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Améliorer ses revenus grâce aux compétences numériques
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De jeunes Tanzaniens sont désormais parés pour assurer des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant, grâce à un programme de formation qui vise à toucher des milliers de personnes.

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La République-Unie de Tanzanie compte une importante population de jeunes diplômés mais ne dispose que d'un petit bassin d'emplois formels, une situation qui conduit à des chiffres du chômage élevés et des pressions économiques et sociales considérables sur le pays.

Pour aider à atténuer ces pressions, l'ITC a initié en Tanzanie, en partenariat avec la firme Ennovate Ventures, un programme intitulé « Digify Tech » pour renforcer l'éventail de compétences de ces diplômés et accroître leur potentiel de revenus.

Dans le cadre du projet FastTrackTech, appuyé par l'initiative Switch ON, l'ITC et le pôle Ennovate ont bouclé en septembre 2022 la quatrième session du programme Digify Tech : 150 jeunes tanzaniens ont à présent les compétences nécessaires pour offrir des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant et réussir dans un monde de plus en plus numérique.

Les trois mois d'activités, mêlant séances de formation et d'accompagnement, ont porté sur le marketing numérique, la rédaction de contenu, le système de gestion de contenu Wordpress et le développement de logiciels UI/UX.

« Il y a un besoin croissant de talents numériques, c'est pourquoi nous formons de jeunes travailleurs indépendants et les mettons en relation avec des demandes de prestation », explique Francis Omorojie, Fondateur et Directeur d'Ennovate Ventures, qui gère le programme en partenariat avec l'ITC depuis trois ans.

« Nous avons invité nos anciens élèves à s'exprimer à l'occasion de la sortie de cette dernière cohorte, et nous avons été ravis d'entendre qu'ils rentabilisaient leurs compétences. C'est exactement ce qui me motive : tirer partie des compétences numériques pour résoudre le problème du chômage. »

De fait, le jeune homme a précisément fondé Ennovate Ventures pour appuyer les entreprises technologiques émergentes.

Siti Haider Twahir, qui finance ses études de médecine en effectuant de la saisie de données, explique que la formation lui a permis d'acquérir d'importantes connaissances en matière d'interface utilisateur/UX, de conception de produits et de marketing.

Elle poursuit : « Ces compétences sont absolument essentielles dans un monde numérisé, y compris dans les hôpitaux. Elles viennent en complément des compétences médicales et seront importantes lorsque je serai médecin ; grâce à elles, je pourrai faire avancer ma carrière encore plus loin ».

Ainsi, la formation a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour la jeune femme, qui explique encore :

Woman receives certificate
After the training, Siti Twahir (left) receives her certificate from ITC's John Ndabarasa, of the NTF V programme in Uganda.
Photo by ITC

« Nous avons rencontré des petites entreprises, qui cherchaient à faire progresser leurs activités en ligne. C'était utile, je leur ai parlé de la façon dont je pourrais faire cela. Peut-être que je pourrais lancer ma propre entreprise de services hospitaliers, ou une entreprise pharmaceutique ».

« La technologie devient dominante, et si quelqu'un ne sait pas comment intégrer le monde numérique, il sera laissé derrière », conclut-elle.

Offrir la formation en ligne

Au cours des deux dernières années, l'ITC et Ennovate ont formé 1 250 entrepreneurs, et ont permis à 370 d'entre eux de se voir confier des prestations. Avec l'appui de ses partenaires, M. Omorojie cherche maintenant à numériser entièrement le contenu des cours pour passer à l'échelle supérieure, et permettre à toute personne hors de la Tanzanie de bénéficier également de la formation.

« L'année prochaine, nous visons le nombre de 5 000 jeunes formés ; d'ici à cinq ans, nous voulons en atteindre 500 000. »

M. Omorojie poursuit : « C'est un objectif ambitieux, mais si nous formons des gens, qu'ils créent des start-up et embauchent plus de personnes, nous pensons que ce programme pourrais créer directement et indirectement un demi-million d'emplois ».

Le programme vise en particulier les 18-35 ans, et de fait, a surtout attiré des participants entre 22 et 27 ans.

« Il y a beaucoup plus de demande pour ce type de formation que ce que nous avions prévu », indique-t-il. « Cela montre que davantage de personnes sont prêtes à développer ces compétences et à faire carrière dans le secteur technologique. » À cet égard, il souhaite collaborer avec deux universités locales pour sensibiliser les gens à ces programmes.

Hakim Abdallah, qui travaille à domicile sur son ordinateur portable sous statut de travailleur indépendant, explique qu'il travaillait déjà dans le domaine de la conception graphique avant la formation, mais que celle-ci lui a apporté les connaissances nécessaires pour travailler plus efficacement pour ses clients.

