrícola CASPR en Senegal

Háblenos un poco sobre su cooperativa.

Nuestra cooperativa agrícola se creó en enero de 2022. Nos encontramos en la zona de Niayes, en el noroeste de Senegal, y producimos cebollas, tomates, coles, pimientos, patatas, zanahorias y nabos. 

Contamos con más de 30 miembros, entre los que se incluyen 19 grupos de interés económico y 12 particulares. La cooperativa se rige por el principio de «un miembro, un voto».

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¿Cómo refuerza una cooperativa la competitividad de los agricultores?

La demanda de insumos de la mayoría de los pequeños productores es pequeña, en parte debido a sus limitados recursos financieros. Por esta razón, las cooperativas dan a sus miembros el acceso a los insumos agrícolas a través de pedidos colectivos que centralizan sus peticiones.

Las cooperativas ponen en común los recursos disponibles y negocian con los proveedores para obtener cantidades mayores de insumos de calidad a un coste razonable. Esta práctica permite a los productores obtener mejores precios y aumentar su producción gracias a un suministro constante de insumos, entre los que se encuentran los fertilizantes.

Como parte de la campaña agrícola 2022/2023, dirigida por el Gobierno de Senegal, nuestra cooperativa se benefició de insumos agrícolas subvencionados por el Estado.

Recibimos subvenciones que cubrían la mitad del coste de 150 toneladas de abono NPK, una fórmula clásica de fertilizante que incluye nitrógeno, fósforo y potasio, y de 70 toneladas de urea, un fertilizante sólido nitrogenado.

Gracias al apoyo del Estado y de los socios técnicos y financieros, nuestra cooperativa puede proporcionar a sus miembros los medios técnicos y financieros para aumentar la producción y la productividad de sus explotaciones.

Además, ofrecemos formación en materia de contabilidad y de gestión financiera para reforzar las capacidades técnicas y de gestión de nuestros miembros. Asimismo, apoyamos a nuestros miembros en los procesos de creación de planes de negocio, con lo que facilitamos el acceso a la financiación garantizada por las instituciones competentes.

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¿En qué medida apoya su cooperativa las prácticas sostenibles?

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Nuestro objetivo es orientar a nuestros miembros en prácticas agrícolas sostenibles. Nuestros criterios son los siguientes:

  • Las prácticas deben ser ecológicas: deben preservar la calidad de los recursos naturales al tiempo que mejoran la dinámica del ecosistema agrícola, desde los seres humanos hasta los microorganismos del suelo, los cultivos y los animales. La mejor forma de conseguirlo es mediante una gestión adecuada del suelo y de la salud de los cultivos, los animales y los seres humanos. Los recursos locales se utilizan para minimizar las pérdidas de los elementos minerales, la biomasa y la energía, y para evitar la contaminación. Hacemos hincapié en el uso sostenible de los recursos renovables, como la energía solar, que utilizamos en la actualidad para hacer funcionar nuestro sistema de riego.
  • Las prácticas deben ser económicamente viables: deben asegurar una producción suficiente para garantizar la autonomía y/o los ingresos de los cooperativistas y proporcionar un beneficio suficiente para cubrir los costes a la vez que se garantiza la sostenibilidad. En este contexto, la viabilidad económica se mide no sólo en términos de rendimiento, sino también con criterios como la preservación y el reciclaje de los recursos y la reducción de los riesgos.
  • Las prácticas deben ser socialmente aceptables: la distribución de los recursos y de la energía debe cubrir las necesidades básicas de cada miembro de la cooperativa, y respetar al mismo tiempo los derechos de uso de la tierra y garantizar el acceso al capital adecuado, a la asistencia técnica y a las oportunidades de mercado. Cada socio debe tener la oportunidad de participar en la toma de decisiones, tanto en lo que respecta a la utilización de los recursos como a la gestión de la cooperativa.
  • Las prácticas deben utilizar técnicas apropiadas: los miembros deben ser capaces de adaptarse a las condiciones siempre cambiantes en las que evoluciona la agricultura, entre las que se encuentran el crecimiento de la población, las políticas y la demanda del mercado. Esto también requiere de innovación social y cultural a través del desarrollo de las capacidades.
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Emma Begag y Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
La mayoría de las empresas senegalesas se han visto afectadas por las medidas no arancelarias (en)
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63% of companies in Senegal are being restricted by non-tariff measures (NTMs) and other trade barriers a study conducted by the International Trade Centre (ITC) found.


