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Publicado conjuntamente por el CCI, la OMC y la UNCTAD, este informe anual presenta las condiciones de acceso al mercado basadas en aranceles para mercancías impuestas por 164 miembros de la OMC y otros países. El informe contiene estadísticas agregadas de productos, aranceles impuestos y a...

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Publié conjointement par le CCI, l'OMC et la CNUCED, ce rapport annuel présente les conditions d'accès au marché des marchandises basées sur les droits de douane imposées par 164 membres de l'OMC et d'autres pays. Le rapport contient des statistiques agrégées sur les produits, les droits...

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La fève fait son chemin : Exporter vers l'Union européenne
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Une marque de chocolat des Philippines, opérant de l'arbre à la tablette, fait profiter sa communauté de son succès sur les marchés européens.

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En 2013, alors qu'elle terminait son cursus universitaire à Chicago, Kelly Go a dégusté un chocolat artisanal américain fait à partir de cacao d'origine philippine – et elle y a pris goût !

À partir de là, ses aspirations professionnelles se sont précisées. Son diplôme en poche, elle a voulu en apprendre davantage sur cet artisanat. Elle s'est donc inscrite à l'école Cordon Bleu à Paris pour suivre une formation en arts culinaires, ce qui lui a permis de développer ses connaissances et ses compétences dans le domaine du commerce alimentaire.

 

L'amour de la cuisine, de la culture et du chocolat l'a ensuite emmené en Allemagne où elle a approfondi son expertise dans la production de chocolat industriel.

En 2015, de retour au pays, elle a constitué avec son meilleur ami, Mark Ocampo, une société enregistrée auprès de la Securities and Exchange Commission, et s'est lancée dans l'aventure.

Pour nous, le potentiel d'élever le marché du chocolat fin aux Philippines était évident, et en plus, il nous offrait l'opportunité de poursuivre notre rêve commun de rentrer au pays et d'y apporter notre contribution.
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Kelly Go et deux de ses employées d'AURO
© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

La production responsable va de pair avec les affaires

Leur entreprise, Auro Chocolate, a finalement été lancée en 2017 en tant que marque de chocolat opérant de l'arbre à la tablette. Kelly et Mark ont en outre assumé leur ambition de constituer une entreprise sociale en introduisant des programmes de développement communautaire et des primes supérieures au prix de la marchandise pour soutenir les agriculteurs.

En s'approvisionnant directement auprès des producteurs de fèves, Auro promeut la durabilité. Elle travaille directement avec les agriculteurs locaux pour cultiver des fèves de cacao fines, améliorer les ingrédients et élargir les produits de détail avec des saveurs tropicales uniques et audacieuses, telles que la mangue séchée.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Comptant 20 employés au démarrage, elle emploie aujourd'hui plus de 100 salariés pour assurer l'exportation de ses produits vers l'Union européenne (UE) et d'autres pays initiée en 2018.

« Nous nous impliquons dans chaque étape du processus en travaillant constamment avec nos agriculteurs partenaires pour leur permettre de produire des fèves de cacao de qualité fine qui répondent aux normes de qualité internationales. »

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19 January 2023

Percée sur les marchés européens

De nombreux défis devaient d'abord être relevés avant de pouvoir exporter vers l'UE.

« Lors des événements de vente, les gens s'interrogeaient sur la qualité de nos produits, car les chocolats des Philippines ne sont pas courants. »

Pour gagner la confiance des consommateurs à l'égard des produits fabriqués aux Philippines à partir de cacao cultivé localement, Kelly a du s'informer sur les procédures obligatoires.

Le Bureau de commercialisation des exportations (EMB) du Département du commerce et de l'industrie (DTI) des Philippines a aidé Auro à remplir les conditions réglementaires obligatoires pour l'exportation vers l'UE. Le Centre des missions et expositions commerciales internationales (CITEM) a également appuyé l'entreprise pour monter un stand philippin lors de foires commerciales internationales majeures, telles que le Salon du chocolat en France.

Ces initiatives ont fait des merveilles pour le cacao fin d'Auro.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Le SPG+ : un vrai plus pour l'entreprise

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Les ventes ont augmenté de près de 200 % depuis la pandémie de COVID-19. Auro exporte directement dans plus de 15 pays et plus de 40 chocolatiers européens utilisent ses fèves de cacao pour fabriquer du chocolat d'origine philippine.

Kelly a été ravie d'apprendre que des chocolatiers de l'UE utilisaient ses produits chocolatés. Le fait de pouvoir exporter vers l'UE signifie que le cacao philippin peut rivaliser au niveau mondial avec d'autres marques de chocolat réputées.

Le système de préférences généralisées Plus (SPG+) de l'UE vise à inciter les pays en développement à poursuivre le développement durable en exonérant leurs produits de droits d'importation sur son marché. Cette mesure a permis à Kelly de fixer des prix compétitifs pour ses produits par rapport à d'autres marques.

Kelly est fière que ses produits côtoient d'autres marques de renommée internationale. Cette réputation lui permet de poursuivre le développement de son entreprise avec ses partenaires de l'UE.

En outre, l'augmentation des ventes a profité à Kelly et à ses salariés.

« Grâce au statut SPG+, nous faisons désormais partie du marché international des fèves de cacao, ce qui a entraîné une augmentation de nos ventes. Cette demande croissante pour les fèves de nos communautés agricoles partenaires génère davantage de revenus pour ces communautés, et fournit un marché stable pour leur cacao. »

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Nos barres chocolatées se vendent bien grâce au SPG+, qui nous ouvre l'accès au marché de l'UE.
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© Leonard Reyes/Centre du commerce international/Fairpicture

Pour aller de l'avant

Sous la direction de Kelly, les chocolats d'Auro se dotent d'objectifs plus élevés.

« Nous avons des projets exaltants. Du côté agricole, nous allons lancer davantage d'initiatives communautaires pour venir compléter notre programme actuel de production de cacao. Nous élargissons également nos sources d'approvisionnement afin d'introduire de nouvelles origines de chocolats fantastiques. Nous envisageons également d'adopter des pratiques et des matériaux plus respectueux de l'environnement tout au long de la chaîne d'approvisionnement. »

Elle souhaite également passer un message inspirant aux exportateurs philippins en herbe :

« Ne soyez pas intimidés lorsque vous déposez une demande dans le cadre du SPG+. Le DTI est là pour vous assister tout au long de la procédure et vous aider à commercialiser votre marque. C'est aussi une excellente occasion pour vos produits de pénétrer le marché européen et de s'y développer. »

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Le projet ARISE Plus Philippines permet aux exportateurs philippins de profiter du Système de préférences généralisées Plus (SPG+) et des privilèges commerciaux qui l'accompagnent pour accéder au marché de l'Union européenne (UE). Le projet appuie les relations commerciales globales entre l'UE et les Philippines ainsi que les politiques liées au commerce.

ARISE Plus Philippines est un projet du Gouvernement des Philippines, avec le Département du commerce et de l'industrie (DTI) comme partenaire principal, ainsi que le Département de l'agriculture (DA), l’Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA), le Bureau des douanes (BOC), le Département des sciences et de la technologie (DOST), ainsi que le secteur privé. Il est financé par l'UE, et sa partie technique est supervisée par l'ITC.