« J'étais impatient d'apprendre tout cela. La meilleure chose à propos de la formation ? C'est qu'elle était gratuite, car la plupart des formations ici sont payantes, ce qui les met hors de portée pour beaucoup. »

Il ajoute encore : « J'ai beaucoup appris, surtout sur les outils pour gérer au mieux les comptes sur les réseaux sociaux, effectuer les analyses de trafic et diffuser des publicités sur différentes plateformes ».

La formation a déjà porté ses fruits. M. Abdallah utilise les connaissances acquises en matière de marketing sur les réseaux sociaux pour conseiller une chaîne alimentaire locale sur l'efficacité de sa marque. Il conclut, ravi :« J'ai décroché le contrat ! ».

 

À propos du projet

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Les start-up africaines à l'honneur lors du plus grand événement mondial de téléphonie mobile
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Six entreprises technologiques africaines ont montré comment elles élargissent l'accès aux services financiers et au marketing.

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Six start-up africaines ont présenté leurs activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité.

L'événement, qui s'est tenu à Barcelone, a rassemblé plus de 88 500 opérateurs télécom, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Il visait à créer des réseaux et des partenariats significatifs grâce à la connectivité.

Le Congrès était organisé par la GSMA, qui représente les opérateurs de réseaux mobiles du monde entier. En septembre, le Centre du commerce international (ITC) et la GSMA ont instauré un groupe de travail dont l'objectif est d'apporter la connectivité à davantage de petites entreprises dans les pays mal desservis.

Des entreprises du Bénin, du Sénégal, de la République-Unie de Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie ont participé au forum de l'innovation 4YFN, dont le nom est tiré d'une vision de l'avenir à 4 ans (en anglais « 4 Years From Now », 4 ans à partir de maintenant).

Sparco, une start-up zambienne, a été largement honorée après avoir remporté un concours mondial de pitchs ouvert aux entreprises de technologie financière (fintech).

Pour les jeunes entreprises technologiques africaines, le forum 4YFN a été l'occasion de trouver des débouchés commerciaux et de présenter les technologies africaines au-delà du continent africain. La technologie favorise l'inclusion financière et connecte les gens aux services numériques, en particulier en Afrique, où une grande partie de la population dépend de l'argent mobile plutôt que des banques traditionnelles.

Les entreprises présentes au pavillon de l'ITC travaillent dans les domaines de la finance (fintech) et du marketing (martech). Leur présence à Barcelone a donné à ces entreprises une plus grande visibilité et une chance de renforcer leurs liens étroits avec les opérateurs télécom, que ce soit en tant que partenaires ou en tant que clients.

Les entreprises Beem de la République-Unie de Tanzanie et LAfricaMobile du Sénégal sont des plateformes de marketing qui facilitent l'accès à plusieurs services afin d'aider les entreprises à améliorer leur communication avec leurs clients.

Sparco, ChapChap et GnuGrid en Ouganda, et FedaPay au Bénin facilitent l'accès aux services financiers et à l'évaluation du crédit.

Sparco et ChapChap ont toutes deux été sélectionnées pour participer à la fameuse compétition Fintech Battle, où elles ont affronté des start-up autrichiennes et espagnoles. C'est Sparco qui a remporté l'épreuve, ce qui s'est traduit par un gain considérable de visibilité, d'un accès à l'édition 2024, et d'une mise en réseau avec des investisseurs.

Situé au cœur du Congrès, le pavillon ITC a permis aux jeunes entreprises d'accéder directement aux principaux acteurs de l'industrie de la connectivité et de la téléphonie mobile, ce qui a facilité les contacts et les opportunités d'affaires.

Pour les entreprises qui avaient déjà des clients et des partenaires en Europe, l'événement leur a permis de s'ancrer davantage sur le marché européen et de renforcer les relations existantes.

Le pavillon a reçu la visite d'officiels de haut niveau, notamment :

  • Felix Mutati, Ministre de la technologie et de la science de la Zambie ;
  • Mana Aidara, Directrice des réseaux et services de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal ;
  • Irene Kaggwa Sewankambo, Directrice exécutive par intérim de la Commission des communications de l'Ouganda ; et
  • Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.

M. Granryd s'est entretenu avec l'équipe de l'ITC du partenariat en cours entre les deux organisations, qui positionne les petites entreprises au cœur de la connectivité et souligne la façon dont les fintech et l'argent mobile favorisent l'inclusion financière en Afrique.

Par la résolution de problèmes systémiques tels que le manque d'accès au crédit, une importante population non bancarisée et une profonde fracture numérique, les start-up modifient l'industrie technologique en Afrique. La présentation de leur accomplissements sur des plateformes internationales telles que 4YFN permet de faire connaître tout le potentiel des start-up africaines sur la scène mondiale.

Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Anta Ba, Cheffe des ventes
LAfricaMobile
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
Taha Jiwaji, Directeur général
Beem
A propos des projets 

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

L’initiative du Centre du commerce international (ITC) Switch ON se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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Des entreprises est-africaines de haute qualité récompensées
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Les premiers Prix de la qualité ont récompensé huit entreprises qui ont surpassé les règles de conformité pour offrir des biens et des services de qualité supérieure.

