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De jeunes à jeunes : Se faire financer est possible !
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec trois jeunes chercheurs de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève pour connaître les défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils essaient d'obtenir un appui financier.

 

Dans le cadre de sa collaboration avec l'Institut, au travers du projet Capstone, l'ITC a demandé à des étudiants ce qu'ils suggéreraient aux décideurs politiques et aux investisseurs de faire différemment pour que les jeunes aient une chance.

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L'ITC vous a invité à mener une recherche sur l'accès au financement des jeunes entrepreneurs. Pourquoi ?

L'accès au financement est l'un des principaux obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils créent leur entreprise. Les prestataires financiers, tels que les banques, considèrent les start-up comme un investissement à haut risque. Pourtant, les jeunes entrepreneurs sont des moteurs essentiels de la croissance économique de tout pays. Il devrait être dans l'intérêt des gouvernements de promouvoir ces entreprises.

Le programme Jeunes et commerce de l'ITC relève ce défi. Sur la base des recherches et des données disponibles, son équipe nous a demandé de chercher des solutions qui pourraient aider les jeunes entrepreneurs, en mettant un accent particulier sur le Kenya, le Nigéria et les Philippines.

AFrican youth

Comment avez-vous abordé vos recherches ?

African youth writing

Nous nous sommes penchés sur trois domaines d'intérêt : l'identification des besoins financiers des jeunes entrepreneurs ainsi que des défis que ces jeunes et les prestataires financiers doivent relever dans les pays cibles ; l'examen des politiques d'inclusion des jeunes dans les pays qui ont réussi à accroître leur accès au financement ; et l'identification des interventions gouvernementales qui seraient réalisables et dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes dans les pays cibles.

Pour couvrir tous ces aspects de notre recherche, nous avons mené 12 entretiens semi-structurés avec des entrepreneurs, des organisations d'appui aux entreprises, des investisseurs, des représentants des pouvoirs publics, des analystes de risques et un expert en accès au financement. Nous avons également utilisé des données provenant d'enquêtes menées par l'ITC et la Banque mondiale, et mené une analyse documentaire approfondie.

Quelles ont été vos conclusions en ce qui concerne les défis auxquels les jeunes sont confrontés ?

Comme les jeunes n'ont pas d'antécédents en matière de crédit, ne disposent pas de garanties et ont une expérience limitée des affaires, les prestataires financiers les considèrent comme un risque élevé, d'où leur hésitation à investir.

Les jeunes manquent également d'informations sur les possibilités de financement alternatives, tandis que les investisseurs manquent de connaissances sur les profils des jeunes entrepreneurs, leur secteur d'activité et leurs chances de réussite.

Même si les jeunes ont accès à des formations, cela ne se traduit pas forcément par l'obtention d'un financement, car la qualité de ces formations varie dans l'enseignement des compétences exigées par les prestataires financiers.

Les politiques existantes qui produisent de bons résultats impliquent généralement à la fois un volet éducatif pour les jeunes entrepreneurs et un volet d'incitation et de dé-risque (allègements fiscaux, garanties de prêt, subventions de prêt) pour convaincre le secteur privé.

Que faut-il changer ?

Nous recommandons une solution sur trois axes : 1. diffuser l'information ; 2. identifier des formations et des programmes de mentorat de qualité ; et 3. dé-risquer et inciter à l'investissement.

Concrètement, il faudrait mener les actions suivantes :

1. Développer une plateforme d'information nationale, centralisée et à faible coût, à la disposition des entrepreneurs et des prestataires financiers. Cette plateforme servirait de base de données pour les possibilités de financement, et offrirait des possibilités de mentorat et de formation tout en recueillant des informations financières et commerciales essentielles sur l'entrepreneur. Cela permettrait de renforcer la crédibilité financière des jeunes entrepreneurs et d'accroître l'estime des prestataires financiers pour ces clients souvent parfaitement viables.

2. Établir un système de certification qui servirait de norme commune pour les programmes de formation et de mentorat afin d'aider les jeunes entrepreneurs et les prestataires de financement à identifier les formations de haute qualité. Ainsi, les prestataires de financement pourront être assurés que les jeunes ayant suivi ces programmes disposent bien des compétences adéquates.

3. Introduire des garanties de prêt pour les banques, des allègements fiscaux pour les investisseurs et des subventions de prêt pour les jeunes entrepreneurs afin d'encourager et de dé-risquer les investissements dans les entreprises de jeunes. Cela permettrait également d'attirer des fonds du secteur privé, ce qui est essentiel car son engagement joue un rôle crucial pour assurer la durabilité de cette stratégie.

Enfin, l'éligibilité au financement d'un jeune entrepreneur par les mécanismes de financement gouvernementaux serait conditionnée par ses résultats scolaires ou sa réussite dans les programmes de formation ou de mentorat certifiés. De même, l'éligibilité d'une banque à solliciter une garantie de prêt pourrait être conditionnée par le caractère du produit de prêt, selon s'il est favorable aux jeunes.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter les auteurs : %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) et %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entretien avec Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel et Ming Li, de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève
Jóvenes para jóvenes: el acceso a la financiación es posible
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Forum de Comercio conversó con tres jóvenes investigadores del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra para averiguar cuáles son los retos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de intentar conseguir ayuda financiera. 

El ITC colabora con este instituto, en el marco de un proyecto llamado Proyecto Capstone. Descubra lo que estos jóvenes estudiantes sugieren que los encargados de formular políticas y los inversores deberían hacer de forma diferente: dar una oportunidad a los jóvenes.

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El ITC les pidió que realizaran una investigación sobre el «acceso a la financiación» de los jóvenes emprendedores. ¿Por qué?

El acceso a la financiación es uno de los principales obstáculos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de crear sus empresas ya que los proveedores financieros, como los bancos, consideran que las empresas emergentes son una inversión de alto riesgo. Sin embargo, los jóvenes emprendedores son unos motores cruciales del crecimiento económico de cualquier país, por lo que los gobiernos deberían tener interés en promover estas empresas.

El Programa Jóvenes y Comercio del ITC aborda este reto. El equipo nos pidió que encontráramos soluciones basadas en la investigación y los datos que pudieran ayudar a los jóvenes empresarios y que nos centráramos en Kenya, Nigeria y Filipinas.

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¿Cómo enfocaron su investigación?

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Nos centramos en tres áreas: la identificación de las necesidades y los retos financieros de los jóvenes emprendedores y de los proveedores financieros de los países objetivo; la revisión de las políticas de inclusión de los jóvenes en diferentes países que han tenido éxito a la hora de aumentar el acceso a la financiación; y el análisis de las intervenciones gubernamentales que serían factibles y redundarían en beneficio de todas las partes interesadas de los países objetivo.

Para cubrir todos los aspectos del enfoque de nuestra investigación, realizamos 12 entrevistas semiestructuradas con emprendedores, organizaciones de apoyo empresarial, inversores, representantes gubernamentales, analistas de riesgos y un experto en acceso a la financiación. También utilizamos datos provenientes de encuestas realizadas por el ITC y el Banco Mundial y realizamos una amplia revisión bibliográfica.

 

¿Cuáles fueron las conclusiones de los retos a los que se enfrentan los jóvenes?

Los jóvenes, al carecer de historial crediticio, no disponen de garantías y tienen una experiencia empresarial limitada. Los proveedores financieros los consideran por ello de alto riesgo, por lo que dudan en invertir en ellos.

Asimismo, los jóvenes carecen de información sobre las oportunidades de financiación alternativas disponibles, mientras que los inversores desconocen el perfil de los jóvenes emprendedores, los sectores en los que trabajan y sus probabilidades de éxito.    

Los jóvenes disponen de formación, pero no por ello obtienen financiación, ya que las formaciones varían en eficacia cuando se trata de desarrollar las habilidades que los proveedores financieros consideran necesarias.

Las políticas existentes que han tenido éxito suelen incluir tanto un componente educativo para los jóvenes empresarios como un componente de incentivación y de reducción de riesgos (desgravaciones fiscales, garantías de préstamos, subvenciones a los préstamos) para implicar al sector privado.

¿Qué debería cambiar?

Recomendamos una solución de tres módulos para, en primer lugar, difundir información; en segundo lugar, identificar programas de formación y tutoría de calidad; y, en tercer lugar, reducir el riesgo e incentivar la inversión.

De una forma más concreta, esto significaría lo siguiente:

1. Desarrollar una plataforma de información nacional, centralizada y de bajo coste que esté a disposición de los empresarios y los proveedores financieros. Esta plataforma actuaría como una base de datos con las diferentes posibilidades de financiación y ofrecería oportunidades de tutoría y formación, al tiempo que recopilaría información financiera y empresarial esencial sobre los emprendedores. Con ello se ayudaría a construir la credibilidad financiera de los jóvenes emprendedores y a aumentar su consideración como clientes viables para los proveedores financieros. 

2. Establecer un sistema de certificación que sirva de norma común para los programas de formación y tutoría con el fin de ayudar a los jóvenes empresarios y a los proveedores de financiación a identificar la formación de alta calidad. Una vez que los jóvenes empresarios hayan completado estos programas, los proveedores financieros podrán estar seguros de que sus habilidades son las adecuadas.

3. Introducir garantías de préstamo para los bancos, exenciones fiscales para los inversores y subvenciones de préstamo para los jóvenes empresarios a fin de incentivar y reducir el riesgo de la inversión en empresas de jóvenes. Esto también atraería la financiación del sector privado, cuyo compromiso desempeñaría un papel crucial para garantizar la sostenibilidad de esta estrategia.          

