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De jeunes à jeunes : Se faire financer est possible !
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec trois jeunes chercheurs de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève pour connaître les défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils essaient d'obtenir un appui financier.

 

Dans le cadre de sa collaboration avec l'Institut, au travers du projet Capstone, l'ITC a demandé à des étudiants ce qu'ils suggéreraient aux décideurs politiques et aux investisseurs de faire différemment pour que les jeunes aient une chance.

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L'ITC vous a invité à mener une recherche sur l'accès au financement des jeunes entrepreneurs. Pourquoi ?

L'accès au financement est l'un des principaux obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils créent leur entreprise. Les prestataires financiers, tels que les banques, considèrent les start-up comme un investissement à haut risque. Pourtant, les jeunes entrepreneurs sont des moteurs essentiels de la croissance économique de tout pays. Il devrait être dans l'intérêt des gouvernements de promouvoir ces entreprises.

Le programme Jeunes et commerce de l'ITC relève ce défi. Sur la base des recherches et des données disponibles, son équipe nous a demandé de chercher des solutions qui pourraient aider les jeunes entrepreneurs, en mettant un accent particulier sur le Kenya, le Nigéria et les Philippines.

AFrican youth

Comment avez-vous abordé vos recherches ?

African youth writing

Nous nous sommes penchés sur trois domaines d'intérêt : l'identification des besoins financiers des jeunes entrepreneurs ainsi que des défis que ces jeunes et les prestataires financiers doivent relever dans les pays cibles ; l'examen des politiques d'inclusion des jeunes dans les pays qui ont réussi à accroître leur accès au financement ; et l'identification des interventions gouvernementales qui seraient réalisables et dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes dans les pays cibles.

Pour couvrir tous ces aspects de notre recherche, nous avons mené 12 entretiens semi-structurés avec des entrepreneurs, des organisations d'appui aux entreprises, des investisseurs, des représentants des pouvoirs publics, des analystes de risques et un expert en accès au financement. Nous avons également utilisé des données provenant d'enquêtes menées par l'ITC et la Banque mondiale, et mené une analyse documentaire approfondie.

Quelles ont été vos conclusions en ce qui concerne les défis auxquels les jeunes sont confrontés ?

Comme les jeunes n'ont pas d'antécédents en matière de crédit, ne disposent pas de garanties et ont une expérience limitée des affaires, les prestataires financiers les considèrent comme un risque élevé, d'où leur hésitation à investir.

Les jeunes manquent également d'informations sur les possibilités de financement alternatives, tandis que les investisseurs manquent de connaissances sur les profils des jeunes entrepreneurs, leur secteur d'activité et leurs chances de réussite.

Même si les jeunes ont accès à des formations, cela ne se traduit pas forcément par l'obtention d'un financement, car la qualité de ces formations varie dans l'enseignement des compétences exigées par les prestataires financiers.

Les politiques existantes qui produisent de bons résultats impliquent généralement à la fois un volet éducatif pour les jeunes entrepreneurs et un volet d'incitation et de dé-risque (allègements fiscaux, garanties de prêt, subventions de prêt) pour convaincre le secteur privé.

Que faut-il changer ?

Nous recommandons une solution sur trois axes : 1. diffuser l'information ; 2. identifier des formations et des programmes de mentorat de qualité ; et 3. dé-risquer et inciter à l'investissement.

Concrètement, il faudrait mener les actions suivantes :

1. Développer une plateforme d'information nationale, centralisée et à faible coût, à la disposition des entrepreneurs et des prestataires financiers. Cette plateforme servirait de base de données pour les possibilités de financement, et offrirait des possibilités de mentorat et de formation tout en recueillant des informations financières et commerciales essentielles sur l'entrepreneur. Cela permettrait de renforcer la crédibilité financière des jeunes entrepreneurs et d'accroître l'estime des prestataires financiers pour ces clients souvent parfaitement viables.

2. Établir un système de certification qui servirait de norme commune pour les programmes de formation et de mentorat afin d'aider les jeunes entrepreneurs et les prestataires de financement à identifier les formations de haute qualité. Ainsi, les prestataires de financement pourront être assurés que les jeunes ayant suivi ces programmes disposent bien des compétences adéquates.

3. Introduire des garanties de prêt pour les banques, des allègements fiscaux pour les investisseurs et des subventions de prêt pour les jeunes entrepreneurs afin d'encourager et de dé-risquer les investissements dans les entreprises de jeunes. Cela permettrait également d'attirer des fonds du secteur privé, ce qui est essentiel car son engagement joue un rôle crucial pour assurer la durabilité de cette stratégie.

Enfin, l'éligibilité au financement d'un jeune entrepreneur par les mécanismes de financement gouvernementaux serait conditionnée par ses résultats scolaires ou sa réussite dans les programmes de formation ou de mentorat certifiés. De même, l'éligibilité d'une banque à solliciter une garantie de prêt pourrait être conditionnée par le caractère du produit de prêt, selon s'il est favorable aux jeunes.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter les auteurs : %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) et %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entretien avec Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel et Ming Li, de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève
Jóvenes para jóvenes: el acceso a la financiación es posible
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Forum de Comercio conversó con tres jóvenes investigadores del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra para averiguar cuáles son los retos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de intentar conseguir ayuda financiera. 

El ITC colabora con este instituto, en el marco de un proyecto llamado Proyecto Capstone. Descubra lo que estos jóvenes estudiantes sugieren que los encargados de formular políticas y los inversores deberían hacer de forma diferente: dar una oportunidad a los jóvenes.

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El ITC les pidió que realizaran una investigación sobre el «acceso a la financiación» de los jóvenes emprendedores. ¿Por qué?

El acceso a la financiación es uno de los principales obstáculos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de crear sus empresas ya que los proveedores financieros, como los bancos, consideran que las empresas emergentes son una inversión de alto riesgo. Sin embargo, los jóvenes emprendedores son unos motores cruciales del crecimiento económico de cualquier país, por lo que los gobiernos deberían tener interés en promover estas empresas.

El Programa Jóvenes y Comercio del ITC aborda este reto. El equipo nos pidió que encontráramos soluciones basadas en la investigación y los datos que pudieran ayudar a los jóvenes empresarios y que nos centráramos en Kenya, Nigeria y Filipinas.

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¿Cómo enfocaron su investigación?

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Nos centramos en tres áreas: la identificación de las necesidades y los retos financieros de los jóvenes emprendedores y de los proveedores financieros de los países objetivo; la revisión de las políticas de inclusión de los jóvenes en diferentes países que han tenido éxito a la hora de aumentar el acceso a la financiación; y el análisis de las intervenciones gubernamentales que serían factibles y redundarían en beneficio de todas las partes interesadas de los países objetivo.

Para cubrir todos los aspectos del enfoque de nuestra investigación, realizamos 12 entrevistas semiestructuradas con emprendedores, organizaciones de apoyo empresarial, inversores, representantes gubernamentales, analistas de riesgos y un experto en acceso a la financiación. También utilizamos datos provenientes de encuestas realizadas por el ITC y el Banco Mundial y realizamos una amplia revisión bibliográfica.

 

¿Cuáles fueron las conclusiones de los retos a los que se enfrentan los jóvenes?

Los jóvenes, al carecer de historial crediticio, no disponen de garantías y tienen una experiencia empresarial limitada. Los proveedores financieros los consideran por ello de alto riesgo, por lo que dudan en invertir en ellos.

Asimismo, los jóvenes carecen de información sobre las oportunidades de financiación alternativas disponibles, mientras que los inversores desconocen el perfil de los jóvenes emprendedores, los sectores en los que trabajan y sus probabilidades de éxito.    

Los jóvenes disponen de formación, pero no por ello obtienen financiación, ya que las formaciones varían en eficacia cuando se trata de desarrollar las habilidades que los proveedores financieros consideran necesarias.

Las políticas existentes que han tenido éxito suelen incluir tanto un componente educativo para los jóvenes empresarios como un componente de incentivación y de reducción de riesgos (desgravaciones fiscales, garantías de préstamos, subvenciones a los préstamos) para implicar al sector privado.

¿Qué debería cambiar?

Recomendamos una solución de tres módulos para, en primer lugar, difundir información; en segundo lugar, identificar programas de formación y tutoría de calidad; y, en tercer lugar, reducir el riesgo e incentivar la inversión.

De una forma más concreta, esto significaría lo siguiente:

1. Desarrollar una plataforma de información nacional, centralizada y de bajo coste que esté a disposición de los empresarios y los proveedores financieros. Esta plataforma actuaría como una base de datos con las diferentes posibilidades de financiación y ofrecería oportunidades de tutoría y formación, al tiempo que recopilaría información financiera y empresarial esencial sobre los emprendedores. Con ello se ayudaría a construir la credibilidad financiera de los jóvenes emprendedores y a aumentar su consideración como clientes viables para los proveedores financieros. 

