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Une Gambie verte, un avenir vert
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Kemo Fatty, militant pour la justice sociale et le climat, acteur du changement mondial et directeur de l'organisation communautaire Green-Up Gambia, au sujet de son combat pour un avenir plus vert, plus sain et plus durable pour l'Afrique.

 

L'activiste est également ambassadeur de l'initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte, et travaille avec l'organisation à but non lucratif Civic et l'Union africaine pour déployer l'initiative en Gambie grâce à un mouvement unique rassemblant écopreneurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.

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Comment Green-Up Gambia a-t-elle vu le jour ?

J'avais 16 ans quand j'ai réalisé que des milliers de jeunes Gambiens quittaient le pays pour émigrer en Europe, principalement vers les îles espagnoles des Canaries. Mon frère est parti quelques années plus tard pour ce même voyage.

Lorsqu'on demande aux gens les raisons de leur départ, il répondent toujours vouloir chercher des champs plus verts, des emplois, un pays plus productif, de manière à pouvoir vivre tout simplement. Les conditions de vie ici se dégradent saison après saison, et l'agriculture est devenue une véritable loterie. Qui pourrait leur en vouloir de partir ?

Je me suis porté volontaire auprès d'une organisation locale qui sensibilise les gens aux dangers de ce voyage. Mais cela n'a pas suffit – les gens perdent de plus en plus espoir, ils ne croient plus en leur propre pouvoir économique ni dans celui de la terre.

C'est alors que j'ai décidé qu'il fallait faire quelque chose pour éviter cet exode.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

Quelle est votre vision ?

Green-Up Gambia milite contre la migration en travaillant avec des jeunes et des femmes en agroécologie, en agroforesterie et en pratiques agricoles durables afin qu'ils puissent devenir résilients et, mieux encore, prospérer, et ce avec des émissions nettes nulles. Nous ravivons la richesse des sols et préservons la forêt naturelle de la Gambie pour que les gens puissent y rester.

Nous appuyons les entreprises sociales à travers le pays et essayons de décarboner les chaînes d'approvisionnement des entreprises pour lutter contre le dérèglement climatique. À ce propos, je crois que le meilleur moyen est d'adopter le modèle d'économie circulaire.

Kemo Fatty on the right, receiving a certificate for completing the International Visitor Leadership Programme

Comment aidez-vous les petites entreprises à cet égard ?

Avec l'appui du Centre du commerce international, nous avons formé plus de 40 jeunes entrepreneurs au développement de techniques de recyclage et de surcyclage pour leur entreprise.

Nous nous intéressons à la chaîne de valeur des déchets et nous les aidons à s'engager dans le commerce des déchets. Nous espérons également mettre en place un système complet de gestion des déchets avec les administrations locales afin de commencer à tirer davantage de valeur des déchets.

Il est choquant de voir les dégâts causés à nos écosystèmes par les déchets, en particulier par le plastique. Nous espérons que cette approche permettra de créer des « emplois verts » et de la richesse pour les communautés, tout en résolvant le problème le plus urgent de notre époque.

Je pense que nos efforts portent leurs fruits, car nous constatons des changements dans l'attitude des jeunes. Ils sont de plus en plus conscients des problèmes climatiques et commencent à adopter des approches plus respectueuses de l'environnement dans leurs activités, ce qui les rendra compétitifs à long terme.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

En quoi les effets du changement climatique influencent-ils votre travail ?

Le dérèglement climatique constitue une menace considérable pour l'écosystème de la Gambie et le cycle de production agricole du pays, ainsi que pour les conditions météorologiques. Mais tout le monde ne comprend pas l'ampleur de ces changements et le rôle qu'ils peuvent jouer pour enrayer la crise.

Au cours des dernières décennies, plus de 200 000 hectares ont été déboisés en Gambie, et plus de 100 000 hectares ont été perdus à cause de la désertification depuis 1998.

Au fil des ans, d'importantes pertes écologiques et économiques ont été attribuées au changement climatique, ce qui a accru la pression sur les ressources naturelles existantes et renforcé la montée des inégalités.

Quatre-vingt-dix pour cent des cultures sont alimentées par les eaux de pluie, et les changements climatiques affectent de plus en plus la population locale. Cependant, les agriculteurs comprennent mal le lien entre le dérèglement climatique, la déforestation et la désertification. Il s'agit notamment de restaurer les terres dégradées qui ont été abandonnées en raison d'une baisse de leur fertilité.

© Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

En quoi l'initiative de la Grande Muraille Verte aide-t-elle dans la lutte contre le dérèglement climatique ?

Pendant longtemps, l'initiative de la Grande Muraille Verte a été supervisée uniquement par les pouvoirs publics, mais aujourd'hui, nous intégrons les communautés qui sont directement touchées.

Près de 15 ans plus tard, les progrès ont été plus lents que prévu : seuls 18 % de cette muraille verte ont été plantés.

Toutefois, l'idée au départ toute simple de dresser une barrière d'arbres à travers toute l'Afrique a évolué vers une ambition bien plus large : régénérer une région entière !

La Grande Muraille Verte est aujourd'hui une mosaïque d'initiatives locales qui, au-delà de la reconstitution des forêts naturelles, fournit de la nourriture grâce à une agriculture intelligente sur le plan climatique, crée des emplois verts, appuie les femmes pour qu'elles deviennent plus indépendantes, et reconstruit l'économie pour les jeunes générations.

L'initiative Green-Up Gambia a été appuyée par le programme Emplois, compétences et financement pour les femmes et les jeunes de Gambie, financé par le 11e Fonds européen de développement, et mis en œuvre par le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Kemo Fatty, Directeur de Green-Up Gambia
Una Gambia verde para un futuro verde
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Forum de Comercio charló con Kemo Fatty, activista por la justicia social y el clima, Global Changemaker y Director de la organización comunitaria Green-Up Gambia, sobre la lucha por un futuro más verde, saludable y sostenible para África.

 

El activista es también embajador de la iniciativa panafricana de la Gran Muralla Verde en la que trabaja en colaboración con la organización sin ánimo de lucro Civic y la Unión Africana y lidera la iniciativa en Gambia gracias a un movimiento de primera línea de ecoemprendedores, agricultores, pastores y pescadores.

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¿Cómo surgió Green-Up Gambia?

Cuando tenía 16 años, me di cuenta de que miles de jóvenes gambianos abandonaban el país para emigrar a Europa, sobre todo a las Islas Canarias, en España. Mi hermano partió de hecho años más tarde con el mismo rumbo.

Cuando se les pregunta por la razón de marcharse, la gente dice que buscan pastos más verdes, empleos, y en definitiva, un país productivo en el que poder vivir. La vida empeora cada estación y la agricultura se ha convertido en un auténtico juego de azar. Nadie podría culparles de querer marcharse.

Trabajé como voluntario en una organización local en la que concienciábamos sobre los peligros de este viaje, pero esto no era suficiente, ya que la gente perdía cada vez más la esperanza en su único poder económico, la tierra.

Fue entonces cuando decidí que teníamos que hacer algo para evitar este éxodo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cuál es su visión?

Green-Up Gambia aboga por reducir la emigración y para ello trabaja con los jóvenes y las mujeres en la agroecología, la agrosilvicultura y las prácticas agrícolas sostenibles para que puedan aumentar su resiliencia y prosperar, todo ello con cero emisiones netas. Reactivamos la fuerza de los suelos y preservamos el bosque natural de Gambia para que la gente pueda quedarse.

Apoyamos a las empresas sociales de todo el país e intentamos descarbonizar las cadenas de suministro de las empresas para luchar contra el cambio climático. Y creo que la mejor manera es por medio de la adopción de un modelo económico circular.

Kemo Fatty, a la derecha, recibe un certificado por haber completado el Programa de Liderazgo para Visitantes Internacionales.

¿Cómo ayuda a las pequeñas empresas en este sentido?

Con el apoyo del Centro de Comercio Internacional, hemos formado a más de 40 jóvenes emprendedores en el desarrollo de técnicas de reciclaje y suprarreciclaje para sus negocios.

Nos dirigimos a la cadena de valor de los residuos y les ayudamos a participar también en el comercio de residuos. Asimismo, esperamos establecer un sistema integral de gestión de residuos con los gobiernos locales para empezar a obtener más valor de estos.

Es estremecedor ver el daño que causan los residuos a nuestros ecosistemas, y sobre todo el plástico. Esperamos que este enfoque cree «empleos ecológicos» y riqueza para las comunidades, al tiempo que resuelve el problema más acuciante de nuestro tiempo.

Creo que nuestros esfuerzos están dando fruto porque estamos viendo cambios en la actitud de los jóvenes. Cada vez son más conscientes del clima y empiezan a emplear enfoques más ecológicos en sus negocios, lo que les hará competitivos a largo plazo.

GreenUp Gambia
© Green-Up Gambia

¿Cómo cree que influyen los efectos del cambio climático en su trabajo?

El cambio climático es una amenaza importante para el ecosistema de Gambia y el ciclo de producción agrícola del país, así como para los patrones meteorológicos. Pero no todo el mundo entiende estos cambios ni sabe cuál es su papel para frenar la crisis.

En las últimas décadas, más de 200.000 hectáreas han sido deforestadas en Gambia y,d desde 1998, se han perdido más de 100.000 hectáreas por la desertificación.

A lo largo de los años, se han atribuido importantes pérdidas ecológicas y económicas al cambio climático. Esto ha incrementado la presión sobre los recursos naturales existentes y el aumento de las desigualdades.