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Les entreprises de premier plan se hissent en haut de l'échelle par leur travail acharné pour répondre aux attentes des clients. Lorsqu'elles exportent, en particulier des produits alimentaires, elles doivent respecter des normes minimales de conformité. Mais pour séduire les clients, il leur faut aller au-delà de cette conformité et faire en sorte que chaque détail soit d'une qualité irréprochable, de la production au service à la clientèle, en passant l'emballage et la livraison.

La première édition des East Africa Quality Awards (Prix de la qualité d'Afrique de l'Est) fut l'occasion de récompenser huit entreprises qui illustrent cet engagement à dépasser les attentes des clients. En créant des produits alimentaires d'une qualité supérieure et constante, ces entreprises du Burundi, du Rwanda et de la République-Unie de Tanzanie peuvent à présent viser un succès plus grand grâce aux exportations.

Tout est dans la motivation

Les Prix, dont la cérémonie de remise s'est déroulée le 20 octobre 2022 à Dar es Salaam, visent à stimuler la concurrence entre les entreprises pour produire des aliments de meilleure qualité, tout en attirant de nouveaux acheteurs vers ces marques.

La première catégorie de prix récompensait les entreprises spécialisées dans les services alimentaires, tandis la deuxième distinguait les entreprises axées sur les produits alimentaires.

Chaque catégorie est divisée en deux, selon la taille des entreprises – les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises (PME) concourraient ainsi dans des catégories différentes. Dans chacune de ces quatre catégories, un lauréat et un finaliste ont été désignés, dont voici la liste :

Ali Masoud, représentant l'entreprise Bakhresa, a expliqué que ce prix prouvait la pertinence des investissements effectués dans l'amélioration de la qualité de la farine, des aliments, des jus de fruits et de l'eau potable. Il a ajouté que ce prix motiverait la direction et le personnel de l'entreprise à travers toute l'Afrique de l'Est.

« Nous sommes heureux de remporter ce prix. Il nous rappelle que nous devons fournir un service de qualité en permanence. Nous promettons de continuer l'année prochaine à partir de l'étape que nous avons franchi aujourd'hui. »

Vanessa Hatagekimana, Directrice des opérations de Water Access Rwanda, a déclaré que ce prix plaçait son entreprise dans une position privilégiée. Celle-ci s'est spécialisée dans la localisation des nappes phréatiques, le forage et l'installation de pompes solaires pour fournir de l'eau potable.

« À Water Access Rwanda, nous nous réveillons chaque matin avec un seul objectif : faire en sorte que les gens aient accès à l'eau. Ce prix renforce encore notre motivation. »

Faire de la qualité une partie intégrante de la culture d'entreprise

Les Prix ont été organisés par le programme MARKUP, qui collabore avec les six pays constituant la Communauté d'Afrique de l'Est, afin d'accroître leurs échanges avec l'Union européenne (UE). Une partie de cette mission consiste à coordonner les efforts visant à améliorer la qualité des produits et à les positionner face à la concurrence.

Alhaji Rashid Kibowa, Directeur chargé du commerce au Secrétariat de la Communauté de l'Afrique de l'Est, a affirmé que ces Prix allaient permettre d'ouvrir davantage de portes au commerce en Afrique et avec le reste du monde.

M. Kibowa a poursuivit : « Il ne s'agit pas seulement de reconnaître leurs bonnes pratiques, mais d'aller plus loin en motivant davantage de sociétés et de PME à devenir des champions de la qualité. »

Les Prix ont été organisés en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC) et l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).

 « Les lauréats couronnés aujourd'hui ont fixé une barre que d'autres sociétés et PME devront dépasser pour décrocher les Prix suivants », a déclaré Margareta von Kirchbach, Responsable des systèmes d'apprentissage à l'ITC. « Cela va pousser les producteurs et les prestataires de services à faire ce qu'il faut, à chaque étape. »

Dans les prochaines éditions, le concours réunira davantage de participants à travers tous les pays d'Afrique de l'Est. Le processus d'identification des candidats nationaux a d'ailleurs déjà commencé.

« Nous attendons avec impatience le lancement de MARKUP II », a enfin souligné Jocelin Cornet, Chef d'équipe pour l'intégration régionale au sein de la délégation de l'UE en Tanzanie. « Le projet sera axé sur la consolidation du succès de la première phase de MARKUP, et emmènera la phase II encore plus loin. »

Groupe photo des panélistes des Prix de la qualité de l’Afrique de l’Est
Les panélistes des Prix de la qualité de l’Afrique de l’Est discutent de la manière de promouvoir le respect de la qualité. De gauche à droite : Charles Gachahi (Organisation africaine de normalisation), Frank Dafa (Conseil commercial d’Afrique de l’Est), Mark Bagabe (ITC, modérateur), Beatrice Opiyo (Bureau kényan de normalisation), et David Ndibalema (Bureau tanzanien de normalisation).
Photo de l'ITC

À propos de MARKUP

Le Programme d'amélioration de l'accès aux marchés (MARKUP) de l'Union européenne (UE) et de la Communauté d'Afrique de l'Est est une initiative de développement du commerce régional qui vise à remédier aux contraintes liées à la fois à l'offre et à l'accès aux marchés de secteurs orientés à l'export sélectionnés. 