Por último, la elegibilidad para que un joven emprendedor recibiera financiación a través de los mecanismos de financiación gubernamentales estaría condicionada a los logros educativos o al cumplimiento de los planes de formación o mentoría certificados. Del mismo modo, la elegibilidad de un banco para solicitar una garantía de préstamo estaría condicionada a que el producto de préstamo fuera favorable para los jóvenes.

Si tiene alguna pregunta, no dude en ponerse en contacto con los autores %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) y %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entrevista con Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel y Ming Li, del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra
Une Gambie verte, un avenir vert
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Kemo Fatty, militant pour la justice sociale et le climat, acteur du changement mondial et directeur de l'organisation communautaire Green-Up Gambia, au sujet de son combat pour un avenir plus vert, plus sain et plus durable pour l'Afrique.

 

L'activiste est également ambassadeur de l'initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte, et travaille avec l'organisation à but non lucratif Civic et l'Union africaine pour déployer l'initiative en Gambie grâce à un mouvement unique rassemblant écopreneurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.

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Comment Green-Up Gambia a-t-elle vu le jour ?

J'avais 16 ans quand j'ai réalisé que des milliers de jeunes Gambiens quittaient le pays pour émigrer en Europe, principalement vers les îles espagnoles des Canaries. Mon frère est parti quelques années plus tard pour ce même voyage.

Lorsqu'on demande aux gens les raisons de leur départ, il répondent toujours vouloir chercher des champs plus verts, des emplois, un pays plus productif, de manière à pouvoir vivre tout simplement. Les conditions de vie ici se dégradent saison après saison, et l'agriculture est devenue une véritable loterie. Qui pourrait leur en vouloir de partir ?

Je me suis porté volontaire auprès d'une organisation locale qui sensibilise les gens aux dangers de ce voyage. Mais cela n'a pas suffit – les gens perdent de plus en plus espoir, ils ne croient plus en leur propre pouvoir économique ni dans celui de la terre.

C'est alors que j'ai décidé qu'il fallait faire quelque chose pour éviter cet exode.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

Quelle est votre vision ?

Green-Up Gambia milite contre la migration en travaillant avec des jeunes et des femmes en agroécologie, en agroforesterie et en pratiques agricoles durables afin qu'ils puissent devenir résilients et, mieux encore, prospérer, et ce avec des émissions nettes nulles. Nous ravivons la richesse des sols et préservons la forêt naturelle de la Gambie pour que les gens puissent y rester.

Nous appuyons les entreprises sociales à travers le pays et essayons de décarboner les chaînes d'approvisionnement des entreprises pour lutter contre le dérèglement climatique. À ce propos, je crois que le meilleur moyen est d'adopter le modèle d'économie circulaire.

Kemo Fatty on the right, receiving a certificate for completing the International Visitor Leadership Programme

Comment aidez-vous les petites entreprises à cet égard ?

Avec l'appui du Centre du commerce international, nous avons formé plus de 40 jeunes entrepreneurs au développement de techniques de recyclage et de surcyclage pour leur entreprise.

Nous nous intéressons à la chaîne de valeur des déchets et nous les aidons à s'engager dans le commerce des déchets. Nous espérons également mettre en place un système complet de gestion des déchets avec les administrations locales afin de commencer à tirer davantage de valeur des déchets.

Il est choquant de voir les dégâts causés à nos écosystèmes par les déchets, en particulier par le plastique. Nous espérons que cette approche permettra de créer des « emplois verts » et de la richesse pour les communautés, tout en résolvant le problème le plus urgent de notre époque.

Je pense que nos efforts portent leurs fruits, car nous constatons des changements dans l'attitude des jeunes. Ils sont de plus en plus conscients des problèmes climatiques et commencent à adopter des approches plus respectueuses de l'environnement dans leurs activités, ce qui les rendra compétitifs à long terme.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

En quoi les effets du changement climatique influencent-ils votre travail ?

Le dérèglement climatique constitue une menace considérable pour l'écosystème de la Gambie et le cycle de production agricole du pays, ainsi que pour les conditions météorologiques. Mais tout le monde ne comprend pas l'ampleur de ces changements et le rôle qu'ils peuvent jouer pour enrayer la crise.

Au cours des dernières décennies, plus de 200 000 hectares ont été déboisés en Gambie, et plus de 100 000 hectares ont été perdus à cause de la désertification depuis 1998.

Au fil des ans, d'importantes pertes écologiques et économiques ont été attribuées au changement climatique, ce qui a accru la pression sur les ressources naturelles existantes et renforcé la montée des inégalités.

Quatre-vingt-dix pour cent des cultures sont alimentées par les eaux de pluie, et les changements climatiques affectent de plus en plus la population locale. Cependant, les agriculteurs comprennent mal le lien entre le dérèglement climatique, la déforestation et la désertification. Il s'agit notamment de restaurer les terres dégradées qui ont été abandonnées en raison d'une baisse de leur fertilité.

© Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

En quoi l'initiative de la Grande Muraille Verte aide-t-elle dans la lutte contre le dérèglement climatique ?

Pendant longtemps, l'initiative de la Grande Muraille Verte a été supervisée uniquement par les pouvoirs publics, mais aujourd'hui, nous intégrons les communautés qui sont directement touchées.

Près de 15 ans plus tard, les progrès ont été plus lents que prévu : seuls 18 % de cette muraille verte ont été plantés.

Toutefois, l'idée au départ toute simple de dresser une barrière d'arbres à travers toute l'Afrique a évolué vers une ambition bien plus large : régénérer une région entière !

La Grande Muraille Verte est aujourd'hui une mosaïque d'initiatives locales qui, au-delà de la reconstitution des forêts naturelles, fournit de la nourriture grâce à une agriculture intelligente sur le plan climatique, crée des emplois verts, appuie les femmes pour qu'elles deviennent plus indépendantes, et reconstruit l'économie pour les jeunes générations.

L'initiative Green-Up Gambia a été appuyée par le programme Emplois, compétences et financement pour les femmes et les jeunes de Gambie, financé par le 11e Fonds européen de développement, et mis en œuvre par le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Kemo Fatty, Directeur de Green-Up Gambia
Una Gambia verde para un futuro verde
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Forum de Comercio charló con Kemo Fatty, activista por la justicia social y el clima, Global Changemaker y Director de la organización comunitaria Green-Up Gambia, sobre la lucha por un futuro más verde, saludable y sostenible para África.

 

El activista es también embajador de la iniciativa panafricana de la Gran Muralla Verde en la que trabaja en colaboración con la organización sin ánimo de lucro Civic y la Unión Africana y lidera la iniciativa en Gambia gracias a un movimiento de primera línea de ecoemprendedores, agricultores, pastores y pescadores.

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¿Cómo surgió Green-Up Gambia?

Cuando tenía 16 años, me di cuenta de que miles de jóvenes gambianos abandonaban el país para emigrar a Europa, sobre todo a las Islas Canarias, en España. Mi hermano partió de hecho años más tarde con el mismo rumbo.

Cuando se les pregunta por la razón de marcharse, la gente dice que buscan pastos más verdes, empleos, y en definitiva, un país productivo en el que poder vivir. La vida empeora cada estación y la agricultura se ha convertido en un auténtico juego de azar. Nadie podría culparles de querer marcharse.

Trabajé como voluntario en una organización local en la que concienciábamos sobre los peligros de este viaje, pero esto no era suficiente, ya que la gente perdía cada vez más la esperanza en su único poder económico, la tierra.

Fue entonces cuando decidí que teníamos que hacer algo para evitar este éxodo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cuál es su visión?

Green-Up Gambia aboga por reducir la emigración y para ello trabaja con los jóvenes y las mujeres en la agroecología, la agrosilvicultura y las prácticas agrícolas sostenibles para que puedan aumentar su resiliencia y prosperar, todo ello con cero emisiones netas. Reactivamos la fuerza de los suelos y preservamos el bosque natural de Gambia para que la gente pueda quedarse.

Apoyamos a las empresas sociales de todo el país e intentamos descarbonizar las cadenas de suministro de las empresas para luchar contra el cambio climático. Y creo que la mejor manera es por medio de la adopción de un modelo económico circular.

Kemo Fatty, a la derecha, recibe un certificado por haber completado el Programa de Liderazgo para Visitantes Internacionales.

¿Cómo ayuda a las pequeñas empresas en este sentido?

Con el apoyo del Centro de Comercio Internacional, hemos formado a más de 40 jóvenes emprendedores en el desarrollo de técnicas de reciclaje y suprarreciclaje para sus negocios.

Nos dirigimos a la cadena de valor de los residuos y les ayudamos a participar también en el comercio de residuos. Asimismo, esperamos establecer un sistema integral de gestión de residuos con los gobiernos locales para empezar a obtener más valor de estos.

Es estremecedor ver el daño que causan los residuos a nuestros ecosistemas, y sobre todo el plástico. Esperamos que este enfoque cree «empleos ecológicos» y riqueza para las comunidades, al tiempo que resuelve el problema más acuciante de nuestro tiempo.

Creo que nuestros esfuerzos están dando fruto porque estamos viendo cambios en la actitud de los jóvenes. Cada vez son más conscientes del clima y empiezan a emplear enfoques más ecológicos en sus negocios, lo que les hará competitivos a largo plazo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cómo cree que influyen los efectos del cambio climático en su trabajo?