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El cacao pide pista: exportaciones a la Unión Europea
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Una marca filipina de chocolate, que se encarga de todo el proceso de fabricación, del árbol a la tableta, hace que su comunidad se beneficie de su éxito en los mercados europeos. 

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En 2013, cuando estaba a punto de terminar sus estudios universitarios en Chicago, EE. UU, Kelly Go probó un chocolate artesano estadounidense fabricado con cacao de origen filipino.

Desde ese momento, sus aspiraciones profesionales empezaron a tomaron forma. Tras su graduación, decidió ampliar sus conocimientos sobre el cacao y se matriculó en el instituto Le Cordon Bleu de París, en el que obtuvo un Diploma en Artes Culinarias. Con esta formación especializada, mejoró aún más sus conocimientos y habilidades sobre el negocio de la alimentación.

 

Su amor por la comida, la cultura y el chocolate dirigió sus pasos hacia Alemania, donde profundizó sus conocimientos sobre la producción industrial del chocolate.

Cuando regresó a casa en 2015, registró su empresa en la Comisión de Valores y Bolsa y se asoció con su mejor amigo, Mark Ocampo, para este nuevo proyecto.

Juntos, vimos el potencial de elevar el mercado del chocolate fino en Filipinas y, al mismo tiempo, una oportunidad para alcanzar nuestro sueño de volver a casa y contribuir a mejorar nuestra comunidad.
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Kelly Go y dos empleadas de Auro
© Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

La producción responsable va de la mano de los negocios

En 2017, lanzaron Auro Chocolate, una marca que se encarga de todos los procesos de la elaboración del chocolate, del árbol a la tableta, y que a la vez es una empresa social que pone en marcha programas de desarrollo comunitario y de primas que están por encima del precio de los productos básicos para apoyar a los agricultores.

Al abastecerse de forma directa, Auro promueve la sostenibilidad. Además, trabaja con los productores locales para cultivar granos de cacao fino, mejorar los ingredientes y ampliar el mercado de productos al por menor con sabores tropicales únicos y atrevidos, como el mango deshidratado.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

De un equipo de 20 personas, la empresa ha pasado a contar con más de 100 empleados que trabajan para exportar sus productos a la Unión Europea (UE) y a otros países desde 2018.

«Nos implicamos en cada paso del proceso y trabajamos de forma continua con nuestros agricultores asociados en la producción de granos de cacao de gran calidad que cumplan con las normas de calidad internacionales».

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19 January 2023

Entrada en los mercados europeos

La empresa se enfrentó a varios retos antes de poder materializar con éxito las exportaciones a la UE.

«En las ferias, la gente preguntaba por la calidad de nuestros productos, ya que no es habitual encontrar chocolates de Filipinas».

Para ganarse la confianza de los consumidores respecto a los productos de chocolate fabricados en filipinas con cacao del país, Kelly debe estar al corriente de los requisitos de procedimiento obligatorios.

La Oficina de Comercialización de las Exportaciones (EMB) del Departamento de Comercio e Industria (DTI) de Filipinas ayudó a Auro a cumplir los requisitos reglamentarios obligatorios para poder exportar a la UE. El Centro de Exposiciones y Misiones Comerciales Internacionales (CITEM) apoyó además a la empresa con la organización de los stands del país en varias ferias internacionales clave como el Salon du Chocolat de Francia.

Estas iniciativas hicieron maravillas con el cacao fino de Auro.

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

Una ventaja para la empresa: SPG+

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture

Las ventas han aumentado casi un 200 % desde la irrupción de la pandemia de COVID-19. Auro exporta directamente a más de 15 países y más de 40 chocolateros europeos utilizan los granos de cacao fino de la empresa para elaborar chocolate de origen filipino.

A Kelly le hizo muy feliz saber que los chocolateros de la Unión Europea utilizaban los productos de chocolate de su empresa. Las exportaciones a la Unión Europea ha n significado que el cacao filipino pueda competir a nivel mundial con otras marcas de chocolate reconocidas.

El Sistema de Preferencias Generalizadas (SPG+) de la UE elimina los derechos de importación de los productos que llegan al mercado comunitario procedentes de países en desarrollo, por lo que Kelly pudo fijar precios competitivos para sus productos frente a otras marcas.

Kelly se enorgullece de que sus productos puedan estar al lado de otras marcas conocidas en los mercados internacionales, ya que esto permite que su empresa siga aumentando el negocio con sus socios de la UE.

Además, el crecimiento de las ventas ha beneficiado a Kelly y a quienes trabajan en su empresa.

«Gracias al SPG+, hemos entrado a formar parte del mercado internacional de granos de cacao, lo que se ha traducido en un aumento de nuestras ventas. Esto significa que existe una demanda creciente de los granos cosechados por nuestra comunidad agrícola asociada, lo que genera más ingresos para ellos, al tiempo que les proporciona un mercado estable para su cacao».

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© Leonard Reyes/International Trade Centre/Fairpicture
Las ventas de nuestras tabletas de chocolate van bien gracias al SPG+, que sirve de apoyo a la entrada en el mercado de la UE.
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Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El futuro

Auro está dispuesta a alcanzar cotas más altas bajo la dirección de Kelly.

«Tenemos planes apasionantes. En cuanto a las explotaciones agrícolas, vamos a lanzar más iniciativas para la comunidad interrelacionadas con nuestro actual programa de cacao. También estamos ampliando nuestro abastecimiento para introducir nuevos y excitantes orígenes de cacao. Asimismo, está en proyecto el cambio a prácticas y materiales más respetuosos con el medio ambiente en toda la cadena de suministro».

Kelly deja un mensaje inspirador para los emprendedores filipinos que aspiran a exportar:

«No se sientan intimidados cuando envíen sus solicitudes para acceder al SPG+. El DTI está ahí para asistirles durante todo el proceso de solicitud y ayudarles a que sus marcas sean comercializables. También es una gran oportunidad para que sus productos se introduzcan y crezcan en el mercado de la UE».

Auro Filipinas
Leonard Reyes/Centro de Comercio Internacional/Fairpicture

El proyecto ARISE+ Filipinas permite a los exportadores filipinos aprovechar el acceso a los mercados de la Unión Europea (UE) y los privilegios comerciales concedidos en el marco del Sistema de Preferencias Generalizadas Plus (SPG+) y apoya las relaciones comerciales generales entre la Unión Europea y Filipinas, así como las políticas comerciales.

ARISE+ Filipinas es un proyecto del Gobierno de Filipinas, con el Departamento de Comercio e Industria como socio principal junto con el Departamento de Agricultura, la Administración de Alimentos y Medicamentos de Filipinas, la Oficina de Aduanas, el Departamento de Ciencia y Tecnología, y el sector privado. El proyecto está financiado por la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) es la agencia técnica del proyecto.

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Belice y México colaboran para impulsar las exportaciones de coco
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Varios emprendedores beliceños viajaron a la Feria del Coco de México gracias a la colaboración entre el programa Alianzas para la Acción del ITC, la UE, el CARIFORUM y otros socios de la región del Caribe.