Le programme vise à accroître les exportations des produits agroalimentaires et horticoles et à promouvoir l'intégration régionale et l'accès aux marchés européens. À cette fin, il s'attaque aux défis des exportations vers les marchés régionaux et européens auxquels sont confrontés les petites et moyennes entreprises, les institutions d'appui au commerce et à l'investissement, et les responsables politiques.

Financé par l'UE, le programme est mis en œuvre par l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ), le Centre du commerce international (ITC), l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), ainsi que d'autres partenaires.

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ITC Actualités
Créer un écosystème numérique pour les entreprises africaines
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Il est crucial de promouvoir la technologie auprès des jeunes entreprises africaines afin de créer des économies inclusives et durables. Voici comment y parvenir.

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L'Afrique recèle un immense potentiel de croissance économique et de développement. Sa jeune population est un atout essentiel pour créer des économies inclusives et durables à travers tout le continent, et la technologie numérique est un moyen de libérer ce potentiel.

 

La construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines implique d'adopter une approche à multiples facettes et de collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les gouvernements, les partenaires de développement, le secteur privé, les investisseurs et les entrepreneurs.

Ennovate, Tanzanie
Formation pratique dans le cadre du programme Digify Tech 2022 à Ennovate Ventures

Mettre la technologie au service des personnes et les personnes au service de la technologie

En tant qu'entrepreneur technologique en Afrique, j'ai été témoin de la transformation numérique qui façonne la manière dont les gens vivent, interagissent et effectuent des transactions sur les marchés à travers le continent, ce qui m'a encouragé à m'engager dans différents aspects de cette transformation.

L'adoption d'une économie numérique sur les marchés africains présente d'importants avantages, notamment la facilitation des transactions commerciales, la démocratisation de l'accès aux talents, aux financements et aux marchés, l'attraction des investissements et la création d'emplois. Mon travail chez Ennovate Ventures s'est concentré sur la création d'emplois décents pour les jeunes en Tanzanie et dans d'autres pays d'Afrique de l'Est.

Nous avons mis en œuvre toute une série de programmes qui visent à promouvoir l'entrepreneuriat numérique, tels que les programmes Building et Digify Tech proposés par Ennovate Ventures, en partenariat avec le projet Fast Track Tech du Centre du commerce international.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

Dans le cadre de l'initiative Digify Tech, nous avons créé plus de 1 200 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects au cours des trois dernières années, et nous avons formé 1 257 travailleurs indépendants du secteur numérique à l'UI/UX, au marketing digital, à la création de contenu, et plus encore.

Toutefois, en dépit de notre succès, des défis majeurs subsistent : l'Afrique doit intensifier ses efforts pour élaborer des politiques favorables à la technologie, améliorer l'infrastructure numérique, développer les talents, combler les déficits de financement et résoudre les problèmes de confiance afin d'accélérer l'adoption de solutions numériques.

Les besoins pour un entrepreneuriat numérique prospère

Au cours de la conférence LDC5 de Doha, le secteur privé, les agences gouvernementales, les partenaires du développement et les jeunes leaders africains ont discuté de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle de premier plan dans le développement numérique.

En collaboration avec le Centre du commerce international, nous avons partagé des exemples de réussite dans le développement de l'entrepreneuriat numérique au sein des communautés par le biais de formations, de forums de promotion du numérique, de plateformes dédiées aux travailleurs de plateformes (gig work) et de programmes d'éducation.

Voici les interventions qui, selon moi, peuvent renforcer les capacités des jeunes et créer un environnement propice à l'entrepreneuriat numérique :

  1. Infrastructure : La première étape dans la construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines est de créer des infrastructures qui fournissent une connectivité internet fiable, un accès à des équipements abordables et une fourniture électrique adéquate.
  2. Éducation au numérique : Une autre façon de créer une demande pour les travailleurs de plateformes est d'éduquer les propriétaires d'entreprises sur les avantages de la technologie numérique et de fournir une formation sur divers outils.
  3. Financement : Les gouvernements et les investisseurs privés peuvent fournir un financement et un appui cruciaux aux start-up prometteuses de l'industrie technologique.
  4. Réglementation : Les gouvernements doivent mettre en place des politiques et des réglementations claires et propices qui encouragent l'innovation tout en protégeant la propriété intellectuelle par des incitations fiscales, la protection des brevets, ainsi que la recherche et le développement.

Une collaboration stratégique à long terme

Les agences de développement peuvent également jouer un rôle essentiel dans la création des emplois numériques de demain.