El cambio climático es una amenaza importante para el ecosistema de Gambia y el ciclo de producción agrícola del país, así como para los patrones meteorológicos. Pero no todo el mundo entiende estos cambios ni sabe cuál es su papel para frenar la crisis.

En las últimas décadas, más de 200.000 hectáreas han sido deforestadas en Gambia y,d desde 1998, se han perdido más de 100.000 hectáreas por la desertificación.

A lo largo de los años, se han atribuido importantes pérdidas ecológicas y económicas al cambio climático. Esto ha incrementado la presión sobre los recursos naturales existentes y el aumento de las desigualdades.

El 90 % de los cultivos son de secano y el clima sigue afectando a la población local. Sin embargo, los agricultores ven aún la relación entre el cambio climático, la deforestación y la desertificación. Esto incluye la restauración de tierras degradadas que han sido abandonadas debido a la disminución de su fertilidad.

© Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación

¿Cómo entra en juego la Iniciativa de la Gran Muralla Verde para combatir el cambio climático?

Durante mucho tiempo, la Iniciativa de Primera Línea de la Gran Muralla Verde ha estado supervisada únicamente por el mundo político, pero ahora estamos incorporando a las comunidades directamente afectadas.

Casi 15 años después, el progreso ha sido más lento de lo esperado, con sólo alrededor del 18 % del muro plantado.

Pero la idea de una simple barrera de árboles a través de África se ha convertido en algo más grande: regenerar toda una región.

La Gran Muralla Verde es ahora un mosaico de iniciativas locales que, más allá de reconstruir los bosques naturales, proporcionan alimentos gracias a una agricultura respetuosa con el medio ambiente, crean empleos ecológicos, apoyan a las mujeres para que sean más independientes y reconstruyen la economía para las generaciones más jóvenes.

Green-Up Gambia contó con el apoyo del Programa «Empleo, competencias y financiación para las mujeres y los jóvenes de Gambia», financiado por el 11º Fondo Europeo de Desarrollo y puesto en marcha por el Fondo de las Naciones Unidas para el Desarrollo de la Capitalización (FNUDC) en colaboración con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

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Entrevista con Kemo Fatty, Director de Green-Up Gambia
L'ITC et la Commission de l'UA signent un accord pour libérer le commerce intra-africain
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Le Centre du commerce international et la Commission de l'Union africaine ont signé un protocole d'accord visant à promouvoir le commerce inclusif, par l’intégration des petites entreprises dans les économies régionales d’Afrique pour qu’elles tirent parti du potentiel d'un commerce intra-africain accru, et à promouvoir le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés par le biais de l'Observatoire africain du commerce.

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(Addis-Abeba/Genève) – La Commission de l'Union africaine (UA) et le Centre du commerce international (ITC) ont signé un protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour marquer le prochain chapitre d'un partenariat de longue haleine. En œuvrant de concert, ces organisations entendent favoriser le commerce inclusif en Afrique en intégrant les petites entreprises dans les économies régionales et en promouvant le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés à travers l'Afrique par le biais de l'Observatoire africain du commerce (ATO).

L'accord renouvelé répond aux changements de l'économie mondiale et au processus d'intégration régionale en cours en Afrique, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il réaffirme le dévouement, la vision commune et les efforts conjoints de l'Union africaine et de l'agence des Nations Unies dédiée au développement des petites entreprises.

Les principaux domaines mis en évidence dans ce cadre de coopération comprennent l'avancement de l'Observatoire africain du commerce, un outil en ligne développé par l'ITC qui fournit aux décideurs politiques et aux entreprises des données commerciales en temps réel ; la promotion des principales chaînes de valeur continentales en vue de renforcer le développement industriel ; l'intégration des petites entreprises dans les processus commerciaux régionaux afin de leur permettre de tirer parti de la ZLECAf ; et l'intégration de l'autonomisation économique des femmes et des jeunes entrepreneurs pour un commerce inclusif.

S.E. l'Ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM), a déclaré à cette occasion : « Ce protocole d'accord consolide les relations étroites qui existent déjà entre nos deux institutions. Il catalysera la mise en œuvre de la stratégie de l'Union africaine en faveur des PME, l'opérationnalisation de l'ATO, la protection de la propriété intellectuelle, ainsi que la promotion du développement du secteur privé en Afrique. »

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, a pour sa part expliqué : « Avec ce nouvel accord, nos deux institutions intensifient leur collaboration pour concrétiser notre vision commune d'une Afrique interconnectée, industrielle et inclusive. Ensemble, nous continuerons à doter les petites entreprises des informations et des compétences dont elles ont besoin pour s'intégrer dans les chaînes de valeur régionales et continentales – et obtenir la visibilité indispensable grâce à un label Made in Africa – afin qu'elles puissent générer davantage de revenus et des emplois de qualité, et ainsi transformer les sociétés. »

L'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine a établi l'Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf comme thème de l'année 2023. Cette année, la Commission de l'UA et l'ITC formeront les petites entreprises participant à la foire commerciale intra-africaine et au sommet de l'UA sur les femmes dans le secteur de la transformation – qui se tiendra au Caire, en Égypte, en novembre –, sur la manière d'être compétitives et de réaliser des transactions sur le marché africain. La base de données de l'ATO sera élargie et les entreprises recevront une formation sur la manière d'utiliser cet outil pour développer leurs activités. L'ITC appuiera également l'UA dans l'opérationnalisation complète de son Réseau des entreprises d'Afrique afin de renforcer l'écosystème commercial global du continent et de faciliter les échanges commerciaux entre les entreprises.

 

 

Note aux éditeurs

 

À propos de la Commission de l'Union africaine et de son Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM)

Le Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) est l'un des portefeuilles de la Commission de l'Union africaine qui doit contribuer à la réalisation de l'intégration économique de l'Afrique et faire du continent un partenaire industriel et commercial compétitif dans l'économie mondiale. Le DCIM est chargé de promouvoir le développement économique, la création d'emplois et l'industrialisation sur l'ensemble du continent africain. L'objectif principal du département est de développer des politiques, des stratégies et des programmes qui favorisent le commerce et les investissements intra-africains, et attirer les investissements étrangers directs.

Pour de plus amples informations, visitez son site internet : https://au.int/fr/commerce-et-industrie

À propos de l'ATO

L'Assemblée/AU/Dec.394 (XVIII) du 18 mai 2012 sur la dynamisation du commerce intra-africain et l'accélération de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a adopté l'architecture de la ZLECAf et prévoit la création d'un Observatoire africain du commerce (ATO) au sein du Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) de la Commission de l'UA. L'ATO sera le principal dépositaire de données et d'informations qualitatives et quantitatives sur le commerce africain. Il fournira à la communauté des affaires et aux décideurs politiques des informations commerciales et des renseignements sur le marché.

Pour de plus amples informations, visitez son site dédié : https://ato.africa/fr

À propos du Centre du commerce international

Le Centre du commerce international (ITC) est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. 

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À propos du programme One Trade Africa

Le programme One Trade Africa de l'ITC vise à permettre aux petites entreprises de tirer parti des opportunités commerciales transformatrices générées par la ZLECAf pour se développer, et en particulier pour que les jeunes et les femmes entrepreneurs puissent devenir économiquement autonomes. Son modèle de prestation en trois volets aide les petites entreprises africaines à renforcer leur compétitivité, à se connecter et à changer aux niveaux à la fois de l'entreprise, de l'écosystème commercial et de la politique. L'ITC offre des formations, des conseils et un accompagnement pour renforcer leurs capacités, les relier à de nouveaux marchés plus lucratifs, et leur permettre de créer des emplois.


Contacts médias

Susanna Pak
Chargée de communication stratégique 
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Tél. : +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux 
Commission de l'Union africaine
Courriel : Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Addis-Abeba | Éthiopie

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El ITC y la CUA firman un acuerdo para empoderar a las pequeñas empresas y desbloquear el comercio intraafricano
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El Centro de Comercio Internacional y la Comisión de la Unión Africana firmaron un memorando de entendimiento para promover el comercio inclusivo por medio de la integración de las pequeñas empresas en la economía regional africana y el aprovechamiento del potencial de un mayor comercio intraafricano, y para promover el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado a través del Observatorio del Comercio Africano.

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(Adís Abeba/Ginebra) - La Comisión de la Unión Africana (CUA) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) firmaron un memorando de entendimiento en la sede de la Unión Africana en Adís Abeba, Etiopía, que marca el siguiente capítulo de su asociación. Ambas organizaciones fomentarán de forma conjunta el comercio inclusivo en África por medio de la incorporación de las pequeñas empresas a la economía regional, y promoverán el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado en toda África a través del Observatorio del Comercio Africano (OCA).

El acuerdo renovado responde a los cambios de la economía mundial y al proceso de integración regional en curso en África, respaldado por la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA). Además, reafirma la dedicación, la visión compartida y los esfuerzos conjuntos de la Unión Africana y la principal agencia de la ONU dedicada al desarrollo de las pequeñas empresas.

Entre las áreas clave destacadas del marco de cooperación destacan el avance del Observatorio del Comercio Africano, una herramienta en línea desarrollada por el ITC que proporciona datos comerciales en tiempo real a los encargados de formular políticas y a las empresas; la promoción de las cadenas de valor continentales clave para reforzar el desarrollo industrial; la integración de las pequeñas empresas en el proceso comercial regional para que puedan beneficiarse de la AfCFTA; y la integración del empoderamiento económico de las mujeres y los jóvenes emprendedores para un comercio inclusivo.