2. Establecer un sistema de certificación que sirva de norma común para los programas de formación y tutoría con el fin de ayudar a los jóvenes empresarios y a los proveedores de financiación a identificar la formación de alta calidad. Una vez que los jóvenes empresarios hayan completado estos programas, los proveedores financieros podrán estar seguros de que sus habilidades son las adecuadas.

3. Introducir garantías de préstamo para los bancos, exenciones fiscales para los inversores y subvenciones de préstamo para los jóvenes empresarios a fin de incentivar y reducir el riesgo de la inversión en empresas de jóvenes. Esto también atraería la financiación del sector privado, cuyo compromiso desempeñaría un papel crucial para garantizar la sostenibilidad de esta estrategia.          

Por último, la elegibilidad para que un joven emprendedor recibiera financiación a través de los mecanismos de financiación gubernamentales estaría condicionada a los logros educativos o al cumplimiento de los planes de formación o mentoría certificados. Del mismo modo, la elegibilidad de un banco para solicitar una garantía de préstamo estaría condicionada a que el producto de préstamo fuera favorable para los jóvenes.

Si tiene alguna pregunta, no dude en ponerse en contacto con los autores %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) y %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entrevista con Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel y Ming Li, del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra
Las mentes brillantes de la India revolucionarán la industria de la construcción
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¿Qué se obtiene cuando se mezcla la pasión por la gestión sostenible de los residuos con las ideas de unas mentes innovadoras? RecycleX. La empresa emergente que quiere revolucionar la industria de la construcción. Y van camino para conseguirlo.

 

 

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Cofundadores de RecycleX India
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Conozca a los futuros agentes de cambio de la India, Vedant Gandhi y Abhishek Chhazed. Son los fundadores de una empresa emergente que ofrece soluciones de construcción ecológicas.

«Siempre quise construir ciudades inteligentes y sostenibles», afirma el cofundador Vedant.

Vedant me habla de su trayectoria profesional, que le llevó desde unas prácticas en una organización no gubernamental que instalaba baños ecológicos en barrios marginales, donde trabajó en la política «India limpia», apoyada por la oficina del Primer Ministro; de su máster en infraestructuras sostenibles en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Stuttgart; y finalmente, de su participación en la iniciativa Unidos por las ciudades inteligentes y sostenibles, dirigido por las Naciones Unidas.

Desde que finalizó su licenciatura en ingeniería civil, Vedant sintió que la única forma de expresar su verdadero ser sería a través del emprendimiento. La única pregunta cuando regresó a la India desde Europa hace dos años era en qué debía enfocarse exactamente.

Retrocedamos a 2020. El mercado indio de infraestructuras está deseoso por descubrir materiales de construcción sostenibles. Esta era la oportunidad que Vedant estaba esperando. El entonces joven de 27 años viajó de regreso a su país justo antes de que estallara la crisis de la COVID-19.

«No tenía planes. Así que empecé mi investigación».

 

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De los residuos a la empresa

Ver a una vaca comiendo una bolsa de plástico en una calle cerca de Bombay fue el punto de inflexión para Vedant. El plástico multicapa de un solo uso es una gran amenaza para el medio ambiente mundial, y por ello, el ingeniero decidió reutilizarlo como material de construcción.

Por aquel entonces, conoció al otro cofundador de la empresa, Abhishek, que acababa de terminar su licenciatura en ingeniería mecánica. Juntos montaron un pequeño laboratorio en el patio trasero de la casa de Vedant, donde experimentaron con los residuos recogidos de las empresas, y probaron diferentes muestras para fabricar ladrillos. Consiguieron convencer al gobierno local de la ciudad de Bharuch para que pavimentara cerca de 20 metros cuadrados con el material que acababan de desarrollar.

«Le dijimos a la gente: Están caminando sobre bloques reciclados hechos a partir de botellas PET y plástico de un solo uso».

Este primer proyecto atrajo mucha atención hacia la empresa emergente y las subvenciones entrantes por parte de varias incubadoras pronto hicieron posible la creación de una planta de procesamiento.

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24 June 2022

Cemento: el gran contaminador

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La lucha contra los residuos plásticos no es la única razón por la que RecycleX ha creado ladrillos ecológicos. Aunque el hormigón es el material artificial más utilizado que existe, muy poca gente conoce lo perjudicial que es para el medio ambiente: para crear hormigón se necesita cemento, fuente de cerca del 8 % de las emisiones mundiales de dióxido de carbono (CO2), según el think tank Chatham House.

Si la industria cementera fuera un país, sería el tercer mayor emisor del mundo, por detrás de China y de los Estados Unidos de América. El cemento produce más CO2 que el combustible de aviación (2,5 %) y no está muy lejos del negocio agrícola mundial (12 %).

Además, debido al gran número de obras de construcción en la India, especialmente en las grandes ciudades como Nueva Delhi, el polvo de los residuos de la construcción se arroja de forma incontrolada a la atmósfera. El Delhi Pollution Control Committee (Comité de control de la contaminación de Delhi) confirma que las instalaciones de tratamiento de residuos tienen capacidad actual para procesar unas 1000 toneladas de residuos al día, aunque se calcula que la ciudad produce 3600 toneladas diarias.

 

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Una solución beneficiosa para la naturaleza y para los seres humanos: más fuerte, más barato... ¡Y sin residuos!

Basta con echar un vistazo a los datos sobre los efectos nocivos de la construcción tradicional para comprender por qué Recycle X atrae la atención de los gobiernos. ¿Cuál es el secreto de sus ladrillos ecológicos?

Durante la investigación en su diminuto laboratorio, Vedant y su cofundador recogieron residuos industriales no tóxicos, como carbones, cenizas volantes y basalto molido, y convirtieron los plásticos multicapa en fibra multicapa que, en última instancia, tiene una mayor durabilidad. Normalmente, el mercado de la construcción en la India utiliza ladrillos de arcilla roja, que son más frágiles y procedentes de suelos fértiles. Además,estos ladrillos se rompen más rápido.

Cada mes, la empresa recicla 20 toneladas de residuos plásticos, 300 toneladas de residuos de la construcción y 200 toneladas de residuos industriales. Con ello, evitan por completo la producción de cemento contaminante. Su centro de fabricación, a cinco horas en coche de Bombay, en Guyarat, funciona con electricidad verde generada en un parque fotovoltaico cercano.

Además de que la producción de ladrillos ecológicos tiene un vertido cero de agua, toda el agua utilizada se reutiliza, lo que convierte a la planta en productora negativa de carbono. Lo que resulta una solución muy necesaria en un país que se enfrenta a una gran contaminación atmosférica causada por los residuos de la construcción y el polvo producido al mezclar el cemento.

Queremos transformar toda la industria de la construcción en la India.
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¿Y ahora qué? ¡El cielo es el límite!

Vendant y Abhishek son optimistas. Para finales de 2023, tienen previsto abrir otras tres plantas de producción en la India, ya que a cada minuto que pasa, reciben más y más pedidos de esa región.

«El interés es alto y la empresa ha tenido rentabilidad desde el primer día».

La reputación de la empresa ha llamado la atención de varios gobiernos que buscan mantener su promesa sobre los objetivos climáticos establecidos en el Acuerdo de París. Otras naciones del sudeste asiático han empezado a buscar el asesoramiento de Vedant y Abhishek para abrir plantas de fabricación para hacer que sus sectores de la construcción sean más ecológicos.

Pero Vedant es modesto. En primer lugar, me dice, quiere centrarse en su país natal. Sin embargo, para marcar realmente la diferencia en el mercado mundial, Vedant considera que el mayor reto es conectar con otros países en desarrollo en los que persiste el problema de la gestión de residuos, en particular los residuos plásticos en las regiones costeras.

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La X del nombre de nuestra empresa significa infinito: el cielo es el límite.
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Vedant Gandhi es el ganador de los premios Youth Ecopreneur Awards del Centro de Comercio Internacional en la categoría residuos. Los premios Youth Ecopreneur Awards están dirigidos a empresas ecológicas de jóvenes empresarios radicadas en las economías menos desarrolladas y en desarrollo. Los Premios sirven de escaparate para que los jóvenes muestren sus soluciones sostenibles y escalables para acelerar la transición hacia una economía ecológica y reciban el apoyo necesario en este viaje.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
De brillants esprits indiens vont révolutionner le secteur de la construction
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Qu'obtient-on lorsque de brillants esprits innovants se mêlent avec passion de la gestion durable des déchets ? Recycle X. Cette start-up entend révolutionner le secteur de la construction. Et elle est sur le point d'y parvenir.