À cette fin, elles devraient axer leur travail sur les interventions suivantes :

  • Se concentrer sur le développement des compétences numériques des jeunes ;
  • Travailler avec les organisations d'appui aux entreprises pour encourager l'entrepreneuriat des jeunes et ainsi favoriser l'accélération numérique ;
  • Promouvoir l'accès au financement ;
  • Collaborer avec le secteur privé pour améliorer l'infrastructure numérique, par exemple en subventionnant la connectivité internet, en créant des laboratoires numériques et en proposant des solutions logicielles ; et
  • Appuyer les réformes politiques pour créer un environnement commercial numérique propice.


La collaboration stratégique entre tous les partenaires doit commencer dès le lancement des projets et se poursuivre jusqu'à leur mise en œuvre. Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons faire progresser l'économie numérique de l'Afrique et encourager l'esprit d'entreprise chez les jeunes.

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Francis Omorojie, Fondateur, Ennovate Ventures, République-Unie de Tanzanie
Creación de un ecosistema digital para las empresas de toda África
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¿Cómo promover la tecnología para que las jóvenes empresas africanas creen economías inclusivas y sostenibles? A continuación, le explicamos cómo. 

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África tiene un inmenso potencial de crecimiento económico y desarrollo. Su población joven es un activo fundamental para crear economías inclusivas y sostenibles en todo el continente y la tecnología digital puede ayudar a liberar ese potencial.

 

Para poder construir un ecosistema digital para las empresas en África es necesario disponer de un enfoque multidimensional en el que colaboren las partes interesadas, como el gobierno, los socios de desarrollo, el sector privado, los inversores y los empresarios.

Ennovate Tanzania
Formación práctica en el Digify Tech Programme de 2022 en Ennovate Ventures

Acercar la tecnología a la gente y la gente a la tecnología

Como emprendedor tecnológico en África, he participado y he sido testigo de las diferentes fases de la transformación digital que han moldeado la forma de vivir de las personas, así como sus interacciones y sus transacciones en los mercados de todo el continente.

Entre las ventajas clave de la adopción de una economía digital en los mercados africanos figuran la facilitación de las transacciones comerciales, la democratización del acceso al talento, las finanzas y los mercados, la atracción de inversiones y la creación de empleo. Mi trabajo en Ennovate Ventures se ha centrado en la creación de oportunidades de empleo digno para los jóvenes en la República Unida de Tanzanía y en otros países de África Oriental. 

Hemos puesto en marcha varios de programas que promueven el emprendimiento digital, como los Ennovate Tech Venture Building o Digify Tech, en colaboración con el proyecto FastTrackTech del Centro de Comercio Internacional.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

A través de la iniciativa Digify Tech, hemos creado más de 1200 empleos directos y más de 5000 empleos indirectos en los últimos tres años y hemos formado a 1257 trabajadores autónomos digitales en los campos de la UI/UX, el marketing digital y la creación de contenidos, entre otros.

Pero a pesar de nuestro éxito, tenemos varios retos por delante: África necesita dar un paso al frente y desarrollar políticas que sean favorables para la tecnología, mejorar la infraestructura digital, hacer crecer el talento, abordar las lagunas de financiación y los problemas de confianza para acelerar la adopción de soluciones digitales.

¿Qué se necesita para que prospere el emprendimiento digital?

Durante la LDC5, celebrada en Doha, el sector privado, las agencias gubernamentales, los socios para el desarrollo y los líderes jóvenes de África debatieron sobre cómo la juventud puede desempeñar un papel clave en el desarrollo digital.

En colaboración con el Centro de Comercio Internacional, compartimos historias de éxito sobre el desarrollo del emprendimiento digital en las comunidades a través de la formación en diferentes habilidades, los foros digitales de defensa, la puesta en marcha de plataformas centradas en los trabajos para trabajadores autónomos y la educación.

Estas son las intervenciones que creo que pueden mejorar las capacidades de los jóvenes y proporcionar un entorno en el que pueda prosperar el emprendimiento digital:

  1. Infraestructura: el primer paso para construir un ecosistema tecnológico digital para las empresas en África es la creación de una infraestructura que proporcione una conectividad fiable a Internet, el acceso a dispositivos digitales asequibles y un suministro eléctrico adecuado.
  2. Educación digital: otra forma de aumentar la demanda de «trabajos por encargo» es educar a los propietarios de empresas sobre los beneficios de la tecnología y proporcionarles formación sobre las diversas herramientas.
  3. Financiación: los gobiernos y los inversores privados pueden proporcionar financiación y apoyo, que son cruciales para las nuevas empresas emergentes del sector tecnológico.
  4. Regulación: los gobiernos deben establecer políticas y normativas claras y favorables que promuevan la innovación y, al mismo tiempo, protejan la propiedad intelectual a través de los incentivos fiscales, la protección de patentes y la investigación y el desarrollo.

La colaboración estratégica contribuye de forma considerable

Las agencias de desarrollo también pueden desempeñar un papel fundamental en la creación de empleos digitales para el futuro.