S.E. el Embajador Albert Muchanga, Comisario de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM), declaró: «El Memorando de Entendimiento consolida la sólida relación que ya existe entre las dos instituciones y catalizará la puesta en marcha de la Estrategia de la Unión Africana para las PYME, la puesta en marcha del OCA, la protección de la propiedad intelectual y la promoción del desarrollo del sector privado en África».

Pamela Coke-Hamilton, Directora Ejecutiva del ITC, declaró: «Con este nuevo acuerdo, nuestras dos instituciones intensifican su colaboración para hacer realidad nuestra visión común de una África interconectada, industrial e integradora. Juntos, seguiremos proporcionando a las pequeñas empresas la información y las competencias que necesitan para poder integrarse en las cadenas de valor regionales y continentales y obtener la visibilidad que necesitan a través de una etiqueta Made in Africa (Hecho en África), con el objetivo último de que puedan generar más beneficios, crear empleos de calidad y transformar las sociedades».

La Asamblea de Jefes de Estado y de Gobierno de la Unión Africana declaró la «Aceleración de la puesta en marcha de la AfCFTA» como el tema del año 2023. Este año, la CUA y el ITC formarán a las pequeñas empresas que asistan a la Feria Comercial Intraafricana y a la Cumbre de la UA sobre la Mujer en la Transformación, que se celebrará en El Cairo (Egipto) en noviembre, sobre cómo competir y realizar transacciones comerciales en el mercado africano. Se ampliará, además, la base de datos del OCA y se formará a las empresas en la utilización de esta herramienta para hacer crecer sus negocios. El ITC también apoyará a la UA para que pueda alcanzarse la plena operatividad de su Red Enterprise Africa y reforzar así el ecosistema empresarial general del continente, con el fin de facilitar el comercio para las empresas.

 

 

Notas para el editor:

Acerca de la Comisión de la Unión Africana y su Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM)

El Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) es una de las carteras de la Comisión de la Unión Africana que contribuye a la consecución de la integración económica de África y a convertir al continente en un socio industrial y comercial competitivo en la economía mundial. El ETTIM se encarga de promover el desarrollo económico, la creación de empleo y la industrialización en todo el continente africano. Su principal objetivo es el desarrollo de políticas, estrategias y programas que promuevan el comercio y las inversiones intraafricanas, así como la atracción de la inversión directa extranjera.

Para más información, visite https://au.int/en/ettim

Acerca del OCA

La Assembly/AU/Dec.394 (XVIII) del 18 de mayo de 2012 sobre el impulso del comercio intraafricano y la aceleración de la puesta en marcha de la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) adoptó la arquitectura de la AfCFTA e incluyó la creación de un Observatorio del Comercio Africano en el Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) de la CUA. El OCA servirá como el principal repositorio de información y datos cualitativos y cuantitativos sobre el comercio africano y proporcionará a la comunidad empresarial y a los encargados de formular políticas información comercial e inteligencia de mercado.

Para más información, visite https://ato.africa/en

Sobre el ITC

El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

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Acerca de One Trade Africa

El programa del ITC One Trade Africa trabaja para capacitar, empoderar y mejorar a las pequeñas empresas africanas, a las mujeres y a los jóvenes emprendedores para que puedan acceder a las oportunidades empresariales transformadoras creadas por la AfCFTA. El programa adopta un modelo de ejecución triple que apoya a las pequeñas empresas africanas para que compitan, se conecten entre sí y cambien a nivel empresarial, de ecosistema empresarial y de políticas. El ITC ofrece formación, asesoramiento y orientación para desarrollar sus capacidades, conectarlas con mercados nuevos y más lucrativos y crear puestos de trabajo.

 

Contacto para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Teléfono: +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales 
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Correo electrónico: Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Adís Abeba | Etiopía

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L'ITC dévoile les finalistes du concours mondial des jeunes écopreneurs
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(Genève/Oulan-Bator) – Trois start-up africaines et quatre asiatiques occuperont le devant de la scène lors de l'édition 2023 du Forum mondial pour le développement des exportations (WEDF), qui se tiendra du 26 au 29 juin à Oulan-Bator, en Mongolie. Le WEDF est l'événement phare annuel du Centre du commerce international (ITC), l'agence des Nations Unies entièrement dédiée aux petites entreprises.

Les entreprises sélectionnées présenteront leur activité devant un panel de juges et tenteront d'emporter les Prix 2023 des jeunes écopreneurs, dans l'une des deux catégories : Solutions commerciales vertes et Restauration des terres.

Les lauréats de chacune de ces catégories recevront en récompense un financement de démarrage et un coaching pour renforcer leurs capacités. Ces récompenses sont fournies par l'ITC, l'Initiative foncière mondiale du G20 mise en œuvre par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le programme Startups for Sustainable Development de Google et le cabinet d'avocats international Sidley Austin.

Les finalistes – originaires du Bangladesh, d'Égypte, du Ghana, d'Inde, d'Indonésie, de Madagascar et de Mongolie – ont été sélectionnés au terme d'un processus rigoureux mené par l'ITC en collaboration avec ses partenaires, notamment l'Initiative foncière mondiale du G20 et des conseillers du réseau mondial de jeunes entrepreneurs de l'ITC, la Communauté Ye!. Les finalistes ont été choisis sur la base de leurs efforts en faveur de la durabilité, de la circularité et de l'économie verte, en particulier s'agissant de la restauration des terres. Ils ont ainsi été soumis à un processus en deux étapes, passant d'abord par la constitution d'un dossier de candidature, puis suivi d'une présentation, montrant leurs efforts pour inciter au changement et aux pratiques durables.

Les sept finalistes sont : iPAGE (Bangladesh) ; Cupmena (Égypte) ; Sommalife (Ghana) ; Brown Reed Agri Waste Innovations (Inde); Liberty Society (Indonésie) ; Bôndy (Madagascar) ; et Airee (Mongolie).

Le jury qui évaluera les pitchs des candidats à Oulan-Bator est composé de Vedant Ghandi, lauréat du Prix 2021 des jeunes écopreneurs, de Paula Padrino Vilela de l'Initiative foncière mondiale du G20, de Diana Carballo Chanfon du cabinet Sidley Austin, d'Allan Majuru de ZimTrade, et d'Andrew Ong de l'OMPI.

La décision des juges se fondra sur la proposition de valeur de chacune des entreprises, leur impact environnemental, le potentiel du marché, la force de l'équipe, la durabilité et l'évolutivité du modèle d'entreprise.

Les Prix des jeunes écopreneurs de l'ITC visent à relier les jeunes entrepreneurs aux marchés et à appuyer l'esprit d'entreprise, en vue de contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pleins feux sur les finalistes

Finalistes de la catégorie Solutions commerciales vertes

Chirag M G, de l'entreprise indienne de gestion des déchets Brown Reed Agri Waste Innovations, convertit les déchets agricoles en innovations durables et évolutives tout en créant des emplois pour les femmes des zones rurales.

Abdulrhman Elhalafawy, de l'entreprise égyptienne Cupmena, réduit les déchets dans l'industrie du café et développe des solutions agricoles innovantes pour aider à lutter contre le dérèglement climatique.

Tamara Dewi Gondo Soerijo, de l'entreprise sociale indonésienne Liberty Society, travaille avec des femmes pour fabriquer des articles recyclés et des cadeaux, et mène des campagnes écologiques pour des entreprises et des marques socialement responsables.

Oyungerel Munkhbat, de l'entreprise mongole de fabrication de filtres à air Airee, réduit la pollution par les microplastiques grâce à des filtres en laine 100 % biodégradables.

Finalistes de la catégorie Restauration des terres

Max Fontaine, de l'entreprise de reboisement malgache Bôndy aide les communautés rurales à se développer par l'agroforesterie et la plantation de mangroves, et vise à générer un impact socio-économique et écologique.

Mashrur Hossain, de l'entreprise agri-tech bangladaise iPAGE, fournit des services de conseil numérique, axés spécifiquement sur les cultures, aux petits exploitants agricoles afin d'améliorer leur productivité.

Mawuse Christina Gyisun, de l'entreprise ghanéenne d'agrotechnologie Sommalife, préserve et restaure les arbres à karité et crée des opportunités d'accès au marché.

 

Ces finalistes ont été sélectionnés parmi 419 entreprises provenant de 63 pays.

Les entreprises présélectionnées dans la catégorie Solutions commerciales vertes étaient les suivantes : Givo Limited (Nigéria), Brown Reed Agri Waste Innovation (Inde), Cupmena (Égypte), Qubix Robotics (Malawi), ReciclApp (Mexique), Green Composting (République-Unie de Tanzanie), Saathi et Angirus (Inde), Liberty Society (Indonésie), Diapo Inc (Zimbabwe), ainsi que Nomadic PowerBox LLC et Airee Felt (Mongolie).

Les entreprises présélectionnées dans la catégorie Restauration des terres étaient les suivantes : Bôndy (Madagascar), Sommalife et Ecowillow (Ghana), Clauseph Enterprise et Viva Organica (Botswana), iPAGE (Bangladesh), Orda Wealth (Mongolie), Neoperk Technologies et Kimalaya Naturals (Inde), ainsi que Climtech Intelligence (Nigéria).

Il s'agit de la quatrième édition du concours de pitch pour jeunes entrepreneurs organisé dans le cadre du Forum mondial pour le développement des exportations. Lors de chacune des conférences précédentes, l'hôte national s'est vu offrir la possibilité de présenter des candidats indépendants dans le cadre du processus de compétition.

 

Se diversifier par le commerce vert et numérique

L'édition 2023 du Forum mondial pour le développement des exportations aura pour thème « Se diversifier par le commerce vert », et propose en ce sens d'explorer des solutions bio, numériques et durables à de multiples crises. Bien que le thème de la conférence soit global, l'accent sera mis sur les opportunités commerciales pour les pays en développement enclavés – la Mongolie est le deuxième plus grand pays enclavé au monde.

La conférence est organisée par le Gouvernement de Mongolie, sous la direction du Bureau du président, en partenariat étroit avec l'équipe de pays des Nations Unies pour la Mongolie.

 

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international (ITC) est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. 

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Anuncio de los finalistas del concurso mundial de selección para jóvenes emprendedores
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(Ginebra/Ulán Bator) - Tres empresas emergentes africanas y cuatro asiáticas serán las protagonistas del Foro Mundial para el Desarrollo de las Exportaciones (WEDF) de este año, que se celebrará del 26 al 29 de junio en Ulán Bator, Mongolia. El WEDF es el evento anual insignia del Centro de Comercio Internacional, la principal agencia de la ONU especializada en el apoyo a las pequeñas empresas.

Las empresas seleccionadas presentarán sus negocios ante el jurado de los Premios Youth Ecopreneur del 2023. Hay dos categorías de premios: soluciones empresariales ecológicas y restauración de tierras

Los ganadores de los premios recibirán financiación inicial para sus negocios y participarán en diversas iniciativas para el desarrollo de sus capacidades. Los premios para los finalistas serán proporcionados por el ITC, la Iniciativa Global para Reducir la Degradación de la Tierra y Mejorar la Conservación de los Hábitats Terrestres del G20, la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (OMPI), el programa Startups for Sustainable Development de Google y el bufete multinacional de abogados Sidley Austin.

El ITC, junto con la iniciativa Global para Reducir la Degradación de la Tierra y Mejorar la Conservación de los Hábitats Terrestres del G20 y varios asesores de la red mundial de jóvenes emprendedores del ITC, la Ye! Community, fueron los encargados de seleccionar a los finalistas, provenientes de Bangladesh, Egipto, Ghana, la India, Indonesia, Madagascar y Mongolia. Los finalistas fueron elegidos en función de su labor de promoción de la sostenibilidad, la circularidad, la economía verde y la restauración de tierras. Los finalistas pasaron por un proceso de dos pasos, primero enviaron su solicitud por escrito y después realizaron una presentación en la que mostraban sus esfuerzos para impulsar el cambio y las prácticas sostenibles.

Los siete finalistas son iPAGE, de Bangladesh; Cupmena, de Egipto; Sommalife, de Ghana; Brown Reed Agri Waste Innovations, de la India; Liberty Society, de Indonesia; Bôndy, de Madagascar; y Airee, de Mongolia.

En Ulán Bator, los finalistas serán evaluados por un jurado compuesto por el ganador de los Premios Youth Ecopreneur de la edición de 2021, Vedant Ghandi; Paula Padrino Vilela, de la Iniciativa Global para Reducir la Degradación de la Tierra y Mejorar la Conservación de los Hábitats Terrestres del G20; Diana Carballo Chanfón, de Sidley Austin; Allan Majuru, de ZimTrade; y Andrew Ong, de la OMPI.

El jurado elegirá a los ganadores en base a la propuesta de valor de sus empresas, su impacto medioambiental, el potencial de mercado, la fortaleza del equipo, la sostenibilidad y la escalabilidad del modelo empresarial.

Los Premios Youth Ecopreneur del ITC aspiran a conectar a los jóvenes emprendedores con los mercados y a apoyar el emprendimiento, al tiempo que contribuyen a alcanzar los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Finalistas

Categoría Soluciones empresariales ecológicas:

Chirag M G, de Brown Reed Agri Waste Innovations, una empresa india de gestión de residuos que convierte los residuos agrícolas en innovaciones sostenibles y escalables y crea puestos de trabajo para las mujeres de las áreas rurales.

Abdulrhman Elhalafawy, de Cupmena, una empresa egipcia que reduce los residuos en la industria del café y desarrolla soluciones agrícolas innovadoras para ayudar a combatir el cambio climático.

Tamara Dewi Gondo Soerijo, de la empresa social de fabricación indonesia Liberty Society, que trabaja con mujeres para producir artículos reciclados, regalos y campañas ecológicas para empresas y marcas con conciencia social.

Oyungerel Munkhbat, del fabricante mongol de filtros de aire Airee, que reduce la contaminación por microplásticos gracias a sus filtros de lana 100 % biodegradables.

Categoría Restauración de tierras:

Max Fontaine, de la empresa malgache de reforestación Bôndy, que fomenta el desarrollo de las comunidades rurales mediante la agrosilvicultura y la plantación de manglares para generar un impacto socioeconómico y ecológico.

Mashrur Hossain, de la empresa de agrotecnología de Bangladesh iPAGE, que ofrece servicios de asesoramiento digital específicos para cada cultivo a los pequeños agricultores con el fin de mejorar su productividad.

Mawuse Christina Gyisun, de la empresa ghanesa de agrotecnología Sommalife, que conserva y restaura árboles de karité y crea oportunidades de acceso a los mercados.


Estos finalistas fueron seleccionados entre un total de 419 empresas de 63 países.

Las empresas preselecionadas para la categoría de Soluciones empresariales ecológicas fueron las siguientes: Givo Limited, de Nigeria; Brown Reed Agri Waste Innovation, de la India; Cupmena, de Egipto; Qubix Robotics, de Malawi; ReciclApp, de México; Green Composting, de la República Unida de Tanzanía; Saathi, de la India; Liberty Society, de Indonesia; Angirus, de la India y Diapo Inc, de Zimbabwe. Los candidatos de Mongolia fueron Nomadic PowerBox LLC y Airee Felt.

En la categoría de Restauración de tierras, las 10 empresas preseleccionadas, provenientes de 7 países, fueron las siguientes: Bôndy International, de Madagascar; Sommalife, de Ghana; Clauseph Enterprises, de Botsuana; iPAGE Bangladesh, de Bangladesh; Orda Wealth, de Mongolia; Neoperk Technologies, de la India; Kimalaya Naturals, de la India; Viva Organica, de Botswana; Ecowillow Ghana, de Ghana; y Climtech Intelligence, de Nigeria.

Este año se celebra la cuarta edición del concurso de selección para jóvenes emprendedores del Foro Mundial para el Desarrollo de las Exportaciones. En cada uno de los Foros anteriores, se ofreció al anfitrión nacional la oportunidad de presentar candidatos independientes en el proceso competitivo.

 

Diversificación a través del comercio ecológico y digital

La edición del Foro Mundial para el Desarrollo de las Exportaciones de 2023 tendrá como tema «Diversificar a través del comercio ecológico», y explorará soluciones orgánicas, digitales y sostenibles a múltiples crisis. Aunque el tema de la conferencia es global, se hace hincapié en las oportunidades comerciales para los países en desarrollo sin litoral. Mongolia es el segundo país más grande del mundo sin salida al mar.

El Foro está organizado por el Gobierno de Mongolia y dirigido por la Oficina del Presidente, en estrecha colaboración con el Equipo de las Naciones Unidas para Mongolia.

 

Sobre el Centro de Comercio Internacional - El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

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ITC Noticias
Las mentes brillantes de la India revolucionarán la industria de la construcción
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¿Qué se obtiene cuando se mezcla la pasión por la gestión sostenible de los residuos con las ideas de unas mentes innovadoras? RecycleX. La empresa emergente que quiere revolucionar la industria de la construcción. Y van camino para conseguirlo.

 

 

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Cofundadores de RecycleX India
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Conozca a los futuros agentes de cambio de la India, Vedant Gandhi y Abhishek Chhazed. Son los fundadores de una empresa emergente que ofrece soluciones de construcción ecológicas.

«Siempre quise construir ciudades inteligentes y sostenibles», afirma el cofundador Vedant.

Vedant me habla de su trayectoria profesional, que le llevó desde unas prácticas en una organización no gubernamental que instalaba baños ecológicos en barrios marginales, donde trabajó en la política «India limpia», apoyada por la oficina del Primer Ministro; de su máster en infraestructuras sostenibles en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Stuttgart; y finalmente, de su participación en la iniciativa Unidos por las ciudades inteligentes y sostenibles, dirigido por las Naciones Unidas.

Desde que finalizó su licenciatura en ingeniería civil, Vedant sintió que la única forma de expresar su verdadero ser sería a través del emprendimiento. La única pregunta cuando regresó a la India desde Europa hace dos años era en qué debía enfocarse exactamente.

Retrocedamos a 2020. El mercado indio de infraestructuras está deseoso por descubrir materiales de construcción sostenibles. Esta era la oportunidad que Vedant estaba esperando. El entonces joven de 27 años viajó de regreso a su país justo antes de que estallara la crisis de la COVID-19.

«No tenía planes. Así que empecé mi investigación».

 

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De los residuos a la empresa

Ver a una vaca comiendo una bolsa de plástico en una calle cerca de Bombay fue el punto de inflexión para Vedant. El plástico multicapa de un solo uso es una gran amenaza para el medio ambiente mundial, y por ello, el ingeniero decidió reutilizarlo como material de construcción.

Por aquel entonces, conoció al otro cofundador de la empresa, Abhishek, que acababa de terminar su licenciatura en ingeniería mecánica. Juntos montaron un pequeño laboratorio en el patio trasero de la casa de Vedant, donde experimentaron con los residuos recogidos de las empresas, y probaron diferentes muestras para fabricar ladrillos. Consiguieron convencer al gobierno local de la ciudad de Bharuch para que pavimentara cerca de 20 metros cuadrados con el material que acababan de desarrollar.

«Le dijimos a la gente: Están caminando sobre bloques reciclados hechos a partir de botellas PET y plástico de un solo uso».

Este primer proyecto atrajo mucha atención hacia la empresa emergente y las subvenciones entrantes por parte de varias incubadoras pronto hicieron posible la creación de una planta de procesamiento.

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24 June 2022

Cemento: el gran contaminador

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La lucha contra los residuos plásticos no es la única razón por la que RecycleX ha creado ladrillos ecológicos. Aunque el hormigón es el material artificial más utilizado que existe, muy poca gente conoce lo perjudicial que es para el medio ambiente: para crear hormigón se necesita cemento, fuente de cerca del 8 % de las emisiones mundiales de dióxido de carbono (CO2), según el think tank Chatham House.

Si la industria cementera fuera un país, sería el tercer mayor emisor del mundo, por detrás de China y de los Estados Unidos de América. El cemento produce más CO2 que el combustible de aviación (2,5 %) y no está muy lejos del negocio agrícola mundial (12 %).

Además, debido al gran número de obras de construcción en la India, especialmente en las grandes ciudades como Nueva Delhi, el polvo de los residuos de la construcción se arroja de forma incontrolada a la atmósfera. El Delhi Pollution Control Committee (Comité de control de la contaminación de Delhi) confirma que las instalaciones de tratamiento de residuos tienen capacidad actual para procesar unas 1000 toneladas de residuos al día, aunque se calcula que la ciudad produce 3600 toneladas diarias.

 

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Una solución beneficiosa para la naturaleza y para los seres humanos: más fuerte, más barato... ¡Y sin residuos!

Basta con echar un vistazo a los datos sobre los efectos nocivos de la construcción tradicional para comprender por qué Recycle X atrae la atención de los gobiernos. ¿Cuál es el secreto de sus ladrillos ecológicos?

Durante la investigación en su diminuto laboratorio, Vedant y su cofundador recogieron residuos industriales no tóxicos, como carbones, cenizas volantes y basalto molido, y convirtieron los plásticos multicapa en fibra multicapa que, en última instancia, tiene una mayor durabilidad. Normalmente, el mercado de la construcción en la India utiliza ladrillos de arcilla roja, que son más frágiles y procedentes de suelos fértiles. Además,estos ladrillos se rompen más rápido.

Cada mes, la empresa recicla 20 toneladas de residuos plásticos, 300 toneladas de residuos de la construcción y 200 toneladas de residuos industriales. Con ello, evitan por completo la producción de cemento contaminante. Su centro de fabricación, a cinco horas en coche de Bombay, en Guyarat, funciona con electricidad verde generada en un parque fotovoltaico cercano.

Además de que la producción de ladrillos ecológicos tiene un vertido cero de agua, toda el agua utilizada se reutiliza, lo que convierte a la planta en productora negativa de carbono. Lo que resulta una solución muy necesaria en un país que se enfrenta a una gran contaminación atmosférica causada por los residuos de la construcción y el polvo producido al mezclar el cemento.

Queremos transformar toda la industria de la construcción en la India.
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¿Y ahora qué? ¡El cielo es el límite!

Vendant y Abhishek son optimistas. Para finales de 2023, tienen previsto abrir otras tres plantas de producción en la India, ya que a cada minuto que pasa, reciben más y más pedidos de esa región.

«El interés es alto y la empresa ha tenido rentabilidad desde el primer día».

La reputación de la empresa ha llamado la atención de varios gobiernos que buscan mantener su promesa sobre los objetivos climáticos establecidos en el Acuerdo de París. Otras naciones del sudeste asiático han empezado a buscar el asesoramiento de Vedant y Abhishek para abrir plantas de fabricación para hacer que sus sectores de la construcción sean más ecológicos.

Pero Vedant es modesto. En primer lugar, me dice, quiere centrarse en su país natal. Sin embargo, para marcar realmente la diferencia en el mercado mundial, Vedant considera que el mayor reto es conectar con otros países en desarrollo en los que persiste el problema de la gestión de residuos, en particular los residuos plásticos en las regiones costeras.

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La X del nombre de nuestra empresa significa infinito: el cielo es el límite.
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Vedant Gandhi es el ganador de los premios Youth Ecopreneur Awards del Centro de Comercio Internacional en la categoría residuos. Los premios Youth Ecopreneur Awards están dirigidos a empresas ecológicas de jóvenes empresarios radicadas en las economías menos desarrolladas y en desarrollo. Los Premios sirven de escaparate para que los jóvenes muestren sus soluciones sostenibles y escalables para acelerar la transición hacia una economía ecológica y reciban el apoyo necesario en este viaje.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
De brillants esprits indiens vont révolutionner le secteur de la construction
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Qu'obtient-on lorsque de brillants esprits innovants se mêlent avec passion de la gestion durable des déchets ? Recycle X. Cette start-up entend révolutionner le secteur de la construction. Et elle est sur le point d'y parvenir.

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Cofondateurs de Recycle X Inde
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Voici les futurs agents du changement en Inde : Vedant Gandhi et Abhishek Chhazed. Ils sont les fondateurs d'une start-up qui propose des solutions de construction « vertes ».

« J'ai toujours voulu construire des villes intelligentes et durables », affirme l'un des cofondateurs, Vedant.

Vedant me raconte son parcours professionnel. D'abord stagiaire dans une organisation non gouvernementale qui installait des toilettes écologiques dans les bidonvilles, il a travaillé sur la politique Clean India (Une Inde propre) appuyée par le bureau du Premier Ministre. Il a ensuite suivi un master en infrastructures durables à l'université des sciences appliquées de Stuttgart, avant de participer à l'initiative Tous unis pour des villes intelligentes et durables menée par les Nations Unies.

Depuis l'obtention de sa licence en génie civil, Vedant sentait que le seul moyen d'exprimer sa vraie nature passerait par l'entrepreneuriat. Lorsqu'il a quitté l'Europe pour revenir en Inde il y a deux ans, la question principale était de déterminer le domaine dans lequel il voulait se concentrer.

Retour en 2020. Le marché indien des infrastructures cherche de nouveaux matériaux de construction, qui soient durables. Pour Vedant, c'est une opportunité à saisir. Le jeune homme, alors âgé de 27 ans, revient dans son pays natal, juste avant que la crise liée à la COVID-19 ne frappe.

« Je n'avais aucun projet. Alors j'ai commencé à chercher. »

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Des déchets aux affaires

C'est en voyant une vache manger un sac plastique dans une rue près de Mumbai que Vedant a eu le déclic. Puisque le plastique multicouche à usage unique constitue une menace majeure pour l'environnement, et ce à l'échelle mondiale, il fallait que l'ingénieur en lui trouve le moyen de le réutiliser pour les matériaux de construction.

C'est à peu près à cette époque qu'il a rencontré Abhishek, qui venait d'obtenir sa licence en génie mécanique.

Les deux hommes ont installé un petit laboratoire dans l'arrière-cour de Vedant, où ils ont expérimenté avec des déchets collectés auprès des entreprises, testant différents échantillons dans la fabrication de briques. Une fois leur nouveau matériau développé, ils ont réussi à convaincre le gouvernement local de la ville de Bharuch de l'utiliser pour paver près de 20 mètres carré de route.

« Nous avons expliqué aux gens qu'ils marchaient sur des blocs recyclés fabriqués à partir de bouteilles en PET et de plastique à usage unique. »

Ce premier essai a suscité une bonne couverture médiatique, ce qui a valu à la start-up des subventions de divers incubateurs qui ont rapidement permis l'établissement d'une usine de transformation.

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24 June 2022

Le ciment, grand pollueur

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La lutte contre les déchets plastiques n'est pas la seule raison qui pousse Recycle X à créer des briques écologiques. Le béton est le matériau artificiel le plus utilisé au monde, mais peu de gens savent à quel point il est nocif pour l'environnement. En effet, pour faire du béton, il vous faut du ciment. Or, selon le groupe de réflexion Chatham House, le ciment est source d'environ 8 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2).

Si l'industrie du ciment était un pays, celui-ci serait le troisième plus grand émetteur au monde – derrière la Chine et les États-Unis. Les émissions générées par cette industrie dépassent celles issues du carburant d'aviation (2,5 %), et ne sont pas loin de celles de l'activité agricole mondiale (12 %).

En outre, en raison du nombre important de chantiers en Inde, notamment dans les grandes villes comme New Delhi, la poussière des déchets de construction est projetée de manière incontrôlée dans l'atmosphère. Le comité de contrôle de la pollution de Delhi confirme que même si les installations actuelles permettent de traiter environ 1 000 tonnes de déchets par jour, la ville en produit environ 3 600 tonnes dans le même temps.

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Une solution gagnant-gagnant-gagnant pour la nature et l'humanité : plus résistant, moins cher – et sans déchets !

Un simple coup d'œil à ces données sur la nocivité de la construction traditionnelle permet de comprendre pourquoi Recycle X attire l'attention des gouvernements. Mais quel est le secret de leurs briques écologiques ?

Lors des recherches menées dans leur minuscule laboratoire, Vedant et Abhishek ont collecté des déchets industriels non toxiques, tels que des carbones, des cendres volantes et du basalte broyé. Ils ont également transformé des plastiques multicouches en fibres multicouches qui, au final, présentent une meilleure durabilité. En Inde, de manière traditionnelle, le marché du bâtiment utilise des briques d'argile rouge issu des sols fertiles. Mais elles s'avèrent plus fragiles et se brisent plus rapidement.

Chaque mois, l'entreprise recycle 20 tonnes de déchets plastiques, 300 tonnes de déchets de construction, et 200 tonnes de déchets industriels. Cela permet d'éviter toute production de ciment. L'unité de fabrication, située à cinq heures de route de Mumbai, dans le Gujarat, fonctionne grâce à l'électricité à bilan carbone négatif générée par une ferme solaire située à proximité.

Outre le fait que la production de ces briques écologiques produit zéro rejet d'eau, l'eau utilisée par l'usine est recyclée en totalité, ce qui donne un bilan carbone négatif. Dans un pays confronté à de vastes quantités de pollution atmosphérique causée par les déchets de construction et la poussière produite par le mélange du ciment, la solution proposée par Recycle X est incontournable.

Nous voulons transformer tout le secteur de la construction en Inde.
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Recycle X Inde
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La prochaine étape ? Des possibilités illimitées !

Vendant et Abhishek sont optimistes. D'ici à la fin de 2023, ils prévoient d'installer trois autres sites de production en Inde, car la demande dans cette seule région augmente de manière vertigineuse.

« L'intérêt est élevé, et nous sommes rentables depuis le premier jour. »

La réputation de l'entreprise lui a valu l'attention de plusieurs gouvernements qui cherchent à tenir leur promesse sur les objectifs climatiques fixés dans le cadre de l'Accord de Paris. En dehors de l'Inde, certaines nations d'Asie du Sud-Est sollicitent déjà les conseil de Vedant et d'Abhishek pour installer des usines de fabrication et rendre leur secteur du bâtiment plus écologique.

Mais Vedant est modeste. Dans un premier temps, me dit-il, il veut se concentrer sur son pays d'origine. Cependant, pour faire une vraie différence sur le marché mondial, Vedant considère que le plus grand défi est de se lier à d'autres pays en développement, où les problèmes de gestion des déchets persistent, en particulier lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux déchets plastiques dans les régions côtières.

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Le X dans le nom de notre entreprise représente l'infini – le ciel est la seule limite !
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Vedant Gandhi est le lauréat du Prix des jeunes écopreneurs dans la catégorie déchets du Centre du commerce international. Il s'agit d'un concours dédié aux entreprises vertes, qui s'adresse spécifiquement aux jeunes entrepreneurs des économies les moins développées et en développement. En plus de recevoir un appui dans leur parcours d'entrepreneur, les jeunes trouvent dans ces prix une large visibilité et une vaste audience pour présenter leurs solutions durables et évolutives qui permettront d'accélérer la transition économique verte.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Innovadora. Sostenible. Duradera. La revolución de la energía solar.
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¿Cómo se mantiene la energía solar en funcionamiento una vez que se han instalado los paneles? «Sólo se necesita el mantenimiento adecuado», afirma el ingeniero civil Douglas Baguma, de Uganda. Su empresa Innovex ofrece soluciones IoT basadas en la nube que podrían impulsar el uso de la energía solar en el continente.

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A Douglas Baguma siempre le ha fascinado el enorme poder del sol. Cuando Uganda sufría apagones programados a lo largo de los años 90, el padre de Douglas utilizaba su batería solar para que la familia pudiera ver las noticias de la noche. 

Cuando Kampala se conectó a la red nacional después de 2001, Douglas, experto en tecnología, decidió seguir el camino de las energías renovables.

«Intenté encontrar un punto en común entre mis estudios de ingeniería civil y mi pasión por la ingeniería eléctrica y electrónica, que  son esenciales para la industria solar».

Y ese ha sido siempre el objetivo de Douglas.

Innovex Uganda
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Energía solar desconectada

Tras recibir su diploma de postgrado, el Centre for Research in Energy and Energy Conservation le contrató como consultor en energías renovables. Conocido como experto en la creación de minirredes, Douglas trabajó como consultor para la agencia alemana de desarrollo GIZ.

Así fue como Douglas se encontró con decenas de sistemas solares que habían sido instalados en los centros de salud de las comunidades rurales de Uganda. El 90 % de ellos tenían la energía solar como la principal fuente de electricidad, ya que los pueblos no están conectados a la red nacional, pero para sorpresa de Douglas, la mayoría de estas instalaciones no funcionaba.

«Algunos trabajadores sanitarios atendían partos a la luz de las velas. A veces, incluso, no había agua caliente, que es fundamental para esterilizar el material quirúrgico».

Douglas no tardó en darse cuenta de que quienes habían instalado los paneles no sabían que habían dejado de funcionar: sin mantenimiento, las instalaciones vegetaban en lugar de producir energía. Muchos de los centros de salud disponían de equipamiento, pero nadie utilizaba los ordenadores porque no había electricidad.

 

¡Este viaje me abrió los ojos a la importancia del acceso a la energía!
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12 October 2022

La energía solar: un mercado sin explotar y una oportunidad para las inversiones

Los 45 millones de habitantes de este país sin salida al mar tienen dificultades para acceder a la electricidad: el 80 % de la población rural de Uganda no tiene acceso

El mismo panorama puede observarse en toda África: 500 millones de personas no tienen acceso a la electricidad. La energía solar es a veces la única solución, y eso es la realidad para muchas comunidades de Uganda.

La energía solar bien podría ser una solución ecológica y rentable a los problemas crónicos de suministro eléctrico a los que se enfrentan muchos países africanos, pero su potencial está en gran medida sin explotar en todo el continente, según el Financial Times. A diferencia de Europa y Norteamérica, que tienen una capacidad instalada considerable pero tasas medias de energía solar potencial más bajas, muchos países africanos se han visto acosados por los problemas relacionados con la red eléctrica, la regulación y la atracción de capitales.

Además, los sistemas solares necesitan un mantenimiento constante, y puede resultar bastante costoso para las comunidades pequeñas. Esto es lo que Douglas se propuso solucionar.

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Mentes creativas unidas: Innovex presenta Remot

«Gracias a mi experiencia con las tecnologías de la información, fui capaz de pensar de forma creativa y conectar otras ideas oportunas, aquí es donde empezó la idea de Remot».

El entonces joven de 26 años se puso en contacto con David, un amigo del instituto experto en robótica, y desarrolló un dispositivo único que se conectaba a una plataforma basada en la web: Remot.

El dispositivo puede conectarse a los sistemas fotovoltaicos para medir su rendimiento en tiempo real. Cuando está a punto de producirse algún fallo, el dispositivo envía un mensaje automatizado al responsable y le indica cuál es el problema.

Además, el dispositivo recoge datos, los mide y, a continuación, utiliza la conexión móvil para enviarlos en línea. A través de un teléfono inteligente o cualquier dispositivo con conexión a Internet, los ingenieros pueden observar el funcionamiento del sistema fotovoltaico desde cualquier lugar del mundo y en cualquier momento.

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Remot es el guardián de los sistemas fotovoltaicos.
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Un arduo camino por delante

Douglas explica que sólo gracias a su red de contactos como consultor pudo vender los primeros prototipos en 2017 para mantener su idea en marcha, ya que la producción local de hardware estaba limitada debido a los elevados costes de los equipos de laboratorio y la investigación y el desarrollo asociados.

«El prototipo inicial era voluminoso y la estética no era la mejor».

Los productores de energía solar se enfrentaban a enormes pérdidas debidas al mantenimiento y la reparación, por lo que estaban dispuestos a pagar a la empresa emergente: el precio representaba sólo una pequeña fracción de sus pérdidas. Afortunadamente, Innovex recibió varias subvenciones por parte de diversos socios, como el Reino Unido a través del DFID, CISCO, los programas de apoyo de USAID o la fundación Ikea, que le permitieron adquirir el equipamiento necesario y contratar a empleados cualificados.

Lo que empezó como un negocio de dos amigos, es ahora un equipo formado por 22 personas con una inversión de capital del GAIA Impact Fund. Su modelo de negocio B2B implica que venden la herramienta directamente a los distribuidores solares. Cada vez que estos realizan una instalación para un nuevo cliente, deben instalar junto con él el contador inteligente de REMOT, lo que hace que se produzcan ventas repetidas.

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© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture
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La función de pago por uso, con unas cuotas más pequeñas, hace que las instalaciones sean más asequibles. Las empresas que distribuyen paneles solares de gran tamaño también utilizan esta este sistema para realizar un seguimiento de las facturas o los pagos.

Aunque el crecimiento de la industria solar se haya visto gravemente afectado por la pandemia de COVID-19, el futuro parece prometedor: la ampliación a nuevos mercados mediante la contratación de vendedores en Kenya y Nigeria podría dar a la empresa el impulso que está buscando. Con el desarrollo y la fabricación de las herramientas digitales básicas que el continente necesita para explotar la energía solar, Douglas espera llegar a los hogares de millones de africanos.

«Esta es el mejor momento para los empresarios africanos. Los inversores están dispuestos a asumir más riesgos porque las economías africanas son que más rápidamente están creciendo en el mundo y constituyen un mercado de cerca de 1000 millones de personas en continua expansión».

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Recomendaciones de Douglas para otros empresarios africanos

1. No se desanimen

Es posible competir y poner en el mercado productos fabricados en África. Usted tiene mucha influencia como empresario y es la persona más indicada para desarrollar una solución, ya que entiende el problema y al cliente. Esto es lo que buscan los inversores.

 

2. Muchos empresarios se muestran escépticos a la hora de compartir sus ideas.

Pero una idea sólo empieza a crecer cuando se comparte con alguien, y nadie puede hacerla realidad mejor que uno mismo.

 

Innovex se benefició del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos (NTF) del Centro de Comercio Internacional y de su red, financiado por los Países Bajos. El programa NTF IV apoya a las pequeñas empresas y a las empresas emergentes, como Innovex, en el sector de las TI para fomentar el desarrollo de su competitividad. Además, gracias a su idea innovadora, Douglas fue uno de los tres finalistas de los Youth Ecopreneur Awards 2022 del ITC, financiados por los programas Jóvenes y Comercio y GreenToCompete de la organización.

 

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Innovante. Viable. Durable. La révolution de l'énergie solaire.
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Comment s'assurer que des panneaux solaires produisent encore de l'énergie bien après leur installation ? Une simple maintenance adaptée suffit, affirme l'ingénieur civil ougandais Douglas Baguma. Sa société Innovex exploite la technologie de l'Internet des objets pour proposer des solutions accessibles sur le cloud, ce qui pourrait stimuler l'utilisation de l'énergie solaire sur le continent africain.

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Douglas Baguma a toujours été fasciné par la puissance pure du soleil. Dans les années 90, lorsque l'Ouganda était confronté à des coupures de courant programmées, le père de Douglas utilisait une batterie fonctionnant à l'énergie solaire pour que la famille puisse regarder à la télévision les informations de fin de soirée.

Kampala a été connecté au réseau national en 2001, mais pour Douglas, féru de technologies, les énergies renouvelables étaient la voie qu'il se devait de suivre.


« J'ai voulu trouver une manière d'allier à la fois mes études en génie civil et ma passion pour le génie électrique et électronique. Ce sont là deux aspects essentiels de l'industrie solaire. »

Douglas n'a jamais dévié de cet objectif.

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Énergie solaire – hors fonction !

Avec son diplôme de troisième cycle en poche, Douglas a pu rejoindre le Centre de recherche et de conservation de l'énergie comme consultant en énergies renouvelables. Reconnu comme expert dans la mise en place de mini-réseaux, il a également travaillé comme consultant pour l'agence allemande de développement GIZ.

Dans ce cadre, Douglas a visité des dizaines d'installations de systèmes solaires dans les centres de santé des communautés rurales ougandaises. Les villages n'étant pas reliés au réseau électrique national, les centres de santé dépendent pour 90 % d'entre eux de l'énergie solaire comme principale source d'électricité. À la surprise de Douglas, la plupart des installations ne fonctionnaient pas.

« Certains accouchements se déroulaient à la lumière des bougies. Parfois, il n'y avait pas non plus d'eau chaude, ce qui est pourtant essentiel pour stériliser proprement le matériel chirurgical. »

Douglas s'est rapidement rendu compte que ceux qui avaient installé les panneaux solaires n'étaient même pas au courant qu'ils ne fonctionnaient plus. Sans services de maintenance, les installations s'encrassaient et ne produisaient plus d'énergie. De nombreux centres de santé avaient de bons équipements, mais personne n'utilisait les ordinateurs simplement parce qu'il n'y avait pas d'électricité.

Ce voyage m'a ouvert les yeux sur les réalités de l'accès à l'énergie !
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12 October 2022

Capter la puissance du solaire : Une opportunité de marché et d'investissement inexploitée

L'accès à l'électricité demeure problématique pour les 45 millions d'habitants de ce pays sans littoral – dans les zones rurales, 80 % de la population n'y a pas accès.

Le même constat peut être établi à travers le continent africain : un demi-milliard de personnes n'est pas connecté au réseau électrique. L'énergie solaire est souvent la seule solution, et c'est le cas pour de nombreuses communautés en Ouganda.

L'énergie solaire pourrait bien être une solution verte et rentable aux problèmes chroniques d'électricité auxquels sont confrontés de nombreux pays africains, mais selon le Financial Times, son potentiel est largement inexploité sur le continent. Contrairement à l'Europe et à l'Amérique du Nord, qui ont une capacité installée considérable mais des taux moyens d'énergie solaire potentielle plus faibles, de nombreux pays africains ont été assaillis par des problèmes sur le réseau électrique, ainsi qu'en matière de réglementation et d'attraction de capitaux.

Les systèmes solaires nécessitent toutefois une maintenance constante, ce qui peut s'avérer relativement coûteux pour les petites communautés. C'est sur ce point que Douglas s'est proposé d'intervenir.

 

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Lorsque des esprits créatifs se rencontrent : Innovex présente Remot

« Grâce à ma longue pratique de l'informatique, j'ai pu sortir des sentiers battus et relier certaines idées opportunes – de là est née le concept de Remot. »

Alors âgé de 26 ans, le jeune homme contacte son copain de lycée, David, devenu expert en robotique. Ensemble, ils développent un dispositif unique capable de se connecter à une plateforme internet, qu'ils baptisent Remot (remote : « à distance » en anglais).

Lorsque l'appareil est connecté à un système solaire, il peut en mesurer les performances en temps réel. Si une défaillance est sur le point de se produire, il envoie un message automatisé au point focal responsable, pour l'informer de la nature du problème.

Le dispositif collecte des données, les traite, puis utilise une connexion mobile pour envoyer les données finales obtenues sur la plateforme en ligne. En utilisant un smart phone, ou tout autre appareil compatible avec Internet, les ingénieurs peuvent ainsi observer les performances d'un système solaire donné, partout dans le monde et à tout moment.

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Remot est une sentinelle pour systèmes solaires.
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Une montée en puissance

Douglas explique que c'est uniquement grâce à son réseau de consultant qu'il a pu vendre les premiers prototypes en 2017. Cela a permis de garder l'idée en vie, car la possibilité de produire du matériel au niveau local est limitée en raison des coûts élevés pour les équipements de laboratoire, ainsi que la recherche et le développement associés.

« Le prototype initial était encombrant, avec l'esthétique en moins. »

Face aux énormes pertes financières dues aux opérations de maintenance et de réparation, les producteurs d'énergie solaire étaient disposés à financer le démarrage d'Innovex, qui ne leur facturait qu'une petite fraction de leurs pertes. Par chance, l'entreprise a également bénéficié de plusieurs subventions octroyées par différents partenaires, comme le Royaume-Uni par le biais son département du développement international, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) au travers de ses programmes d'appui, l'entreprise CISCO et la fondation IKEA. Ces subventions ont permis d'acquérir les équipements nécessaires et d'embaucher des employés qualifiés.

Ce qui était au départ une start-up lancée par deux amis est devenue une solide entreprise de 22 salariés, avec une prise de participation du fonds d'investissement Gaia Impact fund. Son modèle commercial basé sur le B2B (interentreprises) signifie qu'Innovex vend son outil directement aux fournisseurs d'énergie solaire. Chaque fois que ces derniers réalisent une nouvelle installation pour un client, ils doivent également installer le compteur intelligent Remot, ce qui amène des ventes répétées pour Innovex.

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Le service de paiement à la prestation rend également les installations plus abordables, grâce à des paiements échelonnés moins importants. Les entreprises qui fournissent des panneaux solaires de grande taille utilisent également cette fonctionnalité pour le suivi des factures ou des paiements.

Même si la croissance de ce secteur a été lourdement affectée par la pandémie de COVID-19, l'avenir semble prometteur. L'expansion à de nouveaux marchés en embauchant des vendeurs au Kenya et au Nigéria pourrait fournir le coup de pouce supplémentaire dont l'entreprise a besoin. En concevant et en fabricant les outils numériques de base dont le continent a besoin pour exploiter l'énergie solaire, Douglas espère toucher des millions d'Africains.

« Vivre à notre époque est le meilleur moment pour les entrepreneurs africains. Les investisseurs sont prêts à prendre davantage de risques car les économies africaines connaissent la croissance la plus rapide au monde, grâce à un marché de près d'un milliard de personnes qui croît d'année en année. »

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Les bons conseils de Douglas aux autres entrepreneurs africains

1. Ne vous laissez par décourager.
Il est possible d'être compétitif et de mettre sur le marché des produits fabriqués en Afrique. En tant qu'entrepreneur, vous disposez de nombreux moyens de pression. Vous êtes la personne la mieux placée pour trouver et fabriquer les solutions, car vous comprenez à la fois le problème et le client. C'est ce que recherchent les investisseurs.

2. De nombreux entrepreneurs doutent de l'intérêt de partager leurs idées.
Pourtant, une idée ne germe et ne se développe que si elle est partagée avec autrui, et personne ne peut concrétiser l'idée mieux que vous.

Innovex a bénéficié du programme NTF mené par le Centre du commerce international et financé par les Pays-Bas, ainsi que de son réseau. Ce programme, actuellement dans sa phase IV, appuie les petites entreprises et les start-up comme Innovex dans le secteur de l'informatique et des services informatiques en vue de développer leur compétitivité. Par ailleurs, grâce à son idée innovante, Douglas a été l'un des trois finalistes des Prix des jeunes écopreneurs 2022 de l'ITC, financés par les programmes Jeunes et commerce et GreenToCompete (vert pour concurrencer) de l'organisation.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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