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Cofondateurs de Recycle X Inde
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Voici les futurs agents du changement en Inde : Vedant Gandhi et Abhishek Chhazed. Ils sont les fondateurs d'une start-up qui propose des solutions de construction « vertes ».

« J'ai toujours voulu construire des villes intelligentes et durables », affirme l'un des cofondateurs, Vedant.

Vedant me raconte son parcours professionnel. D'abord stagiaire dans une organisation non gouvernementale qui installait des toilettes écologiques dans les bidonvilles, il a travaillé sur la politique Clean India (Une Inde propre) appuyée par le bureau du Premier Ministre. Il a ensuite suivi un master en infrastructures durables à l'université des sciences appliquées de Stuttgart, avant de participer à l'initiative Tous unis pour des villes intelligentes et durables menée par les Nations Unies.

Depuis l'obtention de sa licence en génie civil, Vedant sentait que le seul moyen d'exprimer sa vraie nature passerait par l'entrepreneuriat. Lorsqu'il a quitté l'Europe pour revenir en Inde il y a deux ans, la question principale était de déterminer le domaine dans lequel il voulait se concentrer.

Retour en 2020. Le marché indien des infrastructures cherche de nouveaux matériaux de construction, qui soient durables. Pour Vedant, c'est une opportunité à saisir. Le jeune homme, alors âgé de 27 ans, revient dans son pays natal, juste avant que la crise liée à la COVID-19 ne frappe.

« Je n'avais aucun projet. Alors j'ai commencé à chercher. »

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Des déchets aux affaires

C'est en voyant une vache manger un sac plastique dans une rue près de Mumbai que Vedant a eu le déclic. Puisque le plastique multicouche à usage unique constitue une menace majeure pour l'environnement, et ce à l'échelle mondiale, il fallait que l'ingénieur en lui trouve le moyen de le réutiliser pour les matériaux de construction.

C'est à peu près à cette époque qu'il a rencontré Abhishek, qui venait d'obtenir sa licence en génie mécanique.

Les deux hommes ont installé un petit laboratoire dans l'arrière-cour de Vedant, où ils ont expérimenté avec des déchets collectés auprès des entreprises, testant différents échantillons dans la fabrication de briques. Une fois leur nouveau matériau développé, ils ont réussi à convaincre le gouvernement local de la ville de Bharuch de l'utiliser pour paver près de 20 mètres carré de route.

« Nous avons expliqué aux gens qu'ils marchaient sur des blocs recyclés fabriqués à partir de bouteilles en PET et de plastique à usage unique. »

Ce premier essai a suscité une bonne couverture médiatique, ce qui a valu à la start-up des subventions de divers incubateurs qui ont rapidement permis l'établissement d'une usine de transformation.

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24 June 2022

Le ciment, grand pollueur

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La lutte contre les déchets plastiques n'est pas la seule raison qui pousse Recycle X à créer des briques écologiques. Le béton est le matériau artificiel le plus utilisé au monde, mais peu de gens savent à quel point il est nocif pour l'environnement. En effet, pour faire du béton, il vous faut du ciment. Or, selon le groupe de réflexion Chatham House, le ciment est source d'environ 8 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2).

Si l'industrie du ciment était un pays, celui-ci serait le troisième plus grand émetteur au monde – derrière la Chine et les États-Unis. Les émissions générées par cette industrie dépassent celles issues du carburant d'aviation (2,5 %), et ne sont pas loin de celles de l'activité agricole mondiale (12 %).

En outre, en raison du nombre important de chantiers en Inde, notamment dans les grandes villes comme New Delhi, la poussière des déchets de construction est projetée de manière incontrôlée dans l'atmosphère. Le comité de contrôle de la pollution de Delhi confirme que même si les installations actuelles permettent de traiter environ 1 000 tonnes de déchets par jour, la ville en produit environ 3 600 tonnes dans le même temps.

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Une solution gagnant-gagnant-gagnant pour la nature et l'humanité : plus résistant, moins cher – et sans déchets !

Un simple coup d'œil à ces données sur la nocivité de la construction traditionnelle permet de comprendre pourquoi Recycle X attire l'attention des gouvernements. Mais quel est le secret de leurs briques écologiques ?

Lors des recherches menées dans leur minuscule laboratoire, Vedant et Abhishek ont collecté des déchets industriels non toxiques, tels que des carbones, des cendres volantes et du basalte broyé. Ils ont également transformé des plastiques multicouches en fibres multicouches qui, au final, présentent une meilleure durabilité. En Inde, de manière traditionnelle, le marché du bâtiment utilise des briques d'argile rouge issu des sols fertiles. Mais elles s'avèrent plus fragiles et se brisent plus rapidement.

Chaque mois, l'entreprise recycle 20 tonnes de déchets plastiques, 300 tonnes de déchets de construction, et 200 tonnes de déchets industriels. Cela permet d'éviter toute production de ciment. L'unité de fabrication, située à cinq heures de route de Mumbai, dans le Gujarat, fonctionne grâce à l'électricité à bilan carbone négatif générée par une ferme solaire située à proximité.

Outre le fait que la production de ces briques écologiques produit zéro rejet d'eau, l'eau utilisée par l'usine est recyclée en totalité, ce qui donne un bilan carbone négatif. Dans un pays confronté à de vastes quantités de pollution atmosphérique causée par les déchets de construction et la poussière produite par le mélange du ciment, la solution proposée par Recycle X est incontournable.

Nous voulons transformer tout le secteur de la construction en Inde.
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Recycle X Inde
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La prochaine étape ? Des possibilités illimitées !

Vendant et Abhishek sont optimistes. D'ici à la fin de 2023, ils prévoient d'installer trois autres sites de production en Inde, car la demande dans cette seule région augmente de manière vertigineuse.

« L'intérêt est élevé, et nous sommes rentables depuis le premier jour. »

La réputation de l'entreprise lui a valu l'attention de plusieurs gouvernements qui cherchent à tenir leur promesse sur les objectifs climatiques fixés dans le cadre de l'Accord de Paris. En dehors de l'Inde, certaines nations d'Asie du Sud-Est sollicitent déjà les conseil de Vedant et d'Abhishek pour installer des usines de fabrication et rendre leur secteur du bâtiment plus écologique.

Mais Vedant est modeste. Dans un premier temps, me dit-il, il veut se concentrer sur son pays d'origine. Cependant, pour faire une vraie différence sur le marché mondial, Vedant considère que le plus grand défi est de se lier à d'autres pays en développement, où les problèmes de gestion des déchets persistent, en particulier lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux déchets plastiques dans les régions côtières.

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Le X dans le nom de notre entreprise représente l'infini – le ciel est la seule limite !
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Recycle X Inde
Deepti Asthana/ITC/Fairpicture

Vedant Gandhi est le lauréat du Prix des jeunes écopreneurs dans la catégorie déchets du Centre du commerce international. Il s'agit d'un concours dédié aux entreprises vertes, qui s'adresse spécifiquement aux jeunes entrepreneurs des économies les moins développées et en développement. En plus de recevoir un appui dans leur parcours d'entrepreneur, les jeunes trouvent dans ces prix une large visibilité et une vaste audience pour présenter leurs solutions durables et évolutives qui permettront d'accélérer la transition économique verte.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Innovadora. Sostenible. Duradera. La revolución de la energía solar.
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¿Cómo se mantiene la energía solar en funcionamiento una vez que se han instalado los paneles? «Sólo se necesita el mantenimiento adecuado», afirma el ingeniero civil Douglas Baguma, de Uganda. Su empresa Innovex ofrece soluciones IoT basadas en la nube que podrían impulsar el uso de la energía solar en el continente.

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A Douglas Baguma siempre le ha fascinado el enorme poder del sol. Cuando Uganda sufría apagones programados a lo largo de los años 90, el padre de Douglas utilizaba su batería solar para que la familia pudiera ver las noticias de la noche. 

Cuando Kampala se conectó a la red nacional después de 2001, Douglas, experto en tecnología, decidió seguir el camino de las energías renovables.

«Intenté encontrar un punto en común entre mis estudios de ingeniería civil y mi pasión por la ingeniería eléctrica y electrónica, que  son esenciales para la industria solar».

Y ese ha sido siempre el objetivo de Douglas.

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Energía solar desconectada

Tras recibir su diploma de postgrado, el Centre for Research in Energy and Energy Conservation le contrató como consultor en energías renovables. Conocido como experto en la creación de minirredes, Douglas trabajó como consultor para la agencia alemana de desarrollo GIZ.

Así fue como Douglas se encontró con decenas de sistemas solares que habían sido instalados en los centros de salud de las comunidades rurales de Uganda. El 90 % de ellos tenían la energía solar como la principal fuente de electricidad, ya que los pueblos no están conectados a la red nacional, pero para sorpresa de Douglas, la mayoría de estas instalaciones no funcionaba.

«Algunos trabajadores sanitarios atendían partos a la luz de las velas. A veces, incluso, no había agua caliente, que es fundamental para esterilizar el material quirúrgico».

Douglas no tardó en darse cuenta de que quienes habían instalado los paneles no sabían que habían dejado de funcionar: sin mantenimiento, las instalaciones vegetaban en lugar de producir energía. Muchos de los centros de salud disponían de equipamiento, pero nadie utilizaba los ordenadores porque no había electricidad.

 

¡Este viaje me abrió los ojos a la importancia del acceso a la energía!
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12 October 2022

La energía solar: un mercado sin explotar y una oportunidad para las inversiones

Los 45 millones de habitantes de este país sin salida al mar tienen dificultades para acceder a la electricidad: el 80 % de la población rural de Uganda no tiene acceso

El mismo panorama puede observarse en toda África: 500 millones de personas no tienen acceso a la electricidad. La energía solar es a veces la única solución, y eso es la realidad para muchas comunidades de Uganda.

La energía solar bien podría ser una solución ecológica y rentable a los problemas crónicos de suministro eléctrico a los que se enfrentan muchos países africanos, pero su potencial está en gran medida sin explotar en todo el continente, según el Financial Times. A diferencia de Europa y Norteamérica, que tienen una capacidad instalada considerable pero tasas medias de energía solar potencial más bajas, muchos países africanos se han visto acosados por los problemas relacionados con la red eléctrica, la regulación y la atracción de capitales.

Además, los sistemas solares necesitan un mantenimiento constante, y puede resultar bastante costoso para las comunidades pequeñas. Esto es lo que Douglas se propuso solucionar.

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Mentes creativas unidas: Innovex presenta Remot

«Gracias a mi experiencia con las tecnologías de la información, fui capaz de pensar de forma creativa y conectar otras ideas oportunas, aquí es donde empezó la idea de Remot».

El entonces joven de 26 años se puso en contacto con David, un amigo del instituto experto en robótica, y desarrolló un dispositivo único que se conectaba a una plataforma basada en la web: Remot.

El dispositivo puede conectarse a los sistemas fotovoltaicos para medir su rendimiento en tiempo real. Cuando está a punto de producirse algún fallo, el dispositivo envía un mensaje automatizado al responsable y le indica cuál es el problema.

Además, el dispositivo recoge datos, los mide y, a continuación, utiliza la conexión móvil para enviarlos en línea. A través de un teléfono inteligente o cualquier dispositivo con conexión a Internet, los ingenieros pueden observar el funcionamiento del sistema fotovoltaico desde cualquier lugar del mundo y en cualquier momento.

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Remot es el guardián de los sistemas fotovoltaicos.
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Un arduo camino por delante

Douglas explica que sólo gracias a su red de contactos como consultor pudo vender los primeros prototipos en 2017 para mantener su idea en marcha, ya que la producción local de hardware estaba limitada debido a los elevados costes de los equipos de laboratorio y la investigación y el desarrollo asociados.

«El prototipo inicial era voluminoso y la estética no era la mejor».

Los productores de energía solar se enfrentaban a enormes pérdidas debidas al mantenimiento y la reparación, por lo que estaban dispuestos a pagar a la empresa emergente: el precio representaba sólo una pequeña fracción de sus pérdidas. Afortunadamente, Innovex recibió varias subvenciones por parte de diversos socios, como el Reino Unido a través del DFID, CISCO, los programas de apoyo de USAID o la fundación Ikea, que le permitieron adquirir el equipamiento necesario y contratar a empleados cualificados.

Lo que empezó como un negocio de dos amigos, es ahora un equipo formado por 22 personas con una inversión de capital del GAIA Impact Fund. Su modelo de negocio B2B implica que venden la herramienta directamente a los distribuidores solares. Cada vez que estos realizan una instalación para un nuevo cliente, deben instalar junto con él el contador inteligente de REMOT, lo que hace que se produzcan ventas repetidas.

Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture
Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

La función de pago por uso, con unas cuotas más pequeñas, hace que las instalaciones sean más asequibles. Las empresas que distribuyen paneles solares de gran tamaño también utilizan esta este sistema para realizar un seguimiento de las facturas o los pagos.

Aunque el crecimiento de la industria solar se haya visto gravemente afectado por la pandemia de COVID-19, el futuro parece prometedor: la ampliación a nuevos mercados mediante la contratación de vendedores en Kenya y Nigeria podría dar a la empresa el impulso que está buscando. Con el desarrollo y la fabricación de las herramientas digitales básicas que el continente necesita para explotar la energía solar, Douglas espera llegar a los hogares de millones de africanos.

«Esta es el mejor momento para los empresarios africanos. Los inversores están dispuestos a asumir más riesgos porque las economías africanas son que más rápidamente están creciendo en el mundo y constituyen un mercado de cerca de 1000 millones de personas en continua expansión».

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Recomendaciones de Douglas para otros empresarios africanos

1. No se desanimen

Es posible competir y poner en el mercado productos fabricados en África. Usted tiene mucha influencia como empresario y es la persona más indicada para desarrollar una solución, ya que entiende el problema y al cliente. Esto es lo que buscan los inversores.

 

2. Muchos empresarios se muestran escépticos a la hora de compartir sus ideas.

Pero una idea sólo empieza a crecer cuando se comparte con alguien, y nadie puede hacerla realidad mejor que uno mismo.

 

Innovex se benefició del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos (NTF) del Centro de Comercio Internacional y de su red, financiado por los Países Bajos. El programa NTF IV apoya a las pequeñas empresas y a las empresas emergentes, como Innovex, en el sector de las TI para fomentar el desarrollo de su competitividad. Además, gracias a su idea innovadora, Douglas fue uno de los tres finalistas de los Youth Ecopreneur Awards 2022 del ITC, financiados por los programas Jóvenes y Comercio y GreenToCompete de la organización.

 

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Innovante. Viable. Durable. La révolution de l'énergie solaire.
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Comment s'assurer que des panneaux solaires produisent encore de l'énergie bien après leur installation ? Une simple maintenance adaptée suffit, affirme l'ingénieur civil ougandais Douglas Baguma. Sa société Innovex exploite la technologie de l'Internet des objets pour proposer des solutions accessibles sur le cloud, ce qui pourrait stimuler l'utilisation de l'énergie solaire sur le continent africain.

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Douglas Baguma a toujours été fasciné par la puissance pure du soleil. Dans les années 90, lorsque l'Ouganda était confronté à des coupures de courant programmées, le père de Douglas utilisait une batterie fonctionnant à l'énergie solaire pour que la famille puisse regarder à la télévision les informations de fin de soirée.

Kampala a été connecté au réseau national en 2001, mais pour Douglas, féru de technologies, les énergies renouvelables étaient la voie qu'il se devait de suivre.


« J'ai voulu trouver une manière d'allier à la fois mes études en génie civil et ma passion pour le génie électrique et électronique. Ce sont là deux aspects essentiels de l'industrie solaire. »

Douglas n'a jamais dévié de cet objectif.

Innovex Ouganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

Énergie solaire – hors fonction !

Avec son diplôme de troisième cycle en poche, Douglas a pu rejoindre le Centre de recherche et de conservation de l'énergie comme consultant en énergies renouvelables. Reconnu comme expert dans la mise en place de mini-réseaux, il a également travaillé comme consultant pour l'agence allemande de développement GIZ.

Dans ce cadre, Douglas a visité des dizaines d'installations de systèmes solaires dans les centres de santé des communautés rurales ougandaises. Les villages n'étant pas reliés au réseau électrique national, les centres de santé dépendent pour 90 % d'entre eux de l'énergie solaire comme principale source d'électricité. À la surprise de Douglas, la plupart des installations ne fonctionnaient pas.

« Certains accouchements se déroulaient à la lumière des bougies. Parfois, il n'y avait pas non plus d'eau chaude, ce qui est pourtant essentiel pour stériliser proprement le matériel chirurgical. »

Douglas s'est rapidement rendu compte que ceux qui avaient installé les panneaux solaires n'étaient même pas au courant qu'ils ne fonctionnaient plus. Sans services de maintenance, les installations s'encrassaient et ne produisaient plus d'énergie. De nombreux centres de santé avaient de bons équipements, mais personne n'utilisait les ordinateurs simplement parce qu'il n'y avait pas d'électricité.

Ce voyage m'a ouvert les yeux sur les réalités de l'accès à l'énergie !
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12 October 2022

Capter la puissance du solaire : Une opportunité de marché et d'investissement inexploitée

L'accès à l'électricité demeure problématique pour les 45 millions d'habitants de ce pays sans littoral – dans les zones rurales, 80 % de la population n'y a pas accès.

Le même constat peut être établi à travers le continent africain : un demi-milliard de personnes n'est pas connecté au réseau électrique. L'énergie solaire est souvent la seule solution, et c'est le cas pour de nombreuses communautés en Ouganda.

L'énergie solaire pourrait bien être une solution verte et rentable aux problèmes chroniques d'électricité auxquels sont confrontés de nombreux pays africains, mais selon le Financial Times, son potentiel est largement inexploité sur le continent. Contrairement à l'Europe et à l'Amérique du Nord, qui ont une capacité installée considérable mais des taux moyens d'énergie solaire potentielle plus faibles, de nombreux pays africains ont été assaillis par des problèmes sur le réseau électrique, ainsi qu'en matière de réglementation et d'attraction de capitaux.

Les systèmes solaires nécessitent toutefois une maintenance constante, ce qui peut s'avérer relativement coûteux pour les petites communautés. C'est sur ce point que Douglas s'est proposé d'intervenir.

 

Innovex Ouganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

Lorsque des esprits créatifs se rencontrent : Innovex présente Remot

« Grâce à ma longue pratique de l'informatique, j'ai pu sortir des sentiers battus et relier certaines idées opportunes – de là est née le concept de Remot. »

Alors âgé de 26 ans, le jeune homme contacte son copain de lycée, David, devenu expert en robotique. Ensemble, ils développent un dispositif unique capable de se connecter à une plateforme internet, qu'ils baptisent Remot (remote : « à distance » en anglais).

Lorsque l'appareil est connecté à un système solaire, il peut en mesurer les performances en temps réel. Si une défaillance est sur le point de se produire, il envoie un message automatisé au point focal responsable, pour l'informer de la nature du problème.

Le dispositif collecte des données, les traite, puis utilise une connexion mobile pour envoyer les données finales obtenues sur la plateforme en ligne. En utilisant un smart phone, ou tout autre appareil compatible avec Internet, les ingénieurs peuvent ainsi observer les performances d'un système solaire donné, partout dans le monde et à tout moment.

Innovex Uganda
Remot est une sentinelle pour systèmes solaires.
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Innovex Ouganda

Une montée en puissance

Douglas explique que c'est uniquement grâce à son réseau de consultant qu'il a pu vendre les premiers prototypes en 2017. Cela a permis de garder l'idée en vie, car la possibilité de produire du matériel au niveau local est limitée en raison des coûts élevés pour les équipements de laboratoire, ainsi que la recherche et le développement associés.

« Le prototype initial était encombrant, avec l'esthétique en moins. »

Face aux énormes pertes financières dues aux opérations de maintenance et de réparation, les producteurs d'énergie solaire étaient disposés à financer le démarrage d'Innovex, qui ne leur facturait qu'une petite fraction de leurs pertes. Par chance, l'entreprise a également bénéficié de plusieurs subventions octroyées par différents partenaires, comme le Royaume-Uni par le biais son département du développement international, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) au travers de ses programmes d'appui, l'entreprise CISCO et la fondation IKEA. Ces subventions ont permis d'acquérir les équipements nécessaires et d'embaucher des employés qualifiés.

Ce qui était au départ une start-up lancée par deux amis est devenue une solide entreprise de 22 salariés, avec une prise de participation du fonds d'investissement Gaia Impact fund. Son modèle commercial basé sur le B2B (interentreprises) signifie qu'Innovex vend son outil directement aux fournisseurs d'énergie solaire. Chaque fois que ces derniers réalisent une nouvelle installation pour un client, ils doivent également installer le compteur intelligent Remot, ce qui amène des ventes répétées pour Innovex.

Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture
Innovex Uganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

Le service de paiement à la prestation rend également les installations plus abordables, grâce à des paiements échelonnés moins importants. Les entreprises qui fournissent des panneaux solaires de grande taille utilisent également cette fonctionnalité pour le suivi des factures ou des paiements.

Même si la croissance de ce secteur a été lourdement affectée par la pandémie de COVID-19, l'avenir semble prometteur. L'expansion à de nouveaux marchés en embauchant des vendeurs au Kenya et au Nigéria pourrait fournir le coup de pouce supplémentaire dont l'entreprise a besoin. En concevant et en fabricant les outils numériques de base dont le continent a besoin pour exploiter l'énergie solaire, Douglas espère toucher des millions d'Africains.

« Vivre à notre époque est le meilleur moment pour les entrepreneurs africains. Les investisseurs sont prêts à prendre davantage de risques car les économies africaines connaissent la croissance la plus rapide au monde, grâce à un marché de près d'un milliard de personnes qui croît d'année en année. »

Innovex Ouganda
© Nikissi Serumaga / ITC / Fairpicture

Les bons conseils de Douglas aux autres entrepreneurs africains

1. Ne vous laissez par décourager.
Il est possible d'être compétitif et de mettre sur le marché des produits fabriqués en Afrique. En tant qu'entrepreneur, vous disposez de nombreux moyens de pression. Vous êtes la personne la mieux placée pour trouver et fabriquer les solutions, car vous comprenez à la fois le problème et le client. C'est ce que recherchent les investisseurs.

2. De nombreux entrepreneurs doutent de l'intérêt de partager leurs idées.
Pourtant, une idée ne germe et ne se développe que si elle est partagée avec autrui, et personne ne peut concrétiser l'idée mieux que vous.

Innovex a bénéficié du programme NTF mené par le Centre du commerce international et financé par les Pays-Bas, ainsi que de son réseau. Ce programme, actuellement dans sa phase IV, appuie les petites entreprises et les start-up comme Innovex dans le secteur de l'informatique et des services informatiques en vue de développer leur compétitivité. Par ailleurs, grâce à son idée innovante, Douglas a été l'un des trois finalistes des Prix des jeunes écopreneurs 2022 de l'ITC, financés par les programmes Jeunes et commerce et GreenToCompete (vert pour concurrencer) de l'organisation.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt sur les murs
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Gagner sa vie dans les industries créatives est un sacré défi. C'est d'autant plus vrai dans les pays en développement, où les beaux-arts ne sont pas vraiment valorisés et reconnus comme une profession stable et génératrice de revenus. C'est ce que Musa Sarr espère changer en Gambie.

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Musa Sarr est jeune et ambitieux, et il sait ce qu'il veut : devenir un artiste renommé !

Ce Gambien de 21 ans a su faire bon usage de ses talents dès son plus jeune âge. Au cours de ses premières années d'école, il a obtenu quelques petits emplois en réalisant des dessins au crayon. Ces derniers temps, il a gagné des sommes plus importantes grâce à une peinture murale et des peintures abstraites pour des aimants de réfrigérateur.

Toutefois, malgré tout son talent, il n'a jamais pensé pouvoir faire de l'art un métier sérieux.

En Gambie, un pays parmi les moins avancés, la scène artistique est difficile : il n'y a pas d'écoles d'art, peu de galeries d'exposition et seule une institution nationale pour les arts et la culture a vu le jour. Une plateforme reconnue où les artistes pourraient exposer et commercialiser leurs œuvres fait cruellement défaut.

C'est pourquoi Musa a décidé de suivre une formation de charpentier et de soudeur. Mais il s'est très vite rendu compte que cela ne lui plaisait pas assez pour en faire son métier.

L'art est ma passion. Quand je peins, je me sens vivant.
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L'art : une profession d'avenir ?

Dans la famille de Musa, les beaux-arts sont omniprésents : de ses grands-parents à ses oncles, tous sont des artistes. Ce sont eux qui ont enseigné à Musa ses premières techniques de peinture.

« Mon père m'a dit un jour : 'Musa, tu as du talent. Je pense que tu pourrais en tirer des revenus ! Il m'a alors acheté du matériel, et j'ai pu commencer à peindre sur des toiles et à présenter mes œuvres sur le marché de l'artisanat. »

Avec la pandémie de COVID-19 qui paralyse le tourisme gambien, impactant des milliers de personnes dans les industries créatives, mener une carrière d'artiste semblait hors de question, même pour un jeune talentueux comme Musa.

Cependant, le fait d'avoir le soutien de sa famille a permis au jeune artiste de surmonter les obstacles auxquels tant de jeunes sont confrontés lorsqu'ils se lancent dans ce type de parcours professionnel.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Bien que Musa ait décidé de se concentrer uniquement sur ses œuvres d'art, sa formation en menuiserie et en soudure lui a tout de même servi – il intègre dans certaines de ses œuvres différents matériaux tels que le bois et le métal.

En raison de sa nature perfectionniste, il persiste à travailler constamment et uniquement sur des portraits, des peintures murales et des lettrages de graffitis. Mais l'argent est rare.

« Une fois que vous annoncez le prix, il n'y a plus personne. »

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14 December 2022
Musa Sarr Gambie

Une opportunité inattendue apporte visibilité – et inspiration !

La chance de Musa a tourné lorsqu'un membre du Centre du commerce international a repéré son travail sur le marché de l'artisanat. Dans le cadre du programme d'autonomisation des jeunes de l'organisation, un projet visait à remettre à neuf tous les centres de jeunes du pays. Musa a été engagé pour peindre les murs du centre de jeunes de Janjangbureh.

Ce travail lui a valu une attention nationale et a finalement aidé Musa à être davantage sollicité pour des contrats. Le réseau social Instagram a également joué un rôle essentiel dans sa visibilité accrue. Il y apparaît sous son nouveau pseudonyme, MuArt.

Cette belle histoire ne s'arrête pas là : son succès l'a amené à former d'autres jeunes artistes, qu'il encourage à se développer en sortant de leur zone de confort.

Musa Sarr Gambia

« Je me sens tellement fier de pouvoir inspirer les jeunes qui m'entourent. J'ai cinq apprentis et j'essaie de les aider à trouver leur voie. Certains d'entre eux pensent que ce que je fais est difficile. J'essaie de leur donner le courage de développer leurs compétences et leur confiance en eux. »

Pour Musa, le secret de la réussite tient à l'attitude : si vous avez du talent, que vous restez concentré, que vous travaillez dur, alors vous ne pouvez que vous améliorer, jour après jour.

« Le marché est encore difficile en Gambie. Mais je crois qu'une fois que j'aurai un studio et une galerie avec mon nom dessus, je pourrai réussir. »

 

Musa Sarr a fait partie du projet d'autonomisation des jeunes mené par le Centre du commerce international (2017-2022). Ce projet vise à appuyer l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans le pays, afin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière. Il est financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt por las calles
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Obtener beneficios en el sector de las industrias creativas supone todo un reto. Más aún en los países en desarrollo, donde las bellas artes aún no se valoran lo suficiente como una profesión estable y generadora de ingresos. Musa Sarr, de Gambia, espera revertir esa situación.

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Musa Sarr es joven, ambicioso y sabe lo que quiere: convertirse en un artista de éxito.

Este joven gambiano, de 21 años, muestra talento desde muy joven. En sus primeros años en la escuela, consiguió algunos pequeños trabajos haciendo dibujos a lápiz, y en los últimos cursos ganó una suma más considerable con un mural y con pinturas abstractas para imanes de nevera.

A pesar de su talento, nunca pensó que podría dedicarse al arte de manera profesional.

En Gambia, un país menos adelantado, el panorama artístico es difícil: no existen escuelas de arte, hay pocas galerías y sólo una institución nacional para las artes y la cultura. Además, los artistas no disponen de una plataforma reconocida donde poder exponer y comercializar los productos.

Por eso Musa decidió formarse como carpintero y soldador. Pero muy pronto se dio cuenta de que no le gustaba lo suficiente como para convertirlo en su profesión.

El arte es mi pasión. Me siento vivo cuando pinto.
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El arte: ¿una profesión con futuro?

El arte es algo familiar para Musa: desde sus abuelos hasta sus tíos, todos son artistas y enseñaron a Musa sus primeras técnicas de pintura.

«Mi padre me dijo: “Musa, tienes talento. ¡Creo que puedes ganar dinero con ello!” Y me compró materiales, así que empecé a pintar sobre lienzo y a llevar mis obras al mercado de artesanía».

Con la pandemia de COVID-19, que paralizó el turismo gambiano y afectó a miles de personas en las industrias creativas, desarrollarse profesionalmente en el mundo del arte parecía una tarea imposible, incluso para jóvenes con talento como Musa.

Sin embargo, el joven artista contaba con el apoyo de su familia y que le permitió superar los obstáculos a los que otros tantos jóvenes se enfrentan cuando emprenden su camino profesional.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Aunque finalmente Musa decidió centrarse únicamente en sus obras de arte, su formación en carpintería y soldadura le sirvió de mucho. Es por ello por lo que integra a veces diferentes materiales como la madera y el metal en sus obras.

Musa es un perfeccionista y trabaja constantemente en retratos, murales y grafitis, pero las ganancias son escasas.

«Cuando dices cuánto vale la obra, nadie quiere comprarla».

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14 December 2022
Musa Sarr Gambia

Una oportunidad inesperada le da visibilidad y le inspira

La suerte de Musa cambió cuando un miembro del Centro de Comercio Internacional vio su trabajo en el mercado de artesanía. En el marco del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (YEP) de la organización, Musa fue contratado para pintar el Centro Juvenil de Janjangbureh como parte de la misión del proyecto de renovar todos los centros juveniles del país.

El trabajo atrajo la atención nacional y, en última instancia, ayudó a Musa a recibir más contratos. Instagram también desempeñó un papel fundamental en el aumento de su visibilidad como «MuArt», su nombre artístico.

Y eso no es todo: su éxito le llevó a formar a otros jóvenes artistas y a animarles a salir de su zona de confort para seguir creciendo.

Musa Sarr Gambia

«Me siento muy orgulloso de poder inspirar a otros jóvenes que me rodean. Tengo cinco aprendices e intento ayudarles a encontrar su propio camino. Algunos piensan que lo que hago es duro. Yo lo que intento es infundirles valor para que desarrollen sus habilidades y la confianza en sí mismos».

Para Musa, la actitud es el secreto del éxito: una persona que tenga talento, mantenga la concentración y trabaje duro mejorará cada día.

«Sigue siendo un mercado difícil en Gambia. Pero creo que, cuando tenga un estudio y una galería con mi nombre, lo conseguiré».

Musa Sarr formó parte del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (2017-2022) del Centro de Comercio Internacional, que apoya el empleo y el emprendimiento de los jóvenes en el país para abordar las causas profundas de la migración irregular. El proyecto está financiado por la Unión Europea en el marco del Fondo Fiduciario de Emergencia de la UE para África.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Investir en Afrique pour une mode 100 % africaine
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Hugues Didier, cofondateur de la marque de mode éthique et durable Panafrica. Des imprimés et tissus envoûtants d'Afrique de l'Ouest, une entreprise sociale créée malgré les nombreux défis, et une chaîne d'approvisionnement oubliée à laquelle donner du sens : cet article vous propose de découvrir l'énorme potentiel du continent africain.

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Qu'est-ce qui a inspiré la création de Panafrica ?

Au sortir de l'université, mon premier emploi m'a amené en Afrique de l'Ouest. J'ai passé trois ans au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville à travailler pour une société qui finance des petites entreprises et des entrepreneurs. L'expérience a été incroyable, tant sur le plan personnel que professionnel.

Vulfran, mon ami de l'université, et moi avons toujours su qu'un jour nous allions monter une entreprise. Tous les deux inspirés par les tissus et les imprimés que j'avais découvert en Afrique de l'Ouest, nous avons compris que le moment était venu. Nous avons quitté nos emplois et sauté directement dans le monde des affaires. Nous voulions donner du sens, à la fois aux produits que nous allions proposer et à notre travail. L'Afrique déborde de créativité – nous sentions qu'il était temps de donner aux matériaux et aux produits finis africains toute leur place dans le monde.

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Founders of Panafrica: Vulfran de Richoufftz and Hugues Didier (on the right)
© Panafrica
L'idée que nous cherchons à incarner est « tout africain ». Tout est produit en Afrique. Les matériaux sont pratiquement tous 100 % africains. Nous voulons aussi défendre l'égalité sociale, la production éthique et lente, et les processus durables.
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Vous vous êtes lancés en 2015. Quels défis avez-vous dû surmonter depuis ?

Tout d'abord, il était essentiel que nos matériaux proviennent d'Afrique. Nous ne voulions pas acheter de faux imprimés en cire fabriqués en Chine ou en Inde. En nous assurant de notre approvisionnement africain, nous avons beaucoup appris sur le secteur du textile en Afrique.

D'emblée nous avons réalisé que la plupart des imprimeries de tissu mettaient la clé sous la porte, à cause de la concurrence des tissus fabriqués en Asie, importés et vendus sur le marché local à des prix plus bas. Nous nous approvisionnons désormais auprès du principal producteur d'impressions en cire de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

Nous apprécions également le savoir-faire spécifique de la fabrication africaine. On ne le trouve pas ailleurs. Pour les chaussures, nous avons trouvé notre bonheur avec un fabricant marocain. Mais avant de le dénicher, il nous a fallu visiter plus d'une vingtaine d'usines. Ces visites nous ont donné un aperçu de la réalité du travail en usine. Nous ne voulions pas faire affaires avec une entreprise qui traite ses employés de manière injuste ou contraire à l'éthique.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés au défi de l'approvisionnement en intrants africains. Nous avons récemment lancé notre ligne de vêtements produits au Ghana. Mais vous ne pouvez pas y trouver de fil ou de fibres de coton biologique, seulement la matière première.

Nous avons alors essayé de nous approvisionner auprès d'une usine du nord de la Côte d'Ivoire et d'importer ces intrants au Ghana. Il fallait six mois pour produire 1 000 mètres de fil et les coûts d'importation étaient insensés. En Afrique, il est plus rentable d'importer des matériaux à base de plastique depuis la lointaine Asie que de produire du fil avec des matériaux locaux et de l'expédier depuis un pays voisin.

Panafrica
© Panafrica
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© Panafrica
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© Panafrica

Qu'est-ce qui manque, selon vous, au fonctionnement des chaînes d'approvisionnement ?

Il faut un écosystème commercial propice. Le potentiel est là, la demande et les matières premières aussi ; c'est l'offre qui fait défaut. L'Afrique a besoin d'investissements, dans la modernisation des machines et des usines.

Le besoin en formations est également criant. Les problèmes de dédouanement et de logistique doivent aussi être résolus. Pour faire simple, il faut un écosystème qui travaille de concert et dans un seul but : rendre votre entreprise viable. Il n'est pas possible d'y parvenir seul. Les initiatives privées sont essentielles pour lancer la dynamique, mais les gouvernements doivent aussi l'appuyer.

Quel rôle jouent les partenaires pour votre entreprise ?

Nous travaillons avec des coopératives, des organisations non gouvernementales et le Centre du commerce international pour développer notre ligne de production. L'agence allemande de coopération GIZ et l'ITC nous ont ouvert des portes à Accra. Ils avaient les bons contacts et nous ont appuyés financièrement pour l'organisation d'une séance photos de nos produits.

En tant que jeune entreprise émergente, il est difficile de tout mener de front. Vous avez besoin de partenaires et les partenaires ont besoin de vous – c'est une relation gagnant-gagnant, par exemple entre les artistes qui imaginent les motifs des tissus et notre entreprise qui donne vie à ces tissus dans nos collections. D'autres partenaires sont tout aussi essentiels pour aider cette relation gagnant-gagnant, comme l'ont fait la GIZ et l'ITC.

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© Panafrica
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© Panafrica

Quels défis immédiats et à long terme prévoyez-vous dans le secteur de la mode durable ?

Cette industrie est beaucoup plus avancée que d'autres, et c'est surtout grâce aux marques. D'une certaine manière, une marque éduque ses consommateurs.

Du coup, les attentes dans ce secteur sont plus élevées, ce qui est bien car cela nous oblige à être d'autant plus transparents, encore plus durables. C'est un sacré défi, mais aussi un bon défi.

À quoi ressemble l'avenir pour Panafrica ?

Nous avons de grands projets ! Nous venons d'obtenir des fonds privés, qui vont nous permettre d'accélérer notre développement.

Nous voulons avoir une présence en ligne plus forte et pénétrer le marché de la vente en gros : notre objectif au cours des trois prochaines années est d'avoir 300 détaillants qui vendent nos produits.

Nous voulons également ouvrir un magasin à Paris l'année prochaine, pour qu'il serve de vitrine mondiale, et créer des partenariats innovants avec de nouveaux talents en Afrique pour élargir notre ligne de produits.

C'est un secteur qui évolue. Nous apprenons tous les jours. Et c'est passionnant !

Panafrica a collaboré avec le Centre du commerce international dans le cadre du Réseau d'accélérateurs de la mode et du textile en Afrique (Africa FAN) afin de contribuer à la création d'emplois dans les industries locales du textile et de l'habillement. Africa FAN a été conçu grâce à l'Initiative spéciale sur la formation et la création d'emplois du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) ; le réseau est mis en œuvre conjointement par l'agence allemande de coopération (GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH) et le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Hugues Didier, Cofondateur, Panafrica
Invierta en África y obtenga productos de moda 100 % africanos
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Forum de Comercio habló con Hugues Didier, cofundador de la marca de moda ética y sostenible Panafrica. Fascinantes estampados y tejidos de África Occidental, una empresa social creada a pesar de los numerosos retos y una cadena de suministro olvidada a la que dar sentido: siga leyendo para conocer el enorme potencial del continente africano.

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¿Qué le inspiró para crear Panafrica?

Después de acabar mis estudios universitarios, mi primer trabajo me llevó a África Occidental, donde pasé tres años en Senegal, Côte d'Ivoire y Congo trabajando para una empresa que financia a pequeñas empresas y empresarios. La experiencia fue increíble desde el punto de vista personal y profesional.

Mi amigo de la universidad, Vulfran, y yo siempre supimos que queríamos abrir un negocio algún día. Y el momento llegó: inspirados por los tejidos y estampados que había visto en África Occidental, dejamos nuestros trabajos y nos lanzamos directamente al mundo empresarial. Estábamos listos para desarrollar productos con un propósito y tener un trabajo que tuviera un significado. África rebosa creatividad, y nosotros queríamos llevar al mundo los materiales y productos acabados africanos.

Los fundadores de Panafrica
Los fundadores de Panafrica, Vulfran de Richoufftz y Hugues Didier (a la derecha)
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Nuestra idea representa «toda África», y es que todo se produce en este continente y casi todos los materiales son 100 % africanos. Además, defendemos la igualdad social, la producción ética y lenta, y los procesos sostenibles.
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© Panafrica

Empezaron en 2015. ¿Qué retos encontraron en el camino?

Para nosotros es clave que nuestro material proceda de África. No queremos comprar tejidos estampados en cera falsos hechos en China o la India. Al abastecernos en África, aprendimos mucho sobre el sector textil en el continente.

En primer lugar, nos dimos cuenta de que la mayoría de las fábricas de estampados estaban cerrando debido a la competencia de los tejidos importados, más baratos, fabricados en Asia. Ahora nos abastecemos del principal productor de impresiones en cera de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

También apreciamos el saber hacer específico de la fabricación africana, algo que no se encuentra en todas partes. Encontramos nuestra suerte en una fábrica de zapatos en Marruecos. Pero tuvimos que visitar más de 20 fábricas antes de encontrar la adecuada. Estas visitas nos permitieron conocer la realidad del trabajo en las fábricas. No queríamos contratar a una empresa que tratara a sus empleados de forma injusta o poco ética.

En la actualidad nos estamos enfrentando al reto de abastecernos de materiales procedentes de África. Recientemente hemos lanzado nuestra línea de ropa producida en Ghana. Pero en el país no es posible encontrar hilos ni fibras de algodón ecológico, solo la materia prima.

Intentamos conseguirlos en una fábrica del norte de Côte d'Ivoire e importarlo a Ghana, pero tardábamos seis meses en producir 1000 metros de hilo y los costes de importación eran desorbitados. En África, es más barato importar materiales plásticos desde Asia que producir hilo con materiales autóctonos e importarlo desde un país vecino.

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© Panafrica
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© Panafrica

¿Qué cree que falta para que la cadena de suministro funcione?

Se necesita disponer de un ecosistema empresarial propicio. El potencial está ahí, así como la demanda y las materias primas, pero falta la oferta. Hay que invertir en África, hay que modernizar sus máquinas y fábricas.

También hay que aumentar la formación y atajar el problema de las aduanas y la logística; en pocas palabras, es necesario un ecosistema que trabaje por un objetivo común, que es hacer que los negocios sean viables. Y para ello es necesario tener ayuda. Las iniciativas privadas son fundamentales para dar el primer paso, pero los gobiernos también tienen que apoyarlo.

¿Qué papel desempeñan los socios para su empresa?

Trabajamos con cooperativas, ONG y el Centro de Comercio Internacional para ampliar nuestra línea de producción. La GIZ y el ITC nos abrieron las puertas en Accra. Tenían los contactos adecuados y nos apoyaron económicamente para organizar una sesión fotográfica para nuestros productos.

Es difícil hacer todo eso siendo una empresa joven y emergente. Necesitas socios y los socios te necesitan a ti: es una situación en la que todos ganan, tanto los artistas como nosotros como empresa. Y los socios son la clave para ayudar a conseguir ese beneficio mutuo.

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¿Qué retos inmediatos y a largo plazo prevé en la industria de la moda sostenible?

Esta industria está mucho más avanzada que otras, y esto se debe sobre todo a las marcas, ya que educan a los consumidores.

Con ello, las expectativas son mayores, lo que es bueno, ya que nos obliga a ser aún más transparentes, más sostenibles, pero también representa un reto positivo.

¿Cómo se presenta el futuro para Panafrica?

¡Tenemos grandes planes! Acabamos de conseguir financiación privada, así que queremos acelerar nuestro desarrollo.

Queremos tener una presencia en línea más fuerte y entrar en el mercado mayorista: nuestro objetivo es que 300 minoristas vendan nuestros productos en los próximos tres años.

También queremos abrir una tienda insignia en París el año que viene y crear asociaciones innovadoras con nuevos talentos en África para ampliar nuestra línea de productos.

Es un negocio en evolución y aprendemos algo nuevo todos los días. ¡Esto es lo más emocionante!

Panafrica colabora con el Centro de Comercio Internacional en el marco de la Africa Fashion and Textile Accelerator Network (Africa FAN) para contribuir a la creación de empleo en las industrias locales del sector textil y de la confección. Africa FAN fue creada por la Iniciativa especial para la formación y la creación de empleo del Ministerio federal de cooperación económica y desarrollo de Alemania (BMZ) y puesta en marcha de forma conjunta por la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH y el Centro de Comercio Internacional.

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Entrevista con Hugues Didier, cofundador de Panafrica
Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

Peru Shiwi
S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Faites vos jeux ! La roulette du mentorat pour les jeunes
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Une approche technologique innovante met en relation de jeunes entrepreneurs et des mentors.

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En 2020, la plateforme de l'ITC pour les jeunes entrepreneurs (appelée Ye! Community) a cherché à comprendre pourquoi les membres du réseau ne profitaient pas davantage des plus de 300 mentors à la disposition de la communauté.

Il est apparu que les jeunes entrepreneurs souvent ne savaient pas comment approcher les mentors, ni comment structurer une relation de mentorat.

La technologie pour rebattre les cartes

Pour les aider à trouver un mentor à leur mesure, l'équipe du programme Jeunes et commerce de l'ITC a fait appel à la technologie pour créer des associations de mentorat uniques. Ils ont nommé cette initiative Ye! Coffee Roulette (le café-roulette Ye !).

Le concept est simple : trois critères sont utilisés pour mettre en relation mentors et entrepreneurs pendant trois mois, puis les cartes sont à nouveau rebattues. Avant le début de chaque période de jumelage, de nouveaux mentors et mentorés peuvent se faire connaître, ce qui élargit l'initiative de manière cohérente et garantit des jumelages intéressants et uniques.

Le logiciel sous-jacent Random-Coffee (café aléatoire) permet à la plateforme Ye! Community de mettre en relation des mentors avec de jeunes entrepreneurs, d'une manière qui, autrement, n'aurait peut-être jamais eu lieu.

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Ye! a été phénoménal en m'aidant à entrer en contact avec de grands mentors du monde entier. Je suis devenu un meilleur entrepreneur car la plateforme m'a apporté les connaissances, les mentors, les liens avec le secteur, les opportunités et le coup de projecteur mondial dont tout entrepreneur a désespérément besoin au début de son parcours.
Ye! a été phénoménal en m'aidant à entrer en contact avec de grands mentors du monde entier. Je suis devenu un meilleur entrepreneur car la plateforme m'a apporté les connaissances, les mentors, les liens avec le secteur, les opportunités et le coup de projecteur mondial dont tout entrepreneur a désespérément besoin au début de son parcours.
Ozaal Zesha
Fondateur de ClassNotes, Pakistan
Je participe à la plateforme Ye! depuis près d'un an maintenant, ce qui m'a permis d'établir un réseau avec d'autres entrepreneurs. J'ai également rencontré des coachs qui m'ont aidée à relever certains défis dans mon entreprise, comme l'amélioration de mon image de marque, les relations avec les clients et la mise en place de meilleurs canaux de distribution.
Je participe à la plateforme Ye! depuis près d'un an maintenant, ce qui m'a permis d'établir un réseau avec d'autres entrepreneurs. J'ai également rencontré des coachs qui m'ont aidée à relever certains défis dans mon entreprise, comme l'amélioration de mon image de marque, les relations avec les clients et la mise en place de meilleurs canaux de distribution.
Mechi Ammah
Fondatrice de Black'n Natural Cosmetics, Cameroun
La Ye! Coffee Roulette de la communauté a eu un impact considérable sur ma croissance personnelle et celle de mon entreprise. Les mentors avec lesquels j'ai été jumelé m'ont aidé à numériser mon entreprise, à concevoir des processus internes et de prises de décision intelligentes, et à approfondir mes compétences personnelles en tant que leader. Mon entreprise a changé pour de bon.
La Ye! Coffee Roulette de la communauté a eu un impact considérable sur ma croissance personnelle et celle de mon entreprise. Les mentors avec lesquels j'ai été jumelé m'ont aidé à numériser mon entreprise, à concevoir des processus internes et de prises de décision intelligentes, et à approfondir mes compétences personnelles en tant que leader. Mon entreprise a changé pour de bon.
Julius Odida
Fondateur de Youth Initiative For Economic Transformation, Ouganda

Les jeunes entrepreneurs ont besoin de mentors, mais beaucoup n'osent pas demander.

Parmi les entrepreneurs et les chefs d'entreprise qui réussissent, 70 % d'entre eux ont travaillé avec un mentor à un moment donné de leur carrière. Le mentorat est essentiel pour aider les entrepreneurs à prendre de la hauteur et à surmonter les obstacles lors de la création de leur entreprise.

Pour les jeunes innovateurs et entrepreneurs, cet appui est encore plus vital, car nombre d'entre eux n'ont pas l'expérience ou les connaissances nécessaires pour traverser les périodes de turbulence.

Cependant, beaucoup se montrent frileux lorsqu'il s'agit de contacter un mentor. Ils ont peur d'être rejetés parce qu'ils ont posé les mauvaises questions ou que le mentor critique leur entreprise.

L'approche innovante de Ye! Coffee Roulette est conçue pour aider à surmonter ces craintes et établir des relations de mentorat fructueuses.

Pourquoi procéder comme un jeu de hasard ?

Nous pensons que l'engagement entre les membres de la communauté Ye! se doit d'être authentique, et que cet aspect est essentiel à la santé de la communauté et aux jeunes qu'elle entend appuyer. Cette initiative permanente de jumelage sous forme de mentorat permet aux membres de Ye! Community d'entrer en contact avec des experts internationaux, en franchissant les barrières du temps et de la distance. Elle offre l'opportunité d'apprendre de certains des meilleurs experts sur la façon de surmonter les défis.

En utilisant la technique de la roulette, nous générons des liens qui peuvent ne pas être évidents. En outre, le fait de rebattre les cartes avant chaque tirage étend les possibilités pour les membres de la communauté d'acquérir de nouvelles compétences, de construire leur réseau et de se lier à d'autres membres.

Cette méthode offre également la possibilité unique pour les entrepreneurs d'être jumelés avec un autre entrepreneur. Nous croyons fermement à la valeur du mentorat par les pairs. Un mentor n'a pas besoin d'avoir 40 ans de plus que vous ; il peut simplement s'agir d'un entrepreneur à un stade plus avancé dans son processus de développement commercial.

Enfin, nous sommes persuadés que, quels que soient le secteur, l'expertise ou les antécédents, il est toujours possible d'apprendre et de se développer grâce aux autres.

Besoin d'inspiration sur la manière de tirer le meilleur parti du mentorat ?

Nous étendons l'approche de la roulette aux plus de 400 organisations d'appui aux entreprises du réseau. Dans le cadre de cette Ye! Coffee Roulette, les pôles Ye! du monde entier seront jumelés par groupes de trois pendant un mois, à la fois pour partager les meilleures pratiques et apprendre les uns des autres. Restez connecté pour en apprendre davantage sur cette initiative de construction de réseau qui se déroulera plus tard dans l'année.

 

Vous souhaitez participer à l'initiative Ye! Coffee Roulette ? Inscrivez-vous ici pour le prochain tour de table en novembre 2022.

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Claire-Louise Sterngold, Centre du commerce international
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