Sus intervenciones deberían cumplir con lo siguiente:

  • Centrarse en el desarrollo de las competencias digitales de los jóvenes.
  • Trabajar con las organizaciones de apoyo empresarial para fomentar el emprendimiento de los jóvenes y la aceleración digital.
  • Promover el acceso a la financiación.
  • Colaborar con el sector privado para mejorar la infraestructura digital, por ejemplo subvencionando la conexión a Internet, abriendo laboratorios digitales y ofreciendo soluciones de software.
  • Apoyar las reformas normativas para alcanzar un entorno empresarial digital propicio.

 

La colaboración estratégica entre todos los socios debe comenzar al principio y mantenerse hasta la puesta en marcha. Sólo así podremos hacer avanzar la economía digital de África y apoyar el emprendimiento de los jóvenes.

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Francis Omorojie, Fundador, Ennovate Ventures, República Unida de Tanzanía

Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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Buying quinoa contributes to better livelihoods for rural Peruvian communities, according to a new ITC study. The study provides much-needed data on the impact of changing market prices on the welfare of rural households in the altiplano of Peru. The findings inform policymakers about the benefits...

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La formación en línea es de gran ayuda
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La pandemia de COVID-19 ha supuesto todo un desafío para el ITC en la prestación de asistencia técnica relacionada con el comercio a las empresas más vulnerables, y nos ha obligado a pensar de una manera innovadora y a mejorar nuestros métodos. He aquí un ejemplo:

 

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Antes de que la pandemia nos impidiera cruzar las fronteras libremente, mi equipo y yo viajábamos durante semanas para impartir sesiones de formación sobre estrategias de exportación a los directores de las empresas a las que el ITC apoya.

Como formadores, esta manera de trabajar nos ofrecía muchos beneficios: Podíamos observar las operaciones e instalaciones de la empresa y ver así en qué en áreas teníamos que enfocar nuestros esfuerzos y sobre cuáles teníamos que proporcionar nuestro análisis.

But timing had a firm grip on us. To reduce our travel costs as much as possible, we would provide the majority of the coaching in one go. That meant coaching sessions with one company would last from half to a full day. This method limited the number of small businesses we could work with, especially if our experts were not available at the scheduled time for delivering the activity. Moreover, lengthy coaching sessions were difficult for the managers who had to attend to their business.

When COVID-19 travel restrictions hit in early 2020, my colleagues and I planned such on-site coaching activities in Tanzania, for 35 companies in the avocado, spices, coffee, and tea sectors. While it was quite frustrating for us to begin with, we rapidly adapted the delivery plan to online video sessions.

A medida que esta situación se convertía en la nueva realidad, vimos la oportunidad de fraccionar la formación en varias sesiones más cortas (cuatro por empresa). Fraccionar la formación en varias sesiones tiene múltiples ventajas: Una de las mayores es que podemos abordar uno a uno temas específicos y al programar las sesiones con suficiente tiempo de antelación, los directores son capaces de hacer progresos suficientes, ya que han tenido más tiempo para poner en práctica lo aprendido. Hemos observado las mejoras de primera mano y hemos acompañado a los directores en el proceso y les hemos ayudado cuando lo necesitaban.

© Shutterstock.com

Los directores consideran que este nuevo enfoque es extremadamente útil, ya que les da más flexibilidad, especialmente durante la época de la recolección. De hecho, es incluso positivo para nosotros, ya que nos da la oportunidad de continuar trabajando en otros proyectos.

Pensando en cómo será el mundo pospandémico, tengo la certeza de que las sesiones de formación en línea han llegado para quedarse. No obstante, seguiremos explorando nuevas formas de prestar nuestros servicios. Definitivamente no es recomendable reemplazar todo contacto humano o ignorar la importancia de estar físicamente presente.

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Valeriu Stoian, Centro de Comercio Internacional
L’assistance à distance – une nouvelle approche appelée à durer
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L’assistance technique liée au commerce que l’ITC fournit aux entreprises les plus vulnérables a été entravée par la pandémie de COVID-19. Cela nous a forcé à sortir des sentiers battus et à améliorer nos méthodes. En voici un exemple.

 

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Avant que la pandémie ne nous empêche de traverser librement les frontières, mon équipe et moi pouvions voyager plusieurs semaines d’affilée pour aller aider les chefs d’entreprise que l’ITC appui en matière de stratégie d’exportation.

Ce type de conseils directs offrait de nombreux bénéfices : nous pouvions observer les opérations et les installations des entreprises, et ainsi mieux comprendre les domaines sur lesquels nous concentrer pour fournir un diagnostic.

Toutefois, le temps était compté. Afin de maintenir nos coûts au plus bas, nos interventions se limitaient à une visite unique et la majeure partie du coaching devait se tenir sur une journée au plus. Cette méthode et bien sûr la disponibilité de nos experts en fonction de leur calendrier de visite limitaient le nombre d’entreprises que nous pouvions accompagner. Par ailleurs, pour un chef d’entreprise habituellement déjà bien occupé, les longues séances de travail étaient loin d’être idéales.