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De Belice a México: aprendizaje Sur-Sur para el sector del coco

Belice fue en su día un importante exportador de coco. Sin embargo, aunque este sector sigue contribuyendo significativamente a la economía nacional, a nivel mundial, el país sólo ocupa el puesto 80 en producción. El sector tiene un potencial importante, pero necesita un impulso.

Por su parte, México es el séptimo productor mundial de cocos, con un crecimiento interanual previsto del 0,7 %. En un intento por fortalecer la producción y las ventas beliceñas de cocos y otros cultivos como la guanábana, la fruta del dragón y la soja, México y Belice han firmado un acuerdo bilateral.

El objetivo es el intercambio de conocimientos, mejores prácticas y estrategias para que los cultivos sean más competitivos en ambos países, al tiempo que se enseñan nuevas habilidades a los productores y procesadores.

Varios agricultores, cooperativas y agroprocesadores beliceños participaron en la Feria del Coco de México, donde conocieron las distintas variedades de coco y las buenas prácticas agrícolas.

José Ortega es uno de los seis cultivadores de coco de Belice que viajaron a la Feria del Coco con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

«La experiencia fue absolutamente excepcional», afirmó.  

«Ahora me doy cuenta de hasta qué punto los fertilizantes orgánicos pueden optimizar la producción. Con la dirección de nuestros homólogos mexicanos, aprendimos a crear biofertilizantes a partir de los productos y residuos del coco, y adquirimos conocimientos sobre todos los aspectos del coco».

Los agricultores de Belice también están adquiriendo maquinaria nueva y más adaptada para la transformación del producto y la adición de valor, y están desarrollando estrategias para acceder al mercado turístico mexicano a medida que la demanda de coco aumenta de forma exponencial.

Intercambio de conocimientos sobre el oficio para mejorar la producción y el valor añadido

La Feria del Coco se celebró del 8 al 12 de mayo de 2023 y reunió a 1200 personas de todo Belice y México que pudieron asistir a cursos de formación y realizar actividades de creación de redes de contacto y visitas sobre el terreno, además de asistir a una exposición de tecnologías del coco y productos de valor añadido.

La Feria del Coco concedió una importancia primordial al aprendizaje práctico y al intercambio comunitario como forma de garantizar que los participantes se llevaran algo concreto a casa. Uno de sus objetivos fue mejorar la producción de coco de Belice gracias el uso de nuevos métodos sostenibles de producción y de adición de valor.

Asimismo, se organizó una visita de campo a las principales zonas de producción de coco en Chetumal, México, en la que se proporcionó información in situ sobre los retos a los que se enfrentan los productores y sobre las soluciones innovadoras que están poniendo en marcha.

Los participantes beliceños volvieron a casa con planes para desarrollar sus capacidades organizativas y los requisitos para la transformación de productos, maquinaria, etiquetado y seguridad alimentaria.

Asimismo, en el área de exposición se exhibieron productos mexicanos que están desarrollándose para los mercados nacionales y de exportación, y se mostraron tecnologías para la transformación agrícola y la adición de valor.

El programa del ITC para los Cocos del Caribe, financiado por la UE, amplia este enfoque holístico de la cadena de valor en toda la región y pone en marcha programas de desarrollo de las capacidades sobre la adición de valor, la seguridad alimentaria y el procesamiento sostenible del agricultor al puesto de venta. El programa cierra el círculo al crear vínculos de mercado y atraer inversiones regionales.

¿Y ahora qué?

Los agricultores y cooperativas participantes de Belice regresan a sus respectivas comunidades para compartir los conocimientos y métodos adquiridos. Los servicios de extensión del Ministerio de Agricultura también actualizarán su red de contactos de agricultores.

La iniciativa de agronegocios sostenibles del ITC, Alianzas para la Acción, apoya este ejercicio a través del programa El Caribe: Desarrollo de productos con valor añadido y del comercio intrarregional para mejorar la calidad de vida de los productores de coco, financiado por la Unión Europea (UE) y apoyado por el CARIFORUM.

En el marco de este programa, el ITC se asoció con el Instituto Nacional de Investigaciones Forestales, Agrícolas y Pecuarias de México (INIFAP), el Ministerio de Agricultura, Seguridad Alimentaria y Empresas de Belice y el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura (CARDI).

 

Sobre el proyecto

El programa Alianzas para la Acción del Centro de Comercio Internacional, el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura (CARDI), la Coconut Industry Board (el Consejo de industrias del Coco) y otros importantes socios regionales y nacionales llevan trabajando desde 2015 para facilitar las alianzas entre los actores en cada paso de la cadena de valor del coco del Caribe a través del programa del CARIFORUM El Caribe: Desarrollo de productos con valor añadido y del comercio intrarregional para mejorar la calidad de vida de los productores de coco, financiado por la Unión Europea.

La agricultura y las prácticas de procesamiento sostenibles, la adición de valor y las alianzas comerciales son algunas de las herramientas clave aprovechadas en este programa. Su objetivo es mejorar la competitividad del sector del coco para aumentar la disponibilidad de alimentos y los ingresos de los pequeños agricultores.

 

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ITC Noticias
Des start-up africaines brillent aux sommets technologiques
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Sept start-up africaines ont pu courtiser des investisseurs, développer leur réseau et briller par leurs produits lors des deux plus grands sommets technologiques mondiaux tenus en Europe.

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Pour une start-up technologique africaine, trouver des investisseurs revient à trouver l'entrée des espaces où se réunissent les représentants des sociétés de capital-risque.

C'est exactement l'offre faite à sept entreprises africaines invitées à participer à deux des plus grands rassemblements technologiques au monde : Web Summit à Lisbonne, et Slush à Helsinki.

Le premier, Web Summit, a réuni 70 000 participants entre le 1er et le 4 novembre 2022, dont des chefs d'entreprise, des fondateurs, des investisseurs, des médias, des politiciens et des figures de proue de la culture. Web Summit offre une occasion unique de rencontrer des personnes qui cherchent à remodeler le monde par la technologie.

Muchu Kaingu, Directeur technique de Lupiya, une société de micro-finance dont son épouse, Evelyn Kaingu, est la Directrice générale, s'est rendu au Web Summit avec un financement de start-up déjà en place. Lupiya avait déjà levé un million de dollars en 2020, mais le couple cherchait un nouveau cycle de financement pour développer l'entreprise et s'étendre sur des marchés au-delà de leur pays d'origine, la Zambie.

« Tandis que l'Afrique se numérise rapidement, nous assistons à un recours toujours plus large au commerce électronique. La demande pour des options de paiement en ligne a augmenté », a expliqué M. Kaingu. « Nous avons compris que nos clients avaient besoin d'une offre de services bancaires holistique, proposant à la fois des opportunités d'investissement à faible barrière à l'entrée, et la possibilité pour les clients d'effectuer facilement des transactions par des canaux en ligne. »

Dans le cadre du projet #FastTrackTech Africa de l'ITC, appuyé par l'initiative Switch ON, Lupiya et la plateforme zambienne de livraison de nourriture AfriOnline ont chacune pu tenir un stand pendant une journée. M. Kaingu a également pu profiter d'un créneau très convoité pour présenter rapidement (pitch) son entreprise sur scène devant près de 80 personnes.