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 63% of companies in Senegal are being restricted by non-tariff measures (NTMs) and other trade barriers a study conducted by the International Trade Centre (ITC) found. In the case of exporters, 70% of binding NTMs are foreign regulations applied by importers, but the remaining 30% are domestic regulations applied by Senegalese authorities – hindering the country’s own exports. For importers, almost all of the NTMs are imposed by Senegal, with manufactured goods more affected than agricultural products.

The findings of the study and how to address NTMs and other barriers to trade were discussed at a workshop in Dakar, Senegal earlier this month. The workshop was organized by ITC in collaboration with Senegal’s Ministry of Trade, Industry and Informal Sector, and brought together around 50 participants from both public and private sectors agencies. A brief news item ran by Senegalese TV station Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) on the survey is available here.

NTMs, which include import quotas, special licences, export restrictions, export subsidies, technical barriers to trade, sanitary and phytosanitary measures, and rules of origin, have become the principal impediment to international trade and can prove to be a major obstacle to local, regional and global trade in both goods and services as companies struggle to comply with an increasingly complex web of policies and at times opaque technical standards.

Experts at the workshop discussed the lack of information and communication on foreign market standards and technical regulations as well as the related national conformity assessment procedures. Also discussed was the need to review and streamline national inspection and analysis procedures, capacities and infrastructures for exported and imported products. It was agreed that regional integration and cooperation need to be strengthened and that problems faced by the business community such as electricity supply and transport/storage facilities need to be addressed.

Bernard Casimir Cissé, Secretary General of the Ministry of Trade, Industry and Informal Sector, said that NTMs are an obstacle to the expansion of exports to foreign markets: "The survey of Senegalese companies identified non-tariff measures relating to both imports and exports and found that they are real constraints on promoting trade. But beyond identifying non-tariff measures, emphasis should be placed on proposals for concrete actions that will enable our companies to be better equipped to access information on the measures taken by importing countries.”

Mondher Mimouni, Chief, Market Analysis and Research, ITC, said: "If the majority of burdensome NTMs faced by Senegalese exporters are applied by partner countries most of the related obstacles occur at home, in addition to a lack of information. The study findings should serve to refine and develop targeted national strategies in order to further facilitate trade and improve the business environment."

ITC is working with the private sector in 27 countries, including Senegal, to identify barriers to trade and provide advice to governments on how to overcome and reduce them. Understanding enterprises’ key concerns with NTMs can assist governments to better define national strategies and policies and take concrete steps to alleviate the problems, for example by building national capacity in complying with technical regulations.

 

http://www.youtube.com/watch?v=0_y6aKar2vc

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66694
ITC Noticias
La majorité des entreprises sénégalaises sont affectées par des mesures non tarifaires
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63% des entreprises au Sénégal font face à des mesures non tarifaires (MNT) contraignantes et d’autres obstacles au commerce selon une étude réalisée par le Centre du Commerce International.
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Pour les exportateurs, 70% des MNT contraignantes sont des règlements étrangers appliqués par les pays importateurs, alors que les 30% restant proviennent de règlements domestiques appliqués par les autorités sénégalaises – entravant leurs propres exportations. Concernant les importations, la quasi-totalité des MNT sont imposées par le Sénégal, et touchent davantage les produits manufacturés que les produits agricoles. « Bien que 63% peut sembler élevé, c’est en fait plus faible que la moyenne de la région », indique le responsable ITC du projet au Sénégal, Mathieu Loridan. « Le chiffre pour les pays d’Afrique de l’ouest étant de 72% », rapporte-t-il.

Les résultats de l’enquête ainsi que les solutions pour éliminer les MNT et autres obstacles au commerce furent discutés lors d’un atelier à Dakar, Sénégal, au début du mois. L’atelier, organisé par ITC en collaboration avec le Ministère sénégalais du Commerce, de l’Industrie et du Secteur Informel, a regroupé environ 50 participants des agences publiques et du secteur privé. Un court reportage de la chaine Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) sur cette atelier est disponible ici.

Les MNT, qui incluent notamment les contingents à l’importation, les licences spéciales, les restrictions à l’exportation, les subventions d’exportation, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires ou encore les règles d’origine, sont devenues une des principales entraves au commerce international de biens et de services. Les entreprises ont bien souvent du mal à se conformer aux exigences croissantes des politiques mises en œuvre et font, dans le même temps, face à une opacité des règlements techniques imposés.

Lors de cet atelier, les experts de l’ITC ont discuté du besoin d’améliorer l’information et la communication sur les normes et les règlements techniques des marchés étrangers ainsi que sur les procédures nationales de mises en conformité qui y sont liées. Les débats ont également porté sur le besoin d’évaluer et de rationaliser les procédures nationales d’inspection et d’analyse ainsi que les infrastructures disponibles pour les entreprises exportatrices et importatrices. Il a enfin été décidé que l’intégration et la coopération régionales devaient être renforcées et qu’il était également important de s’atteler aux problèmes relatifs à l’environnement des affaires qui persistent dans le pays, notamment l’offre d’électricité et les installations de transport et stockage.

Pour Bernard Casimir Cissé, Secrétaire Général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Secteur Informel, les MNT représentent un obstacle à l’expansion des exportations vers les marchés étrangers. « L’enquête auprès des entreprises sénégalaises a permis d’identifier les mesures non tarifaires relatives aux exportations et aux importations et a révélé qu’il s’agit de contraintes réelles pour la promotion du commerce. Mais au-delà de l’identification des obstacles non tarifaires, il convient de développer des actions concrètes qui permettront à nos entreprises d’être mieux équipées pour bénéficier des informations sur les mesures imposées par les pays importateurs.»

Mondher Mimouni, Chef de la section de Recherche et d’Analyse de Marché à ITC, note que « si la majorité des MNT auxquelles font face les exportateurs sénégalais est appliquée par les pays partenaires, la plupart des obstacles relatifs à ces MNT se déroule au Sénégal, en plus du problème de manque d’information. Les résultats de l’enquête doivent servir à la définition et au développement de stratégies nationales ciblées afin de faciliter davantage le commerce et améliorer l’environnement des affaires. »

L’ITC travaille auprès du secteur privé dans 27 pays, y compris le Sénégal, afin d’identifier les obstacles non tarifaires existants et de définir des recommandations pour les gouvernements sur les moyens à mettre en œuvre pour réduire voir éliminer ces obstacles. Mieux comprendre les problèmes des entreprises face aux MNT permet aux gouvernements de mieux définir leurs politiques commerciales et de prendre des décisions concrètes pour réduire ces problèmes, comme par exemple le renforcement des capacités nationales pour se conformer aux règlements techniques.

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ITC Nouvelles

Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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All of the LDCs export commercial services and nearly one quarter of LDCs are net exporters of services: while Tourism is usually the major explanatory factor, it is not the only one.LDC services exports are growing twice as fast as the world average and the LDC share in world services exports is...

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All of the LDCs export commercial services and nearly one quarter of LDCs are net exporters of services: while Tourism is usually the major explanatory factor, it is not the only one.LDC services exports are growing twice as fast as the world average and the LDC share in world services exports is...

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Una formación innovadora para los jóvenes de Senegal
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El equipo de las Naciones Unidas en Senegal centra su inversión en los jóvenes con el objetivo de cumplir con la agenda de desarrollo del país.

 

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Los jóvenes con edades comprendidas entre los 15 y los 24 años representan aproximadamente el 20% de la población del país. Al ser altamente emprendedores y tener un gran conocimiento de la tecnología, los jóvenes senegaleses son fundamentales para encabezar el rápido crecimiento del país y cumplir con el Plan Sénégal Emergent (PSE 2035) del gobierno. Su papel es de gran relevancia, en especial si se tiene en consideración la creciente importancia de la digitalización en el desarrollo socio-económico.

Si bien la COVID-19 ha tenido un impacto socio-económico considerable, los negocios en línea y los servicios de distribución han visto cómo aumentaban sus ventas en el país, razón por la cuál es necesario fomentar su crecimiento. Para obtener beneficios económicos a largo plazo, urge impulsar esta resiliencia frente a la adversidad, así como las habilidades técnicas y el espíritu emprendedor de los jóvenes. El equipo de las Naciones Unidas en el país, que tiene una confianza plena en el potencial de estos, ha puesto en marcha varios proyectos e iniciativas innovadoras con el objetivo de empoderarles y reforzar sus capacidades.

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Formación profesional e integración para empoderar a los jóvenes emprendedores

En colaboración con el Programa de Cooperación para el Desarrollo de Luxemburgo y el Ministerio de Trabajo, Formación Profesional e Integración de Senegal, el equipo de las Naciones Unidas en el país puso en marcha en julio del 2020 un proyecto de tres años que fortalece la empleabilidad de los jóvenes y promueve la capacidad de autoempleo en la formación profesional y técnica. La idea de este proyecto surgió para paliar el desajuste entre la oferta de formación y las necesidades del mercado laboral, y también debido al limitado desarrollo de la iniciativa empresarial en el sistema de formación profesional. Hasta la fecha, el proyecto ha formado a 64 jóvenes en iniciativa empresarial, así como a tres instructores.

En un intento de aprovechar al máximo el dividendo demográfico de Senegal, el equipo de las Naciones Unidas en el país puso en marcha el proyecto conjunto Fass Emergent (FassE) en colaboración con el gobierno municipal de Fass-Colobane-Gueule Tapée, otros socios de desarrollo y el sector privado. El proyecto adopta un enfoque multisectorial, alineado con el Marco de cooperación de las Naciones Unidas, el Plan Sénégal Emergent del gobierno y la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas, y se enfoca en las mujeres y los jóvenes como capital humano, las oportunidades económicas y los gobiernos municipales. Entre sus grandes resultados, cabe destacar la formación de 30 jóvenes en empoderamiento empresarial y económico y la creación de un centro de asesoramiento para empresas emergentes.

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Formación a distancia por la COVID-19

 

Con el objetivo de continuar los programas de formación y de desarrollo de las capacidades durante la pandemia, el equipo de las Naciones Unidas en el país apoyó la puesta en marcha de la plataforma de formación a distancia Ejàng en colaboración con el gobierno del país.

El programa tiene un alcance de casi 655.000 estudiantes y supuso la distribución de libros, portátiles, tabletas y memorias USB para estudiantes en situación de vulnerabilidad. Por otra parte, se formó a 200 profesores en técnicas de enseñanza en línea. Con el despliegue de laboratorios virtuales se reforzará este enfoque y además se proporcionará acceso a internet a 1000 estudiantes en situación de marginalidad.

Estos proyectos son clave para la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas y para «no dejar atrás a nadie».

Con este fin, el equipo de las Naciones Unidas en el país, dirigido por el Coordinador Residente, y a través de los esfuerzos conjuntos de 16 agencias, apoya a Senegal a través del desarrollo de una estrategia multidimensional para los jóvenes que incorporará aspectos socio-económicos, promocionará la paz y la estabilidad a través de la ciudadanía, la cohesión social y el civismo; y fortalecerá las asociaciones con el sector privado.

El equipo de las Naciones Unidas en Senegal ha reiterado su compromiso de apoyo con el gobierno a través de varias iniciativas validadas por el Jefe de Estado en el Consejo Presidencial de abril de 2021. Las Naciones Unidas están preparadas para ayudar a los jóvenes senegaleses a alcanzar su potencial y con ello aumentar su contribución a la economía nacional.

Apoyo del Centro de Comercio Internacional a nuestros esfuerzos

El Centro de Comercio Internacional (ITC) tiene una larga trayectoria de colaboración con Senegal en la prestación de asistencia técnica relacionada con el comercio.

La cartera de especialidades del ITC cubre tanto el desarrollo de las cadenas de valor como los servicios de TIC y responde a las prioridades descritas en el Plan Sénégal Emergent del Gobierno de Senegal, al tiempo que refuerza las sinergias, las complementariedades y la colaboración con el equipo de las Naciones Unidas en el país.

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Siaka Coulibaly, Coordinador Residente Naciones Unidas, Senegal
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Formations innovantes pour la jeunesse sénégalaise
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Pour réaliser le programme de développement du Sénégal, l’équipe de pays des Nations Unies investit dans la jeunesse

 

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La jeunesse du Sénégal (15-24 ans) représente environ 20 % de la population. Fortement entreprenante et rompue aux technologies, elle est à la pointe de la croissance rapide du pays et donc essentielle à la réalisation du Plan Sénégal émergent (PSE 2035), ce qui n’est pas surprenant vu l’importance croissante de la digitalisation dans le développement socioéconomique.

Si la pandémie de COVID-19 a généré des impacts socioéconomiques considérables au Sénégal, elle a aussi permis la croissance du commerce électronique et des services de livraison. Celle-ci doit se poursuivre. Tout comme les compétences techniques et l’esprit d’entrepreneuriat de la jeunesse, cette résilience face à l’adversité doit être encouragée pour assurer des gains économiques à long terme. Fermement convaincue du potentiel des jeunes, l’équipe de pays des Nations Unies a lancé plusieurs initiatives et projets innovants afin de les autonomiser et de renforcer leurs capacités.

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Autonomiser les jeunes entrepreneurs par la formation professionnelle et l’intégration

En collaboration avec l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement et le Ministère sénégalais pour l’emploi, la formation professionnelle et l’intégration, l’équipe a lancé en juillet 2020 un projet sur trois ans, visant à renforcer l’employabilité des jeunes et à promouvoir les capacités d’activité indépendante dans les formations professionnelles et techniques. Ce projet est né d’un écart à combler entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail, ainsi que de lacunes en développement de l’entrepreneuriat dans le système de formation professionnelle. À ce jour, 64 jeunes ont été formés à l’entrepreneuriat, ainsi que trois instructeurs.

En vue de récolter les dividendes de la démographie du Sénégal, l’équipe a initié le projet conjoint Fass Émergent (FassE), en collaboration avec la municipalité de Fass-Colobane-Gueule Tapée, ainsi que d’autres partenaires du développement et le secteur privé. Son approche multisectorielle est alignée sur le cadre de coopération des Nations Unies, le PSE 2035 et le Programme 2030 des Nations Unies. Il est centré sur les femmes et les jeunes, et vise une meilleure utilisation au sein de la municipalité du capital humain et des opportunités économiques, ainsi qu’une meilleure gouvernance. Parmi ses résultats les plus marquants, citons la formation de 30 jeunes en autonomisation commerciale et économique, ou encore un centre de conseils pour start-up.

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Enseignement à distance pour raison de COVID-19

 

Afin d’assurer un enseignement continu et le développement des capacités pendant la pandémie, l’équipe a appuyé le déploiement de cours en distanciel sur la plateforme E-jang, en collaboration avec le Gouvernement.

Le programme a bénéficié à presque 655 000 étudiants, assurant la distribution de livres, d’ordinateurs portables, de tablettes et de clefs USB pour les étudiants les plus défavorisés. En outre, 200 enseignants ont été formé à la techno-pédagogie. Cette approche sera renforcée par l’arrivée prochaine de laboratoires virtuels, tandis que l’accès internet sera fourni à 1 000 étudiants marginalisés.

Des projets essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies, en ne laissant personne de côté

En ce sens, sous la direction du coordinateur résident et grâce aux efforts de 16 agences nationales, l’équipe appuie le pays en développant une stratégie jeunesse multidimensionnelle. Celle-ci va intégrer des aspects socioéconomiques, promouvoir la paix et la stabilité au travers de la citoyenneté, la cohésion sociale et les civilités, et renforcer les partenariats avec le secteur privé.

À l’occasion du Conseil présidentiel d’avril 2021, l’équipe a réitéré son appui au Gouvernement au travers de plusieurs initiatives validées par le chef d’État. L’Organisation des Nations Unies se tient prête pour aider la jeunesse du pays à atteindre son plein potentiel et ainsi accroître sa contribution à l’économie.

L’appui du Centre du commerce international

Le Centre du commerce international (ITC) est un partenaire de longue date du Sénégal en matière d’assistance technique liée au commerce.

Le portfolio spécialisé de cette agence couvre à la fois le développement des chaînes de valeur et les services des TIC. Cela permet de suivre les priorités définies par le PSE 2035, tout en renforçant les synergies, les complémentarités et la collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies.

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Siaka Coulibaly, Coordinateur résident Organisation des Nations Unies, Sénégal
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