Au moment des premières restrictions liées à la crise sanitaire, en 2020, mon équipe et moi devions nous rendre en Tanzanie pour assister 35 compagnies dans les secteurs de l’avocat, des épices, du café et du thé. Surmontant notre frustration, nous avons rapidement adapté notre programme de travail en recourant aux téléconférences.

Cette nouvelle réalité a ouvert la voie à de nouvelles opportunités, notamment celle de scinder nos séances de coaching en plusieurs courtes sessions (quatre par entreprise). Cela s’est révélé bénéfique à plus d’un titre. L’avantage le plus important est de pouvoir se concentrer sur un sujet à la fois, et en espaçant les séances, les chefs d’entreprise ont à présent le temps de mieux assimiler les enseignements.

Des progrès considérables ont été constatés. Parmi les autres avantages, nous pouvons maintenant les accompagner durant tout le processus de préparation à l’export, et les aider lorsqu’ils sont bloqués.

© Shutterstock.com

Nos clients semblent énormément apprécier cette nouvelle approche, car elle leur laisse davantage de flexibilité, surtout en période de récolte. Il en est de même pour nous, car avec des sessions plus courtes nous pouvons mener plusieurs projets de front.

Impatient de nous retrouver dans un monde post pandémie, je suis néanmoins persuadé que les séances de coaching en ligne vont perdurer. Nous allons toutefois étudier de nouvelles manières d’offrir nos services – il serait insensé de négliger les contacts humains et l’importance d’une présence physique.

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Valeriu Stoian, Centre du commerce international
Comer castañas amazónicas y salvar la selva
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Sanas, conscientes y salvajes.

Esto es lo que son las castañas amazónicas, unos frutos secos que no solo son saludables, sino que también poseen un gran sabor. Su textura suave y mantecosa llena la boca con un delicioso sabor a nueces, similar al de las nueces de macadamia. Y lo mejor de todo es que son el alimento más rico en selenio.

Las castañas amazónicas se recolectan en la Amazonia. Sus enormes árboles crecen por encima de la cubierta vegetal y dan unos frutos que contienen de 10 a 20 semillas cada uno. Cuando maduran, caen al suelo y es ahí cuando pueden recolectarse.

Sin embargo, estos árboles no están exentos de peligro. En junio de 2020, Reuters informó que la deforestación de la Amazonia se encuentra en su punto álgido de la última década. Los incendios forestales, junto con la deforestación producida por los agricultores, que talan árboles para ganar terreno para su ganado o para la plantación de productos agrícolas, son amenazas constantes.

La conservación de la castaña amazónica se ha convertido en un símbolo de la defensa de la Amazonia. Sofía Rubio, fundadora de la empresa peruana Shiwi, quiere llevar este mensaje a todo el mundo.

Sofia Rubio Shiwi

De bióloga a empresaria.

Ser sanos, conscientes y salvajes, este es uno de los lemas de Sofía. Esta bióloga peruana de 35 años nunca había imaginado entrar en el mundo de los negocios. Sin embargo, no encontró otra manera de salvar su gran pasión: la naturaleza.

En los últimos años de sus estudios, Sofía tuvo la oportunidad de recoger frutos secos en un terreno en concesión que el Estado le cedió a su madre. Los agricultores no estaban interesados en su recolección, ya que los comerciantes en Puerto Maldonado, en el departamento de Madre de Dios, los estaban vendiendo a un precio muy bajo.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Los agricultores no podrán salir jamás de la pobreza si no tienen acceso directo al mercado.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

El actual modelo de negocios no tiene en cuenta la situación de la selva.

Localizado en mitad de la selva amazónica peruana, Madre de Dios es uno de los departamentos en los que se produce la mayoría de las castañas amazónicas del país, con una superficie de cultivo que cubre más de 6 millones de acres. Según las estimaciones de la FAO, entre el 20% y el 30% de la población de Madre de Dios, incluidas las comunidades indígenas, dependen directa o indirectamente de la producción y la recolección de estos frutos. El 70% de la población del departamento vive con menos del salario mínimo del país, que es de 200 dólares de EE. UU. mensuales. Además, las comunidades que dependen de la recolección de frutos secos se encuentran entre las más pobres.

La mayor parte de las concesiones no consiguen ser rentables debido a los bajos precios de venta, los costes relativamente altos, y el hecho de que muchos miembros de las familias dependen de la misma actividad y de fuentes de ingresos no diversificadas.

«Las únicas formas de ganar dinero son la minería aurífera, la tala de árboles, la agricultura, la ganadería, el turismo o la recolección de frutos secos, y todas, salvo las dos últimas, son perjudiciales para el bosque».

El poder del comercio.

«Me pregunté cómo el mercado podía tener tal poder y tal efecto destructivo sobre el bosque y las personas, y me di cuenta de lo necesario que era aprovecharse de ese poder para impulsar la conservación de la naturaleza».