« Nous sommes maintenant en discussion avec trois partenaires technologiques », a affirmé M. Kaingu. « Ce sont des partenaires sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour continuer à développer notre plateforme. Nous discutons également avec un partenaire d'internationalisation pour enregistrer une société de portefeuille aux États-Unis, ce qui nous donnerait un meilleur accès à des capitaux. »

Ses rencontres avec ces investisseurs potentiels ont déjà permis de franchir des étapes concrètes. Lupiya a signé des accords de non-divulgation avec deux investisseurs, une première étape dans l'exploration d'une éventuelle levée de fonds pour développer leur marché à l'international.

Changer de vision et passer à l'échelle supérieure

À l'occasion de l'événement Slush, à Helsinki, les programmes NTF V et #FastTrackTech ont permis à cinq entreprises de faire le voyage. Slush a établi sa réputation sur son ratio élevé d'investisseurs/fondateurs de start-up et sur sa volonté d'être un événement « par des fondateurs pour des fondateurs ». Rassemblant près de 12 000 participants, il a offert aux cinq start-up africaines l'occasion d'établir des contacts et ainsi de développer leur réseau. Souleymane Gning représentait la compagnie d'assurance en ligne sénégalaise Assuraf ; Abdoulaye Maiga est allé présenter son application de covoiturage Teliman, qui permet aux utilisateurs de trouver des motos-taxis ; Tigabu Abriham a présenté Eshi Express, un service de livraison en ligne en Éthiopie ; Eric Nana Agyei représentait l'entreprise ougandaise MobiPay, qui fournit aux petits agriculteurs des solutions de paiement numérique ; et toujours dans le domaine de l'agritech, Jean-Delmas Ehui a présenté la firme ivoirienne ICT4Dev, qui utilise les données pour aider les petits agriculteurs à améliorer leurs récoltes.

Ils ont tous tenu des réunions avec d'autres fondateurs d'entreprises, ainsi qu'avec des partenaires et des investisseurs potentiels. Pour la plupart de ces entreprises africaines, Slush a élargi leur vision, en leur offrant de voir la manière de faire évoluer leur entreprise, souvent lancée sur fonds propres, pour apporter des services qui n'existaient pas auparavant dans leur pays.

Lorsque M. Maiga a lancé Teliman en 2018 à Bamako, la ville ne comptait aucune mot-taxi, et aucune application n'avait encore vu le jour pour mettre les clients en relation avec ce type de service.

« À présent, nous avons environ 500 chauffeurs inscrits sur la plateforme, et en moyenne, ils font 10 à 12 trajets par jour », a-t-il déclaré. L'avantage de participer à l'événement à Helsinki était de voir comment les entreprises technologiques du monde entier s'attaquent aux problèmes auxquels il est également confronté au Mali.

Parmi les retombées immédiates que M. Maiga a notées, il y a eu des rencontres avec des fournisseurs tiers qui pourraient aider à gérer les coûts des services internet critiques comme Google Cloud ou Amazon Web Services.

« Pour nous, c'était intéressant juste de voir les différentes réunions et les différentes présentations, parce que c'était très inspirant de voir ce qui se fait dans le monde », a-t-il confié. « Cela m'a donné une vision de la façon de passer à une taille plus grande. »
 

À propos du projet

Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

FastTrackTech-Switch ON.

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
ITC, Google et ICC : Appui numérique aux MPME de l'ASEAN
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Le programme numérique d'aide à l'exportation DEEP pour les petites entreprises de l'ASEAN vise à renforcer les compétences numériques en matière d'exportation d'un millier d'entre elles.

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(Genève/Paris) Le Centre du commerce international (ITC), Google et la Chambre de commerce internationale (ICC) unissent leurs forces pour lancer le programme numérique d'aide à l'exportation (DEEP, Digital Export Enablement Programme) en faveur des petites entreprises de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) afin de leur donner les moyens de se développer à l'international grâce au commerce électronique.

Selon une récente étude menée par l'ICC et Google, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de l'ASEAN ne participent que de manière relativement faible au commerce régional par rapport à leur importance économique, et 60 % de ces entreprises ont tout intérêt à étendre leurs activités à de nouveaux marchés dans la région. Pour pouvoir tirer parti des opportunités régionales, plus de 75 % des MPME interrogées ont déclaré avoir besoin d'un appui sur mesure pour accroître leurs compétences et leurs capacités en matière de marketing numérique, ainsi que pour exploiter les outils et technologies numériques leur donnant accès aux informations de marché.

En réponse à ces besoins, le programme DEEP vise à renforcer les capacités numériques d'un millier de MPME réparties sur dix marchés de l'ASEAN, par le biais d'une série de formations en distanciel et en présentiel, d'un meilleur accès aux plateformes numériques et d'ateliers pratiques.

L'objectif est de guider les petites entreprises à travers un parcours entrepreneurial international, de l'identification et la comparaison des opportunités commerciales à la compréhension des conditions d'accès aux marchés. Elles auront aussi l'occasion d'explorer les options de financement du commerce et les conditions commerciales internationales régissant les contrats, d'affûter leurs compétences en marketing numérique et la croissance de leur activité par le biais des canaux du commerce électronique. Le programme est gratuit et les sessions de formation en présentiel seront dispensées dans les langues locales.

Les entreprises des pays de l'ASEAN intéressées par ce programme peuvent déposer leur candidature avant le 20 mars à minuit ici.

Les formateurs souhaitant participer au DEEP peuvent postuler ici, également avant le 20 mars à minuit.

Le secrétaire général de l'ICC, John W.H. Denton AO, explique : « Il s'agit d'un programme phare pour les centres d'entrepreneuriat de l'ICC en Asie-Pacifique, une ressource pratique qui permettra aux PME de passer au niveau supérieur. Il aidera les PME de la région de l'ASEAN à accroître leur présence dans le commerce régional et mondial grâce à l'utilisation d'outils numériques liés à l'exportation, mis à leur disposition par l'ICC CoE Jakarta, en partenariat avec Google et le Centre du commerce international (ITC). En lançant ce programme, nous aidons les propriétaires de PME, les familles et les communautés du Brunei, du Cambodge, de l'Indonésie, de la Malaisie, du Myanmar, des Philippines, de la République démocratique populaire lao, de Singapour, de la Thaïlande, du Timor oriental et du Viet Nam. »

Le vice-président des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Google, Karan Bhatia, poursuit : « Les technologies numériques créent des opportunités pour les petites entreprises de commercer et d'atteindre les marchés internationaux d'une manière impossible à imaginer il y a une génération, mais ces opportunités ne sont pas toujours faciles à saisir. Google est enthousiaste à l'idée de collaborer avec l'ICC et l'ITC pour développer le programme de formation DEEP afin de contribuer à combler cette lacune au sein de l'ASEAN – et de permettre aux MPME de profiter pleinement de l'économie numérique en pleine croissance. »

La directrice exécutive de l'ITC, Pamela Coke-Hamilton, ajoute enfin : « Les petites entreprises d'Asie du Sud-Est ont besoin d'une formation ciblée pour identifier, comprendre et utiliser les outils numériques afin de se développer sur de nouveaux marchés dans la région – et cette collaboration avec Google et l'ICC est conçue à cet effet. La connectivité numérique est importante pour le développement, et il nous faut investir dans ce domaine si nous voulons réellement atteindre les objectifs de développement durable ».

Le programme sera mis en œuvre avec l'appui des centres mondiaux de l'entrepreneuriat de l'ICC en Asie du Sud-Est (pôle de Jakarta) et de l'Académie de l'ICC, ainsi que d'organisations partenaires d'appui aux entreprises et de ministères.

 

A propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

A propos de la Chambre de commerce internationale – La Chambre de commerce internationale (ICC) est le représentant institutionnel de plus de 45 millions d'entreprises dans plus de 130 pays. La mission principale de l'ICC est de s'assurer que le commerce profite à tous, de tout temps, et partout. Grâce à une combinaison unique de défense des intérêts, de solutions et d'élaboration de normes, l'ICC encourage le commerce international, la conduite responsable des affaires et une approche globale de la réglementation, tout en fournissant des services de règlement des différends relatifs aux marchés. L'ICC compte parmi ses membres de nombreuses entreprises de premier plan dans le monde, des PME, des associations professionnelles et des chambres de commerce locales.

Contacts médias

Susanna Pak
Responsable principale des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courrriel : pak [at] intracen.org 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Tom Eisenchteter
Responsable des communications mondiales
Chambre de commerce internationale
Courriel : tom.eisenchteter [at] iccwbo.org (tom[dot]eisenchteter[at]iccwbo[dot]org)
Tél. : +33 1 49 53 28 49 

 

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ITC Actualités
El ITC, Google y el ICC lanzan un programa de comercio digital para las pequeñas empresas de la ASEAN
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El Programa digital de capacitación para la exportación está destinado a las pequeñas empresas de los países de la ASEAN y tiene como objetivo reforzar las competencias digitales relevantes para la exportación de 1000 pequeñas empresas.

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(Ginebra/París) El Centro de Comercio Internacional (ITC) une sus fuerzas a las de Google y la Cámara de Comercio Internacional (CCI) para el lanzamiento del Programa digital de capacitación para la exportación (DEEP), que tiene el objetivo de que las pequeñas empresas de los países de la ASEAN puedan crecer a escala internacional a través del comercio electrónico.

Según un estudio reciente realizado por la CCI y Google, las microempresas y las pequeñas y medianas empresas (MIPYME) de la ASEAN tienen una participación relativamente baja en el comercio regional en comparación con su importancia económica, y el 60 % de ellas tienen un gran interés en ampliar sus actividades a nuevos mercados de la región. Más del 75 % de las MIPYME encuestadas indicaron que necesitaban recibir apoyo personalizado para poder aumentar sus habilidades y capacidades en materia de marketing digital y aprovechar las herramientas y tecnologías digitales para acceder a la información de mercado y así aprovecharse de las oportunidades regionales.

En respuesta a estas necesidades, el programa reforzará la capacidad digital de 1000 MIPYME de 10 mercados de la ASEAN a través de una serie de sesiones de formación virtuales y presenciales, así como un mejor acceso a las plataformas digitales y talleres prácticos.

El objetivo es llevar a las pequeñas empresas a través de un viaje empresarial transfronterizo, desde la identificación y comparación de oportunidades comerciales hasta el conocimiento de las condiciones de acceso a los mercados, la exploración de las opciones de financiación comercial y las condiciones comerciales internacionales que rigen los contratos, el perfeccionamiento de sus habilidades en materia de marketing digital y el crecimiento de su negocio a través de los canales de comercio electrónico. El programa es gratuito y las sesiones de formación presenciales se impartirán en los diferentes idiomas locales.

Las empresas de los países de la ASEAN interesadas en participar en el programa DEEP pueden presentar su solicitud antes de la medianoche del 26 de febrero aquí.

Los formadores interesados en participar en el programa DEEP pueden solicitarlo aquí antes de la medianoche del 26 de febrero.

El Secretario General de la CCI, John W.H. Denton AO afirmó que «se trata de un programa histórico para los Centros de emprendimiento de la CCI en la región Asia-Pacífico y un recurso práctico que llevará a las PYME al siguiente nivel». El programa ayudará a que las PYME de la región de la ASEAN aumenten su presencia en el comercio regional y mundial a través del uso de herramientas relacionadas con la exportación digital puestas a su disposición por el Centro de emprendimiento de la CCI de Yakarta, en colaboración con Google y el Centro de Comercio Internacional. Con el lanzamiento de este programa, estamos ayudando a los propietarios de PYME, a las familias y a las comunidades de Brunei Darussalam, Camboya, Timor-Leste Indonesia, República Democrática Popular Lao, Malasia, Myanmar, Filipinas, Singapur, Tailandia y Viet Nam».

Karan Bhatia, Vicepresidente de Asuntos gubernamentales y políticas públicas de Google, declaró: «Las tecnologías digitales están creando oportunidades para que las pequeñas empresas comercien y lleguen a los mercados internacionales, algo que era imposible hace una generación, pero no siempre es fácil aprovechar esas oportunidades. Google está entusiasmado con la colaboración con la CCI y el ITC en el desarrollo del plan de estudios de formación del programa DEEP y ayudar así a abordar esta brecha en la ASEAN y facilitar que las MIPYME se beneficien plenamente de la creciente economía digital».

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, declaró: «Las pequeñas empresas del sudeste asiático necesitan formación específica para identificar, comprender y utilizar las herramientas digitales para poder expandirse a nuevos mercados en la región, y esta colaboración con Google y la CCI está diseñada con ese fin. La conectividad digital es importante para el desarrollo, y tenemos que invertir en ella si nos tomamos en serio la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible».

El programa se pondrá en marcha con el apoyo de los Centros mundiales de emprendimiento de la CCI en el sudeste asiático (organizado desde Yakarta) y la Academia de la CCI, así como de otras organizaciones de apoyo empresarial y ministerios gubernamentales asociados.

 

Sobre el Centro de Comercio Internacional- El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para obtener más información, visite www.intracen.org.

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Acerca de la Cámara de Comercio Internacional - La Cámara de Comercio Internacional (CCI) es la representante institucional de más de 45 millones de empresas en más de 130 países. La misión principal de la CCI es hacer que los negocios funcionen para todos, todos los días, y en todas partes. A través de una combinación única de promoción, soluciones y establecimiento de normas, la CCI promueve el comercio internacional, la conducta empresarial responsable y un enfoque mundial sobre la regulación, además de proporcionar servicios de resolución de conflictos líderes en el mercado. Entre nuestros miembros se encuentran muchas de las principales empresas del mundo, PYME, asociaciones empresariales y cámaras de comercio locales.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org 
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

Tom Eisenchteter 

Responsable mundial de comunicación
Cámara de Comercio Internacional
Correo electrónico: tom.eisenchteter [at] iccwbo.org
Teléfono: +33 1 49 53 28 49 

 

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Noticias del ITC
MuArt sur les murs
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Gagner sa vie dans les industries créatives est un sacré défi. C'est d'autant plus vrai dans les pays en développement, où les beaux-arts ne sont pas vraiment valorisés et reconnus comme une profession stable et génératrice de revenus. C'est ce que Musa Sarr espère changer en Gambie.

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Musa Sarr est jeune et ambitieux, et il sait ce qu'il veut : devenir un artiste renommé !

Ce Gambien de 21 ans a su faire bon usage de ses talents dès son plus jeune âge. Au cours de ses premières années d'école, il a obtenu quelques petits emplois en réalisant des dessins au crayon. Ces derniers temps, il a gagné des sommes plus importantes grâce à une peinture murale et des peintures abstraites pour des aimants de réfrigérateur.

Toutefois, malgré tout son talent, il n'a jamais pensé pouvoir faire de l'art un métier sérieux.

En Gambie, un pays parmi les moins avancés, la scène artistique est difficile : il n'y a pas d'écoles d'art, peu de galeries d'exposition et seule une institution nationale pour les arts et la culture a vu le jour. Une plateforme reconnue où les artistes pourraient exposer et commercialiser leurs œuvres fait cruellement défaut.

C'est pourquoi Musa a décidé de suivre une formation de charpentier et de soudeur. Mais il s'est très vite rendu compte que cela ne lui plaisait pas assez pour en faire son métier.

L'art est ma passion. Quand je peins, je me sens vivant.
Do not show

L'art : une profession d'avenir ?

Dans la famille de Musa, les beaux-arts sont omniprésents : de ses grands-parents à ses oncles, tous sont des artistes. Ce sont eux qui ont enseigné à Musa ses premières techniques de peinture.

« Mon père m'a dit un jour : 'Musa, tu as du talent. Je pense que tu pourrais en tirer des revenus ! Il m'a alors acheté du matériel, et j'ai pu commencer à peindre sur des toiles et à présenter mes œuvres sur le marché de l'artisanat. »

Avec la pandémie de COVID-19 qui paralyse le tourisme gambien, impactant des milliers de personnes dans les industries créatives, mener une carrière d'artiste semblait hors de question, même pour un jeune talentueux comme Musa.

Cependant, le fait d'avoir le soutien de sa famille a permis au jeune artiste de surmonter les obstacles auxquels tant de jeunes sont confrontés lorsqu'ils se lancent dans ce type de parcours professionnel.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Bien que Musa ait décidé de se concentrer uniquement sur ses œuvres d'art, sa formation en menuiserie et en soudure lui a tout de même servi – il intègre dans certaines de ses œuvres différents matériaux tels que le bois et le métal.

En raison de sa nature perfectionniste, il persiste à travailler constamment et uniquement sur des portraits, des peintures murales et des lettrages de graffitis. Mais l'argent est rare.

« Une fois que vous annoncez le prix, il n'y a plus personne. »

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14 December 2022
Musa Sarr Gambie

Une opportunité inattendue apporte visibilité – et inspiration !

La chance de Musa a tourné lorsqu'un membre du Centre du commerce international a repéré son travail sur le marché de l'artisanat. Dans le cadre du programme d'autonomisation des jeunes de l'organisation, un projet visait à remettre à neuf tous les centres de jeunes du pays. Musa a été engagé pour peindre les murs du centre de jeunes de Janjangbureh.

Ce travail lui a valu une attention nationale et a finalement aidé Musa à être davantage sollicité pour des contrats. Le réseau social Instagram a également joué un rôle essentiel dans sa visibilité accrue. Il y apparaît sous son nouveau pseudonyme, MuArt.

Cette belle histoire ne s'arrête pas là : son succès l'a amené à former d'autres jeunes artistes, qu'il encourage à se développer en sortant de leur zone de confort.

Musa Sarr Gambia

« Je me sens tellement fier de pouvoir inspirer les jeunes qui m'entourent. J'ai cinq apprentis et j'essaie de les aider à trouver leur voie. Certains d'entre eux pensent que ce que je fais est difficile. J'essaie de leur donner le courage de développer leurs compétences et leur confiance en eux. »

Pour Musa, le secret de la réussite tient à l'attitude : si vous avez du talent, que vous restez concentré, que vous travaillez dur, alors vous ne pouvez que vous améliorer, jour après jour.

« Le marché est encore difficile en Gambie. Mais je crois qu'une fois que j'aurai un studio et une galerie avec mon nom dessus, je pourrai réussir. »

 

Musa Sarr a fait partie du projet d'autonomisation des jeunes mené par le Centre du commerce international (2017-2022). Ce projet vise à appuyer l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans le pays, afin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière. Il est financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt por las calles
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Obtener beneficios en el sector de las industrias creativas supone todo un reto. Más aún en los países en desarrollo, donde las bellas artes aún no se valoran lo suficiente como una profesión estable y generadora de ingresos. Musa Sarr, de Gambia, espera revertir esa situación.

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Musa Sarr es joven, ambicioso y sabe lo que quiere: convertirse en un artista de éxito.

Este joven gambiano, de 21 años, muestra talento desde muy joven. En sus primeros años en la escuela, consiguió algunos pequeños trabajos haciendo dibujos a lápiz, y en los últimos cursos ganó una suma más considerable con un mural y con pinturas abstractas para imanes de nevera.

A pesar de su talento, nunca pensó que podría dedicarse al arte de manera profesional.

En Gambia, un país menos adelantado, el panorama artístico es difícil: no existen escuelas de arte, hay pocas galerías y sólo una institución nacional para las artes y la cultura. Además, los artistas no disponen de una plataforma reconocida donde poder exponer y comercializar los productos.

Por eso Musa decidió formarse como carpintero y soldador. Pero muy pronto se dio cuenta de que no le gustaba lo suficiente como para convertirlo en su profesión.

El arte es mi pasión. Me siento vivo cuando pinto.
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El arte: ¿una profesión con futuro?

El arte es algo familiar para Musa: desde sus abuelos hasta sus tíos, todos son artistas y enseñaron a Musa sus primeras técnicas de pintura.

«Mi padre me dijo: “Musa, tienes talento. ¡Creo que puedes ganar dinero con ello!” Y me compró materiales, así que empecé a pintar sobre lienzo y a llevar mis obras al mercado de artesanía».

Con la pandemia de COVID-19, que paralizó el turismo gambiano y afectó a miles de personas en las industrias creativas, desarrollarse profesionalmente en el mundo del arte parecía una tarea imposible, incluso para jóvenes con talento como Musa.

Sin embargo, el joven artista contaba con el apoyo de su familia y que le permitió superar los obstáculos a los que otros tantos jóvenes se enfrentan cuando emprenden su camino profesional.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Aunque finalmente Musa decidió centrarse únicamente en sus obras de arte, su formación en carpintería y soldadura le sirvió de mucho. Es por ello por lo que integra a veces diferentes materiales como la madera y el metal en sus obras.

Musa es un perfeccionista y trabaja constantemente en retratos, murales y grafitis, pero las ganancias son escasas.

«Cuando dices cuánto vale la obra, nadie quiere comprarla».

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14 December 2022
Musa Sarr Gambia

Una oportunidad inesperada le da visibilidad y le inspira

La suerte de Musa cambió cuando un miembro del Centro de Comercio Internacional vio su trabajo en el mercado de artesanía. En el marco del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (YEP) de la organización, Musa fue contratado para pintar el Centro Juvenil de Janjangbureh como parte de la misión del proyecto de renovar todos los centros juveniles del país.

El trabajo atrajo la atención nacional y, en última instancia, ayudó a Musa a recibir más contratos. Instagram también desempeñó un papel fundamental en el aumento de su visibilidad como «MuArt», su nombre artístico.

Y eso no es todo: su éxito le llevó a formar a otros jóvenes artistas y a animarles a salir de su zona de confort para seguir creciendo.

Musa Sarr Gambia

«Me siento muy orgulloso de poder inspirar a otros jóvenes que me rodean. Tengo cinco aprendices e intento ayudarles a encontrar su propio camino. Algunos piensan que lo que hago es duro. Yo lo que intento es infundirles valor para que desarrollen sus habilidades y la confianza en sí mismos».

Para Musa, la actitud es el secreto del éxito: una persona que tenga talento, mantenga la concentración y trabaje duro mejorará cada día.

«Sigue siendo un mercado difícil en Gambia. Pero creo que, cuando tenga un estudio y una galería con mi nombre, lo conseguiré».

Musa Sarr formó parte del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (2017-2022) del Centro de Comercio Internacional, que apoya el empleo y el emprendimiento de los jóvenes en el país para abordar las causas profundas de la migración irregular. El proyecto está financiado por la Unión Europea en el marco del Fondo Fiduciario de Emergencia de la UE para África.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Investir en Afrique pour une mode 100 % africaine
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Hugues Didier, cofondateur de la marque de mode éthique et durable Panafrica. Des imprimés et tissus envoûtants d'Afrique de l'Ouest, une entreprise sociale créée malgré les nombreux défis, et une chaîne d'approvisionnement oubliée à laquelle donner du sens : cet article vous propose de découvrir l'énorme potentiel du continent africain.

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Qu'est-ce qui a inspiré la création de Panafrica ?

Au sortir de l'université, mon premier emploi m'a amené en Afrique de l'Ouest. J'ai passé trois ans au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville à travailler pour une société qui finance des petites entreprises et des entrepreneurs. L'expérience a été incroyable, tant sur le plan personnel que professionnel.

Vulfran, mon ami de l'université, et moi avons toujours su qu'un jour nous allions monter une entreprise. Tous les deux inspirés par les tissus et les imprimés que j'avais découvert en Afrique de l'Ouest, nous avons compris que le moment était venu. Nous avons quitté nos emplois et sauté directement dans le monde des affaires. Nous voulions donner du sens, à la fois aux produits que nous allions proposer et à notre travail. L'Afrique déborde de créativité – nous sentions qu'il était temps de donner aux matériaux et aux produits finis africains toute leur place dans le monde.

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Founders of Panafrica: Vulfran de Richoufftz and Hugues Didier (on the right)
© Panafrica
L'idée que nous cherchons à incarner est « tout africain ». Tout est produit en Afrique. Les matériaux sont pratiquement tous 100 % africains. Nous voulons aussi défendre l'égalité sociale, la production éthique et lente, et les processus durables.
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Vous vous êtes lancés en 2015. Quels défis avez-vous dû surmonter depuis ?

Tout d'abord, il était essentiel que nos matériaux proviennent d'Afrique. Nous ne voulions pas acheter de faux imprimés en cire fabriqués en Chine ou en Inde. En nous assurant de notre approvisionnement africain, nous avons beaucoup appris sur le secteur du textile en Afrique.

D'emblée nous avons réalisé que la plupart des imprimeries de tissu mettaient la clé sous la porte, à cause de la concurrence des tissus fabriqués en Asie, importés et vendus sur le marché local à des prix plus bas. Nous nous approvisionnons désormais auprès du principal producteur d'impressions en cire de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

Nous apprécions également le savoir-faire spécifique de la fabrication africaine. On ne le trouve pas ailleurs. Pour les chaussures, nous avons trouvé notre bonheur avec un fabricant marocain. Mais avant de le dénicher, il nous a fallu visiter plus d'une vingtaine d'usines. Ces visites nous ont donné un aperçu de la réalité du travail en usine. Nous ne voulions pas faire affaires avec une entreprise qui traite ses employés de manière injuste ou contraire à l'éthique.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés au défi de l'approvisionnement en intrants africains. Nous avons récemment lancé notre ligne de vêtements produits au Ghana. Mais vous ne pouvez pas y trouver de fil ou de fibres de coton biologique, seulement la matière première.

Nous avons alors essayé de nous approvisionner auprès d'une usine du nord de la Côte d'Ivoire et d'importer ces intrants au Ghana. Il fallait six mois pour produire 1 000 mètres de fil et les coûts d'importation étaient insensés. En Afrique, il est plus rentable d'importer des matériaux à base de plastique depuis la lointaine Asie que de produire du fil avec des matériaux locaux et de l'expédier depuis un pays voisin.

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© Panafrica

Qu'est-ce qui manque, selon vous, au fonctionnement des chaînes d'approvisionnement ?

Il faut un écosystème commercial propice. Le potentiel est là, la demande et les matières premières aussi ; c'est l'offre qui fait défaut. L'Afrique a besoin d'investissements, dans la modernisation des machines et des usines.

Le besoin en formations est également criant. Les problèmes de dédouanement et de logistique doivent aussi être résolus. Pour faire simple, il faut un écosystème qui travaille de concert et dans un seul but : rendre votre entreprise viable. Il n'est pas possible d'y parvenir seul. Les initiatives privées sont essentielles pour lancer la dynamique, mais les gouvernements doivent aussi l'appuyer.

Quel rôle jouent les partenaires pour votre entreprise ?

Nous travaillons avec des coopératives, des organisations non gouvernementales et le Centre du commerce international pour développer notre ligne de production. L'agence allemande de coopération GIZ et l'ITC nous ont ouvert des portes à Accra. Ils avaient les bons contacts et nous ont appuyés financièrement pour l'organisation d'une séance photos de nos produits.

En tant que jeune entreprise émergente, il est difficile de tout mener de front. Vous avez besoin de partenaires et les partenaires ont besoin de vous – c'est une relation gagnant-gagnant, par exemple entre les artistes qui imaginent les motifs des tissus et notre entreprise qui donne vie à ces tissus dans nos collections. D'autres partenaires sont tout aussi essentiels pour aider cette relation gagnant-gagnant, comme l'ont fait la GIZ et l'ITC.

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© Panafrica
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© Panafrica

Quels défis immédiats et à long terme prévoyez-vous dans le secteur de la mode durable ?

Cette industrie est beaucoup plus avancée que d'autres, et c'est surtout grâce aux marques. D'une certaine manière, une marque éduque ses consommateurs.

Du coup, les attentes dans ce secteur sont plus élevées, ce qui est bien car cela nous oblige à être d'autant plus transparents, encore plus durables. C'est un sacré défi, mais aussi un bon défi.

À quoi ressemble l'avenir pour Panafrica ?

Nous avons de grands projets ! Nous venons d'obtenir des fonds privés, qui vont nous permettre d'accélérer notre développement.

Nous voulons avoir une présence en ligne plus forte et pénétrer le marché de la vente en gros : notre objectif au cours des trois prochaines années est d'avoir 300 détaillants qui vendent nos produits.

Nous voulons également ouvrir un magasin à Paris l'année prochaine, pour qu'il serve de vitrine mondiale, et créer des partenariats innovants avec de nouveaux talents en Afrique pour élargir notre ligne de produits.

C'est un secteur qui évolue. Nous apprenons tous les jours. Et c'est passionnant !

Panafrica a collaboré avec le Centre du commerce international dans le cadre du Réseau d'accélérateurs de la mode et du textile en Afrique (Africa FAN) afin de contribuer à la création d'emplois dans les industries locales du textile et de l'habillement. Africa FAN a été conçu grâce à l'Initiative spéciale sur la formation et la création d'emplois du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) ; le réseau est mis en œuvre conjointement par l'agence allemande de coopération (GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH) et le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Hugues Didier, Cofondateur, Panafrica
Invierta en África y obtenga productos de moda 100 % africanos
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Forum de Comercio habló con Hugues Didier, cofundador de la marca de moda ética y sostenible Panafrica. Fascinantes estampados y tejidos de África Occidental, una empresa social creada a pesar de los numerosos retos y una cadena de suministro olvidada a la que dar sentido: siga leyendo para conocer el enorme potencial del continente africano.

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¿Qué le inspiró para crear Panafrica?

Después de acabar mis estudios universitarios, mi primer trabajo me llevó a África Occidental, donde pasé tres años en Senegal, Côte d'Ivoire y Congo trabajando para una empresa que financia a pequeñas empresas y empresarios. La experiencia fue increíble desde el punto de vista personal y profesional.

Mi amigo de la universidad, Vulfran, y yo siempre supimos que queríamos abrir un negocio algún día. Y el momento llegó: inspirados por los tejidos y estampados que había visto en África Occidental, dejamos nuestros trabajos y nos lanzamos directamente al mundo empresarial. Estábamos listos para desarrollar productos con un propósito y tener un trabajo que tuviera un significado. África rebosa creatividad, y nosotros queríamos llevar al mundo los materiales y productos acabados africanos.

Los fundadores de Panafrica
Los fundadores de Panafrica, Vulfran de Richoufftz y Hugues Didier (a la derecha)
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Nuestra idea representa «toda África», y es que todo se produce en este continente y casi todos los materiales son 100 % africanos. Además, defendemos la igualdad social, la producción ética y lenta, y los procesos sostenibles.
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Empezaron en 2015. ¿Qué retos encontraron en el camino?

Para nosotros es clave que nuestro material proceda de África. No queremos comprar tejidos estampados en cera falsos hechos en China o la India. Al abastecernos en África, aprendimos mucho sobre el sector textil en el continente.

En primer lugar, nos dimos cuenta de que la mayoría de las fábricas de estampados estaban cerrando debido a la competencia de los tejidos importados, más baratos, fabricados en Asia. Ahora nos abastecemos del principal productor de impresiones en cera de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

También apreciamos el saber hacer específico de la fabricación africana, algo que no se encuentra en todas partes. Encontramos nuestra suerte en una fábrica de zapatos en Marruecos. Pero tuvimos que visitar más de 20 fábricas antes de encontrar la adecuada. Estas visitas nos permitieron conocer la realidad del trabajo en las fábricas. No queríamos contratar a una empresa que tratara a sus empleados de forma injusta o poco ética.

En la actualidad nos estamos enfrentando al reto de abastecernos de materiales procedentes de África. Recientemente hemos lanzado nuestra línea de ropa producida en Ghana. Pero en el país no es posible encontrar hilos ni fibras de algodón ecológico, solo la materia prima.

Intentamos conseguirlos en una fábrica del norte de Côte d'Ivoire e importarlo a Ghana, pero tardábamos seis meses en producir 1000 metros de hilo y los costes de importación eran desorbitados. En África, es más barato importar materiales plásticos desde Asia que producir hilo con materiales autóctonos e importarlo desde un país vecino.

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¿Qué cree que falta para que la cadena de suministro funcione?

Se necesita disponer de un ecosistema empresarial propicio. El potencial está ahí, así como la demanda y las materias primas, pero falta la oferta. Hay que invertir en África, hay que modernizar sus máquinas y fábricas.

También hay que aumentar la formación y atajar el problema de las aduanas y la logística; en pocas palabras, es necesario un ecosistema que trabaje por un objetivo común, que es hacer que los negocios sean viables. Y para ello es necesario tener ayuda. Las iniciativas privadas son fundamentales para dar el primer paso, pero los gobiernos también tienen que apoyarlo.

¿Qué papel desempeñan los socios para su empresa?

Trabajamos con cooperativas, ONG y el Centro de Comercio Internacional para ampliar nuestra línea de producción. La GIZ y el ITC nos abrieron las puertas en Accra. Tenían los contactos adecuados y nos apoyaron económicamente para organizar una sesión fotográfica para nuestros productos.

Es difícil hacer todo eso siendo una empresa joven y emergente. Necesitas socios y los socios te necesitan a ti: es una situación en la que todos ganan, tanto los artistas como nosotros como empresa. Y los socios son la clave para ayudar a conseguir ese beneficio mutuo.

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¿Qué retos inmediatos y a largo plazo prevé en la industria de la moda sostenible?

Esta industria está mucho más avanzada que otras, y esto se debe sobre todo a las marcas, ya que educan a los consumidores.

Con ello, las expectativas son mayores, lo que es bueno, ya que nos obliga a ser aún más transparentes, más sostenibles, pero también representa un reto positivo.

¿Cómo se presenta el futuro para Panafrica?

¡Tenemos grandes planes! Acabamos de conseguir financiación privada, así que queremos acelerar nuestro desarrollo.

Queremos tener una presencia en línea más fuerte y entrar en el mercado mayorista: nuestro objetivo es que 300 minoristas vendan nuestros productos en los próximos tres años.

También queremos abrir una tienda insignia en París el año que viene y crear asociaciones innovadoras con nuevos talentos en África para ampliar nuestra línea de productos.

Es un negocio en evolución y aprendemos algo nuevo todos los días. ¡Esto es lo más emocionante!

Panafrica colabora con el Centro de Comercio Internacional en el marco de la Africa Fashion and Textile Accelerator Network (Africa FAN) para contribuir a la creación de empleo en las industrias locales del sector textil y de la confección. Africa FAN fue creada por la Iniciativa especial para la formación y la creación de empleo del Ministerio federal de cooperación económica y desarrollo de Alemania (BMZ) y puesta en marcha de forma conjunta por la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH y el Centro de Comercio Internacional.

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Entrevista con Hugues Didier, cofundador de Panafrica
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