El 90 % de los cultivos son de secano y el clima sigue afectando a la población local. Sin embargo, los agricultores ven aún la relación entre el cambio climático, la deforestación y la desertificación. Esto incluye la restauración de tierras degradadas que han sido abandonadas debido a la disminución de su fertilidad.

© Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación

¿Cómo entra en juego la Iniciativa de la Gran Muralla Verde para combatir el cambio climático?

Durante mucho tiempo, la Iniciativa de Primera Línea de la Gran Muralla Verde ha estado supervisada únicamente por el mundo político, pero ahora estamos incorporando a las comunidades directamente afectadas.

Casi 15 años después, el progreso ha sido más lento de lo esperado, con sólo alrededor del 18 % del muro plantado.

Pero la idea de una simple barrera de árboles a través de África se ha convertido en algo más grande: regenerar toda una región.

La Gran Muralla Verde es ahora un mosaico de iniciativas locales que, más allá de reconstruir los bosques naturales, proporcionan alimentos gracias a una agricultura respetuosa con el medio ambiente, crean empleos ecológicos, apoyan a las mujeres para que sean más independientes y reconstruyen la economía para las generaciones más jóvenes.

Green-Up Gambia contó con el apoyo del Programa «Empleo, competencias y financiación para las mujeres y los jóvenes de Gambia», financiado por el 11º Fondo Europeo de Desarrollo y puesto en marcha por el Fondo de las Naciones Unidas para el Desarrollo de la Capitalización (FNUDC) en colaboración con el Centro de Comercio Internacional (ITC).

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Entrevista con Kemo Fatty, Director de Green-Up Gambia
Las mentes brillantes de la India revolucionarán la industria de la construcción
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¿Qué se obtiene cuando se mezcla la pasión por la gestión sostenible de los residuos con las ideas de unas mentes innovadoras? RecycleX. La empresa emergente que quiere revolucionar la industria de la construcción. Y van camino para conseguirlo.

 

 

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Cofundadores de RecycleX India
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Conozca a los futuros agentes de cambio de la India, Vedant Gandhi y Abhishek Chhazed. Son los fundadores de una empresa emergente que ofrece soluciones de construcción ecológicas.

«Siempre quise construir ciudades inteligentes y sostenibles», afirma el cofundador Vedant.

Vedant me habla de su trayectoria profesional, que le llevó desde unas prácticas en una organización no gubernamental que instalaba baños ecológicos en barrios marginales, donde trabajó en la política «India limpia», apoyada por la oficina del Primer Ministro; de su máster en infraestructuras sostenibles en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Stuttgart; y finalmente, de su participación en la iniciativa Unidos por las ciudades inteligentes y sostenibles, dirigido por las Naciones Unidas.

Desde que finalizó su licenciatura en ingeniería civil, Vedant sintió que la única forma de expresar su verdadero ser sería a través del emprendimiento. La única pregunta cuando regresó a la India desde Europa hace dos años era en qué debía enfocarse exactamente.

Retrocedamos a 2020. El mercado indio de infraestructuras está deseoso por descubrir materiales de construcción sostenibles. Esta era la oportunidad que Vedant estaba esperando. El entonces joven de 27 años viajó de regreso a su país justo antes de que estallara la crisis de la COVID-19.

«No tenía planes. Así que empecé mi investigación».

 

RecycleX India
Deepti Asthana/ITC/Fairpicture

De los residuos a la empresa

Ver a una vaca comiendo una bolsa de plástico en una calle cerca de Bombay fue el punto de inflexión para Vedant. El plástico multicapa de un solo uso es una gran amenaza para el medio ambiente mundial, y por ello, el ingeniero decidió reutilizarlo como material de construcción.

Por aquel entonces, conoció al otro cofundador de la empresa, Abhishek, que acababa de terminar su licenciatura en ingeniería mecánica. Juntos montaron un pequeño laboratorio en el patio trasero de la casa de Vedant, donde experimentaron con los residuos recogidos de las empresas, y probaron diferentes muestras para fabricar ladrillos. Consiguieron convencer al gobierno local de la ciudad de Bharuch para que pavimentara cerca de 20 metros cuadrados con el material que acababan de desarrollar.

«Le dijimos a la gente: Están caminando sobre bloques reciclados hechos a partir de botellas PET y plástico de un solo uso».

Este primer proyecto atrajo mucha atención hacia la empresa emergente y las subvenciones entrantes por parte de varias incubadoras pronto hicieron posible la creación de una planta de procesamiento.

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24 June 2022

Cemento: el gran contaminador

RecycleX India
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La lucha contra los residuos plásticos no es la única razón por la que RecycleX ha creado ladrillos ecológicos. Aunque el hormigón es el material artificial más utilizado que existe, muy poca gente conoce lo perjudicial que es para el medio ambiente: para crear hormigón se necesita cemento, fuente de cerca del 8 % de las emisiones mundiales de dióxido de carbono (CO2), según el think tank Chatham House.

Si la industria cementera fuera un país, sería el tercer mayor emisor del mundo, por detrás de China y de los Estados Unidos de América. El cemento produce más CO2 que el combustible de aviación (2,5 %) y no está muy lejos del negocio agrícola mundial (12 %).

Además, debido al gran número de obras de construcción en la India, especialmente en las grandes ciudades como Nueva Delhi, el polvo de los residuos de la construcción se arroja de forma incontrolada a la atmósfera. El Delhi Pollution Control Committee (Comité de control de la contaminación de Delhi) confirma que las instalaciones de tratamiento de residuos tienen capacidad actual para procesar unas 1000 toneladas de residuos al día, aunque se calcula que la ciudad produce 3600 toneladas diarias.

 

RecycleX India
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Una solución beneficiosa para la naturaleza y para los seres humanos: más fuerte, más barato... ¡Y sin residuos!

Basta con echar un vistazo a los datos sobre los efectos nocivos de la construcción tradicional para comprender por qué Recycle X atrae la atención de los gobiernos. ¿Cuál es el secreto de sus ladrillos ecológicos?

Durante la investigación en su diminuto laboratorio, Vedant y su cofundador recogieron residuos industriales no tóxicos, como carbones, cenizas volantes y basalto molido, y convirtieron los plásticos multicapa en fibra multicapa que, en última instancia, tiene una mayor durabilidad. Normalmente, el mercado de la construcción en la India utiliza ladrillos de arcilla roja, que son más frágiles y procedentes de suelos fértiles. Además,estos ladrillos se rompen más rápido.

Cada mes, la empresa recicla 20 toneladas de residuos plásticos, 300 toneladas de residuos de la construcción y 200 toneladas de residuos industriales. Con ello, evitan por completo la producción de cemento contaminante. Su centro de fabricación, a cinco horas en coche de Bombay, en Guyarat, funciona con electricidad verde generada en un parque fotovoltaico cercano.

Además de que la producción de ladrillos ecológicos tiene un vertido cero de agua, toda el agua utilizada se reutiliza, lo que convierte a la planta en productora negativa de carbono. Lo que resulta una solución muy necesaria en un país que se enfrenta a una gran contaminación atmosférica causada por los residuos de la construcción y el polvo producido al mezclar el cemento.

Queremos transformar toda la industria de la construcción en la India.
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¿Y ahora qué? ¡El cielo es el límite!

Vendant y Abhishek son optimistas. Para finales de 2023, tienen previsto abrir otras tres plantas de producción en la India, ya que a cada minuto que pasa, reciben más y más pedidos de esa región.

«El interés es alto y la empresa ha tenido rentabilidad desde el primer día».

La reputación de la empresa ha llamado la atención de varios gobiernos que buscan mantener su promesa sobre los objetivos climáticos establecidos en el Acuerdo de París. Otras naciones del sudeste asiático han empezado a buscar el asesoramiento de Vedant y Abhishek para abrir plantas de fabricación para hacer que sus sectores de la construcción sean más ecológicos.

Pero Vedant es modesto. En primer lugar, me dice, quiere centrarse en su país natal. Sin embargo, para marcar realmente la diferencia en el mercado mundial, Vedant considera que el mayor reto es conectar con otros países en desarrollo en los que persiste el problema de la gestión de residuos, en particular los residuos plásticos en las regiones costeras.

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La X del nombre de nuestra empresa significa infinito: el cielo es el límite.
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Vedant Gandhi es el ganador de los premios Youth Ecopreneur Awards del Centro de Comercio Internacional en la categoría residuos. Los premios Youth Ecopreneur Awards están dirigidos a empresas ecológicas de jóvenes empresarios radicadas en las economías menos desarrolladas y en desarrollo. Los Premios sirven de escaparate para que los jóvenes muestren sus soluciones sostenibles y escalables para acelerar la transición hacia una economía ecológica y reciban el apoyo necesario en este viaje.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
De brillants esprits indiens vont révolutionner le secteur de la construction
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Qu'obtient-on lorsque de brillants esprits innovants se mêlent avec passion de la gestion durable des déchets ? Recycle X. Cette start-up entend révolutionner le secteur de la construction. Et elle est sur le point d'y parvenir.

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Cofondateurs de Recycle X Inde
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Voici les futurs agents du changement en Inde : Vedant Gandhi et Abhishek Chhazed. Ils sont les fondateurs d'une start-up qui propose des solutions de construction « vertes ».

« J'ai toujours voulu construire des villes intelligentes et durables », affirme l'un des cofondateurs, Vedant.

Vedant me raconte son parcours professionnel. D'abord stagiaire dans une organisation non gouvernementale qui installait des toilettes écologiques dans les bidonvilles, il a travaillé sur la politique Clean India (Une Inde propre) appuyée par le bureau du Premier Ministre. Il a ensuite suivi un master en infrastructures durables à l'université des sciences appliquées de Stuttgart, avant de participer à l'initiative Tous unis pour des villes intelligentes et durables menée par les Nations Unies.

Depuis l'obtention de sa licence en génie civil, Vedant sentait que le seul moyen d'exprimer sa vraie nature passerait par l'entrepreneuriat. Lorsqu'il a quitté l'Europe pour revenir en Inde il y a deux ans, la question principale était de déterminer le domaine dans lequel il voulait se concentrer.

Retour en 2020. Le marché indien des infrastructures cherche de nouveaux matériaux de construction, qui soient durables. Pour Vedant, c'est une opportunité à saisir. Le jeune homme, alors âgé de 27 ans, revient dans son pays natal, juste avant que la crise liée à la COVID-19 ne frappe.

« Je n'avais aucun projet. Alors j'ai commencé à chercher. »

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Des déchets aux affaires

C'est en voyant une vache manger un sac plastique dans une rue près de Mumbai que Vedant a eu le déclic. Puisque le plastique multicouche à usage unique constitue une menace majeure pour l'environnement, et ce à l'échelle mondiale, il fallait que l'ingénieur en lui trouve le moyen de le réutiliser pour les matériaux de construction.

C'est à peu près à cette époque qu'il a rencontré Abhishek, qui venait d'obtenir sa licence en génie mécanique.

Les deux hommes ont installé un petit laboratoire dans l'arrière-cour de Vedant, où ils ont expérimenté avec des déchets collectés auprès des entreprises, testant différents échantillons dans la fabrication de briques. Une fois leur nouveau matériau développé, ils ont réussi à convaincre le gouvernement local de la ville de Bharuch de l'utiliser pour paver près de 20 mètres carré de route.

« Nous avons expliqué aux gens qu'ils marchaient sur des blocs recyclés fabriqués à partir de bouteilles en PET et de plastique à usage unique. »

Ce premier essai a suscité une bonne couverture médiatique, ce qui a valu à la start-up des subventions de divers incubateurs qui ont rapidement permis l'établissement d'une usine de transformation.

Recycle X India
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24 June 2022

Le ciment, grand pollueur

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La lutte contre les déchets plastiques n'est pas la seule raison qui pousse Recycle X à créer des briques écologiques. Le béton est le matériau artificiel le plus utilisé au monde, mais peu de gens savent à quel point il est nocif pour l'environnement. En effet, pour faire du béton, il vous faut du ciment. Or, selon le groupe de réflexion Chatham House, le ciment est source d'environ 8 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2).

Si l'industrie du ciment était un pays, celui-ci serait le troisième plus grand émetteur au monde – derrière la Chine et les États-Unis. Les émissions générées par cette industrie dépassent celles issues du carburant d'aviation (2,5 %), et ne sont pas loin de celles de l'activité agricole mondiale (12 %).

En outre, en raison du nombre important de chantiers en Inde, notamment dans les grandes villes comme New Delhi, la poussière des déchets de construction est projetée de manière incontrôlée dans l'atmosphère. Le comité de contrôle de la pollution de Delhi confirme que même si les installations actuelles permettent de traiter environ 1 000 tonnes de déchets par jour, la ville en produit environ 3 600 tonnes dans le même temps.

Recycle X Inde
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Une solution gagnant-gagnant-gagnant pour la nature et l'humanité : plus résistant, moins cher – et sans déchets !

Un simple coup d'œil à ces données sur la nocivité de la construction traditionnelle permet de comprendre pourquoi Recycle X attire l'attention des gouvernements. Mais quel est le secret de leurs briques écologiques ?

Lors des recherches menées dans leur minuscule laboratoire, Vedant et Abhishek ont collecté des déchets industriels non toxiques, tels que des carbones, des cendres volantes et du basalte broyé. Ils ont également transformé des plastiques multicouches en fibres multicouches qui, au final, présentent une meilleure durabilité. En Inde, de manière traditionnelle, le marché du bâtiment utilise des briques d'argile rouge issu des sols fertiles. Mais elles s'avèrent plus fragiles et se brisent plus rapidement.

Chaque mois, l'entreprise recycle 20 tonnes de déchets plastiques, 300 tonnes de déchets de construction, et 200 tonnes de déchets industriels. Cela permet d'éviter toute production de ciment. L'unité de fabrication, située à cinq heures de route de Mumbai, dans le Gujarat, fonctionne grâce à l'électricité à bilan carbone négatif générée par une ferme solaire située à proximité.

Outre le fait que la production de ces briques écologiques produit zéro rejet d'eau, l'eau utilisée par l'usine est recyclée en totalité, ce qui donne un bilan carbone négatif. Dans un pays confronté à de vastes quantités de pollution atmosphérique causée par les déchets de construction et la poussière produite par le mélange du ciment, la solution proposée par Recycle X est incontournable.

Nous voulons transformer tout le secteur de la construction en Inde.
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Recycle X Inde
Deepti Asthana/ITC/Fairpicture

La prochaine étape ? Des possibilités illimitées !

Vendant et Abhishek sont optimistes. D'ici à la fin de 2023, ils prévoient d'installer trois autres sites de production en Inde, car la demande dans cette seule région augmente de manière vertigineuse.

« L'intérêt est élevé, et nous sommes rentables depuis le premier jour. »

La réputation de l'entreprise lui a valu l'attention de plusieurs gouvernements qui cherchent à tenir leur promesse sur les objectifs climatiques fixés dans le cadre de l'Accord de Paris. En dehors de l'Inde, certaines nations d'Asie du Sud-Est sollicitent déjà les conseil de Vedant et d'Abhishek pour installer des usines de fabrication et rendre leur secteur du bâtiment plus écologique.

Mais Vedant est modeste. Dans un premier temps, me dit-il, il veut se concentrer sur son pays d'origine. Cependant, pour faire une vraie différence sur le marché mondial, Vedant considère que le plus grand défi est de se lier à d'autres pays en développement, où les problèmes de gestion des déchets persistent, en particulier lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux déchets plastiques dans les régions côtières.

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Le X dans le nom de notre entreprise représente l'infini – le ciel est la seule limite !
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Recycle X Inde
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Vedant Gandhi est le lauréat du Prix des jeunes écopreneurs dans la catégorie déchets du Centre du commerce international. Il s'agit d'un concours dédié aux entreprises vertes, qui s'adresse spécifiquement aux jeunes entrepreneurs des économies les moins développées et en développement. En plus de recevoir un appui dans leur parcours d'entrepreneur, les jeunes trouvent dans ces prix une large visibilité et une vaste audience pour présenter leurs solutions durables et évolutives qui permettront d'accélérer la transition économique verte.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Investir en Afrique pour une mode 100 % africaine
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Hugues Didier, cofondateur de la marque de mode éthique et durable Panafrica. Des imprimés et tissus envoûtants d'Afrique de l'Ouest, une entreprise sociale créée malgré les nombreux défis, et une chaîne d'approvisionnement oubliée à laquelle donner du sens : cet article vous propose de découvrir l'énorme potentiel du continent africain.

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Qu'est-ce qui a inspiré la création de Panafrica ?

Au sortir de l'université, mon premier emploi m'a amené en Afrique de l'Ouest. J'ai passé trois ans au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville à travailler pour une société qui finance des petites entreprises et des entrepreneurs. L'expérience a été incroyable, tant sur le plan personnel que professionnel.

Vulfran, mon ami de l'université, et moi avons toujours su qu'un jour nous allions monter une entreprise. Tous les deux inspirés par les tissus et les imprimés que j'avais découvert en Afrique de l'Ouest, nous avons compris que le moment était venu. Nous avons quitté nos emplois et sauté directement dans le monde des affaires. Nous voulions donner du sens, à la fois aux produits que nous allions proposer et à notre travail. L'Afrique déborde de créativité – nous sentions qu'il était temps de donner aux matériaux et aux produits finis africains toute leur place dans le monde.

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Founders of Panafrica: Vulfran de Richoufftz and Hugues Didier (on the right)
© Panafrica
L'idée que nous cherchons à incarner est « tout africain ». Tout est produit en Afrique. Les matériaux sont pratiquement tous 100 % africains. Nous voulons aussi défendre l'égalité sociale, la production éthique et lente, et les processus durables.
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© Panafrica

Vous vous êtes lancés en 2015. Quels défis avez-vous dû surmonter depuis ?

Tout d'abord, il était essentiel que nos matériaux proviennent d'Afrique. Nous ne voulions pas acheter de faux imprimés en cire fabriqués en Chine ou en Inde. En nous assurant de notre approvisionnement africain, nous avons beaucoup appris sur le secteur du textile en Afrique.

D'emblée nous avons réalisé que la plupart des imprimeries de tissu mettaient la clé sous la porte, à cause de la concurrence des tissus fabriqués en Asie, importés et vendus sur le marché local à des prix plus bas. Nous nous approvisionnons désormais auprès du principal producteur d'impressions en cire de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

Nous apprécions également le savoir-faire spécifique de la fabrication africaine. On ne le trouve pas ailleurs. Pour les chaussures, nous avons trouvé notre bonheur avec un fabricant marocain. Mais avant de le dénicher, il nous a fallu visiter plus d'une vingtaine d'usines. Ces visites nous ont donné un aperçu de la réalité du travail en usine. Nous ne voulions pas faire affaires avec une entreprise qui traite ses employés de manière injuste ou contraire à l'éthique.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés au défi de l'approvisionnement en intrants africains. Nous avons récemment lancé notre ligne de vêtements produits au Ghana. Mais vous ne pouvez pas y trouver de fil ou de fibres de coton biologique, seulement la matière première.

Nous avons alors essayé de nous approvisionner auprès d'une usine du nord de la Côte d'Ivoire et d'importer ces intrants au Ghana. Il fallait six mois pour produire 1 000 mètres de fil et les coûts d'importation étaient insensés. En Afrique, il est plus rentable d'importer des matériaux à base de plastique depuis la lointaine Asie que de produire du fil avec des matériaux locaux et de l'expédier depuis un pays voisin.

Panafrica
© Panafrica
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© Panafrica
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© Panafrica
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© Panafrica

Qu'est-ce qui manque, selon vous, au fonctionnement des chaînes d'approvisionnement ?

Il faut un écosystème commercial propice. Le potentiel est là, la demande et les matières premières aussi ; c'est l'offre qui fait défaut. L'Afrique a besoin d'investissements, dans la modernisation des machines et des usines.

Le besoin en formations est également criant. Les problèmes de dédouanement et de logistique doivent aussi être résolus. Pour faire simple, il faut un écosystème qui travaille de concert et dans un seul but : rendre votre entreprise viable. Il n'est pas possible d'y parvenir seul. Les initiatives privées sont essentielles pour lancer la dynamique, mais les gouvernements doivent aussi l'appuyer.

Quel rôle jouent les partenaires pour votre entreprise ?

Nous travaillons avec des coopératives, des organisations non gouvernementales et le Centre du commerce international pour développer notre ligne de production. L'agence allemande de coopération GIZ et l'ITC nous ont ouvert des portes à Accra. Ils avaient les bons contacts et nous ont appuyés financièrement pour l'organisation d'une séance photos de nos produits.

En tant que jeune entreprise émergente, il est difficile de tout mener de front. Vous avez besoin de partenaires et les partenaires ont besoin de vous – c'est une relation gagnant-gagnant, par exemple entre les artistes qui imaginent les motifs des tissus et notre entreprise qui donne vie à ces tissus dans nos collections. D'autres partenaires sont tout aussi essentiels pour aider cette relation gagnant-gagnant, comme l'ont fait la GIZ et l'ITC.

Panafrica
© Panafrica
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© Panafrica

Quels défis immédiats et à long terme prévoyez-vous dans le secteur de la mode durable ?

Cette industrie est beaucoup plus avancée que d'autres, et c'est surtout grâce aux marques. D'une certaine manière, une marque éduque ses consommateurs.

Du coup, les attentes dans ce secteur sont plus élevées, ce qui est bien car cela nous oblige à être d'autant plus transparents, encore plus durables. C'est un sacré défi, mais aussi un bon défi.

À quoi ressemble l'avenir pour Panafrica ?

Nous avons de grands projets ! Nous venons d'obtenir des fonds privés, qui vont nous permettre d'accélérer notre développement.

Nous voulons avoir une présence en ligne plus forte et pénétrer le marché de la vente en gros : notre objectif au cours des trois prochaines années est d'avoir 300 détaillants qui vendent nos produits.

Nous voulons également ouvrir un magasin à Paris l'année prochaine, pour qu'il serve de vitrine mondiale, et créer des partenariats innovants avec de nouveaux talents en Afrique pour élargir notre ligne de produits.

C'est un secteur qui évolue. Nous apprenons tous les jours. Et c'est passionnant !

Panafrica a collaboré avec le Centre du commerce international dans le cadre du Réseau d'accélérateurs de la mode et du textile en Afrique (Africa FAN) afin de contribuer à la création d'emplois dans les industries locales du textile et de l'habillement. Africa FAN a été conçu grâce à l'Initiative spéciale sur la formation et la création d'emplois du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) ; le réseau est mis en œuvre conjointement par l'agence allemande de coopération (GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH) et le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Hugues Didier, Cofondateur, Panafrica
Invierta en África y obtenga productos de moda 100 % africanos
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Forum de Comercio habló con Hugues Didier, cofundador de la marca de moda ética y sostenible Panafrica. Fascinantes estampados y tejidos de África Occidental, una empresa social creada a pesar de los numerosos retos y una cadena de suministro olvidada a la que dar sentido: siga leyendo para conocer el enorme potencial del continente africano.

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¿Qué le inspiró para crear Panafrica?

Después de acabar mis estudios universitarios, mi primer trabajo me llevó a África Occidental, donde pasé tres años en Senegal, Côte d'Ivoire y Congo trabajando para una empresa que financia a pequeñas empresas y empresarios. La experiencia fue increíble desde el punto de vista personal y profesional.

Mi amigo de la universidad, Vulfran, y yo siempre supimos que queríamos abrir un negocio algún día. Y el momento llegó: inspirados por los tejidos y estampados que había visto en África Occidental, dejamos nuestros trabajos y nos lanzamos directamente al mundo empresarial. Estábamos listos para desarrollar productos con un propósito y tener un trabajo que tuviera un significado. África rebosa creatividad, y nosotros queríamos llevar al mundo los materiales y productos acabados africanos.

Los fundadores de Panafrica
Los fundadores de Panafrica, Vulfran de Richoufftz y Hugues Didier (a la derecha)
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Nuestra idea representa «toda África», y es que todo se produce en este continente y casi todos los materiales son 100 % africanos. Además, defendemos la igualdad social, la producción ética y lenta, y los procesos sostenibles.
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© Panafrica

Empezaron en 2015. ¿Qué retos encontraron en el camino?

Para nosotros es clave que nuestro material proceda de África. No queremos comprar tejidos estampados en cera falsos hechos en China o la India. Al abastecernos en África, aprendimos mucho sobre el sector textil en el continente.

En primer lugar, nos dimos cuenta de que la mayoría de las fábricas de estampados estaban cerrando debido a la competencia de los tejidos importados, más baratos, fabricados en Asia. Ahora nos abastecemos del principal productor de impresiones en cera de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

También apreciamos el saber hacer específico de la fabricación africana, algo que no se encuentra en todas partes. Encontramos nuestra suerte en una fábrica de zapatos en Marruecos. Pero tuvimos que visitar más de 20 fábricas antes de encontrar la adecuada. Estas visitas nos permitieron conocer la realidad del trabajo en las fábricas. No queríamos contratar a una empresa que tratara a sus empleados de forma injusta o poco ética.

En la actualidad nos estamos enfrentando al reto de abastecernos de materiales procedentes de África. Recientemente hemos lanzado nuestra línea de ropa producida en Ghana. Pero en el país no es posible encontrar hilos ni fibras de algodón ecológico, solo la materia prima.

Intentamos conseguirlos en una fábrica del norte de Côte d'Ivoire e importarlo a Ghana, pero tardábamos seis meses en producir 1000 metros de hilo y los costes de importación eran desorbitados. En África, es más barato importar materiales plásticos desde Asia que producir hilo con materiales autóctonos e importarlo desde un país vecino.

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¿Qué cree que falta para que la cadena de suministro funcione?

Se necesita disponer de un ecosistema empresarial propicio. El potencial está ahí, así como la demanda y las materias primas, pero falta la oferta. Hay que invertir en África, hay que modernizar sus máquinas y fábricas.

También hay que aumentar la formación y atajar el problema de las aduanas y la logística; en pocas palabras, es necesario un ecosistema que trabaje por un objetivo común, que es hacer que los negocios sean viables. Y para ello es necesario tener ayuda. Las iniciativas privadas son fundamentales para dar el primer paso, pero los gobiernos también tienen que apoyarlo.

¿Qué papel desempeñan los socios para su empresa?

Trabajamos con cooperativas, ONG y el Centro de Comercio Internacional para ampliar nuestra línea de producción. La GIZ y el ITC nos abrieron las puertas en Accra. Tenían los contactos adecuados y nos apoyaron económicamente para organizar una sesión fotográfica para nuestros productos.

Es difícil hacer todo eso siendo una empresa joven y emergente. Necesitas socios y los socios te necesitan a ti: es una situación en la que todos ganan, tanto los artistas como nosotros como empresa. Y los socios son la clave para ayudar a conseguir ese beneficio mutuo.

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¿Qué retos inmediatos y a largo plazo prevé en la industria de la moda sostenible?

Esta industria está mucho más avanzada que otras, y esto se debe sobre todo a las marcas, ya que educan a los consumidores.

Con ello, las expectativas son mayores, lo que es bueno, ya que nos obliga a ser aún más transparentes, más sostenibles, pero también representa un reto positivo.

¿Cómo se presenta el futuro para Panafrica?

¡Tenemos grandes planes! Acabamos de conseguir financiación privada, así que queremos acelerar nuestro desarrollo.

Queremos tener una presencia en línea más fuerte y entrar en el mercado mayorista: nuestro objetivo es que 300 minoristas vendan nuestros productos en los próximos tres años.

También queremos abrir una tienda insignia en París el año que viene y crear asociaciones innovadoras con nuevos talentos en África para ampliar nuestra línea de productos.

Es un negocio en evolución y aprendemos algo nuevo todos los días. ¡Esto es lo más emocionante!

Panafrica colabora con el Centro de Comercio Internacional en el marco de la Africa Fashion and Textile Accelerator Network (Africa FAN) para contribuir a la creación de empleo en las industrias locales del sector textil y de la confección. Africa FAN fue creada por la Iniciativa especial para la formación y la creación de empleo del Ministerio federal de cooperación económica y desarrollo de Alemania (BMZ) y puesta en marcha de forma conjunta por la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH y el Centro de Comercio Internacional.

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Entrevista con Hugues Didier, cofundador de Panafrica
Mangez des noix du Brésil et sauvez la forêt amazonienne !
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Le commerce de produits durables provenant de l'Amazonie péruvienne apporte l'harmonie entre l'argent, les populations et la planète dont le monde a besoin, affirme Sofía Rubio, fondatrice de Shiwi.

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Saine. Consciente. Sauvage.

La consommation de la noix du Brésil cueillie dans la forêt tropicale amazonienne se résume à ces trois mots. Quoi que. La noix n'est pas seulement saine, mais aussi savoureuse ! Sa texture lisse et beurrée remplit la bouche d'une délicieuse saveur de noix, proche de celle de sa cousine la noix de macadamia. La cerise sur le gâteau, c'est que les noix du Brésil sont la source la plus riche en sélénium que l'on puisse trouver dans un produit alimentaire.

Les noix du Brésil sont récoltées dans la forêt amazonienne sauvage. Les noyers massifs s'élèvent au-dessus de la canopée, et produisent des fruits qui enferment chacun 10 à 20 noix. Lorsque le fruit est mûr, il tombe sur le sol de la forêt, et n'a plus qu'à être ramassé et décortiqué.

Ces arbres sont toutefois en danger. En juin 2020, l'agence Reuters a rapporté que la déforestation de la forêt tropicale pourrait être à son pire niveau depuis plus d'une décennie. Les feux de forêt et les agriculteurs qui défrichent pour élever du bétail ou cultiver la terre sont des menaces constantes.

La préservation du noyer du Brésil est devenue un des symboles de la sauvegarde indispensable de la forêt tropicale. Sofía Rubio, Fondatrice de l'entreprise péruvienne Shiwi, veut faire passer ce message au monde entier.

Sofia Rubio Shiwi

Une biologiste devenue femme d'affaires

Saine, consciente et sauvage, c'est aussi la devise de Sofía. Cette biologiste péruvienne de 35 ans n'avait jamais imaginé se lancer dans les affaires. Mais elle a trouvé là le seul moyen de sauver sa passion : la nature !

Vers la fin de ses études, Sofía a eu l'occasion de ramasser des noix du Brésil sur un terrain concédé à sa mère par l'État. Les agriculteurs alentour n'étaient pas intéressés par la collecte des noix, car les commerçants de Puerto Maldonado, dans la région de Madre de Dios, se contentaient de les revendre en tant que matière première, à un prix dérisoire.

Sofia Rubio Shiwi Peru
Sans accès direct aux marchés, les agriculteurs sont condamnés à rester pauvres. Pour toujours.
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Sofia Rubio Shiwi Peru
Sofia Rubia Shiwi Peru

Le paradigme commercial actuel est aveugle à la préservation de la forêt

Située au beau milieu de la forêt tropicale péruvienne, la région de Madre de Dios est l'une des plus productives en noix du Brésil au Pérou. Cette production couvre près de 2,5 millions d'hectares.

Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), entre 20 et 30 % de la population, ce qui inclut les communautés indigènes, dépendent directement ou indirectement de la collecte et de la production de noix du Brésil. Soixante-dix pour cent de la population de la région vit en dessous du salaire minimum du pays, qui est de 200 dollars par mois, et les communautés qui dépendent des noix sont parmi les plus pauvres.

La plupart des exploitants de ces concessions ne sont pas en mesure d'épargner, d'abord en raison de la faiblesse des prix de vente et des coûts de production relativement élevés, mais aussi du nombre élevé de membres de la famille dépendant de cette seule activité et du manque de diversification des revenus du foyer.

« Ici, pour gagner de l'argent, vous avez le choix entre l'exploitation aurifère, l'exploitation forestière, l'agriculture, l'élevage, le tourisme ou la collecte de noix. À l'exception des deux dernières, toutes ces activités sont néfastes à la forêt. »

Le pouvoir du commerce

« Cela m'a laissée perplexe : comment le marché peut-il avoir un tel pouvoir, un effet aussi dévastateur sur notre forêt et nos populations ? Il nous faut prendre ce pouvoir, et en faire un allié pour mener la préservation de la nature. »

De cette volonté est née Shiwi. Sofía a décidé de créer un marché local à valeur ajoutée pour les noix du Brésil afin d'empêcher les agriculteurs de planter des produits alimentaires néfastes à la forêt tropicale, tels que la papaye ou le maïs.

« Nous ajoutons de la valeur en fabriquant des barres de granola, des baumes à lèvres, des beurres, des huiles, et en proposant des services tels que des voyages gastronomiques au cœur de la forêt avec l'aide des chefs cuisiniers locaux. »

En 2019, le Pérou a exporté plus de 4 770 tonnes de noix dans le monde (10 % de la part mondiale), pour une valeur de 34 millions de dollars (estimations de la Banque mondiale). Sofía a commencé par se concentrer sur les marchés locaux, mais s'est heurtée à un refus : la consommation locale était pratiquement inexistante et les acheteurs n'étaient pas prêts à payer le prix demandé.

« Personne ne voulait payer le juste prix à nos fermiers, ni pour nos emballages recyclés. Les gens n'en comprenaient pas la valeur. »

Heureusement, et pour la plus grande joie de Sofía, un récent boom gastronomique au Pérou a conduit à la création d'une plateforme où partager ses idées culinaires, qui permet aussi de suggérer aux chefs cuisiniers de nouveaux ingrédients à inclure dans leurs menus. Shiwi s'est également lancée dans l'exportation d'huiles pour l'industrie, et s'efforce de devenir un élément stable de la chaîne de valeur de la noix du Brésil.

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27 April 2022

Pour changer la logique des entreprises, il faut changer le système

Sofía croit fermement à la nécessité d'éduquer les consommateurs et de changer un système où les entreprises font leurs affaires sans se soucier de l'environnement. Elle craint que sans l'adhésion des régulateurs et des pouvoirs publics, sans la sensibilisation aux voix qui s'élèvent du terrain, et sans la conscience des consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour s'assurer de la qualité des produits et de revenus décents pour les communautés, rien ne changera.

« À l'heure actuelle, agir en conscience est coûteux. S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité. »

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S'il n'y a pas de réglementation, rien ne vous incitera à remanier votre activité.
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Le chemin du succès : long et sinueux ?

« Je suis une biologiste, pas une machine à fric », admet Sofía en éclatant de rire. « Je parle bien plus que je ne rapporte d'argent. »

Pour une jeune femme de 23 ans, se lancer dans les affaires dans une société patriarcale a requis de relever de très nombreux défis.

Le financement était de ceux-là. Plutôt isolée en raison du mauvais état des routes, la région de Madre de Dios dispose de peu d'installations industrielles et commerciales. Il n'y a pas de caisses d'épargne et de crédit rurales, ni d'institutions pour aider à développer les micro et petites entreprises. Les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2019 pour cette région confirment que les chances des petites entreprises d'obtenir un prêt bancaire sont quasi nulles – il leur faut chercher d'autres sources de financement.

« L'argent est cher au Pérou. Pour les prêts personnels revendiquant une activité à haut risque, le taux d'intérêt est ridiculement élevé. Travailler avec les banques n'était donc pas une option. »

Sofía n'a pas baissé les bras pour autant. Au fil des ans, elle a vu émerger des modèles d'économie circulaire partout dans le monde. Le marché international a commencé à s'intéresser de plus en plus aux produits issus de la forêt tropicale.

Cette tendance a ses détracteurs, et des termes comme « naturel » et « communautaire » sont détournés par certains. La fondatrice de Shiwi tente de lutter contre les idées fausses grâce à un pôle local d'innovateurs qui forme des jeunes non diplômés au marketing et à l'ingénierie autour de l'industrie alimentaire.

Les bons conseil de Sofía aux autres entrepreneurs

  • Vous n'avez pas besoin d'être une grosse entreprise pour réussir.
  • Construisez une entreprise qui ait du sens, et assure également votre subsistance.
  • Plusieurs petites entreprises avec des valeurs similaires valent mieux qu'un grand monopole.
  • Valorisez la nature (ce que vous mangez, comment vous vous habillez).
  • Le bien-être n'est pas une question de yoga, il s'agit de la manière dont vous incluez la nature et les communautés locales dans le système commercial.
Si nous ne faisons pas les choses bien, il ne nous restera plus de planète pour faire des affaires.
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Shiwi fait partie d'un des pôles GreenToCompete (vert pour concurrencer) du Centre du commerce international, dont la mission est d'aider les petites entreprises à mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, à devenir résilientes au changement climatique, à réduire leurs émissions de carbone, à recycler leurs déchets, à obtenir une certification aux normes de durabilité, à accéder à des financements verts et à des chaînes de valeur.

Pour aider les marques durables du Ghana, du Kenya, de la République démocratique populaire lao, du Pérou et du Viet Nam à vendre leurs produits en ligne et à se positionner sur les marchés internationaux, les pôles du programme GreenToCompete sont également reliés au programme ecomConnect de l'ITC. Tous ces pôles sont financés par l'Agence suédoise pour le développement international (SIDA).

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
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Faire de l'art une entreprise ayant un impact
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Le Forum du commerce a eu l'occasion de s'entretenir avec Sheker Akiniyazova, une artiste inspirante, pour savoir ce qui l'a poussée à créer son entreprise, Keshde Art Studio. Elle est également membre de l'Union des architectes du Turkménistan et une bénévole active au sein de programmes d'aide aux enfants handicapés. Sheker participe à l'initiative de commerce électronique Ready4Trade (prêt à commercer) déployé par l'ITC en Asie centrale depuis 2021.

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Comment Keshde Art Studio a-t-il vu le jour ?

En tant que conceptrice d'accessoires, de vêtements et de décoration intérieure, j'ai commencé à utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir mon travail. Cela m'a permis d'attirer l'attention, et d'obtenir des retombées concrètes : avec l'entreprise locale Ish Nokady, qui offre des espaces de co-working, nous avons obtenu une subvention de l'ambassade britannique pour apprendre aux femmes à faible revenu à coudre pendant la pandémie. 

Cela m'a permis de créer Keshde Art Studio, qui héberge un espace dédié à la couture et la broderie, ouvert à nos artisanes formées. Cette collaboration se poursuit aujourd'hui. Ces femmes viennent de différentes villes turkmènes et nous leur fournissons autant de travail que possible. 

Je suis fière de notre équipe car nous appuyons les jeunes et les femmes vulnérables, tout en menant une entreprise qui promeut les traditions nationales. Il est important de contribuer à la société et de motiver les autres à faire de même. 

Votre entreprise de vêtements et d'accessoires n'est pas votre seule activité. Parlez-nous de votre travail de bénévole.

Keshde Art Studio a aussi été l'opportunité d'ouvrir un espace où je peux enseigner l'art aux adultes et aux enfants handicapés. Mon bénévolat dans diverses ambassades au Turkménistan m'a inspiré pour soutenir ces enfants par l'art. Ils ne devraient pas se sentir désavantagés et l'art peut les aider à exprimer leur créativité et à communiquer beaucoup plus facilement. 

Au sein de Keshde Art Studio, nous enseignons la pensée créative, nous développons la créativité, et nous laissons les gens prendre du plaisir dans le processus. Quelle que soit la profession que l'enfant choisira pour son avenir, la pensée créative l'aidera toujours à prendre des décisions. 

Le studio offre aussi un espace de co-working, où d'autres artisans peuvent venir exposer leurs articles à la vente. 

Comment avez-vous fait de votre petite entreprise une entreprise rentable ?

Nos principaux clients sont des étrangers qui travaillent dans des entreprises internationales et des ambassades, mais ce segment du public est assez restreint. Dans la mesure où nous ne sommes pas axés sur une production de masse, les profits proviennent de la valeur ajoutée. Nous nous concentrons sur l'unicité et la qualité. 

La couture de masse est plus rentable car le chiffre d'affaires est plus important. Mais ce qui nous comble, c'est que nos clients apprécient les produits traditionnels turkmènes, d'autant plus que notre objectif principal est de montrer au monde la beauté de l'art turkmène. 

 

Tous les articles que nous fabriquons et vendons sont faits à la main. Ils sont uniques car nous ne reproduisons pas les mêmes produits. Leur fabrication prend beaucoup de temps. Nous nous référons au style de nos créations comme un néo-folklore : c'est une combinaison de traditions et de modernité. Les broderies sont toutes faites à la main, ce qui devient plus rare de nos jours.

 

Qu'est-ce qui a changé depuis que vous avez rejoint le projet Ready4Trade de l'ITC ?

Avant de m'inscrire, l'atelier d'art était plus un hobby qu'une véritable entreprise. Grâce au programme, j'ai commencé à le considérer différemment. Maintenant, je vois le potentiel qui se dégage de mon travail, ainsi que de celui des autres artisans que j'aide dans la vente de leurs créations. 

La formation au commerce électronique et l'augmentation de ma visibilité en ligne grâce à des formations sur le tas m'a permis d'attirer davantage de followers. Leur nombre a augmenté de 10 %, ce qui a fait croître mes ventes de 14 %. Ma nouvelle audience s'élève à plus de 20 000 followers. 

Dans l'ensemble, nous nous sommes améliorés en matière de marketing et nous comprenons mieux ce qu'il faut faire pour accroître la notoriété de notre marque. La participation à ces programmes est toujours utile car elle offre l'occasion de remettre en question des outils qui ne sont peut-être plus pertinents aujourd'hui. 

Quels sont vos besoins pour faire passer votre entreprise au niveau supérieur ?


Il nous faut une logistique appropriée pour la livraison des marchandises, car de nombreux clients potentiels cherchent à acheter nos produits depuis l'étranger. L'idée d'ouvrir des magasins sur diverses places de marché internationales fait également son chemin. Enfin, la publicité est essentielle à la promotion de notre marque et pour faire savoir que nos produits sont absolument authentiques. 

Quel est votre conseil aux autres jeunes entreprises ?


Le chemin du succès peut s'avérer difficile. Il faut toujours se concentrer sur les résultats. 

Suivez votre idée et votre passion, étudiez le marché et ses tendances, soyez patient, n'ayez pas peur des échecs, et créez de la valeur en fonction des demandes de votre public. 

Dans le cadre de l'initiative Ready4Trade Central Asia, l'Union européenne (UE) et le Centre du commerce international (ITC) unissent leurs forces pour contribuer au développement économique global, durable et inclusif de l'Asie centrale, en stimulant le commerce intrarégional et international dans la région. Sheker est l'une des bénéficiaires. Le projet opère dans cinq pays : Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan. 

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Entretien avec Sheker Akiniyazova, Fondatrice, Keshde Art Studio, Turkménistan
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Hacer del arte un negocio con impacto
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Forum de Comercio tuvo la oportunidad de hablar con Sheker Akiniyazova, una artista inspiradora de Turkmenistán, para averiguar qué la movió a crear su empresa, Keshde Art-Studio. También es miembro de la Unión de Arquitectos de Turkmenistán y voluntaria activa de varios programas de apoyo a niños discapacitados. Sheker participa en la iniciativa de comercio electrónico Ready4Trade de Asia Central del ITC desde 2021. 

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¿Cómo surgió Keshde Art-Studio?

Como diseñadora de accesorios, ropa y decoración para el hogar, empecé a utilizar las redes sociales para promocionar mi trabajo. Esto me permitió atraer la atención y tener repercusión. Después, junto con la empresa local de espacios de cotrabajo Ish Nokady, conseguimos una subvención de la Embajada Británica para enseñar a coser a mujeres con bajos ingresos durante la pandemia. 

Así pude abrir Keshde Art-Studio, donde ofrecimos un espacio para que nuestras artesanas formadas pudieran coser y bordar. Las artesanas, con las que seguimos trabajando en la medida de nuestras posibilidades, vienen de diferentes ciudades turcomanas.

Me siento orgullosa de nuestro equipo porque apoyamos a jóvenes y mujeres vulnerables, y además dirigimos un negocio que promueve las tradiciones nacionales. Es importante contribuir a la sociedad y motivar a los demás para que hagan lo mismo.

No sólo tiene un negocio de ropa y accesorios. Háblenos de su trabajo como voluntaria.

Keshde Art-Studio también me da la oportunidad de tener un espacio para enseñar arte a adultos y niños con discapacidades. Como voluntaria en varias embajadas en Turkmenistán, me sentí inspirada para apoyar a estos niños a través del arte. No deben sentirse desfavorecidos, y el arte puede ayudarles a expresar su creatividad y a comunicarse con más facilidad.

Enseñamos a pensar de forma creativa, desarrollamos la creatividad y dejamos que la gente se divierta en el proceso. No importa qué profesión elija el niño en el futuro: el pensamiento creativo siempre le ayudará a tomar decisiones.

El estudio también se utiliza como un espacio de cotrabajo donde otros artesanos pueden exponer sus artículos para la venta.

¿Cómo convirtió su pequeña empresa en un negocio rentable?

Nuestros principales clientes son personas extranjeras que trabajan en empresas internacionales y en las embajadas, pero este mercado es bastante reducido. El beneficio procede del valor añadido, ya que no nos centramos en la producción en masa, sino en la singularidad y la calidad.

La costura en masa es más rentable porque el volumen de negocio es mayor. Pero estamos muy contentos de que nuestros clientes aprecien los productos tradicionales turcomanos, sobre todo porque nuestro principal objetivo es demostrar al mundo la belleza del arte de nuestro país.

Todos los artículos que fabricamos y vendemos están hechos a mano y son únicos, ya que no repetimos productos. Fabricar este tipo de productos lleva mucho tiempo. El estilo que creamos se llama neofolclore, una combinación de tradicional y moderno, y los bordados son todos hechos a mano, lo que es cada vez más raro en estos días.

 

¿Qué ha cambiado al formar parte del proyecto Ready4Trade del ITC?

Antes de inscribirme, para mí el estudio de arte era más un hobby que un verdadero negocio. Sin embargo, en el programa, empecé a verlo de otra manera. Ahora veo el potencial de mi trabajo, así como el de otros artesanos a los que ayudo con las ventas.

El aprendizaje sobre el comercio electrónico y el aumento de mi visibilidad en línea a través de la formación en el puesto de trabajo, llevaron a que aumentara en un 10 % el número de mis seguidores y en un 14 % las ventas. En la actualidad tengo más de 20.000 seguidores en las redes sociales.

En general, mejoramos en materia de marketing y en la comprensión de los requisitos para aumentar la conciencia de marca. Participar en estos programas siempre es útil porque te hace replantearte el uso de herramientas que quizá ya no sean pertinentes hoy en día.

¿Qué necesita para llevar a su negocio al siguiente nivel?

 

Necesitamos una logística adecuada para enviar mercancías, ya que hay mucha gente que quiere comprar nuestros productos en el extranjero. También sería bueno abrir tiendas en varios mercados internacionales. Por último, la publicidad es muy importante para promocionar la marca y dar a conocer productos tan auténticos

 

¿Cuál es su consejo para las empresas emergentes?

 

El camino hacia el éxito puede ser duro. Céntrese siempre en los resultados.

Siga su idea y su pasión, estudie el mercado y sus tendencias, sea paciente, no tenga miedo a los fracasos y cree valor en función de las demandas de su público.

En el programa Ready4Trade Central Asia, la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) unen sus fuerzas con el objetivo de contribuir al desarrollo económico sostenible e integrador de Asia Central e impulsar el comercio intrarregional e internacional en la región. Sheker es una de estos beneficiarios. El proyecto opera en cinco países: Kazajstán, Kirguistán, Tayikistán, Turkmenistán y Uzbekistán.

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Entrevista con Sheker Akiniyazova, Fundadora, Keshde Art Studio, Turkmenistán
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Prévenir les risques liés au dérèglement climatique pour l'agroalimentaire kényan
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La force tranquille et la vision de l'entrepreneuse kényane Yvonne Otieno lui permettent de maintenir des pratiques de production durables.

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Le sourire éclatant d'Yvonne Otieno est le résultat d'un parcours marqué par l'empathie, la résilience et la détermination.

Elle sait qu'elle pourra trouver des solutions – toujours !

Elle n'a jamais accepté que l'absence de sources de revenus fiables pour sa propre famille, ainsi que pour les femmes et les jeunes de sa communauté, était la marque de leur destin.

Après ses début à la ferme familiale, elle a su franchir les étapes successives pour monter son entreprise agroalimentaire à Nairobi, au Kenya, appelée Miyonga Fresh Greens, dont elle est la directrice générale.

Pour commencer son parcours entrepreneurial, Yvonne s'est inscrite à un programme d'accélération d'entreprise. La formation l'a aidée à concrétiser son rêve d'entreprise, ce qui en retour a contribué à créer de nouvelles opportunités d'emploi.

« Il nous fallait passer de l'agriculture à l'agroalimentaire. En seulement un an, nous sommes passés d'une activité uniquement axée sur la culture à l'exportation. À présent, nous sommes une entreprise de transformation agroalimentaire. »

La petite ferme familiale de moins d'un hectare s'est transformée en une entreprise florissante qui fabrique des produits à base de fruits, exportant de la mangue, de l'ananas, de la noix de coco et de la banane sous forme séchée et en poudre.

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture
Nous n'y sommes pas parvenus seuls ; ce fut possible grâce à l'aide de partenaires.
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Affronter le changement climatique et œuvrer pour la durabilité

En regardant ce qu'elle est parvenue à accomplir avec son entreprise, Yvonne se souvient des défis qu'elle a dû surmonter.

À commencer par le dérèglement climatique qui a généré toute une série d'obstacles.

Des pluies abondantes et fréquentes, l'augmentation des températures moyennes et une distribution imprévisible des précipitations annuelles sont les principaux changements climatiques qui ont bouleversé la région où s'approvisionne l'entreprise. Les risques conséquents incluent de possibles pénuries de rendement, une baisse de la qualité, des pertes post-récolte, l'apparition de parasites et de maladies. Tout cela est de nature à affecter la production et la productivité.

Pour Yvonne, il était clair que sans appui, l'entreprise ne serait pas en mesure de répondre aux demandes des clients.

« Nous n'y sommes pas parvenus seuls ; ce fut possible grâce à l'aide de partenaires. »

En vue d'obtenir la certification Fairtrade, elle travaille à se conformer à toute une série d'exigences spécifiques : qualité et sources des intrants, engagement communautaire, respect des droits de l'homme, bonnes pratiques de travail et défense des principes du commerce équitable dans la chaîne d'approvisionnement.

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26 September 2022

Une stratégie en trois volets

Pour franchir cette étape de la certification Fairtrade et afin de renforcer davantage son entreprise, Yvonne a décidé de participer à des programmes de résilience climatique et de normes volontaires de durabilité. Ce fut l'opportunité de travailler avec des experts internationaux pour élaborer un plan commercial en trois étapes qui intègre l'atténuation du changement climatique et la conformité aux normes volontaires de durabilité.

« Nous avons une liste de contrôle pour chacune des normes de durabilité. Cette liste de contrôle nous aide à évaluer notre situation et à améliorer la conformité. Rien que l'évaluation initiale nous aurait coûté une somme exorbitante, sans compter les honoraires du consultant. »

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture
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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Dans le cadre de son plan commercial, Yvonne étend les superficies cultivées sous certification. L'entreprise travaille actuellement avec près de 2 400 petits exploitants agricoles, dont beaucoup sont déjà certifiés GLOBALG.A.P., et environ 800 d'entre eux seront certifiés biologiques au cours de l'année prochaine.

L'entreprise est à présent bien positionnée pour obtenir la certification Fairtrade.

Yvonne a également décidé de mettre en place une usine mobile sur mesure, capable de traiter les fruits sur le site de production. Cette unité de production est équipée d'un panneau solaire qui alimente le broyeur. Elle joue un rôle déterminant dans la réduction des pertes post-récolte, et dans la réduction de l'énergie utilisée pour transporter les produits finis jusqu'au site d'emballage.

Dans le cadre de la stratégie, Yvonne prévoit également d'organiser un système de franchises de l'usine mobile afin de répondre à la demande des clients.

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Progresser selon les principes Agile

« Notre objectif est de normaliser les opérations et d'offrir aux communautés agricoles les compétences nécessaires pour sécher et traiter des produits de qualité destinés à l'exportation. Cela permettra aux gens de devenir des transformateurs au lieu de simples cultivateurs. »

L'entreprise d'Yvonne se porte bien grâce à la réponse apportée à la forte demande du marché pour des fruits secs conventionnels et biologiques. Elle peut compter de plus en plus sur l'appui des petits exploitants agricoles pour répondre aux exigences croissantes des acheteurs en matière de durabilité.

Son désir d'être au service de son entourage demeure intact.

« La plupart de nos fruits sont issus de l'agriculture biologique. Avec notre appui en matière d'audit et de capacité de transformation, les agriculteurs améliorent petit à petit leurs revenus, et cela nous tient profondément à cœur ! »

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Yvonne a bénéficié de l'appui du Centre du commerce international (ITC) pour élaborer et mettre en œuvre son plan commercial. Elle est une ancienne bénéficiaire du projet SheTrades de l'ITC et a également profité des programmes de coaching sur la résilience climatique et les normes volontaires de durabilité de l'initiative GreenToCompete (vert pour concurrencer) de l'ITC.

Son entreprise Miyonga Fresh Greens a adopté avec succès des pratiques commerciales vertes et travaille plus amplement à stimuler l'innovation et à améliorer sa résilience.

 

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Waqas Rafique, Centre du commerce international
Prevenir los riesgos del cambio climático para el sector agroalimentario de Kenya
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Con su voluntad y visión, la empresaria Yvonne Otieno, de Kenya, mantiene prácticas de producción sostenibles.

 

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Detrás de la vibrante sonrisa de Yvonne Otieno hay un viaje marcado por la empatía, la resiliencia y la determinación.

Sabe que siempre puede encontrar soluciones.

Yvonne no aceptaba que la falta de fuentes de ingresos fiables para su propia familia y para las mujeres y jóvenes de su comunidad fuera su destino.

Empezó con una granja familiar y ahora es la Consejera Delegada de Miyonga Fresh Greens, una pequeña empresa agroindustrial con sede en Nairobi, Kenya.

Al comenzar su andadura empresarial, Yvonne se inscribió en un programa de aceleración empresarial que le ayudó a alcanzar su sueño empresarial y que a su vez contribuyó a crear nuevas oportunidades de empleo.

«Necesitábamos pasar de la agricultura tradicional a la agroindustria y en un solo año ya nos dedicábamos exclusivamente a la agricultura para la exportación. Ahora ya somos una empresa agroprocesadora».

La granja familiar de aproximadamente 6000 metros cuadrados se ha transformado en una empresa productora de frutas y exportadora de productos deshidratados y en polvo elaborados con mango, piña, coco y plátano.

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture
No podríamos haberlo hecho nosotros solos. Esto ha sido posible gracias a la ayuda de nuestros socios.
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El cambio climático planteó sus propios obstáculos

Cuando echa la vista atrás y piensa en los logros de su empresa, Yvonne recuerda los retos a los que tuvo que enfrentarse.

El cambio climático planteó sus propios obstáculos.

Las intensas y frecuentes lluvias, el aumento de las temperaturas medias y la distribución imprevisible de las precipitaciones anuales son cambios climáticos importantes en la región en la que la empresa se abastece. Esto podría dar lugar a un menor rendimiento, una menor calidad, pérdidas postcosecha, plagas y enfermedades, y afectar a la productividad de la producción.

Tenía claro que, sin apoyo, la empresa no podría satisfacer las demandas de los clientes.

«No podríamos haberlo hecho nosotros solos. Esto ha sido posible gracias a la ayuda de nuestros socios».

Para poder obtener la certificación Fairtrade, la empresa tuvo que cumplir con unos requisitos específicos sobre la calidad y las fuentes de los insumos, el compromiso con la comunidad, los derechos humanos, las prácticas laborales y la defensa de los principios del comercio justo en la cadena de suministro.

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26 September 2022

A three-pronged strategy

Para dar este paso hacia la certificación, Yvonne hizo que su empresa participara en varios programas sobre resiliencia climática y normas voluntarias de sostenibilidad. En ellos pudo trabajar con varios con expertos internacionales con el objetivo de desarrollar un plan empresarial de tres pasos que integra la mitigación del cambio climático y los requisitos de las normas voluntarias de sostenibilidad.

«Disponemos de una lista de control para cada una de las normas de sostenibilidad que nos ayuda a evaluar nuestra situación y a mejorar el cumplimiento. Solo hacer una evaluación inicial nos hubiera costado mucho dinero, sin contar los honorarios del consultor».

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture
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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Como parte del plan de negocio, Yvonne está aumentando la superficie de cultivo certificada. En la actualidad, la empresa trabaja con cerca de 2400 pequeños agricultores, muchos de los cuales ya cuentan con la certificación GLOBALG.A.P. Alrededor de 800 de estos agricultores obtendrán la certificación ecológica durante el próximo año.

La empresa está ahora en vías de obtener la certificación FairTrade.

Asimismo, Yvonne ha puesto en marcha una fábrica móvil a medida que es capaz de procesar los productos en la propia explotación agrícola y que  está equipada con un panel solar que alimenta una fresadora. La fábrica móvil contribuye a reducir las pérdidas posteriores a la cosecha y a reducir la energía utilizada para transportar los suministros a la planta de envasado y empaquetado.

Como parte de la estrategia, Yvonne también planea organizar un sistema de franquicias de la fábrica móvil para satisfacer la demanda de los clientes.

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Progreso ágil

Nuestro objetivo es estandarizar las operaciones y proporcionar a las comunidades agrícolas los conocimientos necesarios para deshidratar y procesar productos de calidad para la exportación, y empoderarlas así para que puedan convertirse en comunidades procesadoras y no solo cultivadoras».

La empresa de Yvonne va bien gracias a la gran demanda del mercado de frutas deshidratadas convencionales y ecológicas, y depende cada vez más del apoyo de los pequeños agricultores para satisfacer las crecientes exigencias de sostenibilidad de los compradores.

Su pasión por servir a las personas que la rodean sigue vigente.

«La mayoría de nuestras frutas son de cultivo ecológico. Con nuestro apoyo en materia de auditoría y de capacidad de procesamiento, los agricultores están en camino de mejorar sus ingresos, y esto es algo muy importante para nosotros.

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© Brian Otieno / ITC / Fairpicture

Yvonne recibió apoyo del Centro de Comercio Internacional (ITC) para desarrollar y poner en marcha su plan de negocio. Es una antigua alumna del proyecto SheTrades del ITC y también se ha beneficiado de los programas de orientación sobre resiliencia climática y normas voluntarias de sostenibilidad de GreenToCompete.

Miyonga ha adoptado con éxito las prácticas del comercio ecológico y sigue trabajando para impulsar la innovación y mejorar su resiliencia.

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Waqas Rafique, Centro de Comercio Internacional
El ITC lleva a varios chocolateros a la mayor feria mundial de alimentos ecológicos
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Los socios de Alianzas para la Acción del ITC acudieron a Biofach 2023 con el objetivo de construir ampliar su red mundial de cacao y chocolate. 

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Se prevé que el mercado de alimentos y bebidas ecológicos crezca un 13 % anual hasta 2030 y que el mercado del cacao ecológico en particular alcance los 942,6 millones de dólares de EE. UU. en 2028.  

Los consumidores tienen un conocimiento cada vez mayor sobre los beneficios para la salud de estos alimentos, mientras que los gobiernos en todo el mundo se centran en los productos que son buenos tanto para las personas como para el planeta.  

En febrero, 2765 expositores de 95 países presentaron gamas de productos en dos de las mayores ferias mundiales de productos ecológicos: Biofach, para la alimentación, y VIVANESS, para el cuidado personal. 

CLAC-Fairtrade, que también acudió a la feria, es una red de productores que apoya a los pequeños agricultores y procesadores de toda América Latina y el Caribe y que produce una variada gama de productos agrícolas con certificación Fairtrade.

«Biofach me ha proporcionado conocimientos fundamentales para ayudar a rediseñar una hoja de ruta comercial más sostenible para nuestras diversas pequeñas cooperativas azucareras de comercio justo en América Latina y el Caribe», declaró Gilbert Ramírez, uno de los representantes de la CLAC. 

Gilbert fue uno de los seis participantes que asistieron a la feria de comercio ecológico con la iniciativa Alianzas para la Acción del ITC, en el marco de sus programas ACP Business-Friendly y el Fondo Fiduciario de los Países Bajos V. Allí, presentaron su cacao y chocolates ecológicos, y perfeccionaron sus estrategias para crecer en este nicho de mercado. 

 

Acercar los orígenes del cacao a los consumidores 

La iniciativa Alianzas para la Acción del ITC seleccionó a miembros de su comunidad de productores para este evento y les orientó en su preparación para su asistencia a la feria. Su stand estaba dedicado al cacao, los productos semielaborados y el chocolate con certificación ecológica. Fairafric Ghana y Plot asistieron desde Ghana, mientras que Conacado y Cacao Florencio Ortega vinieron de la República Dominicana. 

CLAC-Fairtrade acudió en representación de las cooperativas de agricultores certificadas por Fairtrade. El stand se convirtió rápidamente en un punto de encuentro para los miembros del sistema de Comercio Justo, los compradores y la industria del cacao. 

El elemento diferenciador del stand fue la presencia de los propios productores, quienes compartieron sus puntos de vista personales. Los participantes en Biofach suelen ser muy partidarios del enfoque «del productor al consumidor» (o, en este caso, «del grano a la barra de chocolate»), por lo que poder preguntar a los productores y transformadores sobre sus prácticas y productos fue un gran incentivo. 

«Este programa nos ayuda a dirigir nuestros productos sostenibles al mercado internacional. En Biofach pudimos introducirnos en el mercado de productos ecológicos», afirmó Ignatius Amoah, de Plot, una procesadora de cacao de Ghana propiedad de una mujer. 

Las empresas participantes no se privaron de compartir detalles sobre su proceso: desde la fermentación del cacao para obtener un chocolate de alta calidad hasta el cacao en polvo alcalinizado, pasando por la transparencia de sus operaciones de certificación ecológica. Con ello, los visitantes del stand no quedaron decepcionados. 

Las degustaciones de chocolate de finos productos enviados directamente desde el Caribe y Ghana completaron la experiencia. 

 

La creación dinámica de redes de contacto da sus frutos 

Todos los presentes en el stand planearon con mucha antelación las reuniones in situ con sus compradores actuales, lo que siempre es una buena estrategia para fortalecer las relaciones.   

«Nos pareció un evento con un buen equilibrio entre el público en general y las partes interesadas del segmento del chocolate ecológico. Tuvimos la oportunidad de establecer nuevos contactos y celebrar reuniones con clientes que ya teníamos», afirmó Abel Fernández, de Conacado Agroindustrial, el mayor exportador de cacao ecológico de la República Dominicana. 

Establecer nuevos contactos con otros distribuidores y compradores fue la guinda del pastel.  

Fairafric Ghana, por su parte, ya goza de una buena visibilidad en Alemania. Biofach les permitió ampliar sus contactos en la UE y conectar con otros proveedores para mejorar sus productos. Una de las ideas con las que volvieron a casa es la posibilidad de usar el azúcar de coco para nuevas gamas de productos. 

Plot Ghana añadió más de 50 nuevos contactos comerciales a su base de datos, y la CLAC aprovechó al máximo el escenario de cara al consumidor para dar a conocer su red de productores y la importancia del comercio justo. 

Para algunos, fue una primera experiencia que marcó todo un hito. Cacao Florencio Ortega aprendió cómo establecer contactos y montar un stand de éxito, y consiguió nuevos compradores potenciales provenientes de Suecia, Italia y Bélgica. 

 

Sobre los proyectos 

El programa ACP Business-Friendly (programa de mejora del ambiente empresarial de la ACP) está financiado por la Unión Europea y la Organización de Estados de África, el Caribe y el Pacífico (OEACP) y puesto en marcha de forma conjunta por la iniciativa Alianzas para la Acción del ITC, el Banco Mundial y la ONUDI. Su objetivo es mejorar la capacidad de los agronegocios radicados en los países de África, el Caribe y el Pacífico para competir, crecer y prosperar en los mercados nacionales, regionales e internacionales. A través del enfoque de Alianzas para la Acción, el programa promueve la creación de cadenas de valor agrícolas inclusivas y sostenibles que valoren a todas las partes interesadas, desde que el producto está en la granja hasta que llega a los estantes.  

 

El Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (NTF V) (julio de 2021 - junio de 2025) se basa en una asociación entre el Ministerio de Asuntos Exteriores de los Países Bajos y el Centro de Comercio Internacional. El Fondo apoya a las MIPYME del sector de las tecnologías digitales a través de EcomConnect y del sector agroindustrial a través de Alianzas para la Acción. Su ambición es doble: por un lado, contribuir a una transformación inclusiva y sostenible de los sistemas alimentarios a través de soluciones digitales, y por otro, impulsar la internacionalización de las empresas emergentes tecnológicas, la exportación de las empresas de tecnologías de la información y la externalización de procesos comerciales a determinados países del África subsahariana.

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