Así es como nació Shiwi. Sofía decidió crear un mercado local y de valor añadido para la castaña amazónica, con el objetivo de prevenir que los agricultores sembraran productos que destruyen la selva tropical, como la papaya o el maíz.

«Creamos valor añadido con nuestras barritas de cereales, bálsamos labiales, mantecas, aceites o con los servicios que ofrecemos como viajes gastronómicos a la selva con chefs locales».

En el año 2019, Perú exportó más de 4770 toneladas de frutos secos (un 10% del total mundial), con un valor de 34 millones de dólares de EE. UU., según las estimaciones del Banco Mundial. Shiwi comenzó su andadura centrándose en los mercados locales pero tuvo que hacer frente a un bajo consumo local y el rechazo de los compradores, que no querían pagar el precio del producto.

«Nadie quería pagar un precio justo a nuestros agricultores o por nuestro empaquetado reciclado. Los consumidores no entendían el auténtico valor del producto».

Para deleite de Sofía, el reciente auge gastronómico de Perú creó una plataforma en la que poder compartir sus ideas y animar a los chefs locales a incluir en sus menús nuevos ingredientes. Shiwi también exporta aceites para la industria y se esfuerza para convertirse en un actor relevante en la cadena de calor de la castaña amazónica.

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15 April 2022

Si queremos que las empresas cambien su forma de pensar, es necesario cambiar primero el propio sistema.

Sofía cree firmemente en cambiar el pensamiento de los consumidores y en dejar atrás un sistema en el que las empresas se benefician a costa del medio ambiente. La gran preocupación de Sofía es que nada cambie sin la aceptación de los reguladores gubernamentales, si no se escuchan las voces de las personas que están en el terreno y si los consumidores no pagan un precio más alto por productos de mayor calidad y que ayuden a las comunidades locales.

«En este momento es caro tener una consciencia medioambiental. Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio».

Peru Shiwi
Sin una regulación, no hay un incentivo para que las empresas cambien su modelo de negocio.
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¿Un largo y difícil camino al éxito?

«Soy bióloga, por lo que no estoy aquí para ganar dinero», admite Sofía riéndose. «Hablo más de lo que vendo».

Sofía afrontó numerosos desafíos cuando comenzó su negocio como mujer de 23 años en una sociedad patriarcal.

La financiación tampoco fue fácil. Madre de Dios está bastante aislado debido a las insuficientes conexiones por carretera, por lo que tiene instalaciones industriales y comerciales limitadas. Este departamento tampoco dispone de bancos de ahorro o crédito rurales u otras instituciones para el desarrollo de microempresas o pequeñas empresas. Las estadísticas de la OCDE del 2019 confirman que las pequeñas empresas apenas tienen posibilidades de obtener un préstamo bancario, por lo que tienen que buscar fuentes de capital alternativas.

«En Perú, el dinero es caro. Los créditos personales para negocios de alto riesgo tienen tipos de interés ridículamente alto. Trabajar con los bancos no es una opción».

Pero Sofía no ceja en su empeño. En estos años ha visto cómo los negocios circulares surgen con fuerza por todo el mundo y cómo el mercado internacional presta cada vez más atención a los productos provenientes de las selvas tropicales.

Esta tendencia, sin embargo, tiene sus detractores, y los términos «natural» y «comunitario» están siendo sobreexplotados en numerosas ocasiones. La fundadora de Shiwi trata de combatir los conceptos erróneos a través del trabajo de un centro local de innovadores en el que se proporciona educación en los campos del marketing y la ingeniería en la industria alimentaria a jóvenes no graduados.

¿Cuál es el consejo de Sofía para otras empresas?

  • El éxito no está ligado al tamaño de la empresa.
  • Creen empresas que tengan una razón de ser y que proporcionen un buen nivel de vida.
  • Es mejor tener muchas pequeñas empresas con valores similares a tener un gran monopolio.
  • Valoren la naturaleza, así como lo que comen y lo que visten.
  • El bienestar no se consigue simplemente con el yoga, si no a través de la inclusión de la naturaleza y las comunidades locales en el sistema empresarial.
Si no hacemos el bien, no habrá planeta en el que hacer negocios.
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Shiwi forma parte de GreenToCompete, el centro del ITC que ayuda a que las pequeñas empresas adopten prácticas empresariales sostenibles y sean resilientes ante el clima, reduzcan sus emisiones de carbono, reciclen, obtengan certificaciones sobre los estándares de sostenibilidad o tengan acceso a finanzas y cadenas de valor verdes.

Los centros unieron fuerzas con el programa ecomConnect del ITC con el objetivo de que las empresas sostenibles de Ghana, Kenya, República Democrática Popular Lao, Perú y Viet Nam vendan sus productos en línea y se posicionen en los mercados internacionales. Estos centros están financiados por la Agencia sueca de desarrollo internacional (SIDA, por sus siglas en inglés